Cibitoke, le 28 mars 2019 (Net Press) . Georges Itangishaka, responsable communal du congrès national pour la libération à Mugina et ses deux conseillers, Raymond Nkurikiyimana et Daniel Nizigiyimana, ont été arrêtés sur la colline Gitumba, de la zone Nyamakarabo, (commune de Mugina), ce dimanche 24 mars par Silas Nduwimana, représentant des Imbonerakure dans cette entité.
Selon nos informations, il les accuse de tenir une réunion illégale et ils ont été transférés au service national des renseignements de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Leurs familles tant biologique que politique s’en inquiètent et déplorent le fait que le responsable provincial du Snr est venu récupérer ces personnes sans mandat du procureur.
Ils ont peur de leur sort et demandent leur libération sans condition, d’autant plus qu’ils ont été arrêtés pour des mobiles politiques. Malgré cela, le procureur de la République en province de Cibitoke, Jean Marie Bigirindavyi, fait signe qu’il n’a pas été saisi de ce dossier et demande aux familles de porter plainte.
Il souligne qu’il ne comprend pas comment ces détenus ont été transférés sans être interrogés par l’officier de police judiciaire de Mugina. Il promet de suivre ce dossier de près pour plus de lumière.
Signalons que le président du Cnl au niveau national, Agathon Rwasa, en même temps premier vice-président de l’assemblée nationale, a vivement dénoncé, via nos confères de la radio Isanganiro, les différentes arrestations de ses militants qui s’opèrent à travers tout le pays. Il balaye d’un revers de main les accusations de réunions illégales qui leur sont toujours reprochées.
Il ne faut pas perdre de vue qu’il est toujours difficile d’accéder à sa permanence située dans la zone de Rohero, au Boulevard de l’Uprona. Tous les axes qui y mènent sont gardés par des militaires. Toute personne qui désire emprunter ce boulevard doit avoir l’autorisation des mêmes forces de l’ordre.
Signalons que des activistes des droits de l’homme ont fait une déclaration relative à la lenteur observée dans le traitement des dossiers des prisonniers politiques. Ces défenseurs des droits de l’homme ont analysé l’état des lieux des dossiers judiciaires des détenus poursuivis pour des crimes à caractère politique tout en se focalisant sur l’absence de diligence observée dans le traitement de ces affaires ; ce qui constitue une violation de la constitution de la République du Burundi du 7 juin 2018.
Le résultat de l’enquête menée par ces activistes des droits de l’homme dans quatre établissements pénitentiaires à savoir les prisons de Mpimba, de Gitega, de Muramvya et de Rumonge a montré que ces maisons d’arrêt regorgent encore des détenus acquittés, ceux qui ont bénéficié de la grâce présidentielle et ceux qui ont purgé leurs peines.
Burundi - Justice
Les trois élèves-filles de l’Ecofo Akamuri de Kirundo relâchées
Ngozi, le 28 mars 2019 (Net Press). C’est à la fois une satisfaction et un regret en même temps pour une large opinion burundaise, après l’annonce de libération provisoire des élèves-filles de Kirundo. En effet, elles ont été relâchées dans l’après-midi d’hier de la prison pour femmes de Ngozi afin de retrouver leurs familles qui se trouvent dans la province voisine de Kirundo.
C’est donc une satisfaction pour une opinion car ces élèves étaient injustement emprisonnées. En outre, dans le code de procédure pénal, l’infraction de gribouillage n’est pas prévue. En d’autres termes, les trois enfants avaient été punies sur base d’une accusation inexistante et que leur place était plutôt à l’école et non en prison.
C’est également un sentiment de regret car le parquet a décidé de poursuivre les trois enfants qui devront comparaître chaque fois que de besoin au tribunal de grande instance de Kirundo alors que le juge n’était pas parvenu à prouver la responsabilité de ces élèves, surtout que les livres avaient été utilisés dans les années antérieures.
Cette opinion trouve qu’au lieu de poursuivre les enfants pour gribouillage, il vaut mieux enlever les photos des plus hautes autorités dans les manuels scolaires pour éviter tout risque de récidive. Rappelons enfin que ce phénomène de gribouillis avait été perçu pour la première fois en 2016, dans la province de Muramvya d’abord, puis dans les autres provinces juste après.
Burundi – Incendie
L’immeuble Camara Sekou échappe de justesse à un incendie !
Bujumbura, le 28 mars 2019 (Net Press) . Il était vers 10h 45 minutes quand les fils électriques situés dans les environs d’une boutique de vente des Android de type Techno ont pris feu. N’eût été l’intervention rapide des curieux et des intéressés qui l’ont vite maîtrisé, cet immeuble qui habite l’agence en ligne Net Press aurait été tout simplement abîmé dans un laps de temps.
Nombreux témoins affirment que cette déclaration d’incendie a semé la panique de ceux qui font le commerce dans cet immeuble, surtout que ceux parmi eux pensaient déjà à évacuer leurs produits avant qu’il ne soit trop tard. Ils avaient encore en mémoire l’immeuble situé non loin de là et abritant le cybercafé Tropicana, dont le feu déclaré a nécessité l’intervention de la police il y a quelques mois.
Des commerçants qui font du business à cet endroit font savoir qu’il y a une mauvaise installation électrique, de très longue date. Cela pourrait à l’avenir causer des dégâts plus énormes surtout qu’il y a des activités intenses et variées dans ce bâtiment. Ils demandent à la régie de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso) de revoir des installations électriques des bâtiments situés dans ses environs.
Burundi - Commerce
Saisie de chanvre en transit dans notre pays
Bujumbura, le 28 mars 2019 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches antérieures, la rédaction avait fait part de l’arrestation à l’aéroport international de Bujumbura d’une personne en possession de la drogue dont la quantité n’a pas été révélée à la presse. Cet homme, qui serait de nationalité brésilienne, se rendait à Bujumbura au bord de la compagnie Ethiopian Airlines. (voir Net Press du 21 mars 2019).
L’on apprend aujourd’hui, de part un point de presse du porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, qu’il s’agissait de 3 kilos d’héroïne d’une valeur de 360.000 euros qui ont été saisis. Ce Brésilien, du nom de Gilberto Fabio, était en contact avec deux Burundais, Juma Nahimana et Radjabu Ndayisenga, qui se qualifient de commerçants et qui ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient à l’aéroport pour l’accueillir.
Le lendemain, selon toujours les propos de Pierre Nkurikiye, une autre personne de nationalité lettone, Maris Akmes, s’est rendu à Bujumbura en provenance de la Grèce et devait réceptionner ce colis venu directement de Brésil et dont la mission était de vendre ce produit ailleurs. Pour le moment, toutes ces 4 personnes se trouvent aux mains de la police dans notre pays.
Burundi - Sécurité Sociale
L’Inss entre le marteau et l’enclume !
Bujumbura, le 28 mars 2019 (Net Press) . Une source qui était en pleine réunion des cadres de la sécurité sociale, de l’employeur, des syndicats et du ministre chargé des droits de la personne humaine, Martin Nivyabandi, indique que la santé financière de l’institut national de la sécurité sociale (Inss) va decrescendo.
Lors de cette réunion d’échanges, le consultant de cette institution a fait savoir que la santé économique de l’Inss est en berne, d’autant plus que les dépenses sont supérieures aux rentrées. Cet institut regorge de plus de 19000 pensionnés qui graviteront autour de 57 000 en 2030. Le consultant a demandé à cet institut social de trouver d’autres moyens pour assurer la bonne santé de cette institution.
Ce dernier demande à l’institut la maitrise des charges et la majoration de l’âge de la retraite de 60 ans a 65 ans. Au gouvernement, de régulariser sa dette envers l’Inss qui avoisine les 39 milliards de nos francs. Le ministre Nivyabandi a promis que le gouvernement du Burundi va payer cette dette. Une commission ad hoc a été mise en place séance tenante pour redresser la barre à temps.
Burundi - Rwanda - Education
Mahama, fréquentation de l’école malgré le manque de kit scolaire
Kigali, le 28 mars 2019 (Net Press) . L’on apprend que le gros des élèves des différentes écoles du camp de réfugiés de Mahama au Rwanda n’ont pas de matériel scolaire suffisant et ce, vers la fin du premier trimestre. Il semblerait que le manque se fait plus sentir chez les élèves du secondaire.
Il y a des enfants du primaire qui se présentent avec moins de 4 cahiers au moment où ceux du secondaire ont deux ou trois cahiers alors qu’ils en avaient besoin au moins 14, hors mis les uniformes. L’une des conséquences est que les élèves inscrivent plusieurs matières dans un même cahier de notes, ce qui affecte évidement les résultats, de façon négative.
Des humanitaires, le haut commissariat pour les réfugiés, l’Unicef et autres partenaires sont interpellés pour qu’ils puissent venir en aide à ces écoliers et élèves, afin de poursuivre leurs études malgré l’exil.