Cibitoke, le 2 septembre 2019 (Net Press) . Les habitants de la province Cibitoke, au Nord-ouest du pays, déplorent la criminalité du mois d’août où quatorze corps sans vie ont été découverts depuis le 13 août 2019. Ils demandent des enquêtes indépendantes pour élucider les bourreaux ainsi que les mobiles du crime.
Selon des sources administratives de cette circonscription, des enquêtes sont en cours. Les corps sans vie ont été inhumés pour éviter de mettre en péril la population de cette entité administrative.
La province de Cibitoke déplore un bilan alarmant !
Selon toujours des sources sur place, un corps sans vie d’un homme prénommé Samuel Bapfekurera a été découvert ce dimanche le 1er septembre sur la colline Ruseseka, en zone Buhoro, dans la commune Mabayi en province de Cibitoke . Dans la même foulée, cinq autres cadavres ont été découverts par des passants en provenance de Ndora, en commune Bukinanyana, de la même province.
Ils ont été aperçus le mercredi 28 août et selon les habitants de cette localité, ces corps sans vie étaient des orpailleurs clandestins, tous originaires des communes Bukinanyana et Mabayi et le chef de zone Bumba a ordonné leur inhumation. Et en date du 13 août 2019, deux autres cadavres ont été vus sur la colline Kibaya, en zone Ndora, commune Bukinanyana.
Le même jour, un autre corps en extrême décomposition a été trouvé sur la colline et zone Masango. Le 17 août, un corps non identifié a été vu sur la colline Kibaya, en zone de Ndora. Cinq jours plus tard, quatre autres personnes ont été retrouvées mortes sur la colline Gafumbegeti, dans la zone de Butahana, en commune de Mabayi. Elles étaient allongées dans la réserve naturelle de la Kibira.
Les habitants de la commune Bukinanyana localisés dans les alentours de la forêt de la Kibira déplorent la criminalité qui a atteint son plus haut degré de paroxysme et ne comprennent pas comment ces tueries sont commises alors que des militaires surveillent la forêt de la Kibira et font des patrouilles chaque jour. Les autorités administratives et policières de cette localité affirment que des enquêtes sont en cours.
De leur côté, les défenseurs des droits de l’homme évoquent au moins 3 personnes qui ont été assassinées la semaine dernière dans plusieurs localités. Deux des victimes n’ont pas été identifiées, selon toujours ces informations alors que la troisième a été tabassée à mort. L’on signale cependant que parmi les victimes, il y a des membres du parti Cnl. Des jeunes du parti de l’Aigle se sont également opposés à la libération de deux personnes par le parquet de Makamba. J.M.
Burundi - Politique
Le secrétaire du parti Cnl dans la commune de Giteranyi arrêté et jeté en prison .
Muyinga, le 2 septembre 2019 (Net Press) . Éric Rudatinya, le secrétaire du parti d’Agathon Rwasa en commune Giteranyi de la province de Muyinga, a été arrêté ce jeudi 29 août par la jeunesse du parti aux affaires Imbonerakure et jeté dans les quatre murs du cachot de la police judiciaire à Muyinga, selon des sources concordantes.
Selon nombreux témoignages, Eric Rudatinya a été arrêté sur la colline et zone Mugano en province de Muyinga et accusé d’injures au président burundais, Pierre Nkurunziza. Ses familles biologique et politique clament que des mobiles politiques sont derrière cette arrestation et exigent sans libération sans condition préalable
A l’Ouest du pays, ce dimanche matin, les membres du Cnl dans la localité de Buringa (en commune de Gihanga, province de Bubanza, ont trouvé leur permanence vandalisée et les écrits effacés. Des sources contactées sur place précisent que des Imbonerakure sont pointés du doigt car ils juraient qu’ils ne pourront pas accepter l’implantation de cette permanence.
Une autre source dit avoir reçu un message d’intimider tous les membres de l’opposition jusqu’aux prochaines élections. Un responsable local du Cnl déplore cette attitude. « Les Imbonerakure ne cessent de nous provoquer, « dénonce le responsable communal du CNL en colère.
« Il y a eu une bagarre vendredi dernier et deux de nos compagnons ont été blessés par des jeunes du partir au pouvoir et voilà que notre permanence est détruite juste deux jours après son ouverture », se lamentent des militants du parti de RwasaAgathon. Des habitants de cette localité qualifient cet acte de provocation. Ils demandent aux autorités administratives de s’impliquer dans l’arrêt de telles bavures. Léopold Ndayisaba, administrateur de la commune de Gihanga, promet des enquêtes en collaboration avec les forces de l’ordre pour arrêter les coupables. N.R.
Burundi - Economie
La banque centrale contre la crypto-monnaie
Bujumbura, le 2 septembre 2019 (Net Press). A travers une correspondance du 20 août 2019, la banque centrale fait savoir qu’elle a été alertée par l’existence d’activités d’investissement et de commercialisation de monnaies virtuelles appelées aussi crypto-monnaies, savoir Bitcoin, Ether, Litecoin, Dogecoin, Onecoin, BTC, Fahari Cash Coin et d’autres produits similaires, qui sont, à ses yeux, des moyens de paiement non réglementés par aucune autorité monétaire.
La banque centrale poursuit que ces monnaie virtuelles sur des plateformes en ligne non réglementées dans le monde entier et que leurs valeurs sont très volatiles. En guise de conséquence, la banque de la République trouve que cela entraîne des opérations de natures spéculatives qui exposent à leurs auteurs des pertes potentielles sans aucune possibilité de recours légal dans l’éventualité d’une effondrement de leurs valeurs ou en cas de fermeture de ces plateformes d’échange de crypto-monnaie.
La banque rappelle qu’il n’y aucune entité ni institution financière autorisée à offrir des services de remises des fonds ou autres service de paiement en utilisant une monnaie virtuelle. Il est donc conseiller au grand public, selon toujours la Brb, d’être prudent et de s’assurer que leurs investissements ou tout autre opération financière est effectuée par des institutions financières agréées. D.N.
Burundi - Brésil – Environnement
Le réseau africain de journalistes environnementaux lance un cri d’alarme !
Nouakchott, le 2 septembre 2019 (Net Press) . Sidi El Moctar CHEIGUER., président du réseau africain de journaliste environnementaux (Anj), dans un communiqué rendu public le 25 août 2019 à Nouakchott en Mauritanie, a lancé un cri d’alarme concernant les feux qui ravagent depuis trois semaines la forêt amazonienne.
Sidi El Moctar Cheiguer affirme qu’avec les feux qui ravagent depuis trois semaines la forêt amazonienne, le monde assiste impuissant à une vraie tragédie climatique. Devant ce drame d’une ampleur inédite, le monde entier se doit de se mobiliser car l’Amazonie est un patrimoine commun à l’Humanité tout entière.
Grâce à la photosynthèse de son immense forêt, elle fournit plus du quart de l’oxygène que la planète respire et renferme plus de 12 % des réserves en eaux douces du globe et plus du dixième de toutes les espèces vivantes répertoriées à ce jour et qui sont indispensables à la biodiversité.
Avec le bassin tropical forestier du Congo et celui d’Indonésie, ces 3 forêts constituent une véritable ceinture verte autour du globe et permettent de la sorte aux humains que nous sommes ainsi qu’à la flore et la faune de subsister.
Sidi El Moctar Cheiguer déplore que depuis l’arrivée au pouvoir, le président brésilien, Jair Bolsonaro, déforeste à tour de bras pour libérer de l’espace à l’omnipotente industrie brésilienne de l’Agrobusiness qui encourage l’élevage extensif. Sa gouvernance irresponsable de l’environnement est un scandale devant lequel le monde doit se mobiliser sans plus tarder.
Sidi El Moctar Cheiguer, le président du réseau africain des journalistes environnementaux (Anej)se dit profondément préoccupé face au spectacle de l’Amazonie qui brûle, appelle à reconsidérer la souveraineté du Brésil sur l’Amazonie. Et lance un appel pressant aux gouvernements africains ainsi qu’à la communauté internationale, particulièrement les Nations unies et l’Union européenne qui ont manifesté à maints égards leur préoccupation par rapport à l’environnement, de tout mettre en œuvre dans l’urgence absolue pour arrêter ce massacre prémédité de l’Amazonie.
L’on saura qu’en marge du sommet G7 tenu sur le sol français, les feux de forêt en Amazonie ont suscité de vives réactions à l’international. La France, qui accuse Jair Bolsonaro d’avoir menti, a remis en cause l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur, a annoncé que le sujet sera discuté lors du G7. Dans ces conditions, le chef de l’État a annoncé que la France s’opposerait au traité de libre-échange controversé UE-Mercosur. Dans la même foulée, la chancelière allemande a qualifié les incendies de "situation d’urgence aiguë" qui doit être discutée lors du sommet du G7.
Sur son compte Twitter, le nouveau premier ministre britannique, Boris Johnson, a lui aussi réagi : "Les feux de forêt qui ravagent la forêt amazonienne ne sont pas seulement bouleversants, il s’agit également d’une crise internationale". Il a ajouté que son pays était "prêt à fournir toute l’aide nécessaire pour les maîtriser et contribuer à protéger l’une des grandes merveilles de la planète".
Emmanuel Macron avait exprimé son inquiétude dans un tweet, malencontreusement illustré d’une image prise par un photographe décédé en 2003. "Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence".
Le tweet du président français a fait écho à une salve d’appels à sauver l’Amazonie lancée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui s’est dit sur Twitter "profondément préoccupé" par les incendies sévissant dans la plus vaste forêt tropicale du monde, dont 60 % se trouvent en territoire brésilien.
"En pleine crise climatique mondiale, nous ne pouvons accepter davantage de dégâts sur une source majeure d’oxygène et de biodiversité", a écrit Antonio Guterres, réclamant que l’Amazonie soit "protégée". Face à cette "tragédie", le président équatorien Lenin Moreno a proposé à son homologue brésilien l’envoi de trois brigades de pompiers spécialisées dans les incendies de forêt.
Les appels pour l’Amazonie se sont également élevés du milieu sportif, avec Cristiano Ronaldo, qui a posté sur Twitter une photo de 2013 prise dans un État non amazonien, selon les fact-checkers de l’AFP. Et du show-business, notamment la chanteuse américaine Madonna, qui a publié sur Instagram une photo de 1989, légendée : "Président Bolsonaro, s’il vous plaît, modifiez votre politique. Nous devons nous « Réveiller «
"Une mentalité colonialiste"
De son côté, le Président Brésilien Jair Bolsonaro avait accusé jeudi Emmanuel Macron d’avoir "une mentalité colonialiste". Dans deux tweets successifs, le président brésilien a accusé son homologue français d’"instrumentaliser une question intérieure au Brésil et aux autres pays amazoniens" avec "un ton sensationnaliste qui ne contribue en rien à régler le problème".
Et ajoute : "Le gouvernement brésilien reste ouvert au dialogue, sur la base de faits objectifs et du respect mutuel", a écrit le climato-sceptique Jair Bolsonaro. "La suggestion du président français selon laquelle les affaires amazoniennes soient discutées au G7 sans la participation de la région évoque une mentalité colonialiste dépassée au XXIe siècle". Ch.N.