Bujumbura, le 14 mars 2019 (Net Press) . Selon le porte-parole du ministère de la sécurité et de la gestion des catastrophes, Pierre Nkurikiye, qui a montré les criminels à la presse, il s’agit tout d’abord d’un certain Claude Manirambona. Celui-ci a enlevé un motard du nom d’Elvis Nkurunziza en date du 8 mars sur une petite rivière dénommée Cogo de la province de Muramvya avant de le tuer, de l’enterrer sur place et de prendre sa moto.
Il a ensuite contacté un certain Valentin Bigirimana, également montré à la presse, un mécanicien qui était chargé de démonter la moto volée pour qu’ils en vendent des pièces. La police a fouillé sa maison et a trouvé qu’il y avait six permis de conduire, dont notamment celui d’un certain Channel Nizigiyimana, une moto, probablement qu’il a volée, un imperméable de la police ainsi qu’une plaque illisible.
Le nom qui se trouve sur sa carte d’identité est différent de celui qui se trouve sur son permis de conduire. La police demande donc à toute personne qui aurait perdu son passeport, ou alors qui aurait perdu un membre de sa famille, de collaborer avec la police et non de recourir aux réseaux sociaux.
Burundi - Justice
La cour spéciale de la Cntb se prononce sur le domaine de Kizingwe
Bujumbura, le 14 mars 2019 (Net Press) . La cour spéciale dit pour droit que la propriété foncière de 106 ha 69 a 62 ca sise à Kizingwe appartient à l’Etat du Burundi. Elle dit pour droit que les parcelles des acquéreurs de Kizingwe regroupés au sein de l’APK leur sont acquises moyennant de nouvelles conditions à se convenir avec la SIP. Les acquéreurs doivent s’acquitter des frais de viabilisation dans les délais appliqués par la SIP.
La cour spéciale déboute la succession Sebatutsi Evariste et les 9 familles de toutes leurs prétentions. Elle déboute Ngaruko Francis sur les 29 ha qu’il réclame mais lui accorde 1 ha sur la partie où est érigée sa maison d’habitation moyennant paiement des frais de viabilisation à se convenir avec la SIP. Ces frais sont payables dans les délais appliqués par la SIP.
Dit pour droit que Ngaruko Francis doit désintéresser Mahoro Anicet et Ngendakuriyo Denis sur la superficie d’1 ha lui accordé. Ngendahayo Denis, 40 ares, Mahoro Anicet 32 ares et Ngaruko Francis 28 ares restants. Annule tous les titres de propriété qui ont été délivrés sur le site de Kizingwe. Elle met les frais de justice à charge de la succession Sebatutsi, de Ngaruko Francis et des 9 familles à concurrence d’un tiers chacun.
Ce jugement a été prononcé par la cour spéciale de la Cntb en date du 1er février 2019 où l’on voit même une liste de tous ceux qui ont siégé dans ce dossier.
Burundi - Sécurité - Politique
Un membre du Cnl arrêté à Kirundo
Kirundo, le 14 mars 2019 (Net Press) . Il s’appelle Asmani Misago, il est membre du parti Cnl d’Agathon Rwasa. Il a été interpellé dans l’après-midi du 12 mars et emmené vers une direction inconnue. Contrairement à l’habitude de plusieurs personnes, il aurait appris que le service national des renseignements dans cette province serait en train de le chercher.
C’est ainsi qu’il a pris l’initiative de se rendre au responsable communal du service secret burundais dans Busoni avant que le responsable provincial ne vienne le "cueillir". Selon des informations sur place, il aurait été cité dans une affaire, sans connaître laquelle, qui fait objet d’enquête par le tribunal de grande instance de Mukaza, dans la ville de Bujumbura.
Il avait passé la nuit du 12 au 13 mars au cachot du parquet de Kirundo et le lendemain, il a été conduit vers une destination que la famille ignore jusqu’à présent. Cette dernière s’inquiète et réclame des éclaircissements sur ce dossier, mais également savoir où est détenu le leur, a révélé un membre de sa famille qui a gardé l’anonymat.
Burundi - Rdc - Sécurité
Le secrétaire exécutif de la communauté des Barundi tué dans une attaque armée
Mutalule, le 14 mars 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la plaine de la Rusizi, à l’Est de la Rdc, un responsable de la communauté des Barundi se trouvant à Mutalule, a été assassiné ce 12 mars soir dans une attaque armée qui a également emporté deux autres membres de sa famille.
C’est vers 20 heures que des tirs nourris ont été entendus. Il semble que c’était des hommes lourdement armés qui ont attaqué la famille du secrétaire exécutif de la communauté des Barundi, des tirs à bout portant. En plus de deux autres membres de la famille qui ont été tués, l’on apprend également qu’une autre personne, toujours de la famille, a été grièvement blessée.
Après ce forfait, ces criminels se sont dispersés dans la nature. Les populations de la place soupçonnent des rebelles Mai Mai, en collaboration avec des personnes qui parlaient le kirundi. L’on ne connaît pas encore le mobile de cette attaque, mais la population déplore le fait que les forces de l’ordre n’ont fait aucune intervention. Cependant, le commandant chargé des opérations aux forces de sécurité dans la plaine de la Rusizi fait savoir que les forces de l’ordre sont à la recherche des criminels.
Burundi - Politique
Cnared-Giriteka, qui dit vrai ?
Bruxelles, le 14 mars 2019 (Net Press) . Depuis que le Cnared-Giriteka a organisé une session ordinaire en Belgique, du 8 au 10 mars, deux versions contradictoires sont dégagées et il devient difficile de dégager la vérité sur ce qui s’est passé. Pour certains, le Cnared "nouvelle version" n’est pas en accord avec les aspirations du peuple burundais.
A travers un communiqué du Cnared-Giriteka du 12 mars, l’on sent qu’il n’est plus question de rétablissement de la constitution de 2005. Dans le point 4, le communiqué parle d’"attachement à la démocratie et aux élections comme seul mode légitime d’accès au pouvoir et de changement de régime...". En d’autres termes, la constitution du 17 mai 2018 sera prise en compte.
Que le Cnared soit ouvert à tout le monde, cette opinion se demande qui est ce nouvel élément puisque Frédéric Bamvuginyumvira, Léonce Ngendakumana et Alexis Sinduhije sont déjà partis ? Par ailleurs, ceux qui sont toujours dedans, comme Léonidas Hatungimana du parti Ppd-Girijambo et Charles Nditije de l’Uprona non reconnu par Gitega, se sont retirés du directoire et de toute responsabilité pour ne pas répondre devant l’histoire et le peuple de l’échec ou de la trahison du Cnared-Giriteka.
De son côté, le porte-parole du Cnared-Giriteka, Onésime Nduwimana, fait savoir qu’on est en train de revoir l’organisation de cette plateforme pour qu’elle soit ouverte à tout le monde, que les lois soient actualisées pour qu’elles protègent correctement l’accord d’Arusha et la constitution de 2005 qui en est issue.
A propos des élections, le Cnared indique qu’il ne peut pas participer aux élections tant qu’il n’y a pas d’entente avec le gouvernement pour la mise en place d’une commission électorale nationale indépendante. En d’autres termes, tant que les choses ne sont pas transparentes, le Cnared ne participera pas aux élections. La question est de savoir qui dit vrai dans ces versions.
Burundi - Banque Mondiale - Environnement
Sommet One Planet Summit, le groupe de la banque mondiale fait une annonce
Nairobi, le 14 mars 2019 (Net Press) . Le groupe de la banque mondiale annonce de nouveaux plans ambitieux qui viendront renforcer l’action climatique en Afrique avec notamment 22,5 milliards de dollars de financements supplémentaires. La rédaction propose l’intégralité du communiqué du groupe de la banque mondiale.
"À travers plusieurs annonces effectuées lors du One Planet Summit, le Groupe de la Banque mondiale confirme sa volonté d’accroître son soutien aux mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique en Afrique. Cette troisième édition du One Planet Summit se tient sous l’égide du président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, du président de la République française Emmanuel Macron, de la présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale KristalinaGeorgieva et de la vice-secrétaire générale des Nations Unies Amina Mohammed.
"À la faveur du soutien solide et constant apporté à l’IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, le Groupe de la Banque mondiale mobilisera 22,5 milliards de dollars de financements pour des mesures d’adaptation et d’atténuation en Afrique entre 2021 et 2025 — soit plus du double de ses engagements dans des projets climatiques depuis cinq ans. Ce financement s’inscrit dans le cadre des cibles en faveur de l’action climatique d’ici 2025 définies par l’institution et présentées en décembre 2018 à la COP24 des Nations Unies, en Pologne. Il s’agit d’aider les pays africains à affronter les conséquences du changement climatique tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement. L’IFC et la MIGA, les branches du Groupe qui se consacrent au secteur privé, continueront également d’intensifier fortement leurs activités dans ce sens.
" Bien conscient qu’un certain nombre de pays africains sont parmi les plus exposés du monde aux chocs et stress climatiques, le Groupe de la Banque mondiale va engager plus de la moitié de cette enveloppe de 22,5 milliards de dollars (soit entre 12 et 12,5 milliards de dollars) dans des mesures de soutien à l’adaptation et la résilience sur le continent. Un choix qui s’inscrit dans la lignée de ses nouveaux engagements financiers en faveur du climat et de l’orientation future de son « Business Plan » pour le climat en Afrique.
" Parmi les actions prévues en 2019, la Banque mondiale offrira notamment au gouvernement éthiopien un programme de soutien axé sur les résultats pour améliorer l’adaptation et la résilience. Cette opération (en cours d’élaboration) est d’une ampleur encore inédite pour l’institution sur le continent puisqu’elle financera à hauteur de 500 millions de dollars l’optimisation des systèmes de gestion des bassins versants et d’administration foncière.
« Les populations d’Afrique subissent déjà les effets toujours plus sévères du changement climatique. La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices, observe Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale. Nous devons faire davantage et plus vite, sans quoi des millions d’individus risquent de basculer dans la pauvreté. La Banque mondiale mobilise donc des fonds supplémentaires pour renforcer la résilience et aider les communautés à s’adapter au changement climatique en Afrique. »
" Parallèlement, au titre du partenariat pour les contributions déterminées au niveau national et grâce à un soutien généreux de l’Allemagne (à travers le BMZ), la Banque mondiale aidera le Kenya et le Rwanda à mettre en œuvre leurs engagements. En soutenant l’intégration et l’institutionnalisation systématiques de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique dans et entre les secteurs clés pour le développement ainsi qu’à tous les échelons de gouvernance, ces pays vont pouvoir accélérer le déploiement des mesures associées et renforcer encore leur niveau d’ambition.
" En tant qu’administrateur du fonds fiduciaire de l’Initiative carbone pour le développement (Ci-Dev), la Banque mondiale a signé avec la Kenya Tea Development Agency Power Company Ltd (KTDA Power) un accord d’achat de réductions d’émissions. Le but est d’acquérir les crédits carbone de petites centrales hydroélectriques alimentant 350 000 petits planteurs de thé et 39 usines à thé régionales au Kenya. Ce nouvel accord porte le portefeuille de projets de Ci-Dev à plus de 73 millions de dollars.
" L’IFC ayant accordé un prêt syndiqué à KTDA, l’un de ses partenaires privés de longue date, les recettes carbone de Ci-Dev ont permis d’améliorer le ratio de couverture du service de la dette et la faisabilité financière du projet. En plus du projet d’hydroélectricité, l’IFC a investi dans un projet d’entrepôt à Mombasa et soutenu un certain nombre d’activités, comme la formation des planteurs à la finance, les analyses de sol en vue d’améliorer la productivité ou encore l’adoption d’une stratégie d’approvisionnement en bois.
" L’IFC a également reçu le « Green Bond Pioneer Awards 2018 » récompensant la meilleure banque de développement œuvrant en faveur des obligations vertes. Cette récompense constitue une reconnaissance de premier plan de son rôle de chef de file en la matière mais aussi de ses meilleures pratiques et de ses capacités d’innovation dans ce domaine, avec notamment les premières obligations pour le secteur forestier, lancées au Kenya dans le but de développer des infrastructures boursières afin de lever des capitaux pour protéger cet écosystème. "