Bujumbura, le 27 mai 2019 (Net Press) . Selon des témoins sur place, il était vers 5h 30 du matin de ce lundi lorsqu’une armada de policiers et de militaires ont encerclé le quartier de Jabe de la zone de Bwiza, dans la commune Mukaza, en mairie de Bujumbura. Si les militaires sont restés dehors, les policiers quant à eux se sont introduits dans les maisons pour effectuer une fouille-perquisition dans les ménages de cette contrée administrative.
Aucune arme n’a été saisie mais des sujets en situation d’irrégularités ont été interpellés et sont sous l’interrogatoire au commissariat municipal (Ex Bsr), selon le porte-parole adjoint au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Moise Nkurunziza.
Dans un point de presse tenu à cet effet, ce dernier a dressé le bilan des personnes en situation d’irrégularités qui ont été interpellées, dix-neuf personnes sans cartes nationales d’identités, vingt-neuf non enregistrées dans les cahiers de ménages, vingt cahiers de ménage non signés par les administratifs, douze familles sans cahiers de ménage et trois étrangers sans visas d’établissement.
Selon nombreux témoignages sur place, aucune personne n’était autorisée à sortir le quartier Jabe et l’opération a pris fin vers 8 heures de ce 27 mai. A propos des cahiers de ménages, il y a intention de les changer, selon le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, qui s’est confié à nos confrères de la radio Isanganiro. Le motif est que ceux qui existaient ont été piratés et vendus à un prix supérieur à celui fixé par la mairie.
Dans la province de Bujumbura, une personne a trouvé la mort lors d’une tentative de dévaliser le bureau postal d’Ijenda. Le porte-parole adjoint au ministère ayant la sécurité dans ses attributions, Moïse Nkurunziza, a confirmé cette information. Il était vers minuit de ce samedi 25 mai lorsqu’un groupe de bandits non encore identifiés ont troué la clôture du bureau postal d’Ijenda.
Ils ont ligoté et égorgé le veilleur, en la personne de Léonard Muzakare et selon lui, ils ont défoncé la porte, mais rien n’a été volé sauf un coffre-fort qui a été endommagé au moment où ils essayaient de l’ouvrir. Moise Nkurunziza fait savoir que pour question d’enquête, quatre personnes soupçonnées d’être derrière cette tentative de vol ont été interpellées par la police et sont sous l’interrogatoire à Rwibaga. Le corps sans vie de ce veilleur a été évacué vers la morgue de l’hôpital d’Ijenda
De leur côté, les activistes des droits de l’homme informent qu’u moins trois personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière dans différentes localités. Les victimes sont des membres des forces de défense et de sécurité, deux agents de police et un militaire. Un autre homme a échappé à une tentative d’assassinat dans la province Cibitoke.
Les mêmes défenseurs des droits de l’homme évoquent aussi treize cas d’arrestations arbitraires. Selon eux, les victimes sont des membres de l’opposition, essentiellement du parti Cnl, mais aussi un commerçant ainsi qu’un enseignant. Ces deux dernières personnes ont été arrêtées sur ordre du gouverneur de Makamba.
En plus de ces arrestations, d’autres membres de l’opposition ont été passés à tabac par des Imbonerakure. Des proches du parti de l’Aigle dans cette dernière province disent ne pas être au courant de ces informations. N.R.
Burundi - Politique - Administration
L’administration se montre plutôt molle dans le Sud du pays
Makamba, le 27 mai 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Makamba, plus précisément dans la localité de Kibago, il est rapporté des cas des jeunes affiliés au parti de l’Aigle collectent illégalement de l’argent au nez et à la barbe de l’administration locale Il semble que les victimes portent des fois plainte mais que cette dernière ne réagit pas face aux accusations.
Selon les mêmes informations, ceux qui rançonnent et torturent sont des ressortissants d’autres coins du pays et la région la plus citée est la province de Karusi, au Centre-Est du pays. L’on a donné un exemple d’un militant de l’Uprona, pourtant qualifié de proche du Cndd-Fdd, qui a été obligé de verser un montant de 12.000 Fbu, accusé d’avoir porté une casquette de sa formation politique. Il semble qu’il lui aurait été demandé d’enlever ce képi.
Malgré cette situation, les administratifs indiquent qu’il y a une bonne cohabitation des Imbonerakure de cette localité et des membres d’autres partis politiques. Une situation approuvée par les populations de la place, mais qui déplorent l’immixtion dans leur cohabitation des Imbonerakure venus d’ailleurs.
L’on apprend qu’il y a une information que les administratifs ne veulent pas divulguer, à savoir que ces Imbonerakure en provenance de Karusi ont fui la justice dans leur région après avoir commis des crimes. Les populations appellent les autorités de les chasser dans cette commune mais sans beaucoup d’espoir que ces dernières répondront favorablement à leur appel. Ch. N.
Burundi - Administration
Encore un autre administratif destitué en province de Kirundo !
Kirundo, le 27 mai 2019 (Net Press) . Il y a quelques semaines l’administrateur de la commune Busoni, en province de Kirundo, dont nombreux témoins confirment qu’il est à l’origine des chicaneries internes au sein du parti aux affaires, a été obligé de remettre le tablier.
De son côté, l’administrateur de la commune Kirundo, Jean Claude Miburo, a été destitué samedi le 25 mai 2019 par le conseil communal. Ce dernier l’accuse d’être impliqué dans une affaire de détournement des fonds. Le président du conseil communal a fait savoir que des fausses quittances pour la perception des impôts et la collecte des taxes sont en circulation, faisant perdre au trésor du bureau communal un montant d’une trentaine des millions de nos francs, probablement empochés par cet administratif.
L’on saura que l’administrateur déchu venait de passer deux ans à la tête de la commune. Il avait remplacé l’ancien administrateur décédé lors d’un accident de roulage survenu non loin du centre-ville de Kayanza. D.N.
Burundi - Politique
Les membres du Cnl toujours dans le collimateur du parti aux affaires
Karusi, le 27 mai 2019 (Net Press) . Des informations dignes de foi en provenance de cette province du centre du pays indiquent que trois militants de la formation politique d’Agathon Rwasa ont été interpellés. Il s’agit du président de ce parti dans cette province, du secrétaire provincial et d’un simple militant qui ont été transférés au cachot de la police.
Les informations qui parviennent à la rédaction précisent qu’ils sont accusés d’avoir tenu une réunion et qu’ils ont été arrêtés par le commissaire provincial de la police judiciaire sur ordre de l’administrateur communal de Buhiga, Mme Euphrasie Ntakarutimana. Pourtant, selon toujours des témoignages, une correspondance avait été acheminée aux autorités et à la police pour informer de la tenue de cette réunion.
Les membres de cette formation politique parlent de mobiles politiques derrière ces agissements, ce que réfute l’administration qui affirme vouloir éviter un désordre dans cette commune dans le cadre de la paix et de la tranquillité pour tous les habitants de cette localité, quelles que soient leurs tendances politiques. J.M
Burundi - Malversations Economiques
Des percepteurs d’impôts arrêtés pour détournement des fonds
Gitega, le 27 mai 2019 (Net Press) . Ils sont au nombre de six, Jeovanie Bukeyeneza, Experius Bigirimana, des prénommés Christ, Claude, Dagobert et Evode, tous employés de la commune de Gitega, Centre du pays, ont été arrêtés alors qu’ils se rendaient à une réunion de service.
Ils ont été arrêtés vendredi 24 mai par le commissaire régional de la brigade anti-corruption dans la capitale politique. Ils sont accusés de détournement de fonds d’un montant qui n’a pas été révélé à la presse, en utilisant de fausses quittances. Les mêmes informations, qui ne sont pas cependant précises sur le chiffres, indiquent que comparativement aux recettes de janvier 2018 et celles de la même période en 2019, le manque à gagner est énorme. D.N
Burundi - Nation Unies - Sécurité
Les Nations Unies s’expriment à l’occasion de la journée internationale des casques bleus
New York, le 27 mai 2019 (Net Press) . Le 29 mai de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des casques bleus de l’Onu. A cette occasion, l’Onu a adressé un message que la rédaction a jugé bon de livrer en entièreté à son lectorat.
" Aujourd’hui, nous honorons plus d’un million d’hommes et de femmes qui ont servi comme soldats de la paix des Nations Unies depuis notre première mission en 1948. Nous nous souvenons des plus de 3 800 membres du personnel qui ont payé de leur vie. Nous exprimons notre plus profonde gratitude aux plus de 100 000 membres du personnel de maintien de la paix, civils, policiers et militaires, déployés aujourd’hui de par le monde, ainsi qu’aux pays qui fournissent ces femmes et hommes courageux et dévoués.
" Cette année, l’Organisation des Nations Unies se souvient que cela fait 20 ans que le Conseil de sécurité a ordonné pour la première fois une mission de maintien de la paix pour protéger les civils. Chaque jour, les soldats de la paix protègent de la violence, souvent au péril de leur vie, des hommes, des femmes et des enfants.
" Dans le même esprit, en cette Journée internationale, la médaille Capitaine Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel, est décernée pour la première fois. Nous rendons hommage au soldat Chancy CHITETE, un Malawien qui était en service en République démocratique du Congo et a perdu la vie en essayant de sauver celle d’un autre soldat de la paix.
" Les opérations de maintien de la paix des Nations Unies sont un investissement vital dans la paix et la sécurité mondiales. Et c’est parce qu’elles exigent un ferme engagement de la communauté internationale quenous avons lancé l’initiative « Action pour le maintien de la paix », qui vise à rendre nos missions plus fortes, plus sûres et mieux adaptées à l’avenir.
" Pour des millions de personnes dans les situations de conflit de par le monde, le maintien de la paix est une exigence porteuse d’espoir. Œuvrons ensemble afin que le maintien de la paix soit plus efficace pour protéger les populations et promouvoir la paix." Ch.N.