Ruyigi, 3 juin 2019 (Net Press) . Ils étaient au nombre de cinq et trois d’entre eux ont été tués par la police dans la soirée de ce 1er juin 2019. Selon des informations concordantes, ils avaient attaqué des commerçants qui s’en allaient au pays de John Pombe Magufuli pour s’approvisionner.
Selon l’administration de Gisuru, dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, trois des bandits, qui étaient armés de fusils, ont trouvé la mort sur le champ au moment où deux autres ont été blessés au cours de cette intervention policière. Selon toujours les mêmes informations, un fusil de type Kalachnikov, quatre chargeurs et une machette ont été également saisis par la police.
En Rdc, l’on évoque les rebelles du mouvement Red-Tabara qui ont refait surface. Selon des populations locales, ces éléments, qui augmentent du jour au lendemain, sont présents dans les forêts de Kifuzampengere et de Mwifinda, au groupement de Kigoma au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
Selon des informations militaires locales, ces rebelles seraient venus du Rwanda et du Burundi. L’on rappelle que l’armée congolaise avait déclaré dernièrement avoir mis hors d’état de nuire ces rebelles, mais ils se seraient repliés vers les hauteurs de Mulenge, dans le territoire d’Uvira.
Dans le secteur des droits de l’homme, l’on apprend qu’au moins une personne a été assassinée au cours de la semaine dernière. La victime est une sentinelle égorgée dans la commune de Mugongomanga. L’on évoque aussi huit arrestations arbitraires. Les victimes sont des membres de l’opposition, du parti Cnl essentiellement, mais aussi deux jeunes élèves accusés de gribouillage de la photo du président Pierre Nkurunziza dans les manuels scolaires.
Le cas de l’activiste des droits de l’homme, Germain Rukuki, est également soulevé. Son affaire a été mise en délibéré pour la 2e fois à la Cour d’Appel de Ntahangwa. N.R.
Burundi - Politique
Du retour à la monarchie démenti à la présidence de la république !
Gitega, le 3 juin 2019 (Net Press) . Le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa, a formellement démenti l’information qui veut qu’il y aura un retour de la monarchie au Burundi. Cette sortie médiatique intervient au vu du changement de devise dans toutes les places publiques. En effet, les devises "Unité Travail Progrès" ont été remplacés par "Dieu Roi Burundi", raison pour laquelle une telle conclusion des populations se trouve sur toutes les lèvres. La même opinion en veut pour preuve l’effort déployé par le gouverneur de Makamba, Gad Niyukuri, pour changer ces écriteaux dans les endroits publics.
Jean Claude Karerwa a fait savoir que le changement de divises nationales rentre dans le cadre de la sauvegarde de l’histoire du Burundi, d’autant plus que le Dieu avait une place prépondérante dans la société burundaise et dans la nouvelle constitution promulguée en juin 2018.
Jean Claude a dit que même le président Michel Micombero, le tombeur de la monarchie burundaise, avait fait ce geste sur le mausolée du prince Louis Rwagasore, le père de l’indépendance du Burundi, ou il était inscrit « La paix –Justice –le travail ".
Jean Claude Karerwa s’est inscrit en faux contre les rumeurs qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive et qui stipulent que le président de la République, Pierre Nkurunziza, veut s’autoproclamer Roi du Burundi. Il a rappelé que le président de la République Pierre Nkurunziza, dans plusieurs sorties médiatiques, a juré sur tous les toits qu’il ne va pas se représenter au rendez-vous présidentiel de 2020. J.M.
Burundi – Politique
Le président du parti Sahwanya Frodebu hausse le ton !
Gitega, le 3 juin 2019 (Net Press) . Dans sa dépêche du 1er juin 2019, la rédaction avait fait état d’une période de 26 ans qui venait de s’écouler après les premiers suffrages directs du Burundi post-monarchique. Lors de la cérémonie du 26ème anniversaire de la victoire du parti Frodebu. Depuis la capitale politique du pays, le président de cette formation politique, Pierre-Claver Nahimana, a dénoncé les maux qui handicapent la vie du pays .
Devant le parterre de militants de ce parti non morcelé en plusieurs lambeau, Pierre-Claver Nahimana a pointé du doigt la corruption, la précarité que connaît le peuple burundais qui oscille autour de 55% , où ce dernier mange une fois par jours. Plus de 60% des jeunes sont au chômage. De multiples cotisations forcées en cascade, la suspension des annales chez les fonctionnaires de l’État, la dégradation de la qualité de l’enseignement, des détournements et des cas de corruption, autant de problèmes au Burundi.
S’exprimant sur les biens meubles et immeubles des présumés putschistes du 13 mai 2015 saisis dernièrement par la justice burundaise, le président du Frodebu, Pierre-Claver Nahimana propose la protection des biens des Burundais qui ont fui le pays en vue de favoriser le rapatriement massif et volontaire. Pierre-Claver Nahimana souhaite le réchauffement diplomatique entre le Burundi et ses principaux bailleurs d’autant plus que, selon lui, le Burundi a besoin de l’afflux massif des devises pour la prospérité du pays. N.R.
Burundi - Nécrologie
Grogne au sein de la population de Kinama
Bujumbura, le 3 juin 2019 (Net Press) . Dans sa dépêche du 29 mai 2019, la rédaction de Net Press faisait écho d’une attaque survenue dans la nuit du 28 au 29 du mois passé qui a emporté 4 personnes dans le quartier Buhinyuza, dit Kanga, de la zone Kinama, au Nord de la capitale économique. Rappelons que deux d’entre eux étaient des jeunes des comités mixtes de sécurité, le troisième était un boutiquier et le quatrième, l’un des assillants.
Ces jeunes tués étaient au service de la patrie car ils effectuaient une ronde nocturne dans le cadre de la quadrilogie, Force de l’ordre – Population – Administration – Justice. Ils ont été fusillés à bout portant par un groupe d’hommes armés à moins de 20 m d’une position policière. L’intervention de cette dernière s’est faite attendre plus longtemps à telle enseigne que les tueurs sont partis sans être inquiétés.
Par conséquent, les jeunes affiliés au parti de l’Aigle ne comprennent pas comment un quartier soit attaqué sans la réplique des forces de l’ordre pourtant basées à cette localité pour protéger la population. Leur énervement ne cache pas leur amertume à l’endroit de la police. Ces jeunes préfèrent que les positions policières soient relevées pour que la population ne continue pas à compter sur leur présence afin qu’ils se démènent eux-mêmes sans attendre une éventuelle intervention des forces de l’ordre.
Leurs corps ont été admis dans la morgue de l’hôpital prince régent Charles. Depuis lors, leurs parentés ont attendu impatiemment mais en vain l’action du gouvernement pour les inhumer dans l’honneur et la dignité.
Depuis ce vendredi 31 mai, la population de Buhinyuza, associée à celle de Kinama, quartier Bukirasazi, passait de maison en maison pour demander aux habitants de cette localité encore sensibles au sort de ces jeunes, de contribuer financièrement pour qu’ils soient enterrés dignement. Jusque samedi, ils n’avaient pas encore collecté d’argent pouvant couvrir les dépenses liées à cette activité. La somme était encore dérisoire et modique.
Les habitants de cet endroit contactés par la rédaction implorent le gouvernement du Burundi pour qu’il procède à l’inhumation sous ses frais, de ces jeunes morts en train de servir la nation. L’administration à la base tout au moins devrait s’impliquer dans cet acte honorable car, ces garçons tués sont des enfants de Kinama.
Ils déplorent ce comportement des autorités administratives à moins d’une année des élections. Certes, viendront – elles demander, au moment opportun, leur soutien électoral mais leur conscience les guidera une fois dans l’isoloir, renchérissent les populations de Kinama. D.N.
Burundi - Economie
Des universitaires se penchent sur la réduction de la pauvreté !
Bujumbura, le 3 juin 2019 (Net Press) . Le centre pour le développement et des entreprises des grands lacs (center for development and entreprises in Great Lakes ) organise en dates des 3 et 4 juin 2019 un colloque centré sur la réduction de la pauvreté, où des universitaires, journalistes et penseurs issus des pays comme le Burundi, le Rwanda, la République démocratique du Congo et le Maroc mènent des discussions sur la voie de sortie.
Le professeur Patrick Mardini, président de l’institut libanais pour l’étude des marchés publics, fait savoir que lors de ces assises, ces intellectuels discuteront sur les idées des grands penseurs économiques classiques pour sauver les pays des grands lacs aux mains des griffes de la pauvreté.
Cet éminent professeur à l’université de Bamaland au Liban et consultant du centre pour le développement et des entreprises dans la région des grands Lacs, a fait signe qu’il n’y a pas des travaux publics sans impôts et a ajouté que l’argent doit venir de quelque part car tous les Etats financent la construction des infrastructures publiques à travers des taxes et impôts perçus sur les contribuables.
Selon toujours le professeur Patrick Mardini, cette taxe devrait être perçue sur le contribuable qui n’est pas pauvre pour le développement du pays et renchérit que ces discussions entre les participants engagés dans la réduction de la pauvreté qui se ressourcent, s’inspirent et discutent sur les textes des grands penseurs économiques trouveront la voie de sortie pour résoudre la pauvreté qui sévit dans leurs pays respectifs. Ch.N
Burundi - Développement
Les natifs de la province de Mwaro dans leurs jérémiades
Mwaro, le 3 juin 2019 (Net Press) . Au cours d’une réunion présidée par le gouverneur de la province de Mwaro, Jean Marie Nyakarerwa, les natifs ont épinglé les défis qui freinent le développement de cette province.
A travers l’allocution du gouverneur, l’on constate que ce dernier est revenu sur les entraves au développement de sa circonscription administrative dans tous les secteurs de la vie publique. Il s’agit entre autres du domaine de l’éducation, de la santé, du transport et celui des infrastructures.
Le constat est que dans le secteur de l’éducation, cette province vient de s’éterniser durant les 3 dernières années sur la 16 ème place au regard du classement général du palmarès au concours national. Une place qui n’honore pas les intellectuels, moins encore les hommes politiques et les administratifs natifs de cette province. Aussi, l’université de Mwaro risque de déboucher sur sa fermeture à cause du manque de soutien financier. Le gouverneur a profité de cette occasion pour demander à l’assemblée, séance tenante, de procéder le plus rapidement possible à l’octroi de fonds à cette université pour que leurs enfants continuent de bénéficier d’une formation solide.
Sur le plan de la santé, il a déploré la recrudescence des cas du paludisme dans des structures sanitaires sans moyens suffisants pour lutter contre ce fléau. Au niveau du transport, les natifs de cette province ont souligné les frais y relatifs jugés trop exorbitants pour se rendre dans la capitale politique ou économique de notre pays. Quand il a été le tour du secteur des infrastructures, ils ont constaté avec amertume que la province de Mwaro souffre du manque d’infrastructures pouvant accueillir des visiteurs en grand nombre. C’est ainsi qu’ils ont accepté à l’unanimité de chercher des moyens pour construire une salle des conférences et des hôtels.
Enfin, ils se sont rendus compte que cette procédure de tenir des réunions est la plus archaïque que l’on puisse retenir car, les projets de développement de la province doivent assortir du plan de développement consolidé des communes. C’est dans cette unique logique que la province pourra disposer de projets scrutés autour d’une stratégie de développement plus globale et plus inclusive. J.M