Bujumbura, le 20 juin 2019 (Net Press) . Le curé de la paroisse Mbogora, province de Mwaro, Juvénal Nkenguburundi, a trouvé la mort hier, peu après son évacuation à l’hôpital après un accident de roulage sur les hauteurs de Nyamutenderi, en date du 18 juin 2019.
Ce curé avait vu le jour le 3 juin 1971, une mort brutale pour un prêtre de la catégorie des jeunes qui avait encore son avenir devant lui. Il avait été ordonné prêtre le 8 décembre 2001. En août 2014, Juvénal Nkenguburundi présidait aux destinées de la paroisse Mbogora quand cette dernière a fêté son jubilé d’or.
Il avait été dépêché à l’hôpital Boumerec et était en compagnie du curé de la paroisse de Mwaro et deux autres personnes au moment de l’accident. Le curé de la paroisse Mbogora et deux autres qui étaient à bord ont été très touchés, contrairement au curé de Mwaro qui est sorti presqu’indemne de l’accident. J.M.
Burundi - Politique
Toujours dans le collimateur des jeunes du parti de l’Aigle
Bujumbura, le 20 juin 2019 (Net Press) . Les membres du parti congrès national pour la liberté, Cnl, d’Agathon Rwasa, se plaint toujours du fait qu’ils ne parviennent pas à organier des réunions de cette formation politique. Selon leur version, les Imbonerakure et des administratifs de la localité de Gisovu, dans la zone de Kiyenzi de la commune de Kanyosha, dans la province de Bujumbura, leur empêchent de tenir des réunions.
A plus de cinq reprises, avec l’autorisation de l’administrateur, certains Imbonerakure et des autorités à la base zélés s’opposent régulièrement à leurs rencontres et les explications sont souvent les mêmes, les ordres viennent d’en haut. Il y a également des intimidations de la part de ces jeunes du parti au pouvoir sous l’œil complice de certains policiers. Les autorités administratives se gardent de tout commentaire. Ch.N.
Burundi - Politique
Les politiciens divisés sur la reprise du dialogue national à l’extérieur
Bujumbura, le 20 juin 2019 (Net Press) . Tout est parti en date du 14 juin quand le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smail Chergui, a recommandé, à New York, qu’il y ait reprise du dialogue inclusif entre tous les protagonistes en vue de ramener la paix effective dans notre pays.
Outre que l’ambassadeur du Burundi à New York, Albert Shingiro, a immédiatement rejeté cette offre de l’Union africaine, même ici au Burundi, l’Ombudsman, Edouard Nduwimana, à travers sa déclaration, a fait savoir que le dialogue a été clôturé et que sa reprise n’est pas nécessaire. A ses yeux, seules les échéances électorales de 2020 comptent et les autres discours sont des diversions.
Cependant, les partis d’opposition ne sont pas de cet avis car ils estiment que le président Museveni de l’Ouganda, qui a reçu le rapport du facilitateur Mkapa, n’a pas encore clôturé le dialogue externe des Burundais. Par ailleurs, les formations politiques regroupées au sein du Cnared trouvent qu’il y a des sujets sur lesquels débattre pour qu’il y ait retour de la paix dans ce pays.
On le voit donc, il est difficile de rapprocher les politiciens burundais qui sont divisés sur n’importe quel point de la vie nationale. Selon certains analystes de la situation politique du Burundi, ces hommes qui s’occupent de la politique devraient avoir un minimum de principes sur lesquels ils convergent pour que le pays ne continue pas à sauter vers l’inconnu.
Ils étayent leurs propos par le fait qu’il y a carence des produits de première nécessité faute de devises pour les importer. Ils font allusion au carburant, aux médicaments et aux prix qui continuent de grimper suite à une dépréciation de la monnaie burundaise liée à la crise politico-sécuritaire de 2015 et dont les séquelles frappent jusqu’aujourd’hui la population burundaise. Par contre, s’il y avait entente entre les mêmes politiciens, il y aurait un léger mieux pour ce pays, concluent-ils. N.R.
Burundi - Onu - Réfugiés
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés
New York, le 20 juin 2019 (Net Press) . Le 20 juin de chaque année, le monde entier célèbre la journée dédiée aux réfugiés dans le monde. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu adresse un message dans le but de voir les causes de ces fuites annihilées, ce qui est loin d’être une réalité. La rédaction propose l’intégralité de ce message.
" En cette Journée mondiale des réfugiés, mes pensées vont aux plus de 70 millions de femmes, d’enfants et d’hommes, réfugiés ou déplacés, qui ont été contraints de fuir la guerre, les conflits et les persécutions.
" C’est effarant : ils sont deux fois plus nombreux qu’il y a 20 ans.
" La plupart des personnes déplacées de force viennent de quelques pays seulement : la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan du Sud, le Myanmar et la Somalie. Au cours des 18 derniers mois, des millions d’autres ont fui le Venezuela.
" Je tiens à saluer les pays qui, malgré leurs propres préoccupations économiques ou sécuritaires, font preuve d’humanité en accueillant des réfugiés.
" Notre action en faveur du développement et nos investissements doivent être à la hauteur de leur hospitalité.
" Il est regrettable que tous les pays ne suivent pas leur exemple. Nous devons restaurer l’intégrité du régime international de protection des réfugiés.
" Le pacte mondial sur les réfugiés adopté en décembre dernier fixe un cadre d’action moderne en la matière.
" La paix, c’est ce dont les réfugiés ont besoin en priorité.
" Partout dans le monde, des millions de personnes se mobilisent dans le cadre de la campagne menée par le HCR pour la Journée mondiale des réfugiés. Que ce soit par de grandes actions ou de petits gestes, elles manifestent leur solidarité avec les réfugiés. Et vous, vous mobiliserez-vous à leurs côtés ? ..." D.N.
Burundi - Travaux Publics
Suspension des travaux de réhabilitation d’un ravin, les populations riveraines s’inquiètent
Bujumbura, le 20 juin 2019 (Net Press) . Depuis quelques mois, les eaux des pluies ont abîmé un ravin dans la localité de Kinanira II, un endroit communément appelé Tchétchénie, dans la zone de Musaga, au Sud de la capitale économique. Ce ravin avait coupé la route en deux et détruit quelques maisons de la place, dont une partie de l’église.
Il y a à peu près un mois, le gouvernement s’était engagé à réhabiliter ce ravin qui était devenu une menace pour les populations environnantes. Mais selon des habitants de ce quartier qui se sont confiés à la rédaction, cela fait une semaine, les travaux de réhabilitation se sont arrêtés sans que l’on sache pourquoi.
Les autorités de cette entité contactées par la rédaction ont confirmé les faits mais ne disent rien à propos de la cause de cet arrêt subite des travaux. Certaines disent clairement qu’elles ne savent pas pourquoi l’on ne travaille plus pour réhabiliter ce ravin. C’est l’inquiétude généralisée dans cette localité. D.N.