Gitega, le 30 mai 2019 (Net Press) . L’on apprend que lorsque la police, accompagnée de militaires, tous armés jusqu’aux dents, ont fouillé la zone de Bwiza ce mercredi 29 mai 2019, il y avait presqu’au même moment une fouille-perquisition dans la prison centrale de Gitega, au Centre du pays, où tous les compartiments, y compris ceux des putschistes, ont été "visités".
Selon des informations en provenance de la capitale politique, aucun objet suspect n’a été saisi. Au total, 26 boules de chanvre, une ceinture militaire, 2 boîtes de cigarette et une trentaine de téléphones mobiles ont été saisis. L’on notera que les fouilles-perquisition dans les prisons sont toujours soldées par la saisie des choses sans beaucoup d’importance car, souvent si pas toujours, les détenus, par le biais de certains policiers, sont informés de cette opération policière et ils prennent leurs dispositions.
Pour revenir sur la fouille-perquisition dans la zone de Bwiza, la rédaction n’a pas pu avoir un chiffre exact des personnes arrêtées, mais, selon certaines informations indépendantes, au moins trois camions ont embarqué plusieurs personnalités, essentiellement de nationalité congolaise, probablement en manque de visas de séjour dans notre pays. D.N.
Burundi - Onu - Sécurité
La réunion sur le Burundi reportée sine die
New York, le 30 mai 2019 (Net Press) . Cinq pays sur les 15 membres du conseil de sécurité, à savoir la France, la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne avaient souhaité que parmi les points à l’ordre du jour, il puisse y avoir le Burundi. Cette requête faisait suite à la décision de Gitega de saisir les biens des présumés putschistes et de ceux qui avaient manifesté contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
L’ambassadeur du Burundi auprès des Nations Unies, Albert Shingiro, n’a pas tardé à démontrer de quel bois il se chauffe. A travers son compte twitter, il a vivement dénoncé cette requête, insinuant même que certains parmi ces pays sont impliqués dans cette tentative de destitution par la force des institutions en 2015. Sinon, il trouve que le Burundi a recouvré la paix et qu’il ne sait pas pourquoi ces pays continuent à formuler une telle doléance.
Signalons que de telles réunions du conseil de sécurité sont différemment perçues par les politiques et les acteurs burundais. Certains estiment sans tergiverser qu’elles ne servent à rien à part le remplissage des poubelles de l’Onu. C’est du moins le point de vue du parti d’opposition Msd, comme la rédaction l’avait mentionné dans l’une de ses dépêches.
L’on apprend que la réunion a été remise à plus tard, sans délais précis. Pour les uns, elle a été ajournée pour qu’elle soit bien préparée, au regard de l’importance que revêt cette analyse sur le Burundi. Pour d’autres, elle a été tout simplement abandonnée car la situation sécuritaire du Burundi ne constitue plus un enjeu dans le concert des Nations, le pays ayant retrouvé la paix sur tout le territoire du pays. Ch.N.
Burundi - Justice
Une Rwandaise détenue au Burundi depuis quelques jours
Cankuzo, le 30 mai 2019 (Net Press) . Elle s’appelle Estella Mukaneza, elle est d’origine rwandaise et venait de passer une semaine au Burundi. Elle était avec deux amies burundaises et s’apprêtaient à traverser la frontière burundo-tanzanienne quand elle a été appréhendée par la police burundaise.
En effet, le dimanche 26 mai, elle allait franchir la frontière entre le Burundi et la Tanzanie avec ses deux amies burundaises pour regagner leurs domiciles situés dans la contrée de Kumunzani, proche de la frontière burundaise. Elle a été arrêtée et conduite dans les cachots de la commune de Mishiha, province de Cankuzo, à l’Est du pays.
Selon certaines sources, elle est accusée d’avoir traversé la frontière sans effectuer des formalités nécessaires alors qu’elle avait un passeport encore valide. Mais d’autres informations indiquent que les autorités judiciaires de cette localité veulent coller à cette fille, qui serait encore mineure, l’infraction d’espionnage.
Ses deux amies, une originaire de la commune de Mishiha et l’autre native de la commune de Gitega (Centre du pays) ont décidé d’ajourner leur voyage vers la Tanzanie et exigent sa libération. L’administrateur de la commune Mishiha dit que la Rwandaise aurait été induite en erreur par ses deux amies burundaises qui l’ont incitée à ne pas passer par la frontière officielle pour se rendre au Burundi. Ce dernier dit attendre l’accord des autorités tanzaniennes pour permettre aux trois femmes de regagner leurs domiciles. J.M.
Burundi - Education
Vers la traque des auteurs de grossesses des élèves-filles
Bujumbura, le 30 mai 2019 (Net Press) . La ministre ayant l’éducation dans ses attributions, Dr. Janvière Ndirahisha, a, en date du 15 mai 2019, adressé une correspondance aux directeurs provinciaux de l’éducation, pour leur demander de faire un inventaire des auteurs de grossesses connus mais non sanctionnés.
Elle renchérit que dans le cadre de poursuivre les présumés auteurs de grossesses des élèves, le ministère de tutelle demande à tous les directeurs provinciaux d’inventorier tous les auteurs de grossesses connus mais non sanctionnés conformément à la loi y relative et d’en faire le rapport au ministère. En annexe de cette note, elle délivre un canevas à suivre.
La ministre demande ce rapport après avoir constaté qu’il y a des auteurs de grossesses qui ne sont pas sanctionnés suite à la complicité des autorités tant administratives que judiciaires de leurs ressorts. L’on signalera qu’un effectif effroyable de 14.246 élèves-filles ont abandonné leurs études ces 7 dernières années.
Les parents se félicitent de la décision de la ministre Janvière Ndirahisha dont la préoccupation majeure est de protéger les élèves-filles pour qu’elles puissent préparer leur avenir comme les autres citoyens du Burundi. Les mêmes parents lui demandent cependant de doubler de vigilance car il y en a qui établissent de faux rapports. Elle avait elle-même reconnu cette complicité dans les colonnes de Net Press, lorsqu’elle a confié qu’il y a de faux rapports qui lui parviennent et qui sont corrigés par des descentes suer terrain des parlementaires. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Le Burundi se joint à la communauté chrétienne pour fêter l’Ascension
Bujumbura, le 30 mai 2019 (Net Press) . Le Burundi, pays très catholique, a fêté aujourd’hui l’Ascension du Christ au ciel. Toutes les églises de la religion catholique étaient pleines à craquer, pratiquement dans toutes les messes, qu’elles soient en kirundi ou en français. Les fidèles se saluaient et rigolaient avant et après la messe, se souhaitaient la bonne fête de l’Ascension.
Ce qui a fondamentalement changé, c’est qu’après la messe, tout le monde s’est enfermé chez lui au moment où, il y a quelques années, des familles entières se rencontraient quelque part ou alors chez un tel pour continuer la fête. Evidemment, ceci est un lointain souvenir que la poche de la plupart de Burundais ne permet plus.
L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours à partir de Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection, son élévation au ciel. Elle symbolise un nouveau mode de présence du Christ, qui n’est plus visible dans le monde terrestre, mais demeure présent dans les sacrements. Elle annonce également la venue du Saint-Esprit dix jours plus tard et la formation de l’Église à l’occasion de la fête de la Pentecôte. Elle préfigure enfin pour les chrétiens la vie éternelle.
L’Ascension est un élément essentiel de la foi chrétienne : elle est mentionnée explicitement, tant dans le Symbole des apôtres que dans le Symbole de Nicée-Constantinople et donc partagée par les catholiques, les orthodoxes, les protestants et les fidèles des Églises antéchalcédoniennes.
Le jeudi de l’Ascension est jour férié dans plusieurs pays et célébré chaque année entre le 30 avril et le 3 juin pour le calendrier grégorien. Pour 2019, l’Ascension est le jeudi 30 mai et en 2020 elle aura lieu le 21 mai. J.M.
Burundi - Sport
L’Equipe Intamba mu Rugamba jure sur tous les toits d’arriver au bout !
Bujumbura, le 30 mai 2019 (Net Press) . Dans une conférence de presse co-animée par le coach des Hirondelles du Burundi, Alain Olivier Niyungeko et l’International Saido Berahino, les deux hommes ont juré sur tous les toits que l’équipe nationale du Burundi va arriver au bout lors de la coupe d’Afrique des nations qui va se tenir dans la ville d’Alexandrie, en Egypte.
Saido Berahino, de nationalité congolo–burundaise, qui joue en Grande Bretagne, a promis que l’équipe nationale du Burundi va être caractérisée par une discipline, le respect mutuel ainsi que les compétences acquises lors des matchs amicaux, l’amour du prochain et l’esprit d’unité car selon lui, « l’union fait la force « pour remporter la coupe d’Afrique des Nations en Egypte.
Olivier Niyungeko, l’entraineur de l’équipe nationale Intamba mu Rugamba, tranquillise que cette dernière dispose de beaucoup d’atouts pour remporter la coupe d’Afrique des nations et cite des matchs amicaux qui vont se dérouler au stade prince Louis Rwagasore, à Doha au Quatar et à Tunis en Tunisie. Il demande à la communauté burundaise et internationale de tout mettre en œuvre par le soutien moral et financier pour que les Hirondelles remportent la coupe d’Afrique des nations.
Malgré cela, l’on apprend que l’International Saido Berahino a des difficultés avec son équipe de Stocke City. Il a été appréhendé par la police anglaise en train de boire au volant de sa voiture, ce qui lui a valu une amende de 75.000 £ (plus ou moins 300 millions de nos francs). En guise de réaction, son équipe a annulé son contrat qui devait expirer en 2022. Il pense à attaquer son ancienne équipe en justice. N.R.