Bujumbura, le 17 juin 2019 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, le siège du parti Cnl dans la commune de Nyabiraba, dans Bujumbura rural, a été détruit par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. Cet immeuble a été abîmé dans la nuit du 15 juin alors que cette formation politique de l’opposition s’apprêtait à l’inaugurer le lendemain dimanche.
L’on apprend que la gouverneure de la province de Bujumbura rural, Nadine Gacuti, en compagnie du commandant du groupement d’intervention rapide, Gemir, Désiré Uwamahoro, a suspendu les activités d’ouverture de ce siège, pour, officiellement, des mesures sécuritaires afin de faciliter le travail des forces de l’ordre.
Par ailleurs, a-t-elle poursuivi, il faut que les recherches déjà commencées de ces malfaiteurs se poursuivent et éviter tout débordement pouvant découler d’un éventuel rassemblement à cet endroit, selon un communiqué de la gouverneure.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme affirment qu’au moins six personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière, parmi lesquelles trois corps ont été retrouvés flottant dans une rivière et un homme non identifié abattu par des agents de police à Bujumbura.
Ils évoquent aussi les violents coups assénés par des Imbonerakure à trois militants du parti d’opposition Cnl. Deux des victimes sont hospitalisées. Cette affirmation est cependant contestée par des sources policières qui avancent que ces membres en sont venus aux mains suite à l’état d’ébriété dans lequel ils se trouvaient.
L’on saura que très tôt le matin, à 2h48 minutes, un tremblement de terre a secoué la capitale économique Bujumbura. Coïncidence ou pas, ce mouvement a été tout de suite suivi de quelques coups de feu entendus dans la zone de Musaga, au Sud de la capitale, dans la commune de Muha. Ch.N.
Burundi - Politique
Le parti Apdr appelle les jeunes des partis accrédités au Burundi à la tolérance politique
Bujumbura, le 17 juin 2019 (Net Press). Le parti l’alliance pour la paix et la réconciliation (Apdr), au cours d’une réunion tenue ce samedi 15 juin à l’endroit des ligues des femmes (Inkerebutsi) et des jeunes (Intadebukirwa), a appelé la jeunesse des autres partis accrédités au Burundi à la tolérance politique et ce, à l’approche des élections de 2020.
Gabriel Banzawitonde, président de cette formation politique, a fait savoir qu’à l’approche des élections, des faux politiciens usent de la force de la jeunesse pour déstabiliser le pays et oublient qu’après les élections, la vie reprend son cour normal. Il a demandé à la jeunesse des différentes formations politiques, malgré leurs différentes idéologiques, de vivre en parfaite harmonie, de se désolidariser avec ce qu’il a qualifié de « faux politicien « et de se relier sur les partis ayant des projets de société qui visent le développement intégral du pays, source du bon avenir du pays.
Gabriel Banzawitonde s’est insurgé contre certains politiciens avides du pouvoir, qui ne permettent pas à la jeunesse de prendre la direction des affaires du pays et a demandé l’accession à la direction de la chose publique par du sang neuf et jeunes pour asseoir la bonne gouvernance et la promotion du développement intégral du pays. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
L’Eglise catholique romaine fête la Sainte Trinité
Bujumbura, le 17 juin 2019 (Net Press) . C’est hier dimanche 16 juin que l’Eglise catholique romaine toute entière a célébré la fête de la Sainte Trinité. Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts.
L’énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de la façon dont Dieu a révélé son mystère : ayant d’abord révélé au peuple juif son existence et son unicité, ce dont l’Ancien Testament se fait l’écho, il se révéla ensuite comme Père, Fils et Saint-Esprit par l’envoi du Fils et du Saint-Esprit, ce dont le Nouveau Testament se fait l’écho.
A la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la chorale des adultes a eu une visite d’une autre chorale du mouvement marial, accompagnée par son aumônier, l’abbé Désiré Ninahazimana, un des successeurs du Père Barakana, fondateur du mouvement marial dans notre pays et décédé en septembre 1999.
Dans son homélie, l’abbé Ninahazimana a fait remarquer aux chrétiens qui étaient présents l’importance de la Sainte Trinité dans la vie de l’église ainsi que dans celle de chaque chrétien, un mystère que les hommes ne comprennent pas souvent. Le célébrant de la messe l’a lui-même reconnu car pour lui, si les chrétiens comprenaient ce mystère, Dieu ne serait plus Dieu, voulant dire que cela échappe à la compréhension humaine.
A la fin de la messe, l’abbé Désiré Ninahazimana a retracé l’historique du mouvement marial, aussi bien en international qu’au Burundi et a fait savoir qu’il avait l’intention d’implanter le mouvement marial aussi bien dans la capitale économique qu’à l’intérieur du pays. Il était heureux d’annoncer que la paroisse Regina Pacis, - où il a vécu - était la première à être visitée pour cet effet.
Il a révélé qu’il y a déjà deux animatrices et il leur a demandé de se lever pour que les chrétiens de Kinindo les saluent, une cérémonie qui a été suivie par des applaudissements nourris. Il a également présenté la chorale qui l’a accompagné dans cette visite à la paroisse Regina Pacis de Kinindo.
Signalons que l’abbé Désiré Ninahazimana est l’un des rares prêtres qui a goûté au salaire de fonctionnaire de son pays. Ayant terminé ses études universitaires en ingéniorat au campus Kiriri, Désiré Ninahazimana, a travaillé pendant un moment à la Regideso. Il a ensuite demandé une audience à l’archevêque d’alors, Mgr. Evariste Ngoyagoye, pour lui demander de se convertir en prêtre, - ce qui l’a étonné - ce dernier ne put répondre que par oui.
Ainsi, le jeune Désiré Ninahazimana s’est introduit au grand séminaire pour suivre tout le cursus universitaire, ce qu’il a fait avec brio. Après avoir franchi toutes les étapes, il a enfin accédé à son désir de toute sa vie, travailler pour l’Eternel jusqu’à la fin de ses jours sur cette terre.
Pour être complet sur ce dossier du mouvement marial, l’on saura qu’après la mort de son premier aumônier, le Père Gabriel Barakana, ce dernier a été remplacé par le Père Elie Koma. Il a été victime d’échanges de coups de feu entre agents de l’ordre et des malfaiteurs, le samedi 4 février 2006, sur la route entre Kanyosha et sa communauté du lycée du Saint Esprit de Kamenge, en périphérie de Bujumbura. J.M.
Burundi - Economie
Vers le recensement général de l’agriculture et de l’élevage
Bujumbura, le 17 juin 2019 (Net Press) . Il se tient dans la capitale économique Bujumbura le quatrième atelier régional organisé par l’institut des statistiques et des études économiques (Isteebu) et financé par le fond des Nations unies pour l’agriculture (Fao) où des experts en agriculture de cet organisme onusien issus de 20 pays de l’Afrique Lusophone et Francophone vont partager leurs expériences pour stimuler le déroulement du recensement général de l’agriculture et de l’élevage en 2022.
Le directeur général de l’institut des statistiques et des études économiques du Burundi, Nicolas Ndayishimiye, a fait savoir que les échanges des connaissances techniques de ces experts permettront la réussite du déroulement du recensement général de l’agriculture et de l’élevage, socle du développement économique du pays.
Nicolas Ndayishimiye a indiqué que le recensement de l’agriculture et de l’élevage sera couplé avec le recensement général de la population, qui sera une occasion de s’enquérir des statistiques fiables pour le déroulement de cette activité de grande envergure pour le pays , qui aura pour objectif l’amélioration des conditions de la vie de la population.
Ceci suppose la sécurité alimentaire et la modernisation de l’agriculture et de l’élevage, d’autant plus que ce domaine reste le moteur du développement du pays où 35% dans ce secteur proviennent du produit intérieur brut tandis que 95% constituent la piste des rentrées des devises. Il a conclu que le Burundi n’avait pas fait ce genre de recensement par manque d’experts dans ce secteur et le manque de moyens financiers aussi.
Burundi - Afrique du Sud - Société
L’Afrique entière commémore la journée de l’enfant africain
Addis Abeba, le 17 juin 2019 (Net Press) . Le 16 juin de chaque année, le monde célèbre la journée de l’enfant africain. En effet, alors que des enfants marchaient pour leurs droits à Soweto le 16 juin 1976, le pouvoir de l’apartheid en place à l’époque n’a pas hésité de tirer à balles réelles à l’endroit de ces enfants, dont une centaine ont trouvé la mort sur le champ.
Suite donc à ce carnage, l’organisation de l’unité africaine jusqu’en 2002, avant d’être remplacée par l’Union africaine, a décidé de créer la journée de l’enfant africain en souvenir du massacre de ces enfants tués en Afrique du Sud. Cette décision a été mise en vigueur depuis le 16 juin 1991.
Dans notre pays, cette journée est tombée un dimanche et le gouvernement de Gitega a décidé de reporter cette commémoration à une date ultérieure. Selon des informations indépendantes qui parviennent à la rédaction, elle pourrait être commémorée demain 18 juin 2019 dans la capitale économique Bujumbura.
Burundi - Soudan - Justice
"Omar el-Béchir déféré au parquet", selon la Radio du monde
Khartoum, le 17 juin 2019 (Net Press) . Au Soudan, le président déchu Omar el-Béchir a été déféré dimanche 16 juin au parquet en charge des affaires de corruption à Khartoum. Il n’avait pas fait d’apparition publique depuis sa destitution, le 11 avril. Extrait de sa prison pour l’occasion, Omar el-Béchir est apparu dimanche devant les locaux du parquet vêtu d’une traditionnelle jellaba blanche, turban autour de la tête, escorté par un important convoi militaire.
L’Agence France-Presse évoque « plusieurs véhicules » et des « membres des forces de sécurité lourdement armés ». Une fois sur place, le dirigeant déchu a été « informé des accusations qui pèsent contre lui » : corruption, possession illégale de devises étrangères et réception illégale de cadeaux, explique Aladdin Dafallah, un responsable du parquet, cité par l’AFP. Omar el-Béchir n’avait pas été vu en public depuis son éviction du pouvoir le 11 avril. Cette comparution n’est que la première étape d’un long processus judiciaire.
Soudan : le général Omar el-Béchir dans son labyrinthe
D’après le procureur général, l’ancien chef de l’État devra également s’expliquer au sujet de suspicions de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Il devra enfin répondre du meurtre de plusieurs manifestants lors de la répression de la contestation populaire, ces derniers mois. Le 22 février, son régime avait notamment tenté d’étouffer le mouvement en décrétant l’état d’urgence. Sans succès.
Omar el-Béchir est également poursuivi par la Cour pénale internationale. La CPI l’accuse de crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour le conflit au Darfour. Un conflit qui a fait près de 300 000 morts, selon les Nations unies. Mais les nouvelles autorités militaires soudanaises n’ont pour l’instant aucune intention de le livrer à la justice internationale.