Bujumbura, le 24 mai 2019 (Net Press). C’est un constat des plus hautes autorités de la mairie de Bujumbura, à commencer par la première d’entre elles, le maire de la ville, Freddy Mbonimpa. Lors d’une réunion de sécurité avec les administratifs et les forces de sécurité, il a reconnu que l’insécurité causée par des gens armés de machettes s’étend dans plusieurs zones de la ville.
Pour lui, ces malfaiteurs étaient signalés de par le passé dans le quartier de Kibenga de la zone de Kinindo mais qu’aujourd’hui, on les voit dans les zones de Ngagara et de Gihosha. Il en a profité pour demander à ses proches collaborateurs de renforcer la surveillance du mouvement des populations afin de juguler ce phénomène.
Dans la province de Bururi, au Sud du pays, l’on apprend que 4 élèves de la 7ème année du lycée communal de Kiremba-Sud sont détenus depuis l’après-midi de ce jeudi 23 mai 2019 dans le cachot de province, accusés de gribouillage de la photo du président de la République dans leurs manuels scolaires.
Les parents ne sont pas totalement d’accord avec cette mesure prise par le service national des renseignements de cette localité car ils sont convaincus que ledit service a agi sur base de soupçons. Ils demandent que la scolarité de ces 4 garçons ne soient pas perturbée à la veille de la fin de l’année et qu’une enquête approfondie soit menée, car rien ne prouve que ces élèves ont une responsabilité quelconque dans ce gribouillage de manuels scolaires communs.
Ce phénomène de gribouillage de la photo du président de la République est un feuilleton à répétition car depuis quelques années, il apparaît, fait des victimes parmi les élèves, disparaît et réapparaît encore de province en province. C’est ainsi qu’il a été déjà observé dans les provinces comme Kirundo, Rumonge, Bujumbura mairie, etc.
Burundi - Hygiène
Les voisins de l’entreprise Buceco entre le marteau et l’enclume !
Cibitoke, le 24 mai 2019 (Net Press) . Les sources concordantes indiquent que les habitants qui vivent tout près de l’entreprise de fabrication du ciment Buceco, localisée au centre-ville de Cibitoke, sont entre le marteau et l’enclume car l’entreprises leur demande de les désintéresser pour qu’ils vident les lieux, ce qu’ils refusent.
Selon nos sources, les voisins de cette entreprise disent que l’attribution de ces parcelles a été faite par les services d’urbanisme et estiment que l’entreprise devrait s’en prendre aux services de l’Etat qui les ont attribuées. Par ailleurs, renchérissent-ils, pour construire ces maisons ultra modernes, ils ont contracté des dettes dans les différentes banques et établissement financiers.
Nombreux témoignages de ce voisinage de l’entreprise font savoir que l’entreprise Buceco, dans la fabrication du ciment, émet des substances poussiéreuses et cancérigènes, ce qui risque d’hypothéquer la bonne santé de la population environnante. Ils demandent au gouvernement burundais de prendre en main cette affaire et de relocaliser cette entreprise dans un endroit isolé, selon les normes d’implantation des entreprises pour la bonne santé de la population.
Burundi - Rwanda - Justice
Des révélations qui secouent Gitega et Kampala
Kigali, le 24 mai 2019 (Net Press) . Callixte Nsabimana alias Sankara, un ancien militaire du Fpr qui avait déserté pour s’associer à ceux qui luttent contre le pouvoir de Kigali, a été appréhendé il y a quelques semaines dans les Iles Comores. Il avait été accusé pour son rôle présumé dans des crimes liés au terrorisme et à la sécurité du pays, à travers un mouvement rebelle rwandais dit Force de Libération Nationale, Fln.
Le Fln a fait son apparition l’année dernière et son porte-parole, Callixte Sankara, avait été arrêté et rapatrié au Rwanda. L’on saura que le Fnl est une branche militaire du mouvement rwandais pour le changement démocratique, Rmcd, dirigé par Paul Rusesabagina. Il a décidé de déclarer la guerre au Rwanda et d’opérer à partir de la forêt de Nyungwe. Cet homme arrêté et rapatrié, c’est aujourd’hui à l’heure du tribunal où il a comparu hier.
Selon des témoins, d’entrée de jeu, il a demandé pardon au président Kagame alors qu’il était à la barre du tribunal de Gasabo, en compagnie de son avocat Moïse Nkundabarashi, a plaidé coupable, avant de révéler la complicité des services militaires burundais et ougandais. Le Burundi, via les services de l’Etat-major qu’il a contacté, a facilité l’entrée des combattants dans la forêt de Nyungwe en passant par la Kibira frontalière.
Quant à l’Ouganda, ce pays a promis des armes et des munitions pour attaque le Rwanda. Il a fait part des différentes attaques déjà menées dans plusieurs coins du parc de Nyungwe. Gitega, tout comme Kampala, n’ont pas encore réagi sur les déclarations de ce chef rebelle capturé il y a quelques temps
Selon toujours des témoins, la sécurité du tribunal avait été renforcée, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des bâtiments. L’on signale également une présence massive des journalistes rwandais et étrangers qui ont fait le déplacement de Kigali. L’on apprend que 16 infractions ont été retenues à sa charge.
Son avocat a demandé que son client puisse jouir d’une liberté provisoire car il a toujours collaboré avec la justice rwandaise. Mais cette dernière a riposté que malgré qu’il ait plaidé coupable, au regard de la pesanteur des infractions, il ne peut pas bénéficier de cet avantage. La rédaction a contacté le porte-parole de l’armée burundaise pour s’enquérir de la situation, mais en vain.
Les premières réactions indiquent que Callixte Sankara aurait été utilisé par le régime de Kigali pour bien localiser ses détracteurs. Certains autres trouvent qu’il est de bonne guerre en matière politique car tous les coups sont permis. Les autres encore attendent pour voir l’évolution des choses car il est encore trop tôt de tirer des conclusions sur une affaire aussi sensible et qui engage 4 pays en même temps, le Rwanda, le Burundi, le Congo et la République démocratique du Congo.
Burundi - Education
Détenu pour n’avoir pas dispensé un cours dont il n’a aucune notion
Makamba, le 24 mai 2019 (Net Press) . Il s’appelle Gilbert Nahimana, il est enseignant au lycée communal de Karobane, dans la commune de Nyanza-lac, de la province de Makamba au Sud du pays. Il est détenu depuis le 21 mai dans le cachot du parquet de Makamba, sur ordre du gouverneur Gad Niyukuri, accusé d’avoir refusé de dispenser un cours qui lui a été attribué.
Selon nos informations, une réunion pédagogique a eu lieu en date du 20 mai et le constat a été que la matière de physique n’a pas été dispensée depuis le début de l’année scolaire. Selon toujours des témoignages, cet enseignant avait cependant signalé qu’il ne peut pas enseigner un cours qu’il n’a jamais vu pendant son cursus académique. C’est à ce moment que le directeur de l’école a fait part de ce constat au gouverneur de province.
Ce dernier n’y est pas allé par quatre chemins. Il a ordonné l’arrestation de Gilbert Nahimana et il a été conduit au cachot du parquet de Makamba. Ses collègues, tout comme les syndicats dans cette province, s’insurgent contre une interpellation arbitraire et demandent que chaque enseignant dispense des cours dont il a la compétence.
Selon des parents contactés, l’arrestation de cet enseignant est une forme de distraction alors que le problème posé est plus sérieux, c’est-à-dire une matière qui n’a jamais été dispensée depuis le début de l’année. Ils demandent qu’il y ait une solution durable à cette question et non des décisions improductives comme l’emprisonnement des enseignants.
Burundi – Economie
Depuis deux semaines le Burundi observe un manque criant des devises
Bujumbura, le 24 mai 2019 (Net Press) . Depuis deux semaines, le Burundi croupit dans une rareté de devises sans précédent, ce qui provoque la hausse du taux de change. Nombreux changeurs de billet affirment que les banques commerciales et le marché noir manquent de ce billet vert. A titre d’exemple, le dollar américain qui s’échangeait à 2780 fbu il y a deux semaines a vu son prix grimper jusqu’à atteindre 3010 fbu dans l’après midi de ce mercredi 22 mai 2019.
L’Euro quant à lui s’achète à 3330 fbu quand on parvient à l’avoir. Il y a deux semaines, on pouvait s’en procurer à 2950 fbu. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, aucune information officielle ne filtre sur cette carence des devises.
Et dans la même foulée, un arsenal de policiers ont procédé ce mercredi à la traque des échangeurs de billets à la place de l’ancien marché central de Bujumbura, indexant ces derniers de cacher les coupures de devises pour une spéculation ultérieure. Ces échangeurs de billets contactés par la rédaction, dans leur humour intarissable, affirment que la rareté des devises est due à la crise politico-économique que traverse le pays depuis 2015 et que ce ne sont pas les échangeurs qui en payent un lourd tribut. Et selon les mêmes témoignages, la carence du mazout était un signe précurseur de la rareté des billets verts
Burundi - Angleterre - Elections
Un Anglais d’origine burundaise se fait élire aux élections européennes
Londres, le 24 mai 2019 (Net Press) . Les européens ont élu ce jeudi 23 mai les eurodéputés et la Grande Bretagne, par le fait qu’elle n’a pas encore quitté l’Union européenne, a été obligée de participer à ces élections. Ainsi, selon la voix de l’Amérique, parmi les candidats anglais, se trouve Pacelli Ndikumana, un Anglais d’origine burundaise.
Il s’est fait élire au sein du parti de l’Union européenne, UK European Union Party, qui a vu le jour cette même année dans ce royaume. Pacelli Ndikumana, un avocat audacieux, est très connu dans la capitale burundaise pour avoir défendu avec célérité et doigté les dossiers de ses clients, une tâche qu’il a toujours fait avec brio.
Burundi - Usa - Politique
"États-Unis : guerre ouverte entre Donald Trump et Nancy Pelosi", dixit Rfi
Washington, le 24 mai 2019 (Net Press) . La guerre est ouverte entre la puissante chef de la majorité démocrate de la chambre et le président américain. Après avoir annulé mercredi 22 mai sa rencontre avec les dirigeants de l’opposition suite à une remarque de Nancy Pelosi, Donald Trump s’en est vivement pris ce jeudi à son adversaire du Congrès au cours d’une conférence de presse impromptue et plutôt décousue. Quelques heures plus tôt, la cheffe des démocrates de la chambre avait exprimé ses inquiétudes sur la santé du président.
Nancy Pelosi n’a pas son pareil pour provoquer le président. Elle manie avec calme un langage qui a le don de l’ulcérer. Au lendemain d’une passe d’armes à la Maison Blanche, elle a dit être inquiète sur la santé de Donald Trump et a ajouté : « Je prie pour le président des États-Unis. J’espère que sa famille, son administration ou ses conseillers vont intervenir pour le bien du pays. »
Le président ne pouvait pas rester sans réagir. Il a d’abord douté des compétences de Nancy Pelosi, à propos du traité commercial avec le Mexique et le Canada. « C’est un désastre. Elle ne comprend pas le texte », a-t-il dit.
Avant de revenir sur la rencontre de la veille avec les dirigeants démocrates : « Je suis rentré dans la pièce. Il y avait Chuck le pleurnichard et Nancy la folle. Je vais vous dire, je l’observe depuis longtemps, elle n’est pas la même personne, elle est perdue ».
C’est la première fois que le président affuble Nancy Pelosi d’un tel surnom. Donald Trump qui a par ailleurs tenu à faire témoigner ses conseillers sur son propre calme lors de la rencontre avec les démocrates. « Vous étiez très calme et très direct », témoigne une femme. « Très calme, vous avez présenté les choses… », renchérit un homme. « Très calme, direct et clair », poursuit une autre conseillère. Le président a enfin qualifié les démocrates de bons à rien, et a déclaré qu’il était lui-même un génie extrêmement stable.
Burundi - Grande Bretagne - Politique
"Royaume-Uni : Theresa May annonce sa démission", selon la radio mondiale
Londres, le 24 mai 2019 (Net Press) . La Première ministre britannique a annoncé ce vendredi qu’elle quitterait le 10, Downing Street le 7 juin prochain. Ce départ interviendra au lendemain de la visite d’Etat de Donald Trump au Royaume-Uni et alors que le pays est toujours dans l’impasse concernant la tenue du Brexit.
Theresa May a annoncé ce vendredi sa démission, suite à son échec à faire adopter son plan de retrait de l’Union européenne. La voix étranglée par l’émotion, la Première ministre a précisé qu’elle démissionnerait de ses fonctions de cheffe du Parti conservateur - et donc de cheffe du gouvernement - le 7 juin, dans une allocution prononcée devant le 10, Downing Street.
Elle a exprimé, au bord des larmes, « un profond regret de ne pas avoir été capable de mettre en oeuvre le Brexit ». Sa voix s’est cassée au moment de terminer sa brève déclaration en proclamant son « amour » pour son pays, la dirigeante masquant l’émotion qui la submergeait en faisant volte-face pour se diriger vers ses bureaux.
Le mandat de Theresa May, aux airs de chemin de croix tant elle a rencontré d’adversité, de critiques voire de complots au sein de son propre parti, restera comme l’un des plus courts de l’histoire des Premiers ministres britanniques depuis la Deuxième Guerre mondiale.