Bururi, le 17 août 2019 (Net Press) . L’audience publique des militants du parti Upd-Zigamibanga, une dizaine au total, était prévue ce vendredi 16 août 2019 à la cour d’appel de Bururi. Selon des informations en provenance de cette entité administrative, les juges ont constaté, dès l’ouverture de la séance, que le siège n’était pas au complet.
Les mêmes informations poursuivent que l’audience a été remise à une date ultérieure qui n’a pas été précisée. Rappelons que ces militants de l’Upd-Zigamibanga, dont deux magistrats, ont été arrêtés le 11 août dernier alors qu’il se trouvait au bar-restaurant Oasis situé à Buta, dans la commune et province de Bururi.
Ils avaient été arrêtés par le parquet près la cour d’appel sur injonction du gouverneur de province, Frédéric Niyonzima, qui les soupçonnait de tenir une réunion illégale. Ils avaient été transférés le lendemain à la prison centrale de Bururi où ils sont jusqu’à présent écroués. Des sources judiciaires sur place indiquent que l’instruction du dossier se poursuit. N.R.
Burundi - Politique
Quand le gouvernement se moque des politiciens qui veulent rentrer !
Gitega, le 17 août 2019 (Net Press) . C’est la conclusion que l’on peut tirer si l’on analyse de près la sortie médiatique du conseiller principal chargé de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe. S’entretenant avec des journalistes dans la capitale politique Gitega ce 16 août dernier, il a été on ne peut plus clair dans ses interventions, surtout sur la question relative au processus électoral.
Concernant les politiciens qui veulent rentrer, il a indiqué qu’ils vont prendre le train en marche et que celui-ci ne fait jamais marche-arrière. D’ailleurs, trouve-t-il, ces politiciens ont tenté de déstabiliser le pays et la démocratie mais en vain, d’où ils n’ont d’autre choix que de se rendre aux autorités actuelles du pays.
Cette déclaration se fait au lendemain de la manifestation de certains membres du Cnared qui ont fait savoir qu’ils entendent rentrer pour participer aux élections de 2020. Les gestionnaires de la chose publique avaient fait savoir que ceux qui sont poursuivis par la justice devront être jugés et répondre de leurs actes.
De son côté, le premier vice-président de la République, à l’annonce de cette intention des anciens opposants du Canred-Giriteka, avait presqu’au même moment fait savoir que le gouvernement de Gitega ne vas pas engager de dialogue avec ces politiciens mais qu’il est prêt à écouter leurs doléances, étant déjà sur place. Signalons qu’un des politiciens est déjà sur place, Thérence Nahimana, qui veut participer au congrès de sa formation politique.
Celui-ci se tiendra le 31 août prochain et c’est à ce moment que le parti se choisira un candidat à la course présidentielle. Une certaine opinion estime qu’il y a moyen de deviner le candidat de ce parti politique. En effet, les pronostics mettent en avant le même Nahimana, qui vit à l’étranger depuis de longues années. Cependant, la même opinion trouve qu’il y a de fortes chances qu’il soit un candidat fictif lors de ces élections. Ch.N.
Burundi - Politique
Des membres du Cnl relâchés après versement d’une amende
Kirundo, le 17 août 2019 (Net Press) . Ils sont au nombre de 5, ils avaient été interpellés à l’intérieur de la permanence de leur parti politique située dans la commune de Bwambarangwe, dans la province de Kirundo, au Nord du pays. Cette interpellation avait eu lieu au début de cette semaine qui touche à sa fin.
Rappelons qu’il leur était reproché de tenir une réunion illégale, une accusation qu’ils avaient rejetée avec énergie C’est ainsi qu’ils ont comparu à plusieurs reprises devant l’officier de police judiciaire et des agents du service national des renseignements qui n’ont rien trouvé comme accusations à leur charge, selon des informations dignes de foi
Malgré cette situation, chacun a été obligé de payer une amende de 10.0000 Fbu avant qu’ils ne soient relaxés. Rappelons que depuis leur interpellation, ils étaient enfermés dans un cachot de la commune. Leurs familles tant biologiques que politiques ne cessaient de demander que soient bannis de tels harcèlements que ce soit au niveau de l’administration ou de la police locale. D.N.
Burundi - Education
Le ministère de l’éducation informe les conditions à remplir pour poursuivre les études
Bujumbura, le 17 août 2019 (Net Press) . C’est dans l’après-midi de ce 16 août que la ministre de l’éducation, Dr. Janvière Ndirahisha, a fait une sortie médiatique pour annoncer une note qu’un élève doit avoir pour accéder à l’enseignement secondaire post-fondamental. Ainsi, il a été retenu 70/200, soit 35% au concours pour avancer de classe.
Cependant, ceux qui veulent intégrer les écoles publiques à régime d’internat, le conseil des ministres a majoré un peu la note et a placé à 50%, soit 100/200, en fonction des places disponibles, aussi bien à l’intérieur qu’en mairie de Bujumbura.
Les autorités concernées par l’éducation déplorent que le taux de réussite est faible car il est fixé à 14% au niveau national. Ainsi, le pays prévoit 63% d’élèves, avec ce score, qui devraient passer de la 9ème à la classe de 1ère post-fondamental pour l’année scolaire 2019-2020. N.R.