Bujumbura, le 4 juillet 2019 (Net Press) . La police a montré ce matin à la presse deux personnes qui ont été appréhendées au début de ce mois de juillet en tenues de forces de défense et de sécurité. La première, une dame, a été arrêtée dans la zone de Ngagara, commune Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, en date du 1er juillet 2019.
La deuxième, un homme, en tenue policière, a été arrêtée dans la zone de Bwiza, dans la commune de Mukaza, au centre de la ville. Ce dernier avait une bouteille remplie d’un liquide semblable à une bière de banane, mais la police soupçonne qu’il s’agit des produits pour endormir ses victimes.
Pour le moment, la police ne connaît pas l’intention de la femme et indique que els enquêtes se poursuivent pour qu’il y ait de la lumière sur ce comportement. La police soupçonne également qu’il y aurait d’autres complices dans ce nouveau phénomène car, normalement, selon toujours la police, les tenues des forces de défense et de sécurité sont réservées aux seuls militaires et policiers.
Toujours en matière de sécurité, ce n’est pas mieux dans la capitale politique car, d’après des informations en provenance de la commune de Gisshubi, un médecin d’origine rwandaise a été porté disparu depuis une semaine. Le docteur Régis Mfuranzima, d’origine rwandaise, qui prestait au centre ophtalmologique de Gishubi en province de Gitega, reste introuvable depuis le 24 juin 2019. Selon le journal en ligne Itara, il a été enlevé par un agent du service national des renseignements et reste introuvable jusqu’à nos jours.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme viennent de dresser un bilan du mois de juin dernier. Pour eux, des allégations de violations, des violations et atteintes aux droits de l’homme ont été enregistrées durant le mois de juin dernier. Au moins 13 personnes ont été tuées pendant cette période au moment où 1 personne a été enlevée et/ou portée disparue.
L’on apprend que 34 autres ont été torturées, 39 arrêtées arbitrairement et 3 victimes de violences basées sur le genre. Parmi les victimes enregistrées, figurent 2 femmes tuées, 1 nouveau-né tué, 2 femmes torturées, 2 élèves torturés, 1 femme et 1 mineur arrêtés. Ch.N.
Burundi - Justice
Deux membres du parti Cnl auditionnés par la justice en province de Karusi
Karusi, le 4 juillet 2019 (Net Press) . En province de Karusi, au Centre-Est du pays, deux membres du congres national pour la liberté (Cnl) ont été auditionnés ce mardi 2 juillet par les juges du tribunal de grande instance de Karusi. Philbert Ndihokubwayo, cet agent de l’Obr est accusé de propager des messages sur les réseaux sociaux hostiles aux hauts gradés de la République.
De son côté, Cléophas Nkurunziza, responsable de ce parti dans la zone de Rutonganikwa, en commune de Buhiga, a été auditionné devant le parquet de la République à Karusi. Il est accusé d’avoir joué un rôle dans la destruction d’un hangar de stockage de récoltes des paysans de la localité. Il avait été arrêté le 21 juin dernier par les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires Imbonerakure N.R
Burundi - Rdc - Sécurité
Des Banyamulenge déstabilisés par des rebelles burundais
Uvira, le 4 juillet 2019 (Net Press) . Les rebelles burundais du mouvement Red Tabara et les congolais Mai Mai sont pointés du doigt dans le forfait de brûler dans la soirée de ce mardi 2 juillet plus de 70 maisons de la communauté Banyamulenge dans les localités de Murambi, de Mwirisanse, de Bishiga, de Rukwiza et de Bakura du secteur d’Itombwe, territoire de Mwenga, situé dans les hauts plateaux de Fizi et d’Uvira, plus de 350 vaches ont été volées.
Selon des sources administratives, les rebelles burundais et congolais Mai Mai accusent les congolais Banyamulenge de donner des renseignements à l’armée régulière congolaise de l’endroit où ils se trouvent pour que cette dernière les y déloge. Ils ajoutent que ces rebelles et la communauté Banyamulenge se regardent en chiens de faïence et témoignent que depuis la fin de 2018, 6800 vaches ont été volées suite à la coalition de ces rebelles burundais et congolais. J.M
Burundi – Genève – Politique
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Et une révélation surprise !
Genève, le 4 juillet 2019 (Net Press) . Au cours de la 41ème session à Genève, le Burundi a été le théâtre d’un débat houleux et nombreux observateurs ont noté une révélation surprise, où la Tanzanie, considérée pourtant comme l’allié traditionnel et inconditionnel du parti Cndd –Fdd, a plaidé pour la poursuite des dialogues burundais inclusifs sous la facilitation de la communauté est-africaine.
Selon certaine opinion, le pays de John Pombe Magufuli est vu comme un soutien du parti Cndd-Fdd, qui avait été à son chevet lorsqu’il était au maquis. Ce qui a surpris, c’est que lors des assises d’Arusha, la Tanzanie n’a pas levé son petit doigt pour que les pourparlers avancent, préférant soutenir les positions de Gitega.
En outre, en plus des prises de positions alambiquées, ce pays pouvait déclarer ne pas assurer la sécurité à certains, de l’opposition ou supposés comme tels, qui s’y rendaient pour ce travail. Et d’évoquer des cas des activistes des droits de l’homme comme Armel Niyongere qui a failli y être arrêté alors que ce pays était supposé protéger tout Burundais qui participait à ces assises.
Nos sources font savoir que la journée du samedi 29 juin était mouvementée par une série de manifestations contre les Ongs Human Rights watch et International Crisis qui dressent des bilans déplorables de la situation sécuritaire au Burundi et exigeaient la reprise du dialogue inter burundais. D’aucuns se demandent si Gitega et les associations de la société civile satellites ne vont pas descendre dans les rues pour protester contre cet appel de la Tanzanie du dialogue inclusif sous l’égide de la communauté est-africaine.
Dans nos dépêches d’hier, nous informions que Rénovat Tabu, le représentant burundais à Genève, a rejeté des « alertes fallacieuses », dénonçant « une évaluation subjective des événements à venir ». « Le peuple burundais est fatigué de leur rapport mensonger, révisionniste et provocant. L’année 2015 lui a servi de leçon. Et rien ne viendra plus à bout de sa détermination pour consolider la paix, la réconciliation, et choisir librement ses propres dirigeants. ». Rénovat Tabu assure que la préparation des élections de 2020 se déroule dans de bonnes conditions au Burundi. D.N.
Burundi - Economie
Des commerçants contre la décision de l’Obr au Sud du pays
Rumonge, le 4 juillet 2019 (Net Press) . Un groupe de 8 commerçants trouvent injuste et arbitraire la décision de l’office burundais des recettes de vendre aux enchères 6.000 casiers de produits Brarudi. Rappelons que ces derniers ont été saisis il y a trois mois, par les autorités administratives, en compagnies de la police et du service national des renseignements.
Il semble que dans un premier temps, les commerçants burundais vendaient au grand jour aux Congolais et aux Tanzaniens et le trafic se faisait deux fois le mois et toujours après les formalités douanières. Ils ne comprennent pas donc ce revirement de l’Obr alors qu’il était au courant de ce trafic.
Selon des informations indépendantes sur place, il y aurait intention des autorités administratives de la place qui voudraient récupérer ce commerce au détriment de ces commerçants alors qu’il génère énormément de gains à ceux qui le pratiquent. Cette information est pourtant démentie par les concernés. Ch.N.
Burundi - Usa - Indépendance
Les Etats-Unis commémorent le 243ème anniversaire d’indépendance
Washington, le 4 juillet 2019 (Net Press) . Le 4 juillet de chaque année, les Etats-Unis d’Amérique commémorent la déclaration d’indépendance vis-à-vis de la Grande Bretagne. Ce jour est l’occasion de fêtes et de cérémonies célébrant l’histoire du pays, son gouvernement et ses traditions. Se déroulent notamment des feux d’artifice, des défilés (appelés « parades »), des barbecues, des pique-niques, des matchs de baseball, etc.
Pourquoi le 4 juillet ?
Bien que le 4 juillet soit une sorte d’icône pour les Américains, certains clament que la date est arbitraire. Les indépendantistes américains se sont battus contre les Britanniques dès avril 1775. La première motion concernant l’indépendance a été faite le 4 juin 1776 au Congrès continental. Après de longs débats, le Congrès vota de façon unanime, mais secrètement, l’indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne le 2 juillet (la Lee Resolution), et désigna Thomas Jefferson pour écrire une ébauche de déclaration. Le Congrès retravailla l’ébauche jusqu’à peu après 11 heures, le 4 juillet, quand treize colonies votèrent pour son adoption (New York s’est abstenu des deux votes) et donnèrent une copie aux imprimeurs signée seulement par John Hancock, le Président du Congrès, et le secrétaire Charles Thomson. Philadelphie célébra la Déclaration par des lectures publiques et des feux de joie le 6 juillet. Les autres membres du Congrès n’ont pas signé avant le 2 août, mais ce fut quand même gardé secret par peur de représailles britanniques.
Selon Thomas Jefferson, John Adams écrivit à sa femme Abigail le 3 juillet 1776 :
« Le deuxième jour de juillet 1776 sera le jour le plus mémorable de l’histoire de l’Amérique. J’ai tendance à croire que ce jour sera fêté par les générations à venir comme la grande fête commémorative. Il mérite d’être célébré comme le jour de la délivrance, par des actes solennels de dévotion à Dieu Tout-Puissant. Il mérite d’être célébré en grande pompe et avec des parades, avec des spectacles, des jeux, du sport, des coups de feu, des cloches, des feux de joie, et des illuminations, d’un bout à l’autre du continent, à partir de maintenant et pour toujours. »
Les lecteurs modernes pensent comprendre par « illuminations », qu’Adams signifiait feux d’artifice. Il évoquait en réalité une tradition du XVIIIe qui invitait les familles à placer des bougies allumées à chaque fenêtre. Les feux d’artifice firent leur apparition lors des célébrations du 4 juillet tardivement dans le XIXe, sans doute notamment à cause de leur prix élevé. Au début du XXe siècle, les Américains célébraient le 4 juillet en tirant des coups de feu en l’air. Les villes possédant un canon l’utilisaient.
Certainement, le vote du 3 juillet était l’acte décisif. Mais le 4 juillet est la date où, comme édicté par le Congrès, les Philadelphiens entendirent pour la première fois des informations concrètes quant à l’indépendance, en opposition aux rumeurs qui couraient avant.
Dans notre pays, pour des raisons propres à l’ambassade des Etats-Unis au Burundi, cette fête aura lieu mardi le 9 juillet 2019. D’aucuns pensent que ce pays n’a pas voulu coïncider leur fête avec celle du Rwanda qui a fêté aujourd’hui son 25ème anniversaire de la prise de Kigali, le 4 juillet 1994. D.N.