Cibitoke, le 7 mai 2019 (Net Press) . Les représentants de la communauté Batwa en province de Cibitoke ont fait un sit in ce lundi 6 mai qui a duré 3 heures de temps devant le bureau de la province de Cibitoke. Ils réclamaient un dédommagement d’un des leurs tué par les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure. Ils voulaient également que les auteurs du crime, aujourd’hui emprisonnés au commissariat provincial de la police de Cibitoke, soient traduits devant la justice.
Les représentants de cette communauté accusent trois Imbonerakure qui ont agressé et tué un berger membre de cette communauté et qui a été par la suite transporté à la morgue de l’hôpital de Cibitoke. Ils s’inscrivent en faux contre le comportement des membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires qui agressent impunément la population paisible et demandent des sanctions draconiennes contre les auteurs de ce crime.
Une réunion d’urgence de l’administration communale et le corps de la police a été tenue, l’administration promet la mise en terre de la victime et de suivre de près le jugement, le procureur de la République de Cibitoke promet lui aussi qu’il va se pencher sur le cas, des promesses qui ont calmé la colère des Batwa.
Les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins 7 ont été personnes tuées la semaine dernière au où 2 autres ont été enlevées. Ils signalent également 4 cas de tortures,38 cas d’arrestations arbitraires et 1victime de violences basées sur le genre. Parmi les victimes identifiées, figurent 2 femmes tuées.
Des Imbonerakure, des policiers, des militaires, des agents du service national des renseignements et des administratifs sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ils relèvent enfin des cas de tueries, d’enlèvements, de tortures et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des opposants et prétendus opposants du régime de Gitega, en particulier les membres du parti Cnl.
Burundi – Ouganda - Politique
Rencontre de l’opposition intérieure et extérieure en Ouganda
Kampala, le 7 mai 2019 (Net Press) . La rumeur avait commencé à circuler dans la capitale économique burundaise depuis le 20 mars 2019. Cette rencontre devait regrouper au début du mois de mai, les membres des partis politiques de l’opposition reconnus ou non par Gitega à Kampala, en Ouganda..
Dans un premier temps, les membres du Cnared de l’intérieur et de l’extérieur du pays se sont rencontrés à Entebbe en Ouganda le 1er mai 2019. A partir du lendemain, du 2 au 4 mai 2019, toute l’opposition de l’intérieure comme de la diaspora s’est réunie à Kampala, dans la capitale ougandaise.
A Entebbe, le Cnared avait recommandé la constitution d’un vaste mouvement de l’opposition et la présentation d’une liste commune des candidats aux élections en perspective. Pour plus de clairvoyance, le Cnared a désigné une délégation conduite par le Dr. Jean Minani qui va rencontrer le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, munie d’un message de cette plateforme de l’opposition. Le message s’articulait sur la constitution et le code électoral, deux instruments juridiques taillés sur mesure du parti au pouvoir, le Cndd – Fdd, pour en exclure d’autres, selon le Cnared.
Par conséquent, le médiateur dans le conflit burundo-burundais est invité à organiser un dernier round des pourparlers n’importe où avec un seul point à l’agenda, à savoir l’organisation des élections crédibles et transparentes respectueuses d’un calendrier consensuel.
Après la réunion du Cnared, une délégation de cette plateforme constituée de Pamphile Muderega, 2ème vice – président du Cnared, de Gervais Niyongabo de Fedes Sangira, d’Eric Nkenguburundi du parti Mrc-Rurenzangemero et d’Anicet Niyonkuru, Secrétaire exécutif du Cnared, a rejoint l’opposition intérieure à Kampala en Ouganda. Cette rencontre devait être dirigée par le président du Cnl qui n’avait pas fait le déplacement à Kampala mais le fut par la facilitation d’Evariste Ngayimpenda, vice-Président du parti Uprona de l’opposition.
Au cours des discussions, tout le monde était unanime sur la présentation d’un candidat unique pendant les élections prochaines. Ainsi, ils ont écrit et envoyé une lettre au président de l’initiative régionale, Yoweri Kaguta Museveni pour lui signifier que l’urgence serait d’organiser un dernier round des négociations afin de s’entendre sur les préalables de l’organisation d’un scrutin crédible.
Aussi, un document d’orientation de cette nouvelle plateforme de l’opposition est en cours d’élaboration pour qu’à la prochaine rencontre, il puisse se dégager un homme consensuel qui va représenter l’opposition pendant les élections en vue au Burundi et s’entendre sur les modalités de la constitution de listes communes pendant les élections communales, parlementaires et sénatoriales.
Burundi - Politique
Le parti Frodebu récupère petit à petit ses anciens membres
Muramvya, le 7 mai 2019 (Net Press) . Le vice-président du parti fondé par Melchior Ndadaye, Léonce Ngendakumana, a récemment organisé une réunion à l’intention de ses membres dans la province de Muramvya. Selon des informations dignes de foi, il a accueilli d’autres membres, pour la plupart en provenance des partis Ranac et Frodebu Nyakuri. Pour cet homme politique, cette activité visait le renforcement de la démocratie dans notre pays.
Il est convaincu que la vraie démocratie est de laisser les populations exprimer leurs desiderata afin de mettre en avant celui ou celle qui a de bons projets de société. De cette manière, les populations vivent en harmonie et de façon paisible. Il était également question de renouveler les organes dirigeants du parti dans cette province.
Daniel Manirakiza, qui dirigeait avant le parti Ranac a été élu responsable de cette formation politique de Ndadaye dans la province de Muramvya. Gérard Ndayisenga, qui était membre du Frodebu, a été élu vice-président de cette formation politique dans cette province. Les responsables des partis Frodebu Nyakuri et Ranac se refusent à croire à une réconciliation du parti Frodebu.
Burundi - Zimbabwe – Intégration Régionale
Le Zimbabwe ne cautionne pas l’adhésion du Burundi au sein de la Sadec
Harare, le 7 mai 2019 (Net Press) . Selon des informations relayées par plusieurs journaux zimbabwéens, Harare rejette l’adhésion du Burundi au sein de la communauté économique d’Afrique Australe, Sadec, composé des pays comme l’Afrique du sud, l’Angola, le Botswana, les Comores, le Mozambique, la Namibie, la Rdc, les Seychelles, l’Eswatini, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.
Cette organisation qui vise la promouvoir du développement économique de l’Afrique australe remet en cause l’adhésion du Burundi au sein de la Sadec car ce dernier est accusé par les système des Nations unies de violation des droits de l’homme.
Selon la une des journaux zimbabwéens, le ministre burundais des affaires étrangères et la coopération internationale, Ezéchiel Nibigira, dans sa visite officielle au Zimbabwe, a tendu la main au président de ce pays, Emerson Mnangagwa, pour faciliter l’adhésion du Burundi au sein de la Sadec, une requête qui a eu une suite défavorable du fait que le Burundi était mis en cause pour les violations des droits humains.
Selon ces journaux zimbabwéens, le Burundi est pointé du doigt pour ne pas être en parfaites relations avec la communauté est-africaine car il doit des arriérés de cotisation gravitant autour de 10.000.000 de dollars américains, ce qui pourrait handicaper la bonne marche des missions de la Sadec une fois le grand débiteur de la sous-région rentre dans cette communauté.
Par ailleurs, les mauvaises relations entre le Burundi et la Comesa (common market for the Eastern and Southern Africa ) sont venues jeter du feu au poudre. Ce pays a cité un sommet des chefs d’Etat du Comesa qui devrait se tenir à Bujumbura et qui a été relocalisé à Lusaka en Zambie, une situation qui a provoqué une relation de mauvaise augure entre le Burundi et le Comesa
Burundi - Onu - Sécurité
Le secrétaire général de l’Onu critiqué sur la gestion des crises au monde
New York, le 7 mai 2019 (Net Press) . Plusieurs journaux accusent ouvertement le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, d’inertie face aux questions qui hantent le monde entier, dont la Syrie par exemple. Même en ce qui concerne le Burundi, il est attaqué du fait que l’organisation dont il est à la tête accorde 13 millions de dollars américains pour une mission de maintien de la paix dans certains pays.
Pour ces journaux, il n’est pas compréhensible que le patron de l’Onu débloque cet argent pour une mission de maintien de la paix alors qu’il y a insécurité au Burundi. Mais malgré cela, il y a des pays qui félicitent les contingents burundais pour leurs actions, c’est le cas de la Somalie qui voit d’ailleurs d’un mauvais œil le départ progressif des militaires burundais de ce pays.
Burundi - Rdc – Sécurité
Le Burundi dans le collimateur de l’armée congolaise ...
Uvira, le 7 mai 2019 (Net Press) . Le commandant des opérations des forces armées de la République démocratique du Congo, au Sud Kivu, le brigadier général David Rugayi, affirme que des nombreux témoignages de la population de cette localité rapportent que des citoyens burundais vendent des armes aux groupes rebelles localisés à l’Est de la Rdc
Selon le journal en ligne www.bwiza.com, cet officier de l’armée congolaise affirme qu’une femme burundaise a été interpellée dernièrement alors qu’elle s’apprêtait à vendre 600 cartouches sur le sol congolais, trois autres éléments burundais ont été arrêtés pour la même infraction, alors qu’ils vendaient des armes aux groupes rebelles congolais Mai –Mai et du Fnl. .
Le brigadier général David Rugayi affirme que 16 éléments de l’armée congolaise accusés de trafic des armes sur le Burundi sont sous les verrous. De son côté, le gardien de la ville d’Uvira Mutaho Kizza, affirme que des informations concordantes qui filtrent d’un peu partout font savoir que quelques officiers de l’armée burundaise font ce genre de trafic sur l’autre rive du lac Tanganyika.