Bujumbura, le 16 août 2019 (Net Press). Quelques habitants de la zone Ngagara, en commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique Bujumbura, déplorent les cas de banditismes nocturnes qui prennent une allure inquiétante. Ce phénomène s’observe surtout chez les jeunes diplômés qui n’acceptent de petits boulots, préférant errer pendant la nuit pour traquer et voler ceux qui rentrent tardivement.
Nous sommes au quartier III de la zone Ngagara, juste à coté du boulevard Mgr Buconyori, en micro-baladeur, quelques habitants de ce quartier s’adressent à l’un de nos reporters. « Des jeunes diplômés qui sont nés ici dans cette zone qui, jadis, étaient sous le miroitement de l’abondance de leur parents, vivaient plutôt décemment.
Après leur cursus académique, ils n’acceptent pas de vaquer à des petits boulots. Ils prennent des drogues et passent quotidiennement les soirées et les weekends bien arrosés, errent pendant la nuit à la traque de ceux qui rentrer tardivement pour les dépouiller de tous leurs biens, argent, téléphones. Les mêmes habitant ajoutent que ces bandits collaborent étroitement avec les jeunes des zones de Cibitoke et de Kamenge qui se sont adonnés au banditisme pour vendre les objets volés.
Nos Interlocuteurs font savoir que dans cette opération de cambriolage pendant la nuit, ils ont la complicité de quelques éléments de la police, car selon eux « il est impensable que cet acte ignoble se passe impunément non loin des patrouilles nocturnes de nos hommes en uniforme. Ils souhaitent que les autorités policières et administratives prennent des mesures draconiennes pour traquer ces bandits qui sèment l’insécurité de cette contrée de la capitale économique. D.N.
Burundi - Confessions Religieuses - Elections
Elections de 2020 : dialogue de sourds entre le gouvernement et l’église catholique
Gitega, le 16 août 2019 (Net Press) . A l’occasion de la fête de l’Assomption de ce 15 août, pas mal de chrétiens ont fait le déplacement de Mugera, dans la commune et province de Gitega, qui se trouve être un sanctuaire de la Vierge Marie, pour un pèlerinage. Ainsi, plusieurs fidèles, voire des gestionnaires de l’Etat, avaient répondu à ce rendez-vous annuel.
Le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, était de la partie. Comme il représentait le gouvernement, il a pu prononcer un discours de circonstance à la fin de la messe. Il a fait savoir que le pays avance vers les élections et il en a profité pour demander que l’église catholique affiche une neutralité en matière politique dans ses prédications.
Il a souhaité que l’église adopte un langage rassembleur, véhicule des messages de paix et soutenir l’action du gouvernement. Il a reconnu que l’exercice est difficile mais que les prélats sont suffisamment intelligents pour mener à bon port leur mission.
Mgr. Simon Ntamwana, archevêque de Gitega, a prié pour de bonnes élections de 2020, souhaitant vivement qu’elles ne soient pas encore une source de l’exil des Burundais vers l’étranger comme cela s’est passé en 2015. De son côté, le président de la conférence des évêques du Burundi, Mg. Joachim Ntahondereye, a expliqué que parfois, la vérité issue de la parole de Dieu blesse, mais que l’église ne peut pas aller en dehors du droit chemin.
L’on se rappelle qu’il y a peu, les autorités de l’église catholique avaient décidé qu’aucun homme qui n’est pas de cette hiérarchie ne se retrouvera plus sur le podium pour parler de la politique. Elles ont dû céder au regard de la stature de Pascal Nyabenda, président de l’assemblée nationale.
Signalons enfin que d’autres dignitaires avaient fait le déplacement de Mugera. Il s’agit entre autre du secrétaire général du parti de l’Aigle, Evariste Ndayishimiye et du président du parti Cnl, Agathon Rwasa. Pour une certaine opinion, leur présence à Mugera n’est pas un fait du hasard. Ch.N.
Burundi - Société
Le gouvernement organise la journée des Imbonerakure
Gitega, le 16 août 2019 (Net Press) . Nous apprenons que ce samedi 17 août 2019, ce sera la journée des Imbonerakure ou Imbonerakure Day, au niveau national. La rédaction n’a pas encore eu le programme du jour mais elle a pu se procurer de la contribution de quelques fonctionnaires du district sanitaire de Matana.
Les contribuables aux cérémonies de démonstration de force des jeunes imbonerakure sont entre autres le médecin provincial qui contribue à hauteur de 100.000 Fbu. Le gestionnaire de la direction provinciale de la santé doit donner 30.000 Fbu, tandis que le chef de district sanitaire de Matana doit lui aussi verser un montant de 100.000 Fbu, tout comme le chef de district sanitaire de Bururi.
Le directeur de l’hôpital de Matana, celui de Rutovu et de Bururi contribuent à hauteur de 70.000 Fbu tandis que les gestionnaires de district donnent 30.000 Fbu. Les titulaires des centres de santé doivent verser 40.000 Fbu ainsi que d’autres dont la contribution est forfaitaire. N.R.
Burundi - Rwanda - Sécurité Routière
Le ministre rwandais de la justice sanctionné par la police de ce pays
Kigali, le 16 août 2019 (Net Press) . Alors qu’il rentrait sur Kigali en provenance de l’Est du pays pour des raisons de service, dont une visite de la prison pour femmes de la localité de Ngoma, le ministre rwandais de la justice, Johnston Busingye, a été obligé de payer une amende de 50.000 francs rwandais pour excès de vitesse.
Selon des informations disponibles à la rédaction, le ministre Busingye était en impossibilité de discuter quoi que ce soit car l’excès de vitesse a été détecté par une caméra chargée de contrôler la conduite des véhicules sur la voie publique. Le ministre s’est tout de même félicité de l’évolution de la technologie dans son pays, raison pour laquelle la sécurité s’est nettement améliorée au Rwanda.
Il a indiqué qu’il était prêt à payer cette amende. Signalons qu’au pays de Paul Kagame, tout chauffeur qui se rend coupable d’une mauvaise conduite a automatiquement un message sur son téléphone portable qui fait part de la faute commise et de l’amende prévue. J.M.