Nduta, le 31 mai 2019 (Net Press) . L’on apprend que deux personnes ont été blessées au cours d’une attaque à main armée dans le camp de réfugié de Nduta, au pays de John Pombe Magufuli. Les attaques ont eu lieu en deux moments en endroits différents dans la nuit de mercredi à jeudi 30 mai 2019.
La première a eu lieu au village 8 de la zone 11 vers 20 heures au moment où l’autre s’est opérée au village 30 de la zone 13 vers minuit. Les victimes sont soignées à l’hôpital Médecins Sans Frontières du même camp. A côté de ces deux blessés, il y a également de l’argent qui a été volé mais dont on ne connaît pas encore le montant.
La police tanzanienne affirme qu’elle recherche activement les criminels qui se seraient retranchés dans une réserve naturelle qui se trouve près du camp. C’est d’ailleurs pour des raisons d’insécurité qui augmente dans cette réserve que la police interdit les réfugiés d’y accéder. Les réfugiés sont las d’être attaqués toujours par des gens qui parlent le Kirundi.
Dans le pays, plus précisément dans la capitale économique Bujumbura, les policiers et les vendeurs ambulants font toujours mauvais ménage. En fin de journée, des policiers qui étaient qui rentraient chez eux à pieds ont couru après des vendeurs ambulants qui ont vu leurs fruits s’éparpiller en pleine rue.
La rédaction a approché un policier qui faisait partie de l’équipe pour lui demander pourquoi il déstabilise des gens qui cherchent de quoi assurer leur survie, il a répondu que les autorités n’aiment pas ce genre de commerce. N’ayant pas été précis sur les autorités qui ont pris la décision, la rédaction a tenté d’appeler la mairie de Bujumbura mais en vain.
Burundi - Justice
Le parquet général donne la lumière sur sa récente décision
Bujumbura, le 31 mai 2019 (Net Press) . Le parquet général de la République a tenté ce matin de donner la lumière sur la saisine des biens meubles et immeubles des personnes poursuivies dans le dossier Rmpg657 bis/Ma/Bv/Nth. Le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, dans un point de presse animé ce matin, a donné des éclaircissements sur la saisine des biens meubles et immeubles desdites personnes.
Rappelons que ces détenus sont poursuivis pour participation à un mouvement qu’il qualifie " d’insurrectionnel, d’assassinat, de tentative de changement de régime et destruction méchante". Sylvestre Nyandwi, au cours de ce point de presse, avait l’intention de couper court aux spéculation et rumeur sur ces mesures qui ont été motivées pour prévenir que les biens des personnes poursuivies ne puissent pas continuer à financer la déstabilisation du pays dans le prolongement du mouvement " insurrectionnel de 2015 et du coup d’Etat manqué du 13 mai 2015" dont certains auteurs sont en cavale et qui, sont selon les informations à la disposition du parquet général de la République, poursuivent leur entreprise qu’il indexe de "criminelle".
Sylvestre Nyandwi a prévenu que le parquet assure de garantir un éventuel dédommagement des parties civiles en cas de condamnation des personnes poursuivies dans le dossier Rmpg 657 bis /Ma/Bv/Nth, étant donné que, selon Sylvestre Nyandwi, le ministère public est au courant des manœuvres de dissimulation de ces biens par les prévenus et ce, par le truchement de certaines personnes. Il entend également protéger ces biens contre la détérioration car certains prévenus en cavale ont laissé des biens qui, pour le moment, sont considérés comme abandonnés alors qu’ils peuvent être utiles pour le développement du pays.
Et le parquet désoriente l’opinion !
Sylvestre Nyandwi affirme que ces mesures n’ont rien de similaire avec celle qui avait été prise après les événements de 1972 et ajoute qu’à cette époque, les autorités avaient décidé sur base d’un jugement fictif et attribuer des biens des présumés auteurs à certains citoyens. Il y avait ce que Sylvestre Sylvestre Nyandwi a qualifié de vente par l’Etat et a ajouté que même ceux qui n’étaient pas cités dans le soi-disant procès avaient vu leurs biens confisqués au profit des autres, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, a-t-il renchéri.
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Sylvestre Nyandwi fait savoir que les biens saisis à travers la mesure que le ministère public a prise ont été confiés à l’Etat qui les exploitera dans l’intérêt général et annonce que la mesure est provisoire et celui qui sera acquitté par la cour verra ses biens restitués. Sylvestre Nyandwi a profité de cette occasion pour annoncer que tous ceux qui sont concernés par ces mesures ont un droit de recours devant les autorités respectives qui les ont prises et les recours seront analysés au cas par cas et un délai de quinze jours, à compter de ce vendredi 31 mai 2019, leur est accordé.
Toujours sur le chapitre de la justice, les activistes des droits de l’homme évoquent des irrégularités procédurales dans le traitement des dossiers, en prenant un cas des militaires qui ont été arrêtés après des attaques des camps militaires au mois de décembre 2015 et qui sont poursuivis dans le dossier Rmpg 11359 - Rpc 019. Pour bien éclairer la lanterne du lecteur, ces activistes ont commencé par relater les faits entourant la procédure de leur arrestation jusqu’à l’état actuel de la procédure. Ensuite, ils ont évoqué les irrégularités constatées et enfin des recommandations y relatives.
Burundi - Onu - Politique
Envoyé spécial de l’Onu au Burundi : vers le "Michelexit" !
Bujumbura, le 31 mai 2019 (Net Press) . Les premières informations non encore confirmées indiquent que Gitega aurait envie de ne plus reconnaître Michel Kafando, envoyé spécial de l’Onu au Burundi. Au moment où il devait y avoir une analyse de la situation au Burundi en date du 28 mai par le conseil de sécurité, il semble que Gitega aurait indiqué qu’il n’a plus confiance en cet homme.
Selon les mêmes informations, le gouvernement burundais aurait également été ulcéré par la visite de l’ancien président burkinabé au pays de Paul Kagame, un pays qui entretient de mauvaises relations avec le Burundi depuis avril 2015. Gitega accuse Kigali d’entretenir des rebelles qui veulent déstabiliser le Burundi au moment où le Rwanda s’inquiète de la présence des Interhamwe sur le sol burundais.
Au cas où cette information serait avérée, le Burundi battrait le record des envoyés de l’Onu qui ont été renvoyés sur son sol sur base de divergences de vue sur la résolution pacifique du conflit dans ce pays. L’on notera enfin que son représentant à l’Onu, Albert Shingiro, ne cesse de demander que le Burundi soit retiré des pays sous observation car il ne constitue plus une menace pour la sécurité, une requête qui n’a pas jusqu’à présent été satisfaite.
Burundi - Santé
Journée sans tabac, quel bilan au Burundi ?
Bujumbura, le 31 mai 2019 (Net Press) . La journée mondiale sans tabac est une journée internationale qui a lieu chaque année le 31 mai depuis 1988 sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cette dernière a organisé l’événement pour la première fois le 7 avril en 1987 ; l’année suivante la date a été définitivement fixée au 31 mai.
La journée a pour but de faire passer une prise de conscience globale sur les dangers du tabac pour la santé des consommateurs comme de leur entourage : sur 650 millions de fumeurs, cinq millions meurent chaque année à cause de problèmes de santé liés au tabagisme selon l’organisation.
Au Burundi, même si le tabac fait partie des produits les plus consommés, le pays ne dispose pas de statistiques sur l’effectif des fumeurs ou alors sur celui de ceux qui abandonnent le tabagisme. La rédaction a tenté d’entrer en contact avec le porte-parole du ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida, mais en vain.
Burundi - Politique
Le conseil national de la communication entend veiller davantage
Bujumbura, le 31 mai 2019 (Net Press) . Le Cnc a décidé d’ouvrir un numéro de téléphone pour l’envoi des messages d’évaluation des différentes radios et Télévision. Dans un communiqué rendu public dans la matinée de ce vendredi, le président du Cnc, Nestor Bankumukunzi, a indiqué que cet organe régulateur des medias a ouvert à la population un numéro sur lequel ce dernier peut envoyer des messages d’évaluation des différentes radios et télévisions œuvrant au Burundi. Ce numéro whatsup est le 79.707.777.
Le président du conseil national de la communication (Cnc), à travers ce communiqué, a fait savoir que les médias sont au service de la population et qu’une relation de partenariat et de collaboration entre les deux parties s’impose. Nestor Bankumukunzi ajoute que les medias ont certainement besoin de la population comme source d’information, mais aussi la population a besoin des medias pour être informée et que cette relation d’interdépendance veut qu’il y ait une communication des medias et tenant compte des aspirations de la communauté.
Pour Bankumukunzi, cela est vital, surtout que la période électorale qui approche requiert la participation citoyenne de chacun. Selon toujours ce communiqué du Cnc, les médias ont un rôle à jouer et le Cnc voudrait que la population apporte sa contribution à l’importante action des médias par le biais d’un regard critique et constructif.
Toujours dans ce même communiqué, le conseil national de la communication pour le moment s’est limité à la presse audiovisuelle et souhaite que ces messages soient focalisés sur des aspects qui laissent à désirer. Il invite la population d’éviter de longs commentaires malveillants au profit des messages brefs, précis et constructifs afin d’apporter la contribution de la population au renforcement d’une presse libre, professionnelle et responsable.
Burundi - Rdc - Nécrologie
"Retour du corps d’Étienne Tshisekedi en RDC : 3 jours de festivités", dixit Rfi
Kinshasa, le 31 mai 2019 (Net Press) . Le corps de l’ancien premier ministre et fondateur de l’Udps sera exposé ce vendredi et demain au stade des Martyrs. Pour ses obsèques, les organisateurs et la famille parlent de festivités pour célébrer le héros Étienne Tshisekedi, qu’on appelle le « père de la démocratie » en République démocratique du Congo (Rdc).
Le stade des Martyrs a revêtu sa plus belle robe pour la circonstance. Étienne Tshisekedi est bien là, du moins son effigie domine la façade principale. Ce vendredi, la dépouille mortelle de l’ancien premier ministre et fondateur de l’Udps quittera la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire pour le stade où elle sera exposée avant l’inhumation prévue samedi au mausolée érigé dans le domaine familial de Nsele.
La famille et les organisateurs ne veulent pas parler de deuil. « Tshisekedi est un héros », disait l’autre jour une responsable de la jeunesse de l’Udps qui, comme plusieurs autres membres du parti, est d’avis que « les héros, on les célèbre ».
Et, pour ces obsèques, les ensembles musicaux ont été sollicités pour jouer pendant le déroulement de l’événement. Vendredi : hommages populaires en public, et veillée mortuaire. Samedi, les hommages officiels précédés par une messe des suffrages qui sera dite par l’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo.
Deux ans et quatre mois
Il aura donc fallu deux ans et quatre mois pour que le corps d’Étienne Tshisekedi soit rapatrié de Bruxelles à Kinshasa. Pourquoi une si longue attente ? Lorsque décède Étienne Tshisekedi, c’est Samy Badibanga, l’un de ses anciens conseillers spéciaux qui est premier ministre. Il a accepté d’être nommé à ce poste par Joseph Kabila deux mois et demi plus tôt.
Un geste perçu comme une « trahison » dans les rangs de l’Udps. Pour la famille de l’opposant, il est « inconcevable » de laisser ce gouvernement organiser les funérailles. L’espoir alors, c’est que Félix Tshisekedi, son fils, puisse remplacer Samy Badibanga au poste de premier ministre en vertu de l’accord politique signé fin décembre 2017.
Finalement, Joseph Kabila débauche pour ce poste un autre Udps : ce sera Bruno Tshibala. De longs mois s’écoulent sans solution. Les proches d’Étienne Tshisekedi reprochent régulièrement à l’ex-président de faire « obstruction » au rapatriement de l’opposant par « peur », disent-il, de l’accueil triomphal qui pourrait lui être réservé en pleine séquence pré-électorale. Rebondissement en avril 2018, on annonce qu’un accord est enfin trouvé. Étienne Tshisekedi, dit-on, sera de retour en RDC avant fin juin de la même année.
Mais cet accord ne sera jamais appliqué. À qui la faute ? Aujourd’hui le frère de l’opposant Gerard Mulumba, qui négociait pour la famille, accuse Joseph Kabila d’avoir tenté alors un « chantage implicite » : utliser la perspective du retour d’Étienne Tshisekedi en Rdc pour convaincre son fils, Félix Tshisekedi, d’accepter à son tour le poste de premier ministre.
Sur RFI, ce vendredi, Lambert Mende, porte-parole des gouvernements de Joseph Kabila, a parlé d’un « climat de méfiance » réciproque qui aurait empêché pendant plus de deux ans le rapatriement. Quant aux artisans de l’accord de 2018 dans le camp de Joseph Kabila, ils n’ont pas souhaité s’exprimer.