Bujumbura, le 10 juin 2019 (Net Press). Un corps sans vie non encore identifié a été retrouvé dans la matinée de ce lundi 10 juin, dans la zone de Kinindo, en face de l’école nationale d’administration. Selon des sources sur place, il aurait été tué par des éléments en tenue policière et à bord d’un véhicule pickup up vers 1 heures du matin.
Selon nombreux témoignages, la victime a essayé de mener un combat contre ses ravisseurs, ces derniers l’ont vite maitrisé avant de le tuer par balles. Il n’avait même pas de carte d’identité, raison pour laquelle il n’a pas été reconnu. Les habitants de cette circonscription privilégient la piste que la victime aurait été enlevée ailleurs pour être exécutée à cet endroit. Nous apprenons qu’à 9h 30, ce corps qui gisait dans le bain de sang était toujours au lieu du crime.
La veille, un chauffeur de taxi-voiture habitant la zone de Kanyosha, au Sud de la capitale économique, a été tué et son corps a été découvert embarqué dans son véhicule Toyota de type Probox, en zone Rohero, dans la matinée de ce dimanche 9 juin. L’on ne connaît pas encore les mobiles de cet assassinat.
Les activistes des droits de l’homme de leur côté indiquent qu’au moins deux personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière et que les victimes n’ont pas été identifiées. Deux autres personnes ont survécu à une attaque. Ils évoquent également quatre arrestations arbitraires.
Parmi les victimes, l’on enregistre des membres du parti d’opposition Cnl. Sept autres membres de ce parti ont été grièvement blessés par des Imbonerakure dans la commune Mubimbi, une information que ne dément pas l’administration de cette entité administrative qui s’inquiète par ailleurs de l’intolérance politique à la veille des élections de 2020.
Au Nord Ouest du pays, dans la province de Bubanza, plus précisément dans la commune de Mpanda, la permanence du parti Cndd-Fdd a été attaquée dans la nuit de ce samedi 9 juin, vers 23 heures 30 minutes. Selon des sources policières, un camion de type Dyna, dont les phares étaient éteints, s’est dirigé tout droit vers cet établissement.
Arrivé sur place, des tirs nourris ont été dirigés vers l’immeuble et les policiers qui étaient sur place ont réagi, d’où des échanges de tirs qui ont été entendus. Selon les mêmes sources d’information, le camion a fait demi-tour et il a toujours pris soin de ne pas allumer ses phares, d’où il n’a pas été identifié.
Les informations à la disposition de la rédaction indiquent qu’il n’y a aucune perte en vies humaines mais que les vitres de cette permanence, ainsi que la partie avant, celle ciblée par les balles du camion, ont été abîmées. Les mêmes sources informent que les enquêtes sont en cours pour identifier les auteurs de cette attaque. N.R.
Burundi - Tanzanie – Sécurité
Quand Kigoma devient le bastion des attaques contre les réfugiés burundais !
Kigoma, le 10 juin 2019 (Net Press) . Les réfugiés burundais vivant dans les différents camps de réfugiés éparpillés en Tanzanie et qui ont requis l’anonymat affirment que le territoire de Kigoma est devenu le bastion de toute attaque contre ces réfugiés burundais qui vivent sur le sol tanzanien.
Selon nos sources, ces réfugiés qui ont fui le Burundi en 2015 subissent une répression politique intense et terrible des éléments armés en provenance du Burundi, qui franchissent la frontière tanzano-burundaise jusqu’au territoire Kigoma pour mener des attaques armées contre les réfugiés burundais basés dans cette localité suite à l’insécurité.
Signalons tout de même que le pays de John Pombe Magufuli était resté jusqu’ici un modèle de stabilité dans la sous-région. Ces réfugiés burundais donnent la piste que Dar es Salaam joue la complicité de quelques éléments burundais en vue de les contraindre de retourner de force dans leur pays d’origine..
Selon nos sources, certains réfugiés burundais, pris de peur-panique suite à cette insécurité qui règne sur le territoire de Kigoma, ont essayé de fuir vers le Kenya et le Rwanda mais ont été arrêtés par la police tanzanienne. Ils demandent à la Tanzanie de se pencher sur l’insécurité qui règne au territoire de Kigoma qui les hébergent et qui est causé par les éléments en provenance du Burundi.
Ils trouvent que l’insécurité de ces réfugiés n’épargne pas la remise en cause de la paix et de la tranquillité de ce pays jusqu’à présent très bien coté. De son côté, le maire du district de Kibondo, en Tanzanie, Louis Bura, à travers une conférence de presse. a reconnu que des éléments armés en provenance du Burundi ont échangé des tirs avec la police tanzanienne et que trois de ces éléments ont trouvé la mort lors de cette attaque. D’autres ont pris le large vers le Burundi. D.N.
Burundi – Politique - Opinion
Quand la crise burundaise et oubliée et scellée
Bujumbura, le 10 juin 2019 (Net Press) . La rédaction de l’agence Net Press a tendu dans la matinée de ce lundi un micro-trottoir aux citadins rencontrés au centre-ville de Bujumbura. Une large majorité, sans mâcher ses mots condamne la communauté internationale car elle est convaincue que la crise burundaise a été oubliée et scellée par la communauté est-africaine, l’Union africaine et les Nations unies.
Nos sources font savoir que la crise burundaise a été basculée vers les oubliettes de tous les temps et elle est restée dans les annales onusiennes comme la plus atypique jamais connue avant. Ils citent le 3eme mandat du président burundais Pierre Nkurunziza en violation fragrante des accords d’Arusha et ses conséquences sur les plans politique, économique et juridique, entraînant des fuites du pays, des décès ainsi que des arrestations massives à caractère politique. Ils évoquent également l’enterrement de la résolution 2303 du conseil de sécurité de l’Onu autorisant l’envoi de 228 policiers ainsi que la démission de fait du facilitateur de la crise burundaise, l’ancien président Tanzanien Benjamin William Mkapa ainsi que celle du médiateur principal, l’Ougandais Yoweri Kaguta Museveni.
Pour eux, le vote du referendum constitutionnel l’année, remis en cause par l’opposition et le reste de la communauté internationale, la mise en place du code électoral, de la commission électorale indépendante sans l’accord ni la participation de l’opposition, autant de faits qui montrent qu’il n’y a aucun obstacle dans le parcours du gouvernement de Gitega.
En conclusion, nos interlocuteurs trouvent que l’organisation des Nations unies devrait fixer les radars sur le Burundi, d’autant plus qu’à l’approche des rendez –vous électoraux de 2020, il s’observe une intolérance politique où les membres de l’opposition sont toujours inquiétés, arrêtés et ou tués. Ils espèrent donc que le conseil de sécurité va se pencher sur la crise burundaise lors de son réunion du 14 juin 2019. N.R
Burundi - Education
La passation du concours national, édition 2019, depuis ce 11 juin
Bujumbura, le 10 juin 2019 (Net Press) . Dans notre livraison du 25 mai dernier, la rédaction annonçait la passation du concours national des classes de 9ème année qui devait avoir lieu du 11 au 13 juin 2019..
L’effectif des élèves de la classe de 9ème année qui attendent les épreuves de cette année sont au nombre de 93.000 enfants en plus de 11.000 élèves autodidactes. Les centres de passation prévus sont estimés à 958 et 2566 salles de classes où seront répartis les élèves sont disponibles.
Depuis ce dimanche, 9 juin 2019, vers 16 heures, les agents du ministère en charge de l’éducation ont chargé les colis du concours national dans des camions apprêtés à cette fin. Toutes les épreuves ont été acheminées aux centres de passation répartis à travers toutes les communes du pays et les 3.752 surveillants de ce concours ont été mobilisés. Les responsables au niveau des provinces sont tous désignés par une commission en charge d’organiser la préparation et la passation du concours national et les présidents des centres de passation sont nommés par les directions provinciales de l’enseignement.
A part certains cadres du ministère de l’éducation, la grande partie des surveillants sont venus des provinces. La spécificité de ce concours est qu’aucun surveillant n’est autorisé d’assurer l’organisation de la passation de cette épreuve dans sa propre province, moins encore dans sa commune.
Depuis ce lundi, ce personnel déployé dans des centres de passation a débuté le travail par la distribution des numéros d’identification aux élèves qui correspondent à l’ordre des places dans lesquelles ils vont s’asseoir lors de l’examen proprement dit. Aussi, cette identification tient compte de la province, de la commune et du centre de passation à telle enseigne que le numéro renseigne directement sur l’élève.
Soulignons que la note qui compte pour la réussite de l’élève sera fixée au prorata des places disponibles dans les classes de 3 ème de l’enseignement post – fondamental. Ceux qui ne seront pas admis à ce palier de l’enseignement seront directement orientés, pour les moins méritants, dans l’enseignement professionnel pour un perfectionnement de 6 mois qui seront consacrés par l’octroi d’un certificat. Pour ceux qui, la note sera la plus basse, verront leurs études couronnées par un certificat de fréquentation à l’enseignement fondamental et ainsi, aller s’essayer dans la vie courante. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses
L’église catholique se joint au monde pour célébrer l’effusion du Saint-Esprit
Bujumbura, le 10 juin 2019 (Net Press) . La Pentecôte (« cinquantième jour ») est une fête chrétienne qui célèbre l’effusion du Saint-Esprit, le cinquantième jour à partir de Pâques, sur un groupe de disciples de Jésus de Nazareth, suivant un épisode figurant dans les Actes des Apôtres.
Cette fête, qui clôt le temps pascal et dont la célébration est attestée localement à partir du IVe siècle, puise son origine dans la fête juive de Chavouot, prescrite dans l’Ancien Testament, dans les livres de l’Exode et des Nombres.
La Pentecôte se célèbre le septième dimanche après le dimanche de Pâques, à une date mobile calculée par le Comput. Elle tombe toujours un dimanche entre le 10 mai et le 13 juin. Elle se poursuit le lendemain, dans certains pays, par un lundi férié ou chômé, dit « Lundi de Pentecôte ».
A la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la messe a été célébrée par le curé de la paroisse, Agapit Nindorera, qui est revenu sur l’amour du prochain, la complémentarité et le respect d’autrui dans sa personne mais aussi dans ses biens. Il ne comprend pas comment les personnes arrivent à l’église, deviennent sages et s’assoient avec n’importe qui, se saluent fraternellement mais quand ils sortent de l’église, commencent à s’entre-déchirer.
Il a prié pour que cette fête de Pentecôte puisse être une occasion pour les Burundais de changer et de préparer la joie éternelle car sur cette terre, nous sommes des passagers et que notre demeure se trouve au ciel, raison de respecter la vie d’autrui. Ch.N.
Burundi - Rwanda - Rdc - Politique - Tourisme
La première dame de la Rdc fait le tour de Kigali à bord d’un BUS DECOUVERT
Kigali, le 10 juin 2019 (Net Press) . Mme Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame de Kinshasa, a fait le tour de la ville de Kigali ce 9 juin 2019 à bord du BUS DECOUVERT pour les touristes qui découvrent les charmes de cette capitale qui n’a plus à envier les capitales occidentales.
Dans la soirée, elle a été accueillie par Jeannette Kagame, épouse du président rwandais, qui lui a offert un diner pour cette visite officielle de deux jours qu’elle effectue dans ce pays. Les relations entre les deux pays se réchauffent à un rythme accéléré dans l’intérêt des deux pays qui se vouaient hier une haine cordiale. D.N.