Rumonge, le 12 juin 2019 (Net Press). Selon nos sources, le scénario s’est passé à la sous- colline de Mayengo, de la colline Gihwanya, en commune et province de Rumonge, au Sud-Ouest du pays. Selon ces informations, une maman a brûlé sans état d’âme sa fillette de douze ans, appréhendée en flagrant délit en train de voler deux kilogrammes de haricot.
Selon les témoins, cette dame a exposé a appliqué une braise de bois chauffée sur la joue gauche et une partie du cou de la victime. Sil l’on peut reprocher à la petite fillette d’avoir volé, elle le faisait pour des raisons humanitaires car elle voulait être au chevet d’une famille voisine qui vit en extrême pauvreté.
Le chef de la colline Gihwanya, Jean Shabani Bazompora, fait savoir que la famille vivait en désaccord et qu’il a était appelé à maintes reprises de trancher les différends entre le couple. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel vibrant à ses administrés de ne pas infliger des châtiments corporels à leurs enfants car un pareil comportement est puni par la loi.
Des habitants de cette circonscription administrative se posent la question de savoir pourquoi l’auteure de ce forfait n’a pas été appréhendée et se la coule douce à son domicile. Quant à la fillette, elle est en train de recevoir des soins à une structure sanitaire proche. N.R.
Burundi – Politique -Opinion
Supplice permanent au sein du parti Cnl
Bujumbura, le 12 juin 2019 (Net Press) . Après que l’ancienne aile du Palipehutu de Jacques Bigirimana s’est appropriée le nom de Fnl, Agathon Rwasa a déposé le dossier au ministère de l’intérieur pour agrément de sa nouvelle formation politique. Le Conseil national pour la liberté(Cnl) est le nouveau parti de Rwasa reconnu par la loi au Burundi.
De nombreux observateurs politiques de notre pays, actuellement, cette formation politique inquiète beaucoup le parti au pouvoir, le Cndd – Fdd. A travers tout le pays, sur toutes les collines, la population gonfle les rangs du Cnl. Ce phénomène irrite les jeunes Imbonerakure et les dirigeants du Cndd –Fdd qui vouent aux gémonies les adeptes de Rwasa.
Dans nos dépêches quotidiennes, la rédaction rapporte toujours des cas de torture, d’emprisonnement et des fois, des tueries des membres du parti Cnl. Pourtant, l’on ne cesse pas de nous rabâcher des informations dans toutes les provinces qui font état d’adhésion massive de la population et de façon permanente à cette formation politique.
Ce qui inquiète l’opinion nationale et internationale est que l’effectif numérique dont les dirigeants se vantent qui risque d’être un leurre car, cette supériorité numérique devrait normalement peser sur la psychologie des Imbonerakure. Mais s’ils se refugient dans un mutisme outrageant qui consacre la résignation, il ne serait pas surprenant d’assister à un lynchage de 50 membres d’Agathon Rwasa par 2 ou 3 membres d’un parti qui lui est opposé.
Mais la même opinion révèle à la rédaction de Net Press que si d’aventure les membres du Cnl tenteraient d’affronter face à face leurs adversaires politiques, une altercation qui basculerait à s’en venir aux mains, le Cnl ne s’en sortirait pas indemne.
Car, de telles provocations au quotidien cachent mal l’intention tout aussi cachée du parti au pouvoir et de son administration d’en profiter pour rayer le parti d’Agathon Rwasa de la liste des partis politiques agréés au Burundi, continue la même opinion. De cette façon, le Cndd – Fdd se serait tiré une épine dans le pied qui s’y enfonce à tout instant à quelques millimètres près. Ce qui lui consacrerait automatiquement une victoire sans péril.
Cette intention serait connue du Cnl, raison pour laquelle son président a conseillé à ses membres et sympathisants de ne plus user de la force même s’ils seraient passés à tabac quelque soit l’effectif de leurs bourreaux. D.N.
Burundi - Tanzanie - Santé
Pas de répit pour les réfugiés burundais vivant en Tanzanie
Nduta, le 12 juin 2019 (Net Press) . Les réfugiés burundais vivant dans le camp des réfugiés de Nduta en Tanzanie voient leurs problèmes s’accumuler au jour le jour. Il y a quelque temps la rédaction évoquait des cas des attaques des éléments en provenance du Burundi et qui font régulièrement des morts et des blessés, sans oublier les viols contre les femmes et les filles.
Nous apprenons que pour le moment, il y a un autre type d’attaque. En effet, plus de 500 cas de diarrhée ont été recensés dans ce camp depuis le mois de mai dernier. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes étaient les plus frappés par cette maladie qui ressemblait beaucoup au choléra.
L’hôpital Médecins Sans Frontières de ce camp a décidé de prendre le taureau par les cornes et a sérieusement combattu ce fléau. Les informations qui tombent de cet hôpital indiquent que dès le mois de juin, cette structure sanitaire n’a reçu aucun patient présentant des signes de choléra.
Il semble que des Ongs qui œuvrent dans ce camp n’ont rien ménagé pour améliorer l’hygiène dans ce camp car Msf indique que c’est justement grâce aux mauvaises conditions d’hygiène que la maladie s’était déclarée. C’est notamment le manque de latrines, souvent détruites par les eaux de pluie, ce qui fait que les déchets débordent et attirent les mouches. J.M.
Burundi – Environnement
A 8 mois de l’échéance de l’abandon des emballages en plastique, quel bilan ?
Bujumbura, le 12 juin 2019(Net Press) . Au début du mois d’août de l’année 2018, le président de la République du Burundi a signé un décret portant interdiction de l’importation, de la fabrication, de la commercialisation et de l’utilisation des sachets et autres emballages en plastique sur le territoire burundais.
Mais dès l’annonce de cette mesure, les commerçants des emballages en plastique ont augmenté le prix de leurs consommables au nez et à la barbe des administratifs à la base qui doivent pourtant réguler les prix pour l’intérêt de la population. Cela se conçoit par l’opinion comme une manifestation de refus d’obtempérer de la part des importateurs de ces sachets.
Après 10 mois, l’usage des sachets en plastique est toujours d’actualité dans notre pays. Pour que les Burundais changent de mentalité, il en faudra des séances de sensibilisation orientées uniquement au comportement de la population face aux conséquences de l’usage des produits non dégradables jetés dans la nature. La troupe "Ninde", quoique efficace, ne peut pas à elle seule suffire à rééduquer les Burundais sans le concours du gouvernement et de tous les intervenants en matière du commerce et de la gestion de l’environnement.
Aussi, les initiatives des hommes d’affaires qui investissent dans la fabrication des emballages en produits biodégradables restent à présent peu nombreuses. L’Etat burundais devrait stimuler les investissements en la matière pour produire à grande échelle les substituts de ces sachets.
Malheureusement, 8 mois avant l’expiration de l’échéance fixée, l’on constate que les usines de fabrication de ces produits de substitution ne sont pas à l’œuvre. L’imprimerie Procobu qui avait annoncé qu’elle a commandé une machine de fabrication de ces produits à grande échelle n’est plus capable de satisfaire les demandes des consommateurs.
A cette allure, il ne serait pas étonnant qu’au début de 2020, les Burundais continuent d’utiliser les produits en plastique pour emballer leurs achats. D’où le ministère en charge de l’environnement devrait scruter des mesures d’accompagnement de ce décret pour une bonne mise en application. Ch.N
Burundi - Ouganda - Santé
L’Organisation mondiale de la santé confirme le premier cas d’Ebola en Ouganda
Kampala, le 12 juin 2019 (Net Press) . Selon des informations relayées par l’organisation mondiale de la santé et le ministère ougandais de la santé, le premier cas d’Ebola a été confirmé en Ouganda. Il s’agit d’un enfant congolais de cinq ans qui est venu de la République démocratique du Congo avec sa famille le 9 juin 2019.
Selon le compte tweeter de l’Oms, cet enfant de 5 ans accompagné par sa famille a franchi la frontière congolo-ougandaise située dans la localité de Bwera pour aller se faire soigner en Ouganda.
De son côté, le ministre ougandais de la santé, Ruth Aceng, joint par l’agence France Presse, a déclaré que l’enfant avec sa famille sont partis de Kasese pour assister à des funérailles en République Démocratique du Congo et qu’il est tombé malade à son retour en Ouganda. Il a ajouté que ce ministère a envoyé manu militari des spécialistes dans cette circonscription pour trouver d’autres cas et aussi vacciner ceux qui auraient pris contact avec l’enfant.
Ce premier cas intervient au moment son voisin de l’est de République démocratique est secoué par le virus d’Ebola depuis dix mois, où 2000 cas ont été enregistrés, les deux tiers des malades ont trouvé la mort.
Selon l’organisation mondiale de la santé, l’Ouganda a vacciné près de 4.700 membres du personnel de santé avec un vaccin expérimental. L’Ouganda a déjà connu des épidémies d’Ebola. La plus récente remonte à 2012. Deux cents personnes avaient trouvé la mort en 2000 au cours d’une épidémie dans le nord du pays.
Malgré les efforts du ministère burundais de la santé pour faire bloquer l’avancée de cette épidémie vers notre pays, le gouvernement burundais devrait doubler plus de vigilance pour contrôler tout mouvement des va-et-vient qu’effectuent les deux peuples sur les frontières de deux voisins et vacciner la population burundaise qui avoisine l’est de la République démocratique du Congo. J.M.