Bujumbura, le 15 avril 2019 (Net Press) . Un corps sans vie et non encore identifié a été découvert dans la matinée de ce lundi au siège de la banque commerciale du Burundi (Bancobu) par les passants. Selon des sources à la disposition de la rédaction, ce corps a été transporté dans l’une des morgues des hôpitaux de Bujumbura. Certaines informations commencent à présenter la personne tuée comme un chef des Imbonerakure dans la capitale économique.
La nuit de ce samedi 13 avril dernier n’a pas été tendre pour une famille qui habite sur la colline Kirimbi, commune Gasorwe, en province de Muyinga, au nord du pays. En effet, deux membres de cette famille, une femme et son enfant, ont été retrouvés décapités. Des sources sur place font savoir que les victimes ont été tués à coup de machette.
Parmi les personnes soupçonnées, le père de famille même s’il a été légèrement blessé. Les autorités locales de cette entité administrative font savoir que cet homme pourrait être parmi les auteurs du crime que la police envisage auditionner sur cette affaire le moment venu.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins sept personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans plusieurs localités. Parmi les victimes, figurent quatre hommes non identifiés. Certains de ces hommes ont cependant été enterrés sur ordre de l’administration locale sans identification préalable.
Un membre du parti d’opposition Cnl a aussi été secouru de justesse alors qu’il agonisait. Il a été découvert près de trois semaines après son enlèvement à Gitega par des agents du service des renseignements. Les mêmes défenseurs des droits de l’homme évoquent aussi le passage à tabac de membres de l’opposition.
Burundi - Justice
L’ancienne présidente de la Cfcib sous les verrous
Bujumbura, le 15 avril 2019 (Net Press) . L’ancienne présidente de la chambre fédérale de commerce et de l’industrie du Burundi, Consolante Ndayishimiye, a été interpellée dans un premier temps par le service national des renseignements. Selon ses proches, son lieu de détention était inconnu, mais après le contact de la police, cette dernière a confirmé son arrestation pour des raison d’enquête, sans toutefois donner de détails.
Les informations qui nous parviennent indiquent qu’elle aurait été déjà transféré à la prison centrale de Mpimba et qu’une affaire de détournements d’argent serait derrière son incarcération. Les mêmes informations trouvent également qu’il y aurait complicité dans ce dossier, d’où des enquêtes se poursuivent pour de plus amples éclaircissements.
Burundi - Politique
Quand on s’arroge le droit de tabasser "démocratiquement" un adversaire !
Muramvya, le 15 avril 2019 (Net Press) . Des sources de la commune Kiganda, province de Muramvya, au Centre du pays, indiquent que le président du parti aux affaires Cndd-Fdd dans cette commune, Omer Ndikubwayo, a ordonné dans la nuit de ce samedi 13 avril le passage à tabac de quatre membres du parti congrès national pour la liberté (Cnl).
Il s’agit de Prosper Nduwimana, de Salvator Manirakiza, de Joachim et de Pasteur Nduwimana, habitant sur les collines Kivyeyi et Nyagisozi de ladite commune. Ces derniers ont été par après arrêtés et ils sont pour le moment incarcérés au cachot de la commune Kiganda. Des témoins sur place ont dénoncé des intimidations mêlées d’interpellations aux membres des partis de l’opposition pour faciliter l’adhésion par force au parti de l’Aigle. Ils indiquent qu’un tel comportement est de nature à étouffer la démocratie qui prône le pluralisme idéologique.
Burundi –Politique
Un recrutement pour le moins étrange !
Makamba, le 15 avril 2019 (Net Press) . C’était dans la matinée de ce vendredi 12 avril quand tous les administratifs de la zone Gitaba, commune et province Makamba, au sud du pays, se sont rendu de porte en porte chez leurs administrés, les invitants à venir accueillir un invité de marque venu de la capitale économique, en la personne du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema.
Arrivés au chef-lieu de cette zone, les choses ont tourné vers une autre facette car non seulement le ministre annoncé n’y était pas, mais aussi des responsables du parti au pouvoir dans cette province de Makamba procédaient tout bonnement aux recrutements forcés en faveur du parti Cndd-Fdd, une comportement mal accueilli par la population
Ces administrés font savoir que les membres des partis de l’opposition ont connu tous les calvaires du monde car ils ont été humiliés sur place et taxés d’être à l’origine de tous les malheurs du monde que le Burundi traverse depuis 2015 avant de les sommer d’adhérer par force au parti Cndd-Fdd .
Ces responsables du parti aux affaires en province ont invité les "Cnddfddistes" qui ont des enfants qui ont évolué dans les rangs de l’opposition de les maudire. L’opposition de cette contrée administrative demande aux responsables du parti au pouvoir de respecter les droits civiques et politiques de chacun lors du recrutement des nouveaux membres.
L’ on saura que la zone de Gitaba est toujours pointé du doigt comme bastion de l’opposition où 5 membres des comités collinaires sur 10 ainsi que le chef de zone ont été limogés, accusés d’avoir influencé le vote du "Non" au référendum de mai 2018. L’on signalera cependant que de telles accusations avaient été également observées dans d’autres régions.
Burundi - Diaspora
La diaspora burundaise organise un mouvement d’actions patriotiques
Londres, le 15 avril 2019 (Net Press) . Ce mouvement d’actions patriotiques vient de mettre en place son comité de gestion qui est composé d’hommes et de femmes qui vivent essentiellement en Amérique du Nord et en Europe. Cependant, il y a un qui est basé en Australie et d’autres qui vivent en Afrique.
Les dénominateurs communs de toutes ces personnes est que, d’une part, elles ne sont pas connues dans la vie politique de ce pays et que, d’autre part, l’âge moyen est de 50 ans, un demi-siècle.
Mais d’aucuns pensent aussi qu’il s’agirait d’une autre plateforme qui vient supplanter le Cnared qui a échoué lamentablement dans sa mission de faire respecter l’accord d’Arusha et la constitution de 2005 qui en est issue. Mais pour le moment, il est difficile de faire un quelconque, il est trop tôt.
Burundi - France - Politique
L’étau se resserre aux quatre responsables Burundais accusés d’attente à la démocratie !
Paris, le 15 avril 2019 (Net Press) . Selon un arrêté paru ce dimanche 14 avril au Journal officiel Ouest France, l’Elysée a décrété le gel des avoirs de quatre responsables du Burundi, accusés d’atteintes à la démocratie ou d’actes de violences en 2015, à l’annonce d’une troisième candidature du président Pierre Nkurunziza.
Selon ce journal, les personnalités qui ont été frappées par cette mesure sont notamment le directeur général adjoint de la police de cette époque, Godefroid Bizimana qui est accusé « d’avoir porté atteinte de la démocratie » et de « recours disproportionné à la force et actes de répression violente » des manifestations d’opposants ayant suivi l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza..
Ce même journal cite Gervais Ndirakobuca, pour avoir ordonné « un recours disproportionné à la force » face aux manifestants ; un ancien « chargé de missions de la présidence », Léonard Ngendakumana, « responsable d’actes de violences - attaques à la grenade » contre les manifestants ; et un agent des services de renseignements, Mathias-Joseph Niyonzima, qui a « incité à la violence » et « entrainements paramilitaires en faveur des membres de la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd Imbonerakure », responsable de « graves atteintes aux droits de l’homme au Burundi ».Selon le numéro de ce journal paru ce dimanche, les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par les personnes mentionnées sont gelés » précise l’arrêté en date du 11 avril, qui entre en vigueur ce dimanche pour une durée de six mois.
Burundi - Confessions Religieuses
L’Eglise catholique entame la semaine sainte
Bujumbura, le 15 avril 2019 (Net Press) . L’Eglise catholique burundaise, tout comme dans le monde, a fêté hier le dimanche des rameaux. Le dimanche des Rameaux est dans le calendrier liturgique chrétien le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l’entrée dans la Semaine sainte.
Il commémore deux événements : d’une part, l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage, épisode relaté dans les quatre Évangiles canoniques ; d’autre part, la Passion du Christ et sa mort sur la croix, d’où le nom actuel de « célébration des Rameaux et de la Passion ».
Depuis le concile Vatican II, son nom liturgique était le « dimanche des Rameaux » . Auparavant, ainsi que dans la forme tridentine du rite romain, il s’appelait « deuxième dimanche de la Passion ou dimanche des Rameaux » Il est aussi connu sous le nom de « dimanche des Palmes » dans le Sud de la France.
Le dimanche des Rameaux célèbre l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. Dans la tradition juive, les rameaux de palmier et le mot « Hosanna » évoquent la fête des récoltes, Souccot, mentionnée dans le Lévitique
Dès le IXe siècle, l’Église accomplit dans son rituel du jour la bénédiction des rameaux et la procession des fidèles, issue de la liturgie de Jérusalem. Les rameaux verdoyants, signes de vitalité, sont déposés sur les tombes au cimetière ou accrochés aux crucifix dans les maisons. L’hymne Gloria, laus et honor est chanté pendant la procession des rameaux. La tradition chrétienne aujourd’hui veut que l’on emporte, après la messe, les rameaux bénis, pour en orner les croix dans les maisons. Dans les Églises réformées, le dimanche des Rameaux est lié à la confirmation des catéchumènes.