Bujumbura, le 13 mars 2019 (Net Press) . La police a procédé ce mardi 12 mars à une fouille-perquisition au domicile du colonel Dieudonné Dushimagize, alias Gangi, sis à Gasekebuye, zone Musaga, commune Muha dans la mairie de Bujumbura, la capitale économique. Rappelons que cet ancien officier de l’armée burundaise qualifiée de mono ethnique est détenu à Bujumbura depuis novembre 2016 avant d’être transféré à Bubanza, poursuivi pour tentative de putsch manqué de mai 2015.
Sur place, la police a déclaré y avoir trouvé des armes composées de fusils, un pistolet, des munitions et des effets militaires, ce que la famille considère comme normal car connus de l’état-major de l’armée. Des sources proches de sa famille, tout comme une certaine opinion de la zone de Musaga, y voient une façon de chercher d’autres infractions à sa charge au moment où il se prépare pour l’appel à la cour suprême.
L’on signalera qu’outre le putsch manqué, cet officier supérieur est également pointé du doigt dans la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe. Au premier degré, Dieudonné Dushimagize avait été condamné à 10 ans de servitude pénale principal et à 500.000 Fbu d’amende. Sa famille demande à l’armée ou à la police de dégager ces effets pour qu’ils ne servent plus de prétexte dans l’avenir.
Burundi - Sécurité
Le gribouillage de la photo du président de la République refait surface
Kirundo, le 13 mars 2019 (Net Press) . Sept élèves de l’école fondamentale Akamuri de Kirundo, accusés de gribouiller la photo du président de la République, Pierre Nkurunziza, ont été arrêtés depuis ce mardi 12 mars et sont incarcérés au commissariat provincial de la police de Kirundo
Des sources sur place font savoir que ces adolescents ont l’âge qui oscille entre de 12 à 15 ans et sont soupçonnés d’avoir gribouillé la photo du président Pierre Nkurunziza qui se trouve dans les manuels scolaires des sciences humaines.
Du fait qu’ils sont encore mineurs, leurs parents se sont présentés pour s’excuser mais le directeur provincial de l’enseignement de Kirundo a rejeté le mea culpa des parents de ces élèves. Selon les praticiens du droit, s’appuyant sur le livre 1 du code pénal en son article 28, les mineurs de moins de quinze ans sont pénalement irresponsables. Les infractions commises par ces derniers ne donnent lieu qu’a des réparations civiles
Burundi - Somalie - Sécurité
Que retenir des informations sur les 600 militaires burundais cloués en Somalie ?
Mogadiscio, le 13 mars 2019 (Net Press) . Il y a plusieurs thèses sur le traitement des 600 militaires burundais qui devraient être rentrés avant le 28 février 2019. De façon officielle, selon le chef d’état-major général, le lieutenant-général Prime Niyongabo, la rentrée des 600 militaires se fera en fonction de la sécurité des militaires restants.
Pour lui, les 400 militaires qui sont rentrés étaient ceux qui étaient prêts pour le 28 février comme initialement prévu. Le commandant du contingent burundais devra expliquer au commandant de l’Amisom que le départ des 600 militaires entraînera des casses car ils occupaient plusieurs postes.
Il devra donc s’assurer qu’il n’y a pas de conséquences néfastes qui résultent de ce départ avant de saisir Bujumbura pour qu’il prenne ses dispositions. Sinon, le lieutenant-général Prime Niyongabo, qui était en mission la semaine dernière, insiste sur la sécurité des militaires d’abord, sur celle de leur fonction ensuite.
Mais d’autres informations indiquent que ces militaires, dont les noms sont déjà biffés sur la liste des membres de l’Amisom, devraient rentrer à partir de ce 12 mars mais que cela n’a pas eu lieu, évidemment sans explication. Il semblerait qu’une partie de l’Union africaine voudrait que le Burundi prenne en charge la rentrée des 600 militaires.
D’autres informations précisent que l’action de rentrer les 600 soldats devrait commencer le 17 mars pour prendre fin le 19 du même mois. Mais cette hypothèse semble hésiter sur cette date et avance une autre date, que ce travail pourrait également être repoussé au 23 mars de cette année.
Burundi - Politique - Sécurité
Quand l’opposition devient de plus en plus inquiétée
Bubanza, le 13 mars 2019 (Net Press) . Trois responsables locaux du parti congrès national pour la liberté (Cnl ) ont été arrêtés en commune Gihanga, dans la province de Bubanza au Nord Ouest du pays. Les informations en provenance de cette contrée indiquent que cette arrestation a été ordonnée par l’administrateur de cette commune, Léopold Ndayisaba.
Des sources policières indiquent que ces membres du parti d’Agathon Rwasa sont accusés de tenir des réunions illégales et nocturnes. Cependant, des témoins affirment sans hésiter que ces responsables du parti Cnl partageaient un verre lorsqu’un groupe de jeunes du parti au pouvoir, Imbonerakure, ainsi que la police, les ont arrêtés
Les responsables du Cnl demandent que ces intimidations cessent. Contacté, l’administrateur de cette commune, Léopold Ndayisaba, n’a pas voulu s’exprimer. Même s’il ne s’explique pas devant les micros, il est souvent cité parmi les administratifs qui s’arrogent le droit d’emprisonner des populations de sa commune, une décision qui n’est pas de sa compétence.
Par ailleurs, l’on ne devrait pas perdre de vue que dans cette commune et sous sa responsabilité, il y avait un couvre-feu à partir de 20 heures et ce sont des Imbonerakure qui assuraient la ronde pour le mettre en application. Cette situation avait été révélée par un député indépendant élu dans la circonscription de Bubanza, Fabien Banciryanino.
Burundi - Droits de l’Homme
La situation des droits de l’homme au Burundi de nouveau dans les tribunes de l’Onu
Genève, le 13 mars 2019 (Net Press) . La commission dénommée Doudou Diène chargée des enquêtes sur l’évolution de la situation des droits de l’homme au Burundi a encore une fois déposé son rapport à Genève. Pour cette commission, la pauvreté est devenue généralisée dans plusieurs ménages mais cela n’empêche pas une collecte forcée ou pas des fonds pour la contribution aux élections de 2020.
Celle-ci est une source de violations des droits de l’homme, aux yeux de la commission, car ceux qui sont réticents peuvent ne pas avoir accès aux soins de santé ou aux études, allusion faite aux élèves qui ont l’âge de voter mais dont les parents n’ont pas payé les 1.000 Fbu exigés par le parti au pouvoir.
Un autre point évoqué est une contribution, en nature ou en argent, pour la construction des permanences du Cndd-Fdd. Concernant la fuite des gens, la commission évoque qu’à la fin de janvier 2019, 349.252 personnes avaient pris fuite dans les pays voisins. Une partie de ceux qui étaient rentrés en 2018 sont partis de nouveau car ils ont été intimidés par des administratifs ou des Imbonerakure.
L’ambassadeur du Burundi auprès de Genève, Rénovat Tabu, comme d’habitude, n’a pas tardé à réagir. Il a dénoncé la totalité du contenu de ce rapport, invoquant des mensonges et des manipulations de ceux qui sont contre le régime de Bujumbura. Il a dénoncé ouvertement Doudou Diène, président de cette commission, qui s’arroge le droit de se déguiser en porte-parole du secrétaire général de l’Onu, une démarche qui décrédibilise l’Onu.
Burundi - Rwanda - Rdc - Coopération
Vers la visite officielle de Félix Tchisekedi au Rwanda
Kigali, le 13 mars 2019 (Net Press) . Le chef de cabinet du président congolais Félix Tchisekedi, Vital Kamerhe, est actuellement en visite à Kigali pour préparer l’arrivée du numéro un congolais. Après avoir rencontré le président Paul Kagame, il a indiqué que le Rwanda est un pays majeur pour la stabilité dans les pays des grands lacs.
Selon des informations dignes de foi, le but de la visite du nouveau président s’articulera sur le gaz méthane, la relance de la Cepgl, l’électricité pour Bukavu à partir de la centrale de la Ruzizi de Cyangugu ainsi que la distribution en eau potable Sebeya de Gisenyi pour la population de Goma.
Burundi - Sécurité Aérienne
"Les Boeing 737 MAX frappés par une avalanche d’interdictions de vol", dixit Rfi
Bruxelles, le 13 mars 2019 (Net Press) . Le ciel européen est dorénavant fermé aux vols des avions Boeing 737 MAX, a décidé l’Agence européenne de la sécurité aérienne, après le crash de l’un d’entre eux en Ethiopie, le deuxième en moins de six mois impliquant cette nouvelle génération d’appareils. L’AESE emboîte le pas à plusieurs pays d’Asie, d’Océanie et du Golfe. Aux Etats-Unis, des passagers refusent de monter à bord de ce type d’engins.
L’Agence européenne de la sécurité aérienne suspend tous les vols de Boeing 737 MAX. Plusieurs pays européens, dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Italie, avaient déjà enclenché leur procédure d’interdiction, faisant eux-mêmes suite à des pays d’Asie, d’Amérique, d’Océanie et du Golfe, de la Malaisie à l’Argentine. L’Inde a indiqué mardi soir qu’elle clouait au sol les Boeing 737 MAX.