Cibitoke, le 9 avril 2019 (Net Press) . Plus ou moins 70 ménages ont été dépouillés dans une période de deux semaines par des larrons armés de gourdins et de machettes au chef-lieu de la commune Rugombo, province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Les habitants de cette localité ne savent plus à quel saint se vouer, mais appellent les autorités à la protection.
Du 5 au 7 avril 2019, des cambrioleurs armés de gourdins et de machettes ont volé dans des boutiques et des ménages des collines Mparambo I et Munyika I de cette commune. Des postes téléviseurs, de l’argent et autres objets de valeur ont été emportés et comme tactique, les assaillants défoncent les murs et s’introduisent dans les maisons.
Les victimes demandent aux forces de défense et de sécurité, sans oublier l’administration, de faire en sorte que ce banditisme soit annihilé dans cette entité administrative. Elles demandent également que les auteurs de ces infractions soient appréhendés et traduits devant les différentes juridictions de la place.
De son côté, l’administration de la commune Rugombo demande aux populations de collaborer avec les comités mixtes de sécurité pour organiser des rondes nocturnes afin d’enrayer ces pratiques pour le moins barbares.
Dans la province de Bururi, au Sud, un chef collinaire de Nyarwaga, Gilbert Nduwimana, craint pour sa sécurité car il vient d’échapper, dans la soirée de ce 8 avril, à une troisième attaque. Les assaillants ont défoncé les murs de sa maison et ont troué les vitres, menaçant de le tuer s’il n’abandonne pas un dossier de conflit foncier pendant devant la justice. En faisant demi tour, ils ont lancé des projectiles dans les ménages voisins du chef collinaire. Des mandats d’arrêts pour les suspects seraient déjà émis.
Burundi - Sécurité
Un opposant porté disparu !
Gitega, le 9 avril 2019 (Net Press) . Emmanuel Ndayishimiye, membre du parti Congrès national pour la liberté (Cnl), est porté disparu depuis ce lundi 8 avril après avoir été retrouvé vendredi dernier 5 avril dans un état critique dans la rivière Ruvubu puis incarcéré au cachot de la police à Gitega.
Des sources proches de sa famille font savoir qu’Emmanuel Ndayishimiye est introuvable dans tous les cachots de la province de Gitega et craint le pire, d’autant plus que la police avait suspendu ses soins dans une structure sanitaire alors qu’il présentait des blessures sur son corps et des œdèmes sur les membres inférieurs
l’Opj (Officier de la Police Judiciaire) instructeur de son dossier leur a signifié qu’il a été transféré au service national des renseignements) à Bujumbura. Emmanuel Ndayishimiye travaillait jusqu’à présent dans une maison informatique appartenant à un certain Jules Niyonkuru, lui aussi introuvable depuis quelques jours.
Burundi - Sport
Etat vs Etat, qui gagnera le pari ?
Bujumbura, le 9 avril 2019 (Net Press). Le bras de fer est engagé entre la fédération de football du Burundi et la radio et télévision nationales du Burundi. Le nœud du problème est que les deux parties se rejettent la responsabilité dans le paiement de l’amende infligée par la fédération africaine de football, Caf.
Au cours d’une conférence de presse de ce 8 avril, le président de la Ffb, Révérien Ndikuriyo, n’y est pas allé par quatre chemins. C’est la télévision nationale qui doit payer pour l’erreur commise suite à la diffusion du match opposant le Burundi au Gabon le 23 mars dernier sans autorisation de cette instance africaine de football.
Le président du sénat était on ne peut plus clair, le Ffb ne va pas payer pour la faute des autres. L’erreur a été commise par la télévision nationale et elle doit assumer. Elle a violé la loi sans l’aval de la Ffb, a déclaré le président de la Ffb. Dans ces accusations, Révérien Ndikuriyo a affirmé avoir interdit la diffusion du match mais qu’il n’a pas été écouté, une raison de plus de ne pas payer pour eux.
A la Rtnb, la lecture est tout autre. Ne voulant pas visiblement engager un bras de fer avec un homme qui est de loin le plus puissant, les responsables de la radio et télévision nationales ont indiqué que c’est un organe public au service du public burundais. Il revient donc aux organes étatiques de gérer cette question et non à la Rtnb. Qui paiera ?
Burundi - Environnement
Vers le tarissement des sources d’eau au Burundi ?
Bujumbura, le 9 avril 2019 (Net Press) . L’inquiétude est du ministre en charge de l’environnement qui a donné cette information alarmante aux médias ce matin au cours d’une conférence de presse. Selon le ministre Deo Guide Rurema, 10,1% des sources d’eau au Burundi ont tari et 17,8% sont en voie de tarissement.
Pour cela, son ministère a pris des ordonnances ministérielles très urgentes pour parer à cette catastrophe qui guette le Burundi dans un avenir proche. Tout d’abord, il a décidé que chaque jeudi de la semaine soit une journée nationale pour l’environnement. En outre, il a interdit de planter des espèces qui absorbent beaucoup d’eau.
Selon certains experts, la disparition du ministère chargé de l’eau a fait que personne ne s’occupe plus de ces sources d’eau, jusqu’au moment où le tout nouveau ministre chargé de l’environnement l’a constaté. Ils estiment qu’il n’est pas cependant trop tard mais qu’il n’y a plus une seule minute à perdre pour redresser cette situation.
Burundi - Justice - Anniversaire
L’Olucome commémore le 10ème anniversaire de l’assassinat de son vice-président
Bujumbura, le 9 avril 2019 (Net Press) . Il y a 10 ans jour pour jour, l’ancien vice-président de l’Olucome, Ernest Manirumva, était assassiné et son cadavre jeté devant sa maison sise à l’époque des faits à Mutanga-Sud. D’emblée, l’Olucome s’inquiète de la perte du dossier d’Ernest Manirumva, après 10 ans de recherche du mobile du crime, des commanditaires et des exécutants.
Il recommande au gouvernement de retrouver le dossier enregistré sous le numéro RPC 2918 à la cour suprême et laisser les instances judiciaires œuvrer en toute indépendance dans l’intérêt de tous et non dans celui des privilégiés de la République. De ne pas assurer l’impunité aux criminels pour une meilleure justice pour tous et de laisser les défenseurs des droits humains contribuer à la promotion des droits humains et au développement durable et équitable du pays.
Burundi - Rwanda – Sécurité
La famille du lieutenant Irakoze donne la lumière sur sa disparition
Kigali, le 9 avril 2019 (Net Press) . L’armée burundaise, dans sa sortie médiatique, a fait savoir que le lieutenant Dieudonné Irakoze, connu sous le sobriquet de Dionne, avait déserté ce corps pour se volatiliser au Rwanda , ce que rejette en bloc sa famille.
Selon sa famille, le lieutenant Dieudonné Irakoze a été envoyé au Rwanda par l’armée burundaise dans une mission secrète et ajoute que c’est la même armée qui lui a donné des frais de mission et des papiers de voyage Il est passé à son domicile pour visiter les membres de sa famille, martèle un membre de la famille du jeune officier qui a requis l’anonymat.
Pour rappel, ce jeune officier de l’armée burundaise a été interpellé le 25 mars 2019 par le service secret rwandais au centre-ville de Kigali dans un bistrot de Remera alors qu’il s’y désaltérait. C’est un officier chargé des renseignements dans l’armée burundaise qui a vite alerté la famille le même jour de son arrestation.
Sa famille indique que la version d’une désertion constitue une insulte pour la famille et le pays en général, d’autant plus qu’il était en mission secrète pour le compte de l’armée burundaise et demande à la grande muette de mettre la lumière sur cette arrestation et le sort qui lui est réservé.
Contacté par une large majorité des medias, le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Floribert Biyereke, se refuse de tout commentaire. Cette attitude des porte-parole est souvent perceptible quand il y a des informations dont le public a grandement besoin. Une partie de réponse est qu’il y a des journalistes qui cherchent des informations à vendre dans des radios interdites par le régime de Gitega.
Burundi - Politique
Le Rwanda et l’opposition dans le collimateur du gouverneur de Bururi
Bururi, le 9 avril 2019 (Net Press) . Dans son édition de ce 8 avril, la rédaction avait mentionné la réaction du gouverneur de Bururi lors d’une réunion avec les responsables de l’enseignement dans cette province. Il avait demandé à ce que le parti Cnl ne fonctionne pas dans sa province mais il est allé au-delà.
Dans une réunion tenue en date du 4 avril 2019 au lycée de Bururi avec les responsables éducatifs et de l’administration, le gouverneur de la province de Bururi, Fréderic Niyonzima, a invité ces éducatifs de se comporter comme des agents du service national de renseignement pour barrer la route aux activités de l’opposition, en l’occurrence de le congrès national de la liberté. Il leur a également demandé de vouer une haine envers le Rwanda et les ressortissants burundais qui se réfugient dans ce pays.
Dans cette réunion, le gouverneur Fréderic Niyonzima a intimé l’ordre aux responsables de l’éducation de travailler becs et ongles pour contrecarrer les activités du congrès national de la liberté pour que le parti de l’Aigle remporte une victoire écrasante lors du rendez–vous électorale de 2020.
Au cours de ces assises, le gouverneur Niyonzima s’en est pris au Rwanda, puis à l’ancien président Pierre Buyoya, à l’ancien premier vice-président de la République, Bernard Busokoza, qu’il accuse d’aide aux entrainements paramilitaires aux réfugiés burundais vivant au Rwanda pour déstabiliser les institutions élues et de ternir l’image du pays dans le concert des nations.
Les responsables de l’administration scolaire qui ont recueilli l’anonymat se sont inscrits en faux contre ces propos qui visent à semer la haine dans l’établissement scolaire et au sein de la population de la province de Bururi.
Burundi - Médias
Pisc Burundi et Capes+ contre la requête des partenaires financiers et techniques
Bujumbura, le 9 avril 2019 (Net Press) . Le dossier des radios VOA et BBC devient interminable car chaque fois qu’il y a action dans un sens, la rédaction enregistre une réaction dans un autre sens et ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que les deux parties trouvent que les enjeux sont surtout les élections de 2020.
Après la demande des partenaires financiers et techniques du Burundi de revoir les mesures prises à l’endroit de ces deux stations internationales, deux autres organisations de la société civile proches du pouvoir, à savoir Pisc Burundi et Capes+, viennent de sortir de leur silence pour s’exprimer sur cette sortie des partenaires.
L’infatigable Hamza Venant Burikukiye, qui, d’habitude invite les populations à ne pas parler le français, à choisi de s’exprimer dans cette langue pour que ces partenaires comprennent bien le message et qu’ils voient de quel bois il se chauffe. Pour lui, leur requête est injuste et erronée.
Il n’a pas du tout apprécié que des gens demandent des choses pour une émotion qui défend une cause non avouée. Il trouve que cette demande des partenaires techniques et financiers du Burundi a l’unique intention de perturber les élections de 2020, d’où il ne faut pas donner lui une valeur quelconque.