Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press) . Un incendie a été aperçu ce matin au sein de l’entreprise étatique compagnie de gérance du coton, Cogerco. Il s’est déclaré vers 8 heures ce matin mais, heureusement, la police est vite intervenue et le feu n’a pas causé d’énormes dégâts à la boîte.
L’on apprend que ce genre d’incendies est connu dans cette entreprise car il prend origine dans des étincelles produites par des machines qui tournent. De tels phénomènes sont donc fréquents pendant la période des récoltes du coton et visiblement, cela n’était pas une surprise pour les travailleurs de la Cogerco.
Cependant, même si cela est fréquent à la Cogerco, l’on peut tout de même noter que les incendies deviennent nombreux ces derniers jours. Rien que pour le mois d’août, il y a trois autres endroits, tous des bars-restaurants, qui sont partis en fumée, à savoir Hekenya, Nganda Relax et Mubandi. Ch.N.
Burundi - Politique
Quand la gouverneure de Bujumbura rural est contrariée par des événements
Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press) . Dans une interview accordée aux confrères de la radio Isanganiro, la gouverneure de la province de Bujumbura rural, Nadine Gacuti, a indiqué qu’il y a des échauffourées de temps en temps entre les jeunes du parti de l’Aigle et ceux du parti "Cnloi". Elle a cependant nuancé ses propos en déclarant que suite aux réunions de pacification tenues dans sa province, le climat s’est nettement amélioré dans cette entité administrative.
L’on note néanmoins que l’intolérance politique est plus qu’une réalité car une journée avant sa déclaration, un jeune leader Imbonerakure de la colline de Burenza avait trouvé la mort des suites de ses blessures, comme l’avait rapporté la rédaction hier 27 août. Quatre autres Imbonerakure avaient également été blessés dans ces bagarres.
L’on apprend que ces derniers avaient attaqué les "Cnlois" qui s’étaient rendu sur la route nationale n° 1 pour saluer leur patron qui venait d’une visite de travail à Kayanza et à Ruyigi. Il semble d’ailleurs que certains Imbonerakure s’étaient désolidarisés, évoquant les conseils prodigués par leurs leaders. C’est ainsi que 5 Imbonerakure avaient été blessés lors des confrontations avec les "poulains" d’Agathon Rwasa.
Pour certains, la gouverneure de Bujumbura rural devrait constater que la plupart des désordres sont observés pendant les weekends car ce sont des moments où les leaders des partis politiques font des déplacements à l’intérieur du pays, soit pour visiter leurs fidèles, soit pour, dans le cas du Cnl, l’inauguration d’une permanence. J.M.
Burundi - Politique
Quand toute la capitale a un même sujet sur toutes les lèvres !
Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press). Il y a 19 ans jour pour jour, les citadins se posaient la question de savoir si Pierre Buyoya va signer les accords d’Arusha ou pas. La rédaction avait dépêché ses reporters un peu partout dans les bistrots dans la soirée de ce 28 août 2000 pour recueillir les avis des uns et des autres. Ainsi, la rédaction a approché ceux qui étaient au bistrot dénommé Maison Blanche et Chez Marango dans la zone Ngagara.
Au centre-ville, la rédaction avait dépêché un reporter au bar "Kumumanda" et à l’Archipel, à la fois bistrot et boîte de nuit Au Sud de la capitale, il y avait le bar du petit séminaire de Bujumbura ainsi qu’un autre bistrot dénommé "Chez Maheke" situé à l’intérieur de la zone Kinindo Ce dernier était intéressant dans la mesure où il était fréquenté par des officiers supérieurs, du grade de colonel pour la plupart.
Le constat est que dans tous ces bars, une question hantait tout le monde, le fait de savoir si Pierre Buyoya allait signer les accords d’Arusha ou pas. Les avis étaient partagés, mais le gros pensaient qu’il ne pouvait pas signer lesdits accords. Il y avait ce qu’on appelait à l’époque le "Top Ten", 10 militaires influents qui soutenaient l’ancien président dans ses démarches.
Ces derniers juraient par tous les noms que le chef de l’Etat ne pouvait pas signer ces accords, une intoxication qui était véhiculée dans l’opinion et qui avait été acceptée comme tel, suivant les souhaits des uns. C’est dans ce contexte que les militaires de Kinindo étaient on ne peut plus clair là-dessus, Pierre Buyoya ne pouvait pas signer ces accords d’Arusha.
Ce jour-là, tout le monde est resté sur sa soif car les plus patients ont attendu l’information jusque dans les heures de minuit mais en vain. L’on apprit que la signature est intervenue vers 3 heures du matin, heure d’Arusha, c’est-à-dire 2 heures à Bujumbura. Tout le monde a appris la nouvelle par la radio France internationale.
Quelques jours plus tard, le même reporter a approché les militaires de Kinindo pour leur demander un commentaire sur cet accord. Visiblement gênés, certains ne répondirent rien devant notre journaliste, mais les autres, juste pour sauver la face, ont rétorqué qu’il fallait signer quelque chose. Mais les plus honnêtes ont indiqué qu’ils ont été dupes, qu’ils étaient sûrs et certains que le président n’allait pas signer ledit accord, qu’il venait de signer leur retraite anticipée. N.R.
Burundi – Société
La Regideso incapable de satisfaire aux besoins de ses clients en eau
Bujumbura, le 28 août 2019(Net Press) . La ville de Bujumbura connait des problèmes de manque d’eau. Les populations des différents quartiers sont désemparées et sont sujettes aux maladies des mains sales.
En pleine période de la grande saison sèche, la ville de Bujumbura accuse chaque fois des pénuries d’eau. Aujourd’hui, des quartiers peuvent passer plus d’une semaine sans que cette denrée devenue si rare ne coule dans les robinets. Les quelques rares gouttes d’eau ne sont perceptibles que trop tard dans la nuit. Là aussi, elles durent le temps de la rosée.
La majorité des fonctionnaires sont obligés de se présenter au travail sans avoir fait conformément leur toilette. Imaginez-vous l’odeur que peuvent dégager les belles femmes ou demoiselles qui se maquilleraient et parfumeraient avec des produits de beauté sans se laver à côté des hommes qui venaient de passer deux à trois jours sans avoir assisté à l’eau qui dégouline sur son corps, sinon que de la sueur.
Ce manque d’eau est aussi à signalé dans toute la plaine de l’Imbo, de Nyanza-Lac en province de Makamba à Rugombo en province de Cibitoke. Dans cette plaine, les gens recouraient au forage des puits pour se procurer de l’eau. Mais ce produit puisé dans les puits n’est pas si potable. La population devrait plutôt songer à le traiter avant d’en faire usage. Dans la commune de Rugombo, les robinets sont devenus secs car cette denrée est introuvable depuis trois mois. D.N.
Burundi - Société
Du lancement du festival patriotique " Igihugu "
Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press) . Le comité d’organisation du festival patriotique " igihugu " lance officiellement ce mercredi 28 août le festival « igihugu » , qui sera centré sur le pèlerinage de mémoire patriotique éparpillé à travers toute l’étendue de la République, couplé d’une visite à des personnes qui se sont donnés corps et âmes pour défendre le pays.
Pierre Nkurikiye, le président de ce comité, dit que l’objectif de cette randonnée est de réveiller l’esprit patriotique tout en ressassant le passé douloureux qu’a traversé le pays, à travers les atrocités commises qui serviraient d’exemple pour la renaissance d’un Burundi de paix et de patriotisme hors du commun.
Pierre Nkurikiye affirme que des atrocités qui ont marqué l’histoire du Burundi sont le résultats du manque d’esprit patriotique et espère que les pèlerins, surtout les jeunes, qui vont visiter les sites mémoriels auront un bagage patriotique très important pour parer à d’autres malheurs qui peuvent s’abattre sur le Burundi.
Pierre Nkurikiye invite la population des sites mémoriels qui seront visités à venir massivement pour écouter le message et savoir ce qui s’est passé au Burundi. D.N.
Burundi – Hygiène
Quand les habitants de la zone Ngagara s’en prennent à la Regideso
Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press) . Les habitants du quartier III, de la zone Ngagara, commune urbaine de Ntahangwa au Nord de la capitale économique Bujumbura, qui ont requis l’anonymat, affirment qu’une large majorité de cette localité consomme de l’eau remplie d’excréments.
Selon des témoins qui ont été interrogés par la rédaction, le quartier III de la zone Ngagara connaît une rareté d’eau et les domestiques sont obligés d’aller puiser dans des bornes fontaines publiques de la zone voisine de Cibitoke. Pour eux, les rares eaux qui coulent sont remplies d’excréments humains et demandent à la régie de distribution d’eau et d’électricité de juguler ce manquement au risque de mettre en péril la santé de la population de cette entité administrative.
Un technicien de la Regideso qui a requis l’anonymat fait savoir que la saleté de cette eau est le résultat des constructions anarchiques des maisons de cette localité, avant de préciser que ce manquement se trouve uniquement dans ce quartier, informant que les autres quartiers de cette zone sont à l’abri de la saleté d’eau.
Nombreux témoins de cette localité s’en prennent aux administratifs de cette zones qui ne lancent pas un cri d’alarme pour trouver une solution à ce problème. Lors d’une réunion de sécurité tenue occasionnellement, il semblerait que ces autorités ne se penchent pas sur cette question épineuse. N.R.