Makamba, le 25 juin 2019 (Net Press) . Deux fillettes, l’une âgée de 8 ans et l’autre de 7 ans, ont trouvé la mort dans l’après-midi de ce lundi 24 juin suite à une pluie torrentielle qui s’est abattue dans la commune de Kayogoro, de la province méridionale de Makamba. Selon des informations sur place, elles ont été surprises par ces pluies alors qu’elles allaient puiser de l’eau.
Leurs cadavres auraient été trouvés ces matin tout près de la rivière Mutsindozi, dans la même localité. L’on apprend également que ces pluies ont détruit deux bâtiments dans la même zone de Kayogoro, dont une église. Dans la ville de Bujumbura, il a plu pendant un bon moment de la nuit dernière mais jusqu’à présent, l’on ne déplore aucun dégât.
Du côté de la défense des droits de l’homme, des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Au moins 1 personne a été tuée, 1 autre a été victime de violences basées sur le genre au moment où 9 autres personnes ont été torturées, sans oublier les 7 autres qui ont été arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes identifiées, figure 1 enfant de 12 ans arrêté.
Des administratifs, certains policiers et agents du service national des renseignements et des jeunes affiliés au parti de l’Aigle sont indexés comme étant les présumés auteurs de la plupart de ces violations. Le gros des victimes appartiennent à la formation politique d’Agathon Rwasa. La rédaction a contacté les services concernés pour avoir plus de précisions, mais sans succès. N.R.
Burundi - Rdc - Sécurité
Les réfugiés burundais du camp de Lusenda inquiétés pour leur sécurité
Fizi, le 25 juin 2019 (Net Press) . Les réfugiés burundais de cette localité de l’Est de la République démocratique du Congo craignent pour leur sécurité car ils vivent non loin des positions militaires des rebelles congolais Mai Mai. L’on saura que vers la fin de la semaine passée, des combats avaient opposé ces rebelles aux Fardc à Katungulu.
Les mêmes informations ont rapporté des combats entre les deux parties dans les zones de Lusenda, de Sanza et de Nundu. Ils ont peur d’être entre les deux feux, surtout que les militaires qui montent la garde dans ce camp sont aussi impliqués dans ces combats, avec le risque que leurs biens soient pillés pour ravitailler les militaires aux combats.
Outre ces inquiétudes, certains réfugiés ont peur d’être qualifiés de collaborateurs des rebelles burundais, ce qui ne les rassure pas. Ils demandent d’être protégés comme cela se fait pour les autres réfugiés un peu partout dans le monde. Au cas où il y aurait collaboration, ils demandent des sanctions individuelles et non collectives. D.N.
Burundi - Justice Internationale
Vers le lancement des mandats d’arrêts internationaux ?
La Haye, le 25 juin 2019 (Net Press) . C’est du moins l’information délivrée par le porte-parole de la cour pénale internationale, Cpi, Fadi El Abdallah, qui a fait savoir hier que cette instance judicaire internationale a demandé au Burundi de déposer des plaintes contre ceux, de l’opposition, qui ont violé les droits humains en 2015.
Ce porte-parole a également fait savoir que les enquêtes sont très avancées au regard des dossiers déjà constitués, informant qu’il ne reste que les plaintes du gouvernement burundais pour que les mandats d’arrêts soient émis et ce, d’un moment à l’autre.
Malgré que le Burundi se soit retiré de cette juridiction internationale, l’accusant d’être penchée aux seuls opposants au régime en place au moment des faits, cette dernière a poursuivi ses enquêtes car, dit-elle, le Burundi était encore membre quand les infractions ont été commises. L’on signalera que pour le moment, le Burundi accuse la Cpi de vouloir perturber les élections de 2020. J.M.
Burundi - Politique
La tension entre le Cndd-Fdd et le Cnl monte d’un cran dans la province de Kirundo
Kirundo, le 25 juin 2019 (Net Press) . Le parti congrès national pour la liberté entend inaugurer sa permanence provinciale à Kirundo, au Nord du pays, en date du 30 juin 2019, un dimanche. Mais l’on apprend d’ores et déjà que le courant ne passe pas entre les membres du parti au pouvoir et ceux du Cnl.
Les premiers, dans la commune de Kirundo, entendent tolérer toute chose à l’exception de l’ouverture de la permanence de cette formation politique érigée sur la colline de Murama, commune et province de Kirundo, d’où les membres du Cnl ont décidé de monter la garde, de jour comme de nuit, car une rumeur parle d’une éventuelle démolition de cette permanence.
Dans l’entendement des jeunes du parti au pouvoir, il ne faut pas, au nom du ciel, qu’il y ait ouverture de cette permanence car elle pourrait semer du désordre dans la province. Ils en veulent pour preuve que les membres du Cnl ne sont pas disciplinés, une affirmation que rejette catégoriquement les fidèles d’Agathon Rwasa.
De leur côté, les membres du Cnl entendent tout faire pour cette ouverture, même si le sang devait être versé. Ils n’entendent rien lâcher. Les autorités ne veulent rien révéler, mais la rédaction a appris que le gouverneur de cette province tente de calmer le jeu, une mission difficile d’autant plus que les membres du parti de l’Aigle lui demandent de refuser l’accès au stade de Kirundo aux "Cnlois". Malgré cette détermination du premier lieutenant de cette province septentrionale, la tension reste vivace dans les deux parties. Ch.N.
Burundi - Justice
Quatre personnes détenues à Bururi pour écart de comportement, selon les autorités
Bururi, le 25 juin 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, le procureur général de la cour d’appel de Bururi, de concert avec la police, ont arrêté dans l’après-midi de ce lundi 24 juin, 4 personnes, dont une femme, Cécile Ahishakiye, une dame née en 1996 aux Etats-Unis d’Amérique et qui est infirmière, selon les documents à sa disposition.
Elle a été arrêtée avec trois autres, Félicien Niyonzima, Melance Cimpaye ; originaires de la commune Giteranyi, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays. La troisième personne qui les tenait compagnie est Fiston Bizimana de Cabara en commune de Rumonge. Ils étaient à bord d’un véhicule Jeep appartenant à Sophie Nsavyimana, une députée de la coalition Amizero y’Abarundi élue dans la circonscription de Muramvya.
Selon des informations sur place, cette femme a été arrêtée pour possession d’une somme de 22.150 dollars américains et 176.500 Fbu. Elle a fait savoir que cet argent allait servir d’achat d’une parcelle et de paiement des avocats car elle entend divorcer d’avec Maya Nkurunziza, son mari originaire de Karonda, province de Rumonge, un chauffeur de véhicule de transport.
Selon des informations de la police, cette femme a été arrêtée car elle prenait des photos un peu partout où elle était avec son téléphone portable. En outre, en plus de ce montant colossal d’argent, elle avait une carte de visite de la Fbi, un service américain de renseignements extérieurs. D.N.
Burundi - Tanzanie - Santé
Les nourrissons burundais des camps de réfugiés menacés
Mtendeli, le 25 juin 2019 (Net Press) . L’on apprend que les réfugiés burundais du camp de Mtendeli en Tanzanie, sont menacés par plusieurs maladies, mais surtout les enfants en bas âge frappés par la pneumonie. Les statistiques sont effroyables car au moins quatre nourrissons meurent chaque semaine.
Cette fréquence est due en partie au manque de couvertures pour les nouveau-nés, d’où ils déplorent le fait que le Hcr semble jouer l’absent dans la protection de ces nourrissons. Les mères qui mettent au monde se posent la question de savoir pourquoi leurs malheurs n’alertent pas, avant de demander encore une fois à toutes les organisations humanitaires de leur assister avant qu’il ne soit trop tard. Ch.N.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 23 ans, l’ancien président Ntibantunganya venait de signer sa "mort" politique
Bujumbura, le 25 juin 2019 (Net Press) . La date du 25 juin 1996 apparaît, dans l’histoire récente du Burundi, comme une signature, par le président Sylvestre Ntibantunganya, de sa chute précipitée un mois plus tard, le 25 juillet 1996. En effet, à cette date, le Burundi venait de signer, à Arusha en Tanzanie, la venue des troupes étrangères au Burundi, contre l’avis des politiciens influents de l’époque.
Le jour où cette décision a été signée, un autre événement terrible allait se passer sans que le président Ntibantunganya, qui avait visiblement perdu le contrôle de la chose publique, n’en soit au courant. Ce fut l’hécatombe de Teza, le 3 juillet 1996, dans la province de Muramvya, au Centre du pays, des massacres condamnés dans le monde entier.
Le 4 juillet, le lendemain, au stade Prince Louis Rwagasore, Charles Mukasi, président de l’Uprona à cette époque, a interpellé Antoine Nduwayo, Uproniste et premier ministre du président Ntibantunganya, l’invitant à se désolidariser avec le régime en place. Dans sa réponse, ce dernier avait indiqué qu’il était prêt à soutenir même un coup de force contre ce régime.
Comme si les événements voulaient précipiter la chute du président Ntibantunganya, d’autres massacres ont été enregistrés, en date du 19 juillet 1996, dans la commune de Bugendana, province de Gitega, au Centre du pays. Si la commune de Teza a enregistré une centaine de morts, Bugendana comptera plus de 300 victimes recensées.
C’était parti pour Ntinbantunganya car il a voulu participer aux funérailles des victimes en date du 23 juillet, mais à sa descente d’hélicoptère, il fut chassé sans manière par une foule de gens hostiles à sa présence et en colère, d’où son protocole l’a vite embarqué. Arrivé à Bujumbura, il trouva que sa garde avait été changée à son insu, d’où sa fuite à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi. Deux jours plus tard, le pouvoir venait de changer main par la manière que l’on sait. J.M.