Bubanza, le 26 juillet 2019 (Net Press). Trois hommes qui étaient en train d’étancher leur soif ont attiré la curiosité des populations locales car elles étaient totalement étrangères dans cette buvette. C’est dans ce contexte que les habitants qui étaient dans ce bistrot les ont approchés pour leur demander qu’ils déclinent leurs identités.
Dans un premier temps, ils ont expliqué qu’ils sont originaires de Bujumbura - mairie mais après une brève enquête, l’on s’est rendu compte que c’étaient des ressortissants de la commune Gihanga, dans la province de Bubanza, au Nord Ouest du pays. C’est ainsi que les populations ont commencé à les battre dans le souci de les "corriger".
Parmi les trois, un prénommé Lambert, qui a été finalement reconnu par les habitants de cette localité, a été sérieusement tabassé car il fait partie des bandes de bandits dans cette circonscription. Selon des informations à notre disposition, il avait échappé à la police la semaine dernière après avoir un commis un forfait dans cette commune.
Très très loin de Gihanga, l’on se rend au Canada où un certain Willy Ndikumana alias Bintu, fils de feu Dr. Pie Ndikumana, vient de passer de vie à trépas. En effet, son épouse, suite à une jalousie excessive, l’avait brûlé avec de l’huile que l’on met sur la poêle. Il a succombé à ses blessures.
Les mêmes informations en provenance du Canada précisent qu’en réalité, elle n’était pas son épouse, mais sa petite copine. Les mêmes sources dignes de foi indiquent que cette femme, dont le nom n’a pas été évoqué, est originaire de la zone de Ngagara, commune de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura.
L’on était habitué à des divorces des couples de Burundais du fait qu’ils ne parviennent plus à s’entendre sur les responsabilités au moment où au Burundi, ces dernières étaient occupées par des domestiques dans leur pays. C’est la toute première fois qu’il y a un crime aussi crapuleux enregistré chez les Burundais de la diaspora. Ch.N.
Burundi – Société
Adduction d’eau dans la plaine de la Rusizi.
Bujumbura, le 26 juillet 2019(Net Press) . La province de Cibitoke est une région qui accuse un manque criant d’eau. Souvent on fait recours aux forages pour s’approvisionner en cette denrée rare.
Pour résorber ce problème, les communes de Rugombo et de Mugina ont entrepris un grand projet d’approvisionner la population en eau potable. Le captage de l’eau au pied de la chaîne de montagne Izina, suivi de son adduction vers les centres de regroupement des populations, de leurs entités administratives, est un pari à gagner par ces deux communes.
Pour réaliser ce vaste projet, les autorités communales ont d’abord proposé une gestion commune des finances pour exécuter cette entreprise. Ce qui suppose un plan de développement communal harmonisé avec une participation convenue des deux parts.
Une enveloppe de 2.000 000 000 de nos francs est déjà estimée pour capter ce produit et le transporter tout proche de la population. Même si l’enveloppe réservée au développement des projets communaux a été revue en hausse, l’on se rend compte qu’elle reste de loin inférieure aux prévisions budgétaires pour exécuter cette entreprise sociale.
Il serait prioritaire de chercher d’éventuels donateurs pour voler au chevet de la population en mal d’un si important besoin qui s’avère trop capital à la vie. Mais la principale contrainte restera la conditionnalité implicitement cachée derrière ce genre d’appui financier dans un pays souverain. J.M.
Burundi – Politique - Confessions religieuses
L’église catholique soucieuse des élections apaisées
Bujumbura, le 26 juillet 2019(Net Press) . L’église catholique romaine a toujours milité pour un processus électoral bien apaisé dont les résultats rassureraient tout le monde.
C’est cette préoccupation de l’église universelle qui tient à cœur les évêques catholiques du Burundi. Malgré certaines considérations souvent exprimées, non par le pouvoir en place, mais par quelques individus proches du parti au pouvoir, qui montrent qu’entre cette église et le Cndd – Fdd, la vision sur l’avenir politique à travers le processus démocratique ne semble pas accorder les violons.
Cependant, ce qui est encourageant, c’est que l’église catholique vient de démontrer ostensiblement sa vive détermination à soutenir le processus électoral de l’année prochaine en cours au Burundi. Par l’organisation de la 17ème conférence de la jeunesse, l’archidiocèse de Bujumbura s’engage résolument à sensibiliser ses ouailles à prendre part aux élections de 2020.
Les vicariats de Muramvya, de Buhonga et celui de Bujumbura, en organisant cette dite conférence autour des thèmes de la croyance en Jésus Christ, n’a pas oublié de laisser une place considérable aux thèmes en rapport avec le comportement de ses fidèles pendant et après les élections de l’année prochaine.
Car, selon les organisateurs, un chrétien bien fait, plein de croyance, est de surcroît un bon citoyen. Or, un vrai citoyen doit remplir ses obligations et ses devoirs civiques dont sa participation aux élections pour mettre en place les dirigeants démocratiquement élus.
Aussi, son comportement devrait être exemplaire après la publication des résultats. Même si un écart de comportement caractériserait le reste de la population qui manifesterait une certaine inquiétude de la part des résultats publiés, il est appelé à jouer pleinement son rôle de rassembleur comme le Christ l’a fait pour la brebis égarée. D.N
Burundi - Droits de l’homme - Médias
Le ministère des droits de l’homme pour la promotion de la protection sociale
Gitega, le 26 juillet 2019 (Net Press) . Le ministère des droits de la personne humaine et du genre, le secrétariat exécutif permanent de la commission nationale de protection sociale, en collaboration aux filets sociaux "Merankabandi", organise du 25 au 26 juillet 2019 un atelier de lancement d’un réseau des médias pour la promotion de la protection sociale au Burundi, au centre-ville de la province politique Gitega.
Ce projet a été officiellement lancé le 27 juillet 2017 par le gouvernement du Burundi sur financement de la banque mondiale à hauteur de 40 milliards de dollars américains pour 3 ans, par le transfert monétaire pour les personnes d’extrême vulnérabilité ayant des enfants de 0 à 12 ans, un montant de 40.000 Fbu pour ménage et pour deux mois, cela pendant 3 ans.
Cinquante mille personnes vont bénéficier de ce montant reparties dans 4 provinces à savoir Gitega, Ruyigi, Karuzi et Kirundo, considérées comme les provinces les plus démunies, ayant la pauvreté monétaire et la malnutrition chronique. A côté de cet appui monétaire, ce projet est couplé des activités complémentaires le renforcement des capacités, la gestion et l’évaluation d’un projet.
L’on saura que la mise en place de ce réseau des médias pour la promotion de la protection sociale au Burundi a l’objectif de contribuer, par voie de presse, à la sensibilisation dans la mise en œuvre de ce projet centré sur la protection sociale au Burundi. N.R
Burundi – Agriculture
Des sacs appropriés pour maintenir des récoltes en bon état
Bujumbura, le 26 juillet (Net Press) . Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Dr. Déo Guide Rurema, a livré cette information à travers une réunion des représentants des directions provinciales de l’agriculture et de l’élevage qu’il a animée ce 24 juillet dans la capitale politique du Burundi, avec l’intention de sensibiliser la population à s’approvisionner de ces sacs.
Ces sacs ont la propriété de conserver en bon état les récoltes pour de longues durées. Les sacs dénommés piqs peuvent maintenir intacte les récoltes y emballées et les prémunir des charançons ou autres insectes qui pourraient les abimer. Cette façon de conservation aura un avantage et un impact sérieux sur l’environnement. Car, en effet, les populations avaient l’habitude de mélanger aux récoltes, surtout de graines, avec les insecticides pour empêcher l’attaque de certains coléoptères.
Or, ce sont ces denrées qu’on doit cuisiner avant de les avoir trempées dans l’eau pour leur enlever de ce produit toxique. Selon donc Lavoisier, un chimiste de bon heure, « dans la nature, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Les plantes et les animaux qui vont absorber ce produit seront à leur tour consommés par l’homme qui sera à son tour intoxiqué, d’où la dégradation bio-chimique de la chaîne trophique.
Par cette occasion, le ministère de l’agriculture a distribué des quantités en nombre suffisant de sacs que les directeurs provinciaux de l’agriculture et de l’élevage vont à leur tour donner à la population. Mais ce ne sera pas un geste gratuit car, le prix de chaque sac est fixé par le même ministère à 5000 francs burundais.
Mais l’opinion se demande si ce prix a été fixé par le ministère, de concert avec la population puisque ce coût semble élevé. A l’état actuel, pour se procurer d’un sac piqs, il faut vendre au moins 8 kilos de haricot ou un régime bien fait de banane. J.M.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Allégresse dans le camp des déplacés de Mahama
Kigali, le 26 juillet 2019(Net Press) . Depuis la crise politique de 2015 au Burundi liée au troisième mandat, jugé illégal par l’opposition, brigué par le président Pierre Nkurunziza, le pays est entré dans une spirale de violences qui ont basculé à de crimes contre l’humanité. Cette situation a déversé des centaines de milliers de Burundais vers l’exil dans les pays voisins.
Le Rwanda a alors honoré son engagement envers les Nations-Unies en matière des refugiés en accueillant des vagues de Burundais fuyant la crise politique qui prévalait dans notre pays. Ces refugiés ont été installés sur le site de Mahama, de la préfecture de Nyamata, dans la région de Bugesera.
Ils ont été contraints de mener une vie d’un refugié ordinaire en tournant le regard vers un sauveur qui n’est autre que le Hcr. Le gouvernement rwandais a maintes fois manifesté sa compassion à ces Burundais. Les enfants ont été admis dans des structures scolaires rwandaises et continuent leurs études dans des niveaux différents sans parler de la reconnaissance des compétences de certains refugiés et leur admission dans divers services tant publics que privés.
Mais le problème auquel ils faisaient quotidiennement face était en rapport avec le bois de chauffage et le charbon de bois pour cuisiner le peu de vivres qu’ils recevaient soit des mains du Hcr, soit obtenus à la sueur de leurs fronts. Pour avoir souscrit aux conclusions internationales en vue de la sauvegarde de l’environnement, le gouvernement de Paul Kagame leur interdisait de ramasser les brindilles de bois mort pour ne pas réveiller l’instinct manifeste de tout réfugié dans la destruction de la nature.
Apparemment, la joie était depuis hier au comble quand le Hcr a promis que désormais, les réfugiés burundais ne seront plus approvisionnés en petits fagots de bois, gérés tout le mois par chaque ménage, pour chauffer la nourriture. Une économie qui, face aux exigences quotidiennes, était pratiquement impossible à réaliser. Cette représentation des Nations-Unies va dorénavant doter mensuellement chaque ménage de bouteilles de gaz pour préparer la nourriture.
Cette mesure a été aussi bien accueillie par le gouvernement rwandais car, elle est sentie comme une épine lui tirée du pied. L’incompréhension entre ces deux parties n’a plus de raison d’être. Puisque le recours au bois de chauffage sera déjà une page tournée bien qu’ils l’avaient maintes fois relue. En plus, la sauvegarde de l’environnement sera désormais assurée sans se soucier d’un quelconque prédateur. Les mesures de protection de la nature seront littéralement appliquées, cette fois-ci, en recourant aux mécanismes scrutés et disséminés.
Cette nouvelle est tombée comme un véritable soulagement et une certaine libération de la situation intenable qu’ils affrontaient de gaieté de cœur. Car, leur conscience n’est jamais grisée par les conditions sociales en face, puisque du fond de leur esprit, vaut mieux la vie sauve, peu importe les modalités qu’elle impose, que de languir dans la tristesse imposée dans toute impuissance, au cas où la crise vous a épargné de passer de la vie au trépas. D.N
Burundi - France - Nécrologie
"Décès de l’écrivain et journaliste-enquêteur Pierre Péan", dixit Rfi
Paris, le 26 juillet 2019 (Net Press) . Le journaliste Pierre Péan, enquêteur chevronné ayant pour sujets de prédilection l’Afrique, les médias et la face cachée des personnalités politiques, avec notamment le passé trouble de l’ex-président socialiste François Mitterrand pendant l’occupation nazie, est mort jeudi, a annoncé L’Obs.
« Pierre Péan, le grand journaliste d’investigation, est mort jeudi soir 25 juillet à l’âge de 81 ans »,écrit L’Obs sur son site internet, saluant « l’un des plus grands journalistes d’enquête français ». Très apprécié du grand public, Pierre Péan n’aimait pourtant pas être qualifié de journaliste d’investigation, reprochant à ce terme un côté inquisitorial.
Christophe Nick, auteur avec Pierre Péan d’une enquête sur TF1 en 1997, a également annoncé ce décès sur sa page Facebook : « C’est terrible. Le Patron, Pierre Péan, mon ami, est parti ce soir. »
Pierre Péan s’est fait connaître avec ses enquêtes fouillées au long cours, qu’il publiait à raison d’un livre tous les un ou deux ans. Son coup de maître, il le réalise en 1994 avec Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947, dans lequel le président socialiste s’explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l’occupant nazi, avant son action dans la Résistance. N’ayant jamais peur des polémiques, il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.
En 1979, ce fils d’un coiffeur de l’ouest de la France, qui avait débuté dans des cabinets ministériels au Gabon avant de se lancer dans le journalisme, passant par l’AFP puis l’hebdomadaire L’Express, sort dans Le Canard enchaîné sa première grande affaire. Il s’agit de diamants que l’empereur Bokassa de Centrafrique aurait offerts au président français Valéry Giscard d’Estaing. Le scandale aura un grand retentissement à deux ans de l’élection présidentielle.
En 1983, ce tiers-mondiste dans l’âme publie Affaires africaines, sur les relations entre la France et le Gabon. Il reviendra sur les sujets africains avec le génocide rwandais (dans Noires fureurs, blancs menteurs en 2005), où certains de ses propos sur les Tutsis feront polémique. Ch.N.