Bujumbura, le 4 mai 2019 (Net Press) . Il était vers 9 heures ce matin lorsque des fidèles de l’église adventiste du 7ème jour au quartier Jabe se sont rentrés dedans. Les disputes sur le leadership de cette église étaient au centre de ces bagarres. La manifestation était tellement dangereuse que les fidèles se jetaient des projectiles, donc pouvaient blesser fidèles comme passants.
Des sources sur place font savoir que n’eut-été l’intervention musclée de la police, la situation allait tourner au vinaigre. Selon les mêmes sources, cette dernière a permis au pasteur reconnu par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique de poursuivre le culte. L’on ne connait pas encore le bilan des dégâts causés par ces échauffourées.
Burundi - Droits Humains
Les femmes de Bugendana dénoncent le comportement du chef de zone
Gitega, le 4 mai 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Gitega, plus précisément dans la commune de Bugendana, un des chefs de zone de cette entité, Déo Ntahonsigaye, un militant pur dur du Cndd-Fdd, est accusé par les femmes de cette localité de leurs violations massives.
Les femmes se sont alors liguées contre cet homme quand elles ont appris qu’il a violé une femme de sa zone. Selon toujours des informations sur place, il semble que les viols de femmes deviennent de plus en plus fréquents dans cette région, d’où une réaction très musclée des femmes qui pointent du doigt ce responsable zonal.
Nous apprenons que jusqu’à présent, les autorités, tant communales que provinciales, n’ont pas encore réagi face à ces manifestations de femmes. Nous apprenons également qu’elles sont déterminées, qu’il pleuve ou qu’il neige, à bousculer les autorités jusqu’à obtenir gain de cause dans ce combat que le chef de zone a perdu d’avance.
Burundi - Politique
Un responsable du Cnl à Karusi détenu illégalement
Karusi, le 4 mai 2019 (Net Press) . Il s’appelle Pascal Niyonzima, il vient de totaliser 18 jours dans les cachots de la police à Karusi alors que le codé pénal prévoit 14 jours au maximum, d’où les siens demandent le respect de la loi. Selon les mêmes informations, il était responsable de cette formation politique à Mutumba.
Il a été interpellé, en compagnie de deux de ses collaborateurs, en date du 16 avril dernier et l’on apprend que, curieusement, aucune charge n’a été retenue contre lui. Ses proches tant biologiques que politiques dénoncent une violation flagrante de la loi, surtout que de tels cas sont très nombreux à travers tout le pays.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Le gouvernement tanzanien limoge des responsables burundais du camp de Nduta
Nduta, le 4 mai 2019 (Net Press) . Il s’agit de six responsables des zones qui ont été destitués et pour cause, ils ne parviennent pas à sensibiliser les réfugiés burundais au rapatriement volontaire. C’est le chef du camp de Nduta, en même temps représentant du gouvernement tanzanien, qui a annoncé ce limogeage.
Selon des informations sur place, il semble que l’accusation avancée officiellement n’est pas correcte car le véritable tort de ces chefs de zones limogés est qu’ils sont accusés d’appartenir à des mouvements associatifs opposés au pouvoir de Bujumbura, selon des sources dignes de foi.
Cette réaction des autorités tanzaniennes n’est pas la première car de par le passé, certains chefs de zone avaient été également limogés pour les mêmes raisons. Les réfugiés burundais craignent donc que ces chefs déchus ne soient remplacés par ceux qui collaboreront avec le pouvoir de Gitega pour rentrer de force les réfugiés de ce camp.
Burundi - Education
Dans les écoles de Mugamba, la diabolisation de 2015 se dissipe petit à petit
Bujumbura, le 4 mai 2019 (Net Press) . Le constat du journal La Voix de l’Enseignant est que la période électorale de 2015 a été difficile à gérer dans les écoles de Mugamba. Les autorités scolaires, les enseignants et les élèves se rappellent des messages de diabolisation qui ont occasionné la polarisation sur base des appartenances politiques.
Les politiciens sont pointés du doigt comme instigateurs de la crise qui a secoué pas mal des écoles de cette localité. Pour le moment, tous les membres de la communauté scolaire disent qu’ils ont tiré la leçon, qu’ils sont déterminés pour barrer la route aux messages de haines ou toute autre chose qui peut les difficile. Pour cela, ils ont décidé que les parents et les éducateurs doivent travailler en synergie pour épargner le mal aux jeunes.
Au Sud du pays, l’on parle d’une coalition spéciale des enseignants qui assistent les victimes des intempéries dans la province de Rumonge. En effet, jeudi 2 mai 2019, les représentants des six syndicats des enseignants regroupés au sein « la coalition spéciale des enseignants pour la solidarité nationale »(COSSESONA) étaient dans les communes Rumonge et Burambi pour aider la population victime des inondations.
L’aide apportée était constituée de douze tonnes de farine de manioc, six tonnes de haricots, les pagnes pour les femmes indigentes et celles en âge avancé ainsi que les habits pour les enfants. Les enseignants dont les habits ont été emportés par l’inondation ont reçu une enveloppe qui leur permettra d’équiper de nouveau leurs garde-robe tandis que trois autres enseignants dont les maisons ont été détruites ont reçu, chacun trente tôles.
Les enseignants malades quant à eux ont reçu une assistance d’un million de francs burundais qui leur permettra de payer les soins de santé et subvenir à d’autres besoins. Les bénéficiaires de l’aide et l’administration provinciale ont apprécié l’acte posé par les enseignants.
Au niveau supérier, il y a une ordonnance pour réguler le passage au système Bmd, selon toujours notre confrère. Des étudiants de différentes institutions d’enseignement supérieur burundais se voyaient refuser le diplôme d’enseignement supérieur. Une ordonnance vient vider la question. Ils vont être rétablis dans leurs droits. Sa mise en application est confiée à la CNES (Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur).
Notre confrère termine sur un constat malheureux. Au lycée New Life de Ngozi, le troisième trimestre n’a pas encore commencé. Les élèves du post-fondamental en chômage, les enseignants concentrés à la correction et au travail des bulletins, telle est l’ambiance qui règne au lycée New Life en commune scolaire de Ngozi. C’est après que les examens ont été trichés et annulés pour être repris pendant les vacances.