Bujumbura, le28 juin 2019 (Net Press) . La route Kinama - Carama était complètement barrée dans la soirée d’hier de 17 heures 50 minutes à 20 heures. Depuis le quartier Mutakura jusqu’à la limite entre le quartier Carama et Kinama, au lieu-dit Kanga, on remarquait une agglutination de véhicules qui s’alignaient jusqu’à l’horizon.
Pour cause, un conducteur de taxi-vélo a été projeté par un véhicule et le choc l’a entraîné directement à la perte de la connaissance suivie d’une mort subite. A ce lieu d’accident, la population était nombreuse, venue pour assister à l’action des agents de sécurité qui ont procédé à la détermination des circonstances d’accident et à la constitution du dossier pénal pour que les parentés de la victime puissent s’en référer au tribunal et à la maison d’assurance.
Ce qui est étonnant et regrettable, selon les gens qui étaient sur place au moment des faits, c’est que la victime avait été préalablement avertie par la population pour qu’elle fasse attention car, elle conduisait son vélo avec trop de fantaisies en faisait des zigzags en pleine route. Or, cet axe est trop exigu et est beaucoup fréquenté par des voitures venues de Bubanza et celles qui rentraient de la ville vers Carama ou vice-versa.
Comme les vélos et les motos sont interdits de circuler au-delà de 18 heures et que la plupart de conducteurs vivent à Kanga, Kinama et Maramvya, l’on pourrait imaginer qu’il roulait à tombeau ouvert. Cet excès de vitesse visait d’arriver à son domicile avant qu’il ne soit arrêté par les forces de l’ordre ou la jeunesse du Cndd-Fdd, les Imbonerakure, qui font la loi dans les quartiers périphériques de Bujumbura, la capitale économique. N.R.
Burundi - Economie
Peur-panique à Rumonge suite au ralentissement des activités économiques
Rumonge, le 28 juin 2019 (Net Press) . De nos jours, les bateaux en provenance de la Tanzanie et de la République démocratique du Congo ne sont plus réguliers sur le port commercial de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. La cause immédiate serait une riposte des pays qui ont vu le Burundi refuser de leur vendre les produits Brarudi.
Selon des informations fiables, cette situation vient de passer plus de trois mois et les pertes causées par ce ralentissement des activités économiques est très considérable, si l’on en croit les commerçants qui travaillent à Rumonge. Signalons que ces bateaux ramenaient au départ le sel de cuisine, les poissons secs, l’huile de palme d’où d’ailleurs les petits commerçants s’approvisionnaient.
L’autre victime de taille de cette situation est l’office burundais des recettes Obr, qui se plaint que l’assiette fiscale a été affectée par cette situation. Il semble que la saisie des produits Brarudi au port commercial de Rumonge a également entraîné de graves pertes mais dans tout ceci, les personnes contactées, de l’administration comme de la police, ne pointent pas du doigt le responsable de ce désordre.
Les commerçants, dont les familles souffrent du manque d’activités, demandent à l’office burundais des recettes et à l’administration de trouver une solution durable à ce problème. Certains commerçants ne comprennent pas pourquoi on leur empêche d’exporter ces produits vers les pays voisins alors que la Brarudi livre une production suffisante. D.N.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" observe ...
Bujumbura, le 28 juin 2019 (Net Press) . Notre confrère trouver qu’ « Enterrer les examens » est un rite nocif et dangereux. En effet, selon toujours cet hebdomadaire, la perception des boissons alcoolisées par les jeunes, surtout scolarisés comme produit désaltérant, ayant des effets antidépresseurs les poussent à se saouler la gueule pour fêter fin des examens.
Ce rite connu sous le jargon d’ « enterrer les examens » se déroule dans les bistrons et le boites de nuit. Ces rencontres qui commencent dans une ambiance de convivialité se terminent, le plus souvent par des bagarres, des accidents et des aventures sexuelles. Les autorités administratives représentant l’État, les autorités scolaires et les parents sont au courant de ce qui se passe au cours de ces rencontres, mais n’agissent pas assez pour contrer cette pratique porteuse de tous les dangers pour les jeunes.
Par ailleurs, poursuit le journal, l’enseignement préscolaire est presqu’inexistant au Burundi. L’enseignement préscolaire est mis en place pour les enfants de 3 à 6 ans et dont la durée de formation est de 3 ans. Ce type d’éducation est organisé par l’Etat et les privés et essentiellement en milieu urbain et semi‐urbain. L’éducation préscolaire relevant de l’Etat est généralement rattaché aux écoles primaires.
Néanmoins, les écoles publiques sont presqu’inexistantes et les écoles privées sont beaucoup organisées dans les centres urbains et semi-urbains. Pas d’enseignants affectés à ce cycle d’éducation malgré la confection des manuels de la petite enfance. Pourtant, un enfant passé à ce stade d’enseignement est mieux préparé par rapport à un débutant de première année de première heure.
Mais alors, comment sanctionner les élèves qui n’acceptent pas de se coiffer ? La Voix de l’Enseignant se pose la question. Le ministère de l’éducation, de l’enseignement technique et professionnelle n’accepte plus des élèves qui gardent de longs cheveux ou des cheveux avec mèches ou défrisés. Quand il faut punir les récalcitrants, des hésitations se présentent.
Faut-il renvoyer quelqu’un qui va faire un examen ou retrancher des points en conduite ? Quelle punition lui donner ? Telles sont les questions que les responsables scolaires se posent. Un directeur nous a répondu que tels élèves perdent 3 points et s’ils persistent dans l’erreur, ils perdent 9 points pour refus d’ordre. J.M.
Burundi - Egypte - Sport
Les chances du Burundi de plus en plus minces pour accéder aux 8èmes des finales
Alexandrie, le 28 juin 2019 (Net Press) . C’est hier que les Hirondelles du Burundi ont croisé le fer avec l’équipe nationale de Madagascar, les Barea, une rencontre qui a été qualifiée de match de novices du groupe B. Cette dernière a inscrit le seul but à la 78ème minute grâce à un coup franc de Marco Ilaimaharitra, ce qui donne à la grande Ile un grand espoir d’accéder au second tour.
Dans un premier temps, Madagascar a littéralement dominé le Burundi jusqu’à la 35ème minute avant que ce dernier ne change de tactique. Il faut dire que depuis ce temps et dans les premières minutes de la deuxième partie, le Burundi a posé problème aux Malgaches avant de céder, comme lors du match contre le Nigéria, à quelques minutes de la fin du temps réglementaire.
Si les hommes d’Olivier Niyungeko ont tout tenté, ils n’ont pas réussi à trouver de faille chez les adversaires alors que visiblement, si toutes les chances étaient du côté de Bujumbura, les Hirondelles auraient ouvert le score à la 17ème minute. Ironie du sort, c’est le Burundi qui est dans une position délicate alors que Jonathan Nahimana n’avait ménagé aucun effort pour défendre son équipe. D.N
Burundi - Energie
Coupure du courant dans les quartiers du Nord de Bujumbura
Bujumbura, le 28 juin 2019 (Net Press) . Hier soir, entre 18 heures et 19 heures 30, les quartiers du Nord de la capitale économique Bujumbura étaient plongés dans le noir. Le courant électrique s’est subitement coupé et les zones administratives de Gihosha, de Ngagara, de Buterere, de Cibitoke, de Kinama et de Kamenge étaient complètement dans les ténèbres.
Des coups de téléphone retentissaient de partout pour alerter ceux qui n’étaient pas à la maison, les interpellant de rentrer tôt parce qu’il faisait noir. Heureusement que le courant s’est rétabli et les habitants de ces zones ont retrouvé leur tranquillité. Les populations de Bujumbura gardent toujours dans leur mémoire le système de délestage soumis aux quartiers, il y a environ deux ans.
Les gens étaient habitués à vivre sans électricité. Certaines activités commerciales qui nécessitaient le courant n’étaient plus exercées alors qu’elles faisaient vivres plusieurs familles. La Régideso, même si elle conserve presque le monopole de production et de distribution de l’eau et d’électricité, devrait toujours œuvrer pour le bien-être de ses clients.
Bien que la politique sectorielle en matière de l’énergie ne cesse de nous rabâcher de nouvelles lénifiantes que l’Etat va construire des barrages électriques un peu partout dans le pays depuis 2014, l’on attend encore la concrétisation de ses promesses endormantes. Car, au regard du rythme de construction zones périurbaines de Bujumbura, rien ne pourra empêcher que la Regideso fasse une redistribution équitable de ses produits au risque de favoriser certains quartiers huppés et habités par des hommes et femmes les plus privilégiés des banlieues qui regorgent des populations d’un certain niveau de vie très moyen.
Ce cas est quotidiennement vécu par certains quartier comme Ngagara et Cibitoke qui peuvent facilement passer plus d’une semaine sans être alimentés en courant électrique. Aussi, l’eau est devenue une denrée extrêmement rare dans lesdits quartiers. Et tout le monde se pose la question de savoir quel est le crime que leurs locataires auraient commis pour mériter ce traitement. Ch.N.
Burundi - Histoire - Anniversaire
Il y a 105 ans, le déclenchement de la première guerre mondiale était enregistré en Bosnie-Herzégovine
Sarajevo, le 28 juin 2019 (Net Press) . Le dimanche 28 juin 1914, était assassiné l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois et son épouse, Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg. Cet assassinat sera inscrite dans l’histoire comme attentant de Sarajevo.
Les deux hommes ont été tué par un nationaliste serbe de Bosnie nommé Gravilo Princip, membre du groupe Jeune Bosnie. Cet événement est considéré comme l’élément déclencheur de la Première Guerre Mondiale, dont les conséquences furent la défaite, la chite et le démembrement des Empires russe, austro-hongrois, allemand et ottoman. J.M.