Cibitoke, le 20 mars 2019 (Net Press) . Deux corps sans vie et en décomposition ont été découverts flottant sur la rivière Rusizi dans la matinée de ce mardi 19 mars 2019 par les cultivateurs de la colline Murambi, en commune de Buganda dans la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays.
Selon des sources d’information disponibles à la rédaction, ces cultivateurs ont été accueillis par une odeur suffocante, raison pour laquelle ils ont alerté dans l’immédiateté la police de cette entité administrative. Les informations émanant des agriculteurs de cette localité indiquent ne pas connaître l’identité des victimes.
La population de la province de Cibitoke déplore la criminalité qui a atteint son degré de paroxysme et qui, contre toute attente, s’opère sous le silence ignorant ou complice des autorités policières et administratives de cet endroit. Rappelons qu’il n’y a pas longtemps, d’autres corps sans vie avaient été découverts dans la forêt de la Kibira, située dans les communes de Mabayi et de Bukinanyana.
La même populations lance un appel vibrant au gouvernement burundais de garantir la paix et la sécurité de la région, d’autant plus que les défenseurs des droits humains en province de Cibitoke parlent de la recrudescence du taux de criminalité dans cette province. Ils sollicitent l’ouverture d’une enquête indépendante pour mettre la lumière sur les mobiles de ces crimes.
Pour ces activistes des droits de l’homme, il est il est fort impensable que des cadavres soient découverts un peu partout dans la région et sans aucune réaction de l’administration et de la police. Ils sont encore plus révoltés que quand ces deux en réunion avec les plus hautes autorités comme le président de la République, ils disent que la paix dans cette région.
Burundi - Politique
Les membres du Cnl toujours dans le guet-apens du parti de l’Aigle
Muyinga, le 20 mars 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Muyinga, à Butihinda plus précisément, le mobilisateur communal du parti Cnl a été arrêté ce 19 mars matin par la police sur la colline Mugongo. Il semble qu’Alexandre Ndayishimiye, le mobilisateur, a été suite à des souches des reçus de collecte de contribution de son parti saisies en sa possession.
Quelques minutes plus tard, Edmond Nduwimana, représentant communal du Cnl, a été lui aussi arrêté pour des mobiles que l’on n’a pas évoquées. Le représentant communal de cette formation politique confirme les deux arrestations. Cependant, les autorités de ce parti estiment que le parti, comme il est officiellement agréé, devrait avoir l’occasion de mener librement ses activités.
Pour rappel, quand le parti d’Agathon Rwasa a été agréé, plusieurs de ses membres se sont vu arrêter par des policiers ou des jeunes de la ligue Imbonerakure pour un oui ou pour un non. Même à l’échelon supérieur, le maire de la ville de Bujumbura avait empêché les activités de lancement officiel des activités de cette formation politique, suivi de la barricade du boulevard de l’Uprona, un chemin qui mène vers la permanence du Cnl.
Burundi - Politique
Encore des tapages au sein de l’Uprona proche du pouvoir
Bujumbura, le 20 mars 2019 (Net Press). Du rififi au sein du parti Uprona, qualifié proche du pouvoir, où le 1ervice-président de la République ainsi que le président de ce parti, Abel Gashatsi, imposent les fonctionnaires issus de cette formation nommés par décret de payer trente mille de nos francs représentant l’achat d’un pagne uniforme à la gloire de ce parti, ce qui divise les fonctionnaires moyens et la présidence de parti.
Des fonctionnaires sous couvert d’anonymat dénoncent ce qu’ils qualifient de rançon cette pratique d’autant plus que selon eux, ils contribuent à la santé financière de ce parti car leurs cotisations mensuelles sont retenues à la source de leur salaires et ce, bon gré malgré, avant d’affirmer que c’est une affaire entre le 1er vice-président de la République et le président du parti.
" Ces pagnes sont confectionnés par l’entreprise Afritextile à un prix abordable mais ils veulent nous le vendre à 30.000 FBU. Un prix trop élevé pour ce pagne, à voir sa qualité. C’est malhonnête ! " S’indigne un autre cadre membre de ce parti. La direction de l’Uprona rejette en bloc ces accusations et fait savoir que c’est un groupe de frondeurs en gestation qui veulent saboter les initiatives de ce parti.
La même direction ajoute que l’objectif de l’achat du pagne est d’avoir un uniforme pour les élections de 2020, que par conséquent c’est normal qu’une personne qui a un poste qu’elle occupe grâce dans de telles circonstances puisse acheter un uniforme pour d’autres membres qui n’ont pas les moyens.
Burundi - Commerce
Ngozi, les policiers dans le collimateur des automobilistes
Ngozi, le 20 mars 2019 (Net Press) . L’on apprend que dans toute la province de Ngozi, aucune station d’essence n’est fonctionnelle pour le moment, un manque criant de carburant que ne parviennent pas à s’expliquer les automobilistes de cette région car au marché noir, le carburant est abondant.
Selon des habitants de cette province, les camions-remorques qui transportent ce produit stratégique sont vidés au nez et à la barbe des policiers avant d’arriver à destination. sans aucune réaction de leur part. Ils se plaignent d’autant plus qu’un tel acte est suivi de près par des policiers d’autres provinces, sur le chemin de ces camions, ce qui peut entraîner la pénurie dans tout le pays dans un proche avenir.
Les autorités policières demandent aux populations de dénoncer ceux qui pratiquent ce genre de banditisme mais il semble que ces dernières ont peur des représailles si jamais leurs dénonciations sont connues des chauffeurs-voleurs ou des policiers complices.
Burundi –Rwanda- France - Sécurité
Les medias français donnent la lumière sur l’attentant du président rwandais Juvénal Habyarimana .
Paris, le 20 mars 2019 (Net Press) . Les medias français Mediapart et la Radio France Internationale donnent la lumière sur le crash du Falcon 50 qui a emporté les présidents burundais et rwandais, Cyprien Ntaryamira et Juvénal Habyarimana, en date du 6 avril 1994 dans le ciel de Kigali.
L’on rappellera que l’ancien président burundais était en compagnie de ses deux proches collaborateurs, Cyriaque Simbizi et Bernard Ciza au moment où l’avion est parti en fumée juste au-dessus du palais présidentiel rwandais, non loin de l’aéroport international de Kigali, dit également de Kanombe.
Selon nos confrères de ces medias français, deux haut gradés et proches du président Habyarimana ont été mis en retraite alors qu’ils espéraient gravir tous les échelons de l’armée rwandaise pour succéder au président Habyarimana. Il s’agit du colonel Theoneste Bagosora, directeur général au ministère de la défense rwandaise et Laurent Serubuga, ancien chef d’Etat major de l’armée rwandaise.
Et comme en politique tous les coups sont permis, les hauts gradés de l’armée rwandaise, tous des Hutu extrémistes, ont noué des relations privilégiés avec l’ancienne première dame de ce pays, Agathe Kanziga, épouse du président, pour lui signifier que la signature des accords d’Arusha viendrait hypothéquer l’hégémonie hutu au sein de l’armée rwandaise et le pouvoir de Kigali .
Selon non confrères français, la date du 6 avril 1994 a été la journée fatidique du président Habyalimana car son avion a été abattu, selon nos sources, par quelques extrémistes hutu, un attentant qui a été commandité par le colonel Théoneste Bagosora, Laurent Serubuga et les deux anciens haut gradés de l’armée rwandaise, les véritables cerveaux du génocide des Tutsi qui ont fait plus de huit cent mille victimes.
Laurent Serubuga, toujours indexé comme parmi les cerveaux du génocide des Tutsi, également pointé du doigt d’être derrière l’attentant du Falcon 50 où les présidents burundais et rwandais sont morts, passe sa retraite dorée en France.
Cette révélation est faite à la veille du 25ème anniversaire du génocide des Tutsi dans ce pays qui sera commémoré dans quelques deux semaines et au moment où pour la première fois dans l’histoire des relations bilatérales entre la France et le Rwanda depuis 1994, un président français est officiellement invité pour de telles festivités. Paris n’a pas encor répondu.
Burundi - France - Culture
L’Hexagone fier de la position du français dans le monde
Paris, le 20 mars 2019 (Net Press) . A l’occasion de la journée internationale de la Francophonie le 20 mars de chaque année, le pays d’Emmanuel Macron estime que la langue de Molière est pratiquée par 300 millions de personnes dans le monde, que donc la langue se porte bien à l’international.
Selon des études faites, la langue française est présente dans les cinq continents et elle est la cinquième la plus parlée après le chinois, l’anglais, l’espagnol et l’arabe. Il semble que ceux qui la pratiquent peuvent évoluer entre 477 millions et 474 millions d’ici 2070, d’où il y a quoi être fier.
Selon toujours ces études, cette expansion linguistique s’explique essentiellement par le boom démographique que connaît l’Afrique où se trouve désormais, selon le dernier rapport de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le cœur battant de la francophonie, devenue selon les auteurs de l’étude l’une des matrices d’une possible « civilisation de l’universel ».
A l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie ce 20 mars, l’Observatoire de la langue française de l’OIF vient de publier son rapport quadriennal sur la langue française dans le monde. Basé sur des recherches approfondies et des enquêtes sur le terrain, ponctué de cartes, statistiques et infographies, ce volume de près de 400 pages est un document très sérieux sur l’état de la langue française et ses évolutions récentes.
Publication phare de l’OIF, ce rapport a vu son format remanié depuis sa dernière parution en 2014. Du nouveau pour l’édition 2019, qui s’est enrichie d’interviews de linguistes et surtout des tribunes par des spécialistes qui ne sont pas tous des linguistes. Ces « grands témoins » de la francophonie « permettent d’apporter, comme l’explique le coordinateur du rapport Alexandre Wolff, des éléments de contexte aux chiffres de la francophonie dans le monde. Des statistiques sont des données brutes qui ont besoin d’être nuancées et expliquées »
Signalons enfin qu’à cette occasion, un deuxième prix a été remis au site des blogueurs burundais, Yaga, pour leur innovation dans la présentation des informations. Le premier prix a été distribué à une site en ligne de Haïti, en Amérique latine.