Kayanza, le 19 juillet 2019 (Net Press) . Deux présumés bandits non identifiés ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi, vers minuit, sur la colline Mikoni, dans la commune de Gahombo, en province de Kayanza, au Nord du pays. Selon des sources policières, ils venaient de voler deux vaches chez un certain Léonidas Nizigiyimana, habitant de cette colline.
Après le forfait, ils ont embarqué les bêtes volées dans un véhicule de type Probox vers une destination inconnue. Mais arrivés sur un pont, ils ont trouvé que la police et les populations y avaient érigé une barricade pour empêcher la voiture de poursuivre son chemin. Tentant de faire demi-tour, l’un des occupants de la voiture a tiré à l’endroit des policiers qui ont vite riposté, faisant deux morts sur le champ et un blessé parmi les présumés voleurs.
Deux autres sont sortis de la voiture et sont parvenus à fuir avec leurs fusils. Pour le moment, la police procède à des enquêtes pour retrouver les voleurs car personne n’avait une identité sur lui. Quant aux vaches volées, elles ont été restituées à leur propriétaire. Les populations sont satisfaites car même l’administration confirme que ces derniers jours, il y a recrudescence de vols à main armée dans cette circonscription.
Dans la capitale politique Gitega, l’on apprend que l’administrateur de la commune Mutaho a échappé de justesse à la mort dans la soirée du 17 juillet. Il était vers 20h30 de ce mercredi lorsque des éléments non encore identifiés ont effectué une attaque à la grenade au domicile de l’administrateur de la commune Mutaho, Dénis Niyomuhanyi.
Ce dernier a affirmé avoir été blessé légèrement tout en rassurant que sa vie n’est pas en danger. Selon les autorités policières de cette entité, cinq présumés auteurs de ce forfait sont entre les mains de la police pour une enquête préliminaire.
Des sources sur place indiquent que la commune de Mutaho, en province de Gitega, reste le théâtre d’intolérance politique où la ligue des jeunes du parti Cndd-Fdd et celle du parti de l’opposition Conseil national pour la liberté, (Cnl), se sont rentrés dedans l’année dernière en zone Rwisabi, dans la localité de Gerangabo. N.R.
Burundi - Justice
La situation carcérale au Burundi : une triste réalité
Gitega, le 19 juillet 2019 (Net Press) . C’est hier que le Burundi a fêté pour la deuxième fois le Mandela Day. Comme mentionné dans nos dépêches de ce 18 juillet, les cérémonies se sont déroulées à la prison centrale de Gitega et avaient été rehaussées par le premier-vice-président de la République, la ministre en charge de la justice ainsi que le représentant du Cicr.
A l’occasion de son discours de circonstance, un représentant de la direction générale des affaires pénitentiaires a informé ses visiteurs de marque que les 11 prisons du Burundi comptent pour le moment 10.832 détenus alors que leurs capacités d’accueil est de 4.194 places.
Dans cette prison de Gitega, dont la capacité d’accueil est de 400 personnes, regorge à elle seule plus ou moins 1200 détenus, d’où ces derniers vivent dans des conditions particulièrement difficiles. La ration d’un détenu est de 350 g de haricot et de 350 g de farine de manioc, une quantité insuffisante quand on considère que la population carcérale est jeune.
Pour cela, il y a plusieurs maladies qui attaquent les prisonniers parce qu’ils sont fragilisés. Non seulement ils mangent peu, mais également ils n’ont pas où dormir à cause de la surpopulation. Certains d’entre eux sont obligés de dormir dans des tentes construites dans un hangar.
A cette occasion, 69 détenus, dont 9 femmes, ont été libérés hier même. Le gouvernement se dit conscient de la situation dans les prisons, d’où il prend des mesures pour tenter de désengorger les prisons. C’est notamment les descentes sur terrain des magistrats, des grâces présidentielles, une assistance gratuite pour les détenus indigents, etc. Le premier vice-président a plaidé pour des libérations provisoires pour les prisonniers accusés de petites infractions comme le vol des poules, des récoltes dans les champs, etc. N.R.
Burundi - Australie - Confessions Religieuses
La première dame attendue en Australie pour enseigner la bonne nouvelle
Canberra, le 19 juillet 2019 (Net Press) . La communauté burundaise de Queensland en Australie a le plaisir d’inviter et d’accueillir une délégation des autorités burundaises dirigée par la première dame, Pasteur Denise Bucumi Nkurunziza et le ministre des affaires étrangères et des relations internationales, Ezéchiel Nibigira.
Selon cette communauté, l’objectif de cette visite est de s’entretenir avec la communauté burundaise ainsi que l’amélioration des relations bilatérales entre le Burundi et l’Australie. Il est signalé d’ores et déjà que la première dame est un pasteur et qu’elle voudrait saisir cette occasion pour enseigner la bonne nouvelle à tout le monde, Burundais et amis des Burundais.
La délégation est supposée arriver à Brisbane au début du mois d’août 2019 pour une visite de 5 jours. La rédaction doit cette information du président de la communauté burundaise de Queensland, Innocent Nsengiyumva. J.M.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome s’exprime sur la pénurie du carburant
Bujumbura, le 19 juillet 2019 (Net Press) . D’emblée, l’Olucome, à travers un communiqué de ce 18 juillet, se pose la question de savoir si la pénurie de carburant ne serait-il pas liée à la taxe sur carburant qui augmentera selon la loi des finances qui vient d’être promulguée et en vigueur depuis juillet 2019.
Cet observatoire se dit profondément préoccupé par le manque de carburant dans les différentes stations du Burundi. Au regard de la persistance de cette pénurie, l’Olucome s’inquiète que ce ne soit une pénurie artificielle pour qu’il y ait hausse du prix comme cela se faisait de par le passé.
Pour lui, la valeur de la monnaie burundaise se dégrade très rapidement car elle est dépréciée à hauteur de 81,1% par rapport à l’année 2015 car un dollar américain s’achetait à 1700 contre 3080 en 2019. Il suggère de prendre toutes les dispositions possibles pour approvisionner le stock stratégique carburant au Burundi sans prétendre hausser les prix des produits pétroliers.
Une autre situation anormale pour l’observatoire est que sur 6 sociétés importatrices des produits pétroliers au Burundi avant 2015, deux seulement, Interpétrol et Kobil, ont continué à alimenter le marché burundais en carburant. Par ailleurs, poursuit-il, la vente de peu de devises aux importateurs est émaillée de favoritisme, la société Interpétrol bénéficiant de la part du lion.
Pour toutes ces raisons, l’Olucome a fait une série de recommandations au gouvernement de Gitega, pour qu’il y ait redressement de la situation afin de soulager la population burundaise du poids de la misère qui les secoue. Ch.N.
Burundi - Education
Les enseignants s’expriment toujours
Bujumbura, le 19 juillet 2019 (Net Press) . Dans sa publication de ce vendredi 19 juillet, le journal "La Voix de l’Enseignant" revient largement sur la fédération des syndicats enseignants qui est en cours de réalisation. Pour ce confrère, le travail en synergie est bénéfique. Les syndicats des enseignants se conviennent pour cheminer ensemble dans toutes les préoccupations des enseignants, bien qu’ils puissent garder une certaine indépendance.
Finies le temps de revendications solitaires. La question de logement des enseignants vient en premier lieu. La deuxième préoccupation concerne la solidarité entre les enseignants. Le souhait des représentants syndicaux est que désormais, il n’y ait plus d’enseignants qui soient privés de soins de santé même à l’étranger. La coordination demande au personnel enseignant de disposer de 2500 francs burundais mensuellement pour pourvoir à ce besoin. Mais beaucoup de critiques fusent quant à la gestion.
Dans un autre contexte, au lycée technique Saint-Luc, les enseignants refusent de donner les examens de repêchage. Pour terminer l’année scolaire, il est prévu des examens de repêchage pour les élèves n’ayant pas réussi à tous les cours. Au lycée technique Saint-Luc de Bujumbura, les enseignants qui devraient donner ces examens jeudi et vendredi, respectivement les 11 et 12 juillet 2019, ne l’ont pas fait.
Ils réclamaient leurs honoraires du mois de juillet 2019 car c’était leur dernière prestation de l’année. Les responsables ne voyaient aucun problème car le mois n’était qu’à son milieu et préconisaient le payement à la fin de toutes les activités. D.N.
Burundi - Economie
Les commerçants de Rumonge partiellement satisfaits
Rumonge, le 19 juillet 2019 (Net Press) . Après plus de 4 mois de saisie des produits Brarudi destinés à l’exportation vers la République démocratique du Congo et la Tanzanie par le service national des renseignements, le commissariat général de l’office burundais des recettes vient d’ordonner la levée de cette mesure.
Le commissaire général de l’Obr a cependant mis un peu de bémol dans sa mesure car, si les propriétaires doivent récupérer leurs 6.000 casiers de produits Brarudi "détenus", ces derniers doivent être vendus sur le sol burundais car ces produits ne sont pas destinés pour l’exportation, avec copie à toutes les frontières.
Pour ceux qui veulent exporter ces produits, ils doivent entrer en contact avec la Brarudi pour remplir toutes les formalités nécessaires. Des sources de Rumonge indiquent que le service national des renseignements voudrait s’opposer à cette mesure. La rédaction a tenté de contacter les responsables du Snr dans cette province mais en vain. Ch.N.
Burundi - Environnement
Plus de 50 ha de la réserve nationale de la Ruvubu partent en fumée
Muyinga, le 19 juillet 2019 (Net Press). Des informations alarmantes indiquent que le feu de brousse a dévasté dans la nuit de ce jeudi 18 juillet 2019 plus de 50 hectares dans la localité de Gicayi, commune Butihinda, province de Muyinga, au Nord-est du pays, dans le parc national de la Ruvubu. Les pyromanes n’ont pas encore été identifiés. Et selon des sources sur place, des policiers et des habitants de cette entité ont éteint ce feu dans la matinée de ce vendredi et des sources policières affirment que la police est à la traque des auteurs de ce crime. D.N.
Burundi - Usa - Sécurité
Le pays de Trump affirme avoir abattu un drone iranien
Washington, le 19 juillet 2019 (Net Press). Les États-Unis affirment avoir abattu jeudi 18 juillet un drone iranien qui s’était approché d’un navire américain dans le détroit d’Ormuz, dernier incident en date dans une région sous haute tension depuis plus de deux mois, ce que dément l’Iran.
Selon la radio du monde, l’Iran dément qu’un de ses drones aurait été abattu jeudi 18 juillet, comme l’affirme Washington. Le 20 juin dernier, l’Iran avait abattu un drone américain qui se trouvait, selon Téhéran, dans son espace aérien. J.M.
Rectificatif
Dans notre livraison de ce 18 juillet, une erreur malencontreuse s’est glissée dans l’une de nos dépêches intitulée "Spécial Education : une gestion qui éclabousse la ministre de la justice". Il faudrait lire la ministre de l’éducation et non de la justice. La rédaction présente ses excuses auprès de la ministre de la justice.