Nouakchott, le 22 avril 2019 (Net Press) . Selon des informations tirées de "Sahara Medias", l’ancien président burundais, Pierre Buyoya, actuellement en Mauritanie, a été victime dimanche 21 avril 2019 d’un accident de la route sur l’axe Nouakchott-Akjout. Selon ces sources, il a été transporté en urgence au centre hospitalier d’Akjout.
Des éléments de la gendarmerie et de la protection civile sont arrivés sur place, de même que les autorités administratives pour superviser le transport des blessés. Selon les mêmes informations, l’excès de vitesse est à l’origine de l’accident. Les sources médicales de leur côté ont révélé que les passagers n’étaient que légèrement blessés.
Burundi - Rdc - Sécurité
Une femme surprise avec des munitions à la frontière entre le Burundi et la Rdc
Kavimvira, le 22 avril 2019 (Net Press) . Des sources dignes de foi indiquent qu’une femme dont l’identité n’a pas été révélée a été appréhendée à la frontière burundo-congolaise avec des munitions d’armes. Cette femme qui se rendait en Rdc, via le poste frontalier de Kavimvira, en direction d’Uvira, avait plus de 690 cartouches et 23 chargeurs garnis.
Selon les mêmes sources d’information, la femme est pour le moment détenue à Uvira pour des raisons d’enquêtes. Elle aurait été interpellée jeudi 18 avril dernier alors qu’elle était au bord d’une compagnie de transport "Bora" en direction d’Uvira, au Sud-Kivu. Même le chauffeur du véhicule où elle se trouvait a été arrêté pour des enquêtes.
Cette découverte de mauvais goût a poussé la police congolaise à fouiller minutieusement tout véhicule qui se rend dans la pays de Félix Tshisekedi en provenance du Burundi. Il semble que l’armée régulière burundaise vend des armes aux différents groupes rebelles, selon du moins plusieurs rapports confectionnés par les services de sécurité de l’Est de la Rdc.
Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins neuf personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités. Parmi les victimes, figurent deux hommes non identifiés dont les corps sans vie ont été retrouvés ligotés dans la commune de Mabayi à Cibitoke.
Une autre victime est une personne en détention qui a été tuée par ses codétenus à Gitega. Des agents de police ont également blessé un membre du parti d’opposition Cnl lorsqu’ils venaient l’arrêter durant la nuit. Ils évoquent aussi le passage à tabac des membres de l’opposition : au moins trois membres du Cnl ont été blessés suite aux coups infligés par des Imbonerakure. Deux d’entre eux ont par la suite été arrêtés par la police, sans que leurs agresseurs ne soient inquiétés.
Burundi - Environnement - Sécurité
Une pluie diluvienne occasionne l’inondation au quartier Bwiza
Bujumbura, le 22 avril 2019 (Net Press) . Il était vers midi de ce lundi 22 avril lorsque des pluies diluviennes se sont abattues au centre-ville de Bujumbura. La 8ème avenue de la zone Bwiza, commune Mukaza, dans la mairie de Bujumbura, a été hautement inondée au point que certains véhicules garés dans cette avenue étaient difficilement repérables.
Selon toujours nos informations, ce tronçon était impraticable et les kiosques construits dans les environs étaient détruits. Les commerçants qui les occupaient étaient pris de panique car dans l’immédiat, ils n’avaient pas de solution alternative à ce problème posé par les pluies. Ils demandent aux âmes charitables de leur venir en aide car ils se retrouvent dans la désolation.
Burundi - Environnement - Opinion
Une saison pluvieuse contrastée
Bujumbura, le 22 avril 2019 (Net Press) . Les statistiques de l’institut géographique du Burundi, « Igebu », annoncées cette année, prévoyaient une saison pluvieuse qui s’étendrait sur une période du mois d’octobre 2018 jusqu’à la fin du mois de mai de cette année. Cette prévision climatique avait fait nourrir d’espoir aux agriculteurs que la moisson sera bonne.
Cependant, le climat en a décidé autrement, car les précipitations sont apparues timidement à la fin de ce mois pour s’intensifier aux mois de novembre et de décembre derniers. Ainsi, débute la petite saison sèche des mois de janvier et de février. La grande saison des pluies, qui, normalement s’étend des mois de mars à juin, correspond à la saison culturale. C’est pendant cette période qu’on sème le haricot, les cultures de rente et les céréales dont se nourrit la majorité de la population burundaise.
Apparemment, le rythme des précipitations de ce mois d’avril est inquiétant puisque l’on était habitué à l’enregistrement des pluies abondantes à cette période. Si donc elles s’estompent à la fin du mois d’avril, le risque qu’on court est que les cultures qui sont aujourd’hui en floraison risquent de ne pas atteindre la maturité, ce qui serait un prélude à une famine aux allures inquiétantes.
Notons que la région de Bugesera et une partie de celle de Bweru sont frappées par une sécheresse irrémédiable qui n’a pas permis aux populations de s’adonner aux activités champêtres. Pour ne pas s’exposer aux affres de la famine, les habitants s’exilent vers les pays voisins. Cette région naguère grenier du Burundi aujourd’hui en proie à la colère climatique n’est plus un cas isolé. La région de Kumoso et une bonne partie de celle de l’Imbo, surtout dans les provinces de Bubanza et de Cibitoke, connaissent presque le même sort.
Or, si ces régions ne sont pas favorables aux agriculteurs pour cette saison culturale, il est prévisible que le reste du pays ne pourra pas nourrir l’ensemble de la population burundaise, ce qui présage une rupture des stocks et une famine prononcée avant la récolte de la petite saison sèche.
Burundi - Sport - Société
La province de Kirundo sur le point de financer le séjour de l’équipe nationale à la Can
Kirundo, le 22 avril 2019 (Net Press) . Il y a quelques semaines, des informations à la fois émouvantes et inquiétantes étaient entendues sur l’équipe nationale de football de ce pays. D’une part, c’était impressionnant car cette équipe venait de se payer, le 23 mars dernier lors de son bras de fer avec celle du Gabon, un ticket pour participer à la coupe d’Afrique des Nations, une première dans l’histoire de notre football.
Malgré cette victoire somme toute méritée, l’on apprendra que le pays devra payer une amende de 10.000 dollars américains pour avoir retransmis en direct ledit match sans l’accord de l’instance africaine de football. Il y aura ensuite une annonce assassine du président de la Ffb que cette dernière n’est pas en mesure de financer le séjour des Hirondelles en Egypte pour cette compétition.
Mais comme on le sait, au parti de l’Aigle, chaque problème a une solution. Des jeunes de cette formation politique au pouvoir dans la province de Kirundo demandent une somme de 5.000 Fbu à chaque motard de la localité pour financer le séjour de l’équipe nationale de football à la Can en Egypte.
Les populations de cette province n’en reviennent pas car la contribution est par essence volontaire. En outre, ces motards se plaignent car ils ont contribué, non seulement pour les élections de 2020, mais également pour la campagne du Cndd-Fdd au pouvoir. Ils sont tellement révoltés qu’ils sont battus et taxés d’ennemis de la Nation si jamais ils montrent une moindre résistance pour contribuer.
Pour d’autres, les jeunes du parti de l’Aigle violent la loi de la Caf en demandant cet argent. Les responsables de ces jeunes ont une autre lecture de cette contribution car ils trouvent qu’il s’agit d’un acte civique et que l’ordre est venu d’en haut, ce qui n’est pas totalement faux car le président de la Ffb a parlé à un certain moment de la contribution des populations.
Burundi - Pâques
Le Eglise Catholique commémore la fête de la Pâques
Bujumbura, le 22 avril 2019 (Net Press) . Pâques est la fête la plus importante du christianisme. Elle commémore la résurrection de Jésus, que le Nouveau Testament situe le surlendemain de la Passion, c’est-à-dire « le troisième jour ». La solennité, précédée par la Semaine sainte, dernière partie du carême, commence le dimanche de Pâques.
La date de Pâques est fixée au premier dimanche après la première pleine lune qui suit l’équinoxe de printemps (généralement le 21 mars), donc au plus tôt le 22 mars, si la pleine lune tombe le soir du 21, et au plus tard le 25 avril. Il ne s’agit pas de la lune observée, mais d’une lune dite ecclésiastique, méthode de calcul traditionnelle approchée.
Les Églises occidentales, ayant adopté à la fois la réforme grégorienne du calendrier et une correction concomitante pour le cycle lunaire, ont souvent un jour de célébration différent de celui des Églises orthodoxes, le décalage pouvant être de 0, 1 ou 5 semaines, selon les années (exceptionnellement 4, si la lune est nouvelle à Rome, mais pas à Constantinople).
Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. Des dates de jours fériés et de fêtes dépendent de ce jour de Pâques, comme le lundi de Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, le lundi de Pentecôte.
A la Paroisse Regina Pacis de Kinindo, l’ambiance était bon enfant. Outre l’homélie très pertinent du curé de la paroisse, Agapit Nindorera, - les chrétiens de Kinindo sont habitués à ses prédications savamment préparées et qu’il dispense avec brio - , il y avait également à noter une mention spéciale pour les chorales d’hier, en plus de petites enfants qui dansaient tout au long de la messe.
En plus de tout cela, l’église de Kinindo était très jolie hier, avec des couleurs jaunes et blanches qui rappellent la résurrection de Jésus. Le fleuriste avait fourni son maximum si bien que même avant la messe, les chrétiens parlaient du bon arrangement des fleurs ainsi qu’un décor sans faille. L’on devrait dire enfin que cette paroisse, juste après la messe de 10h30, a procédé au baptême des enfants à cette occasion.