Cibitoke, le 16 avril 2019 (Net Press) . Deux corps sans vie qui portaient des tenues militaires ont été découverts ce dimanche 14 avril, sur la colline Ngara de la zone Ruhororo, dans la commune de Mabayi en province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Nombreux témoignages de cette localité font savoir que les victimes seraient quelques éléments rebelles et qui avaient un accent rwandais.
Ils auraient été tués lors d’une attaque armée contre les militaires rwandais. Les mêmes témoignages déplorent qu’il y ait des navettes faites par ce groupe rebelle sans qu’il soit inquiété par nos hommes en uniforme. Le chef de zone Ruhororo confirme la découverte de ces deux corps et dit qu’il attend la décision des autorités hiérarchiques pour leur enterrement. Cependant, l’administrateur de la commune Mabayi en province de Cibitoke nie la présence de ce groupe armé qui perturbe la paix et la tranquillité du Rwanda.
Toujours dans le cadre de la sécurité, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, affirme que la police a mis la main dans la matinée de ce lundi 15 avril quatre bandits qui venaient de subtiliser 20.000 dollars à un opérateur économique indien, au centre-ville de Bujumbura.
Selon toujours Pierre Nkurikiye, ces bandits ont été arrêtés en province de Gitega alors qu’ils allaient partager leur butin. Signalons que lors de ce vol, ces bandits avaient également pris un montant de 1 million de francs burundais, en plus de ces dollars américains.
Des activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations et des violations des droits de l’homme enregistrées. En effet, au moins 11 personnes ont été tuées la semaine dernière au moment où une autre a été enlevée. L’on parle également de 4 cas de tortures, de autres 23 arrêtés arbitrairement et de 2 victimes de violences basées sur le genre.
Burundi - Politique - Sécurité
Des membres du Cnl malmenés ici et là dans le pays
Muyinga, le 16 avril 2019 (Net Press) . Ernest Gatera, membre influent du parti congrès national pour la liberté, qui habite sur la colline Kavugangoma, commune de Mwakiro, en province de Muyinga, qui venait de rendre visite à sa femme hospitalisée au centre de santé de Rugabano, a été sérieusement tabassé par les membres de la jeunesse du parti au pouvoir et sa vie serait en danger.
Selon des témoins sous couvert d’anonymat, Ernest Gatera rentrait du centre de santé et il a croisé les Imbonerakure qui faisaient des activités sportives et ils l’ont intimé l’ordre de les emboiter le pas, ce qu’il a refusé catégoriquement, d’où son agression. Selon nos sources, les habitants de cette localité qui ont assisté à cette scène macabre l’on transporté manu militari vers un centre de santé tout proche pour des soins.
Des sources policières font savoir que ces agresseurs ont été arrêtés et conduits au commissariat provincial de la police de Muyinga. Mais les habitants de cette localité sont convaincus que ces jeunes seront vite relâchés, surtout qu’ils l’ont fait au vu et au su des policiers.
Dans la province de Karusi, ce n’est pas mieux. Trois responsables de cette formation politiques ont été arrêtés à Mutumba et conduits au service national des renseignements. Il s’agit de Prosper Rwanteyirungu, de Pascal Niyonzima et de Sylvain Rivuzimana. Des sources administratives précisent que la police est allée les arrêter à partir de 3 heures du matin.
Les mêmes informations indiquent que ces membres du Cnl seraient poursuivis pour détention illégale d’armes à feu mais qu’après une fouille-perquisition, aucune arme n’a été trouvée à leurs domiciles. Les responsables de cette formation politique évoquent un montage grotesque et un harcèlement contre des membres de l’opposition.
Burundi - Grande Bretagne - Tanzanie - Réfugiés
La Grande Bretagne au chevet des réfugiés burundais et congolais en Tanzanie
Londres, le 16 avril 2019 (Net Press) . L’enveloppe est consistante puisqu’elle est de plus de 6 millions de dollars américains, soit plus ou moins 20 milliards de francs burundais. Elle sera utilisée par le Hcr Tanzanie, qui a reçu le chèque, pour une assistance à plus de 200.000 Burundais et un peu plus de 100.000 Congolais de la Rdc qui vivent au pays de Julius Nyerere.
Selon des spécialistes de telles aides, l’assistance aux réfugiés burundais avait sensiblement diminué jusqu’à l’échelon de 40% pour des raisons de manque de partenaires. Ceux qui étaient les plus concernés étaient les réfugiés qui ont fui le pays à partir de l’année 2015. Le représentant de Hcr Tanzanie, Chansa Kapaya, se dit satisfait de cette aide qui lui permettra d’assister à 300.000 réfugiés basés en Tanzanie en l’an 2019.
Burundi - France - Confessions Religieuses - Sécurité
Les Parisiens sous le choc
Paris, le 16 avril 2019 (Net Press) . Alors que la cathédrale Notre Dame de Paris brûlait, la population parisienne était sidérée et en plein effroi. Les populations y tenaient beaucoup car, non seulement elle venait de fêter ses 856 ans d’existence, mais également elle avait été classée au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1991.
La tristesse a été plus grande chez ceux qui assistaient impuissants à la destruction de la "Vieille Dame" au moment de l’effondrement de la flèche de la Cathédrale. C’était horrible et les gens qui étaient sur place n’en croyaient pas les yeux, d’après des réactions enregistrées sur les réseaux sociaux.
L’on a appris que tôt ce matin, le feu était totalement maîtrisé, d’où beaucoup ont rendu hommage aux soldats du feu. L’on saura que dès hier soir, la triste nouvelle faisait le tour du monde car tous les micros des journalistes étaient braqués sur l’incendie qui ravageait ce lieu saint et en pleine semaine sainte.
Tous les chrétiens du monde ont manifesté leur compassion, à commencer par le président des Etats-Unis, Donald Trump, des réactions également enregistrées à Londres, en Allemagne, au Vatican et bien sûr, en Afrique. Mêmes tous les hommes et femmes politiques français, quelles que soient leur tendance, ont exprimé le choc ressenti après l’incendie.
De son côté, le président français, Emmanuel Macron, se donne un pari, "cette cathédrale, nous la rebâtirons. Vers 23 heures hier, entre les cendres incandescentes du toit de la cathédrale en fut, les pompiers annoncent qu’ils sont parvenus à sauver les structures en pierres de Notre Dame.