Bujumbura, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Cela paraît paradoxal, mais c’était dans l’après-midi de ce mardi 30 juillet, dans la zone de Ngagara, que des populations ont assisté à un accident "amusant". Outre que ce dernier n’arrange ni les concernés ni les usagers de la route, - car l’embouteillage s’invite -, l’on était loin de s’imaginer qu’une telle chose pouvait arriver en pleine capitale économique.
En effet, une voiture de type Probox qui quittait le quartier III vers la ville a été cognée par une poussette qui transporte des casiers de bière. Cette dernière se rendait vers le goudron en provenance de l’ancienne laiterie de Bujumbura. Celui qui la tenait a été incapable de l’arrêter au moment où la voiture était dans un virage qui donne accès à la route menant vers Mutakura.
Les gens se demandaient comment la police allait traiter un tel cas extrêmement rare dans les registres des accidents. La rédaction a contacté la police pour avoir une idée claire là-dessus. A la police, on a répondu à la question de notre reporter que l’on fait le constat, l’on confectionne le dossier que l’on achemine au parquet.
Le reporter a évoqué un accident entre un engin autorisé à rouler dans la route et un autre non autorisé. L’interlocuteur a fait savoir que c’est comme si la voiture pouvait cogner un homme debout quelque part ou un objet fixé dans la route. Dans tous les cas, la police doit faire le constat de l’accident et acheminer le dossier à qui de droit, a conclu le représentant de la police contacté. Ch.N.
Burundi - Politique
L’intolérance politique de plus en plus inquiétante dans notre pays
Muyinga, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Ces derniers jours, la rédaction ne cesse d’évoquer des provocations ici et là entre jeunes appartenant aux différentes formations politiques, mais surtout ceux du parti de l’Aigle, les Imbonerakure, accusés d’agressions physiques et psychologiques au quotidien contre ceux du congrès national de libération du député Agathon Rwasa.
Ce qui est étonnant est que les responsables de ces deux formations politiques appellent leurs militants au calme et à observer un respect aux autres formations politiques agréées dans le pays. Malgré ces appels, l’on sent que l’intolérance politique augmente d’un cran dans la province de Muyinga où les Imbonerakure menacent de castrer les militants du parti Cnl.
Selon des témoignages recueillis par la rédaction, non seulement ils comptent les castrer, mais également détruire leurs champs. C’est ce qui a été rapporté sur la colline Mihigo, dans la commune de Giteranyi, de la province de Muyinga, au Nord-Est du pays, en date du 27 juillet 2019. Selon les mêmes informations, ces jeunes du parti au pouvoir ont détruit des champs de manioc appartenant aux "Cnlois".
Ces jeunes ne se sont pas arrêtés là. Après avoir déraciné les tubercules, ils les ont déposées aux domiciles des membres du parti d’Agathon Rwasa, promettant de les castrer dans un proche avenir. Le commissaire provincial de police, à l’information de ce qui se faisait, s’est rendu sur place et a ramassé les tubercules laissées par ces jeunes Imbonerakure qu’il a mises dans sa camionnette pickup. L’administration, visiblement agacée par cette affaire, invite les victimes à saisir la justice. N.R.
Burundi - Média
De la grogne au journal le Renouveau du Burundi !
Bujumbura, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Un journaliste du journal quotidien proche du gouvernement, "Le Renouveau du Burundi", qui a requis l’anonymat, s’est insurgé contre le fait que ce quotidien se trouve actuellement dans la ligne de mire du conseil national de la communication. C’était lors de l’octroi officiel des cartes de presse ce mardi 30 juillet.
Selon ce journaliste, le conseil national de la communication accuse le quotidien du Burundi de réserver 50 % de ses publications dans le caractère commercial au lieu d’informer le public comme il l’a consigné dans son cahier de charge. Notre confrère trouve que ces rentrées gonflent la santé économique du journal et servent d’appui logistique pour le fonctionnement de la boîte, notamment l’achat du carburant, les véhicules, les fournitures des bureaux, les frais de mission des journalistes qui font les reportages à l’intérieur du pays pour accompagner les initiatives du gouvernement.
Ce journaliste fait savoir que les presses et publications burundaises, qui accompagnent les initiatives du gouvernement tant à Bujumbura qu’à l’intérieur du pays, devrait bénéficier de l’appui logistique de la part du gouvernement comme la Radiotélévision nationale du Burundi, et non voler de leurs propres ailes, d’où l’on doit procéder comme cela.
Même son de cloche à la radiotélévision Rema, où une large majorité des journalistes qui ont requis l’anonymat ont fait savoir que ce scenario s’observe même chez eux. Comme leurs confrères du Renouveau, ils estiment qu’ils accompagnent eux aussi les initiatives du gouvernement en misant dans leurs maigres moyens. Ils demandent au gouvernement burundais de leur apporter un appui logistique pour être à la hauteur de leurs tâches. D.N.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Les réfugiés burundais de Nduta refusent une aide qu’ils jugent inutile
Nduta, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Les réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie ont refusé une aide constituée d’un bidon vide distribuée par une Ong danoise "Danish Refugee Council qui s’occupe des réfugiés. Cette aide qui avait été octroyée ce 29 juillet a été considérée par les réfugiés comme un mépris à leur égard.
Ces mêmes réfugiés disent qu’ils ne vont jamais prendre ce bidon qui pourrait servir pour la conservation d’eau. C’est un kit de déshonneur, entend-on dire par ces mêmes réfugiés. Selon des informations sur place, les donateurs ont tenté d’expliquer qu’il s’agit d’un premier lot et que d’autres matériels de cuisine allaient suivre dans un futur proche, ce fut vain.
Ils ont indiqué qu’ils préféraient attendre le kit complet et que dans l’entre-temps, ils allaient continuer à utiliser ce dont ils étaient en possession même s’il est en mauvais état. Selon des informations indépendantes à notre disposition, ces réfugiés auraient entendu qu’ils avaient droit au matériel de cuisine, aux nattes et aux couvertures. Ils ont peur qu’ils ne soient détournés. J.M.
Burundi - Rdc –Politique
Le gouvernement en Rdc enfin dévoilé !
Kinshasa, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Selon la radio du monde, le futur gouvernement de coalition en Rdc et connu à partir de ce mardi le 30 juillet 2019 , le Fcc de Kabila conserverait les portefeuilles des mines et les finances
Selon la Rfi, c’était dans la nuit de lundi à mardi, les principaux négociateurs de la coalition au pouvoir FCC-Cach avaient dévoilé au cours d’une conférence de presse les grandes lignes de leur accord, confirmant pour l’essentiel des informations déjà connues : sur les 65 postes ministériels (48 ministres et 17 vice-ministres), 42 ont été attribués au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition du président Kabila, et 23 au Cap pour le changement (Cach), celle du président Tshisekedi. Les deux coalitions ont finalement décidé, après des mois de tractations, de se partager les postes dits « régaliens » et parmi les plus convoités.
Les Affaires étrangères et l’Intérieur tombent dans l’escarcelle de la coalition Cach de Félix Tshisekedi, mais le chef de l’État n’a obtenu ni la Défense ni la Justice qui restent aux mains du FCC de Joseph Kabila. Dans un entretien accordé à RFI fin juin, le président Tshisekedi avait tout de même demandé « un droit de regard » sur ces ministères régaliens, et donc sur le nom de celui ou celle qui pourra les occuper.
Dans le secteur économique, tout aussi convoité, Cach obtient finalement, selon nos sources, les ministères du Budget et de l’Économie, tandis que le FCC conserve la main sur les très stratégiques ministères des Mines et des Finances, un portefeuille que le président Tshiskedi a tenté jusqu’au bout de conserver. Le FCC de Joseph Kabila obtient donc au total 31 des 48 postes de ministres titulaires (sans compter les postes de vice-ministre), contre 17 pour le camp du nouveau président, soit environ 35 %.
Si des noms circulent pour ces postes, rien ne serait encore acté. Il fallait d’abord s’accorder sur l’ossature, explique une source au sein du Cach. Sans oublier que c’est au Premier ministre que revient la tâche de former le gouvernement. « Il ne fallait pas que les négociateurs le dépouillent de cette prérogative », explique une cadre du FCC.
Sur la base de l’accord en partie dévoilé hier, chaque partie doit désormais soumettre au Premier ministre sa liste de noms. « Le plus dur est fait, maintenant cela ira vite », assure une source au sein Cach. D’autres au contraire redoutent que l’opération ne soit pas si simple, dans la mesure où les candidats se comptent « par centaines ». D.N.