Aujourd'hui, nous sommes le

 
 

 

Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité - Médias

Un journaliste brièvement arrêté par la police

30 avril 2019

Bujumbura, le 30 avril 2019 (Net Press) . Il était vers 19h45 de ce lundi lorsque le reporter de Net Press, Norbert Rucabihari, a été arrêté par deux éléments de la police au centre-ville dans un endroit communément appelé kiosque Brarudi. Il assistait à un scénario macabre de deux policiers qui malmenaient un jeune vendeur d’œufs. Ils les avaient même cassés.

Le jeune implorait les policiers de ne pas l’emprisonner car, d’une part, il est orphelin de père et de mère, ensuite, c’est lui qui nourrit toute la famille. La vente de ces œufs se fait après l’école pour pouvoir survivre et avec ce comportement des policiers, il y avait beaucoup de risques qu’il abandonne ses études.

Comme tout autre citoyen ému, le journaliste est intervenu et les mêmes policiers se sont précipités sur lui, ont passé des menottes sur ses bras avant d’être brièvement interpellé. Voulant connaître son identité, ils ont fouillé dans sa poche et y ont trouvé une attestation de service.

Ils l’ont grondé pour n’avoir pas décliné son identité à temps mais il a répondu que ce qu’il a fait n’est pas le propre des journalistes, que n’importe quel homme responsable pouvait intervenir. Ils l’ont vite relâché et se sont volatilisés dans la nature.

De leur côté, les défenseurs des droits de l’homme évoquent des allégations de violations et des violations des droits de l’homme qui ont été enregistrées comme la semaine dernière. Au moins 9 personnes ont été tuées 13 autres torturées tandis que19 personnes ont été arrêtées arbitrairement, sans oublier 1 victime de violences basées sur le genre. Parmi les victimes identifiées, figurent 1 femme arrêtée.

Des jeunes affiliés au parti aux affaires, des policiers, des agents du Snr et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains.

Spécial : commémoration du 47 ème anniversaire du génocide de 1972

Le passé douloureux et sanguinolent du Burundi devrait pousser tout citoyen épris de paix à œuvrer pour la recherche d’une solution durable basée sur un projet de société consensuel pour les deux communautés vivant dans notre pays. Malheureusement, la suite des tragédies de 1965, de 1972 et de 1988 n’a pas empêché que les relents d’exclusion et d’exécution massive réapparaissent en 1993. A cette période, des Tutsi furent systématiquement massacrés par leurs voisins Hutu, un génocide savamment préparé fut exécuté au grand dam de la communauté internationale. Et loin de servir de leçon pour le peuple burundais afin de congédier le génocide pour le « plus jamais ça », la haine ethnique continue d’être distillée et déversée dans la mémoire de la population burundaise.

Au finish, le peuple burundais, qui n’a jamais tenté de s’asseoir ensemble pour parler de cette tragédie précise, a développé deux lectures, selon que l’on est Hutu ou Tutsi et jusqu’à présent, chacun campe sur sa position, à l’exception peut-être de la répression qui a suivi la date du 29 avril 1972. Nous livrons ici une autre version des événements de 1972, une lecture totalement différente de celle du Collectif des Hutu de 1972.

Conception et planification du génocide de 1972

A cette période, le Burundi était profondément divisé car, les événements de 1969 et de 1971 avaient radicalisé les esprits. Les Hutu dont une grande majorité était mobilisée derrière leur leader charismatique, Rémy Gahutu, qui voulait coûte que coûte initier une révolution sociale à la rwandaise, avaient frénétiquement absorbé le virus de division.

Dans sa conception, le génocide de 1972 contre les Tutsi fut planifié par le parti UBU (Umugambwe w’Abakozi b’i Burundi). Il avait associé le haut commandement de la gendarmerie et quelques éléments de l’armée. L’on citerait à titre d’exemple les commandants Marcien Burasekuye, Martin Ndayahoze, Misago et Zacharie Harerimana. Du côté des civils, on évoque les noms de Pascal Bubiriza, de Marc Ndayiziga, de Cléophas Mbasha, d’Ezéchias Biyorero et de Rémy Gahutu.

Des slogans mobilisateurs aux relents génocidaires avaient été scrutés et enseignés à la population hutu pour tuer indistinctement tout Tutsi, à commencer par les hommes puis les garçons, suivis de femmes et des enfants, tout en veillant à éventrer même les femmes enceintes pour se rassurer que le République du Soleil levant, nom donné au Burundi sans tutsi, sera un pays totalement constitué uniquement d’une seule composante ethnique : des Hutu.

Des armes blanches avaient été préalablement distribuées aux Hutu pour tuer leurs voisins tutsi. Avec l’aide des pays voisins du Burundi et de certaines Ongs étrangères, des machettes furent distribuées pour liquider les Tutsi du Burundi. La Tanzanie, certains religieux catholiques comme protestants et l’Aider, une Ong américaine, ont joué un rôle crucial dans l’exécution du génocide contre les Tutsi du Burundi.

Mêmes des drogues avaient été prévues par les concepteurs de ce génocide pour les livrer de force aux tueurs afin qu’ils puissent aliéner leur conscience et tuer le maximum possible de Tutsi. En plus, des fétiches pour la protection des assaillants contre les armes à feu, des forces de l’ordre en cas d’intervention, leur ont été distribuées.

Pour bien mener cette sale besogne, des cotisations à travers tout le pays avaient été collectées, ce qui était un signe qui ne trompe pas que la population était mobilisée pour cette cause. L’adhésion clandestine à ce plan génocidaire fut effective dans la discrétion totale de la population à tel point que le pouvoir en place ne distilla rien d’anormal.

Cette planification avait fait penser à la création d’un « Burundi nouveau » baptisé « la République du Soleil levant ». Même des insignes distinctifs d’une république avaient été mis en place par les concepteurs de ce génocide à savoir : un nouveau nom du Burundi, une monnaie nationale avec effigie, un drapeau, etc.

Des éléments étrangers recrutés parmi les Mai Mai et les sécessionnistes congolais de Pierre Mulélé avaient été associés pour commettre le génocide contre les Tutsi du Burundi dans un laps de temps.

Appels au génocide lancés par le parti UBU

Le parti UBU était dirigé par Rémy Gahutu. Comme à l’image de la révolution rwandaise, Gahutu avait prévu le coup d’envoi de ce génocide baptisé, non pas « la Toussaint », mais « la Pentecôte » burundaise. Des tracts avaient été ramassés dans toute la plaine de la Rusizi et du Lac Tanganyika, à Gitega et dans la province de Ruyigi.

Mais à Mabanda, Vugizo en province Makamba et à Vyanda en province de Bururi qu’on rencontra des drapeaux hissés par le parti UBU et le premier manifeste qui appelle les Hutu patriotes et vaillants à liquider indistinctement les Tutsi libérés en ces termes : « rivalisons de courage par la compétition pour qu’aucun Tutsi ne puisse échapper à la mort. N’emprisonnez personne, rassurez-vous que tous les Tutsi sont morts ».

Cet endoctrinement de la population hutu par un enseignement de la haine ethnique a fait ses preuves car des dizaines de milliers de Tutsi furent systématiquement tués par la population hutu dans la plaine de l’Imbo à Rumonge, Nyanza –Lac, Makamba, Vyanda, Gitega, Ruyigi, Cankuzo etc.

Un coup d’envoi mal interprété.

Les concepteurs du génocide des Tutsi en 1972 avaient organisé des soirées dansantes sur tous les chefs-lieux des provinces et des communes pour qu’aucun fonctionnaire et commerçant tutsi ne puisse y échapper. L’heure de début des opérations était prévue le 29 avril à 22 h.

Une large mobilisation des personnes évoluées avait fait boules de neiges dans tout le pays. Des stocks en boissons étaient constitués pour qu’on ne manque pas à boire. Durant cette nuit, des boissons furent agréablement offertes aux fonctionnaires et commerçants tutsi sans qu’ils ne se rendent compte de cette générosité inhabituelle de la part de leurs camarades hutu.

La machine à broyer n’attendait qu’un coup de sifflet pour être mise en marche. Tous les Hutu en soirée dansante qui avaient caché les armes dans des salles à côté, attendaient l’heure convenue.

Toutes les institutions de la République et tous les fonctionnaires et hommes d’affaires burundais s’étaient donnés rendez-vous au mess des officiers de Bujumbura, y compris le président de la République d’alors, le colonel Michel Micombero.

Soudain, les assaillants armés de machettes et de fusils sous le commandement du capitaine Cyriaque Ntavumba et du lieutenant Cassien Ndayiziga, attaquèrent non pas à 22h mais à 20 h, leurs compagnons d’armes et l’officier de garde du président, le capitaine Dodolin Kinyomvyi, pris par mégarde pour Micombero à 20h 30 minutes au niveau de l’actuel office militaire de construction (Omc). Ce dernier fut tué sur le champ. Alors, la soirée dansante fut arrêtée et les militaires sortent de leurs casernes pour repousser les assaillants.

Un monument du soldat inconnu fut érigé, non loin de la cathédrale Régina Mundi, en mémoire des militaires tutsi tombés sous les balles de leurs compagnons d’armes, victimes uniquement d’être nés Tusti.

Le roi Ntare V, victime de l’inconscience du régime Micombero

En 1972, la première République de Michel Micombero venait de passer 6 ans aux affaires sans aucune référence d’exercice de pouvoir. Ainsi, après le procès des Banyamuramvya accusés de fomenter un coup d’Etat en 1971, Michombero et ses courtisans ne tarissaient pas de trouvailles pour les qualifier de monarchistes, seuls ennemis de la République.

Bien que des tracts furent éparpillés et ramassés sur une grande partie du pays, Micombero ne mit pas d’intérêt sur d’éventuelles attaques menées par des éléments venus de l’extérieur du pays. Il se hâtât plutôt d’envoyer un émissaire diplomatique pour négocier l’extradition du jeune roi Ntare V pourtant détrôné par lui – même.

Le long calvaire pour Ntare V commença alors. Il fut extradé sur Bujumbura et Micombero reçut le colis avec enthousiasme car il croyait résoudre le problème de sécurité. Le jeune roi Ntare V fut mis aux arrêts dans une ruine située en bas du palais de son père, le roi Mwambutsa IV, Bangiricenge. Quelques jours après, il fut lâchement assassiné par des militaires envoyés par Micombero et sera jeté dans une fosse non loin de l’hôpital de Gitega.

L’auto couverture ou l’autoprotection des dirigeants de l’époque n’a pas permis un moindre filtre de la réalité sur les exécutants de ce crime abominable alors que le commandant du premier bataillon commando d’alors était supposé avoir eu le premier, l’ordre et le rapport d’exécution du jeune Ntare V.

Ntare V fut accusé d’animer une insurrection contre la République et Micombero ne se rendra compte que plus tard qu’il s’était trompé d’ennemi. Mais le moins que l’on puisse dire est que le responsable de ce crime d’Etat devrait tout au moins indiquer le lieu où on a enterré ce jeune monarque pour déterrer ses restes et les enterrer dignement.

La répression aveugle de l’élite hutu

Après le massacre à grande échelle des Tutsi par les Hutu aidés par les Mai Mai et les Mulélistes, la République de Michel Micombero s’adonna à l’arrestation de l’élite hutu composée de fonctionnaires, de militaires, de gendarmes, d’étudiants et d’élèves du secondaire qui furent systématiquement tués en 1972.

Sur les collines de l’intérieur du pays, des rondes nocturnes furent instituées et montées par les Upronistes en tête desquels, la jeunesse révolutionnaire rwagasore (Jrr). Des listes d’ennemis de la paix furent constituées et des camions furent régulièrement envoyés et convoyés par un ou deux militaires ou gendarmes vers le chef-lieu de la province ou de la commune pour y être tués.

Cette répression aveugle de Hutu innocents a fait une centaine de milliers de victimes dans tout le pays même dans des provinces où les massacres n’avaient pas préalablement eu lieu. Pendant ce massacre de Hutu, il n’était pas rare d’assister à la mort de Tutsi non originaires de Bururi pour un simple règlement de comptes. Les noms de certaines autorités provinciales d’alors qui se sont adonnées à ce crime odieux ont été avancés sans que les pouvoirs qui se sont succédé dans notre pays ne lèvent même le petit doigt pour les punir.

Un génocide inavoué

Depuis que cette tragédie a endeuillé notre pays, les autorités burundaises se sont murées dans un mutisme outrageant pour trahir notre histoire. De Micombero à Ndayizeye en passant par Bagaza, Buyoya, Ndadaye, Ntaryamira, Ntibantunganya et Buyoya II, tout un bon nombre de régimes se sont succédé du haut de la République.

Pourtant, aucun n’a fait preuve de courage pour procéder à l’identification des bourreaux et des victimes. Même après la signature des accords d’Arusha, ceux qui étaient aux commandes n’ont pas voulu mettre en place la commission vérité- réconciliation dotée d’un tribunal pénal pour juger les coupables. Pour plus d’efficacité et d’impartialité, il était prévu dans les mêmes accords d’Arusha que ladite commission comprendrait des personnes étrangères et nationales.

Cette mauvaise foi des régimes qui ont dirigé notre pays n’a fait qu’agrandir le fossé déjà creusé dans les esprits des Burundais. C’est ainsi que la lecture et l’interprétation de l’histoire sanglante de notre pays sont différemment faites selon qu’on est Hutu ou Tutsi.

Les Hutu dans leur entendement estiment que le génocide de 1972 a été commis contre eux sans pousser plus loin l’imagination et accepter que le génocide se planifie. Les étapes de préparation jusqu’à l’exécution du génocide sont là pour être interrogées afin d’éclairer l’opinion.

Pour le moment, même si une commission a été mise en place, l’on déplore que sa composition fut biaisée et qu’elle ne reflète pas l’esprit et la lettre d’Arusha, d’où la divergence de point de vue et de considération de ce qui s’est passé à partir du 29 avril 1972 selon qu’on est Hutu ou Tutsi.

30 avril : date-souvenir de l’assassinat d’une quarantaine de séminaristes de Buta

Le 30 Avril 1997, un petit matin vers 5h 30, une bande armée du C.N.DD. (Conseil National pour la Défense de la Démocratie) a attaqué le Séminaire de Buta tuant du même coup 40 élèves dans un dortoir toutes ethnies confondues.

Ce fut une consternation générale dans tout le pays et dans le monde entier. Même le Pape Jean-Paul II a lui-même envoyé un message de condoléance à l’Evêque du diocèse de Bururi, se joignant ainsi à toute l’Eglise du Burundi en deuil.

En effet, ces 40 séminaristes (âgés entre 15 et 20 ans) sauvagement assassinés dans leur sommeil matinal appartenaient à plusieurs diocèses du Burundi. Cette attaque a suscité d’autant plus d’émotions que le Séminaire de Buta s’était rendu célèbre par la sauvegarde de l’unité entre les deux ethnies (Hutu et Tutsi) depuis le début de la guerre civile, en Octobre 1993.

Après les vacances, du 20 au 24 Avril 1997, la classe de seconde, comme on le fait chaque année, avait une retraite de discernement de leur vocation avec les membres du Foyer de Charité de Giheta. A la fin de la retraite, cette classe animée d’un esprit tout à fait nouveau semble avoir lancé le coup d’envoi de la préparation à cette mort sainte de ces innocents. Pleins d’allégresse et de joie, ils n’avaient qu’un mot à la bouche : " Dieu est bon, nous l’avons rencontré ". Ils parlaient du Paradis comme s’ils en venaient, du Sacerdoce comme s’ils venaient d’être ordonnés prêtres tout de suite.

La veille de leur mort, beaucoup n’ont pas travaillé, ils priaient plutôt, ils encourageaient ceux qui avaient peur de mourir, c’est le seul moyen d’arriver au ciel, disaient-ils.

Quand le lendemain, les assassins les ont surpris au lit, ils les ont sommés de se séparer, les " Hutu " d’un côté et " Tutsi " de l’autre. Ils voulaient tuer une partie mais les élèves ont catégoriquement refusé, préférant ainsi mourir ensemble. Leur projet diabolique ayant échoué, les tueurs se sont rués sur les enfants et les ont massacrés à coup de fusils et de grenades. C’est alors qu’on entendit certains élèves chanter des Psaumes de louange et d’autres parler en langue ou dire ; " Pardonnez-leur Seigneur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ". D’autres encore, au lieu de combattre ou d’essayer de se sauver, allaient plutôt aider leurs frères agonisant sachant bien qu’ils allaient subir le même sort. Les rescapés de ce massacre témoignent que ces élèves sont morts dans une sérénité hors du commun, avec paix, sans cris ni angoisse.

Leur mort fut comme un passage doux et léger de leur dortoir à un notre dortoir, sans douleur, sans bruit et sans peur comme ils l’avaient annoncé la veille. Ils sont morts comme des Martyrs de la fraternité honorant ainsi l’Eglise du Burundi dont beaucoup de filles et de fils ont été égarés par la haine et la vengeance ethnique.

Le Mémorial de ces Martyrs de la fraternité est baptisé : " Marie Reine de la Paix "

Ce Sanctuaire, depuis ce jour, est le lieu de pèlerinage où les Burundais viennent prier pour la réconciliation du peuple burundais, la paix, la conversion et l’espérance pour tous. Puisse leur témoignage de foi, d’unité et de fraternité porter loin et leur sang devenir une semence pour la paix dans notre Pays et le monde entier. C’est un espoir pour les hommes et les femmes qui nous oblige tous à vaincre toute provocation, tout soupçon et toute forme de division.

Retour

VOS ENENEMENTS SOCIAUX

 

COMMUNIQUE DE DECES

2 février 2023 |Emmanuel WAKANA

Social

22 juin 2022 |Remerciements

COMMUNIQUE DE DECES

16 juin 2022 |Adélaïde NDIHOKUBWAYO

COMMUNIQUE DE DECES

19 avril 2022 |Monique SAHABO

COMMUNIQUE DE DECES

12 mars 2022 |Edmond TOYI

Communiqué de décès

27 février 2022 |André NYAMURANGWA

NECROLOGIE

10 février 2022 |COMMUNIQUE DE DECES

Nécrologie

15 janvier 2022 |New article No9727

COMMUNIQUE DE DECES

23 décembre 2021 |Ambassadeur NTAGABO Joseph

COMMUNIQUE DE DECES

22 décembre 2021 |Jean NZEYIMANA


 

Burundi – Recherches Scientifiques – Anniversaire1er mars 2023
|1er mars 1993 – 1er mars 2023 : 30ème anniversaire de soutenance publique du mémoire de fin d’études universitaires ou hommage à une personnalité exceptionnelle de tous les temps

Burundi - Politique1er novembre 2022
|"46ème anniversaire de la naissance de la Deuxième République", dixit PARENA

Burundi - Politique21 octobre 2022
|29ème anniversaire de l’assassinat du Président Melchior Ndadaye

Burundi - Burkina Faso - Politique15 octobre 2022
|35ème anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Sankara

15 octobre 2022
|N.P. Monsieur Diallo Abdoulaye, pouvez-vous...

Burundi - Politique13 octobre 2022
|61ème anniversaire de l’assassinat du Prince Louis Rwagasore

Burundi – Rdc – Politique28 juin 2022
|A la veille du 62ème anniversaire de l’indépendance de la Rd Congo, une spécialiste s’exprime…

Burundi - Politique1er juin 2022
|L’état de la démocratie au Burundi

Burundi – Médias3 mai 2022
|La Patronne de l’Afjo accorde une interview à Net Press à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse

Burundi - Communication25 mars 2022
|Interview exclusive avec l’Honorable Fabien Banciryanino

Burundi - Communication18 mars 2022
|Marie Soleil Frère. Chercheur qualifié au Fonds...

Ambassade de Belgique au Burundi1er juillet 2021
|Visa pour la Belgique

Fondation Mo Ibrahim10 mars 2021
|Le président Mahamadou Issoufou lauréat 2020 du Prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique

Burundi - Génocide21 octobre 2020
|{{MEMORANDUM SUR LA SITUATION ACTUELLE PREVALANT AU BURUNDI}}

Burundi - Sécurité11 janvier 2020
|Un corps sans vie d’un vieil homme découvert au Nord-ouest du pays

Burundi - Planning familial12 novembre 2019
|"Près d’un demi-million de femmes utilisent aujourd’hui une méthode moderne de contraception au Burundi", dixit Family Planning 2020, FP2020

Burundi - Confessions Religieuses28 octobre 2019
|Le président de l’Église mondiale du septième jour, Ted N.C. Wilson vient d’écrire une lettre à l’Église adventiste du Burundi que la rédaction livre a son intégralité pour dénoncer ce harcèlement :

Burundi - Rdc - Politique16 novembre 2018
|Interview d’Espoir Ngalukiye de LUCHA

Burundi - Santé12 novembre 2018
|Message du Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, à l’occasion de la Semaine mondiale pour un bon usage des antibiotiques 12-18 novembre 2018

Burundi - Politique24 août 2018
|Interview du Président du parti PARENA

6 juillet 2018
|4.7.2018PROPOSITION DE RÉSOLUTION COMMUNE...

WORLD BANK GROUP31 mai 2018
|COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Burundi - Politique25 mai 2018
|COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Burundi - Opinion17 avril 2018
|DECLARATION DE LA CONFERENCE DES EVEQUES CATHOLIQUES DU BURUNDI CONCERNANT LA CONTRIBUTION POUR LES ELECTIONS DE 2020

WORLD BANK GROUP6 mars 2018
|Communiqué

Burundi - France - Démocratie23 octobre 2017
|Lettre ouverte des coordinateurs de la campagne “Tournons la page” à Emmanuel Macron

Par António Guterres8 février 2017
|Un continent plein d’espoir

Délégation de l’Union européenne au Burundi28 juillet 2016
|L’Union européenne (UE) publie les principaux résultats de ses activitésen matière de coopération internationale et de développement

Burundi – Sécurité16 mars 2016
|Les enfants paient les frais de la folie de leurs parents

3 mars 2016
|Procès du 26/02/1926 contre Kanyarufunzo,...