Cibitoke, le 7 septembre 2019 (Net Press) . Il s’appelait Joseph Ndikuriyo, il était le chef des Imbonerakure sur la colline Kagazi, dans la commune de Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-Ouest du pays. Son corps en décomposition a été trouvé dans la soirée de ce 6 septembre, vers 18 heures, sur la transversale 12 de la colline Rusiga.
Les premières informations indiquent qu’il aurait été tué dans la plaine de la Rusizi, dans le groupement de la Rubelizi en Uvira, une localité frontalière à la commune de Rugombo. Les mêmes informations poursuivent que les auteurs de son meurtre auraient été ses pairs avec qui ils ne se sont pas entendus dans le partage d’un butin.
Des sources indépendantes d’informations précisent que ces derniers temps, il y a beaucoup de mouvements des Imbonerakure vers la République démocratique du Congo. Elles ne savent rien pourtant de ce qui s’y fait. Le jeune défunt faisait partie de ceux qui faisaient des va-et-vient dans le pays de Félix Tshisekedi.
De son côté, l’administration confirme la mort de ce jeune mais ne fait pas de commentaires sur les causes, ni les auteurs de cet assassinat. Le premier lieutenant de cette commune, Béatrice Kaderi, confirme les faits mais, indique que les enquêtes sur ce meurtre sont déjà en cours. N.R.
Burundi - Sécurité - Administration
Passation du test intellectuel aux candidats miliaires de rangs
Bujumbura, le 7 septembre 2019 (Net Press) . C’est aujourd’hui que la force de défense nationale a organisé un test intellectuel pour les militaires de rangs dans tout le pays. Selon des informations recueillies auprès du ministère de la défense, plus de 6.000 candidats sont attendus à travers tout le pays, dont une centaine de Batwa.
Selon le porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, le colonel Floribert Biyereke, il est organisé chaque année trois catégories de test. La première est le test pour les candidats officiers, la deuxième est celui pour les candidats sous-officiers et enfin un test pour les candidats militaires de rangs.
C’est aujourd’hui donc que l’on a organisé le test intellectuel de la catégorie de ces militaires de rangs. Les épreuves étaient le français et les mathématiques. Ce test est organisé dans tout le pays où 18 centres de passation du test ont accueilli les candidats. L’on apprend que le test physique est prévu pour une autre date ultérieure qui n’a pas été révélée. N.R.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
La Tanzanie engage une vitesse supérieure
Dar es Salam, le 7 septembre 2019 (Net Press) . Depuis que les gouvernements de Gitega et de Dar es Salam se sont convenus de rapatrier les réfugiés burundais de gré ou de force à partir du 1er octobre de cette année, nous apprenons que la Tanzanie vient d’engager une vitesse supérieure en suspendant tout rapatriement volontaire des réfugiés burundais.
Selon des informations fiables, ce pays a suspendu le processus de rapatriement volontaire des réfugiés burundais pour attendre le rapatriement en masse prévu pour le mois d’octobre. La mesure, déjà perceptible sur les tableaux d’affichage des camps, a été annoncée aux réfugiés de Nduta, de Nyarugusu et de Mtendeli.
Rien à faire donc pour le réfugiés qui se font inscrire pour le moment, ils devront attendre les autres pour partir dès le début du mois d’octobre prochain. Pour les autorités tanzaniennes, ce sera d’ailleurs une occasion pour se débarrasser une fois pour toutes des réfugiés burundais vivant sur leur sol.
Malgré cela, l’on note une certaine tentative de résistance de la part des réfugiés burundais, qui disent préférer mourir en Tanzanie plutôt que de rentrer par force. Pour certains réfugiés, cela ne se comprend pas que les seuls réfugiés burundais vivant en Tanzanie soient frappés par cette mesure alors qu’il y en a au Rwanda, en Ouganda, en Rdc et au Kenya.
Pour eux, c’est un agenda caché qui leur est réservé par les deux gouvernements. Pour cela, les membres de la société civile, des étudiants et des intellectuels n’y vont pas par quatre chemins, ils sont prêts à se suicider plutôt qu’être rapatriés de force, entend-on ici et là dans les camps de réfugiés.
L’on apprend également que même ceux qui s’étaient fait inscrire pour le retour volontaire commencent à s’inquiéter. Ils ne voient pas pourquoi ils doivent attendre le mois d’octobre alors qu’ils avaient manifesté une volonté de rentrer tout de suite. Ils disent qu’ils sont fatigués par les mauvaises conditions de vie dans les camps, d’où ils n’entendent pas attendre encore. Ch.N.
Burundi - Hygiène
Les populations de Ngagara ne cessent de crier au secours
Bujumbura, le 7 septembre 2019 (Net Press) . Des eaux mélangées aux excréments humains sont perceptibles depuis quelques jours au boulevard Mgr. Buconyori, devant l’université Espoir d’Afrique ainsi que son hôpital. Ces eaux dégagent une auteur maussade pour les passants et les malades hospitalisés dans cette localité.
Il semble que cela est dû du fait que des regards ont été bouchés entre l’université Espoir d’Afrique et son hôpital, d’où des excréments débordent et dégagent une odeur nauséabonde. Pour les habitants de la place et les malades qui fréquentent cet hôpital, la responsabilité revient aux autorités de ces infrastructures qui ne font rien pour résoudre ce problème.
L’on saura que juste à côté de ces infrastructures sanitaires, il existe aussi une buvette et ceux qui la fréquentent se désaltèrent en se plaignant. Ils craignent d’attraper des maladies dites des mains sales et contrairement aux autres habitants, ceux-ci demandent l’intervention plutôt de l’autorité administrative avant qu’il ne soit trop tard. J.M.
Burundi - Education
Difficultés pour les parents d’envoyer des enfants à l’école
Bujumbura, le 7 septembre 2019 (Net Press) . Au moment où l’année scolaire 2019 - 2020 commence ce lundi 9 septembre, les parents d’élèves sont dans le désarroi du fait qu’ils ont des difficultés à envoyer leurs enfants à l’école. Ils disent que le matériel scolaire, cahiers, uniformes, etc. ont vu leurs prix sensiblement augmenter.
Ils en veulent pour exemple qu’un cahier de 100 feuilles qui coûtait 900 Fbu l’année passée à la même période est aujourd’hui fixé à 1.400 fbu, voir 1.500, selon des spéculations de certains commerçants. Ce n’est pas tout car même ceux qui disposent de ce montant ne trouvent pas de cahiers car ils n’existent pas sur le marché.
C’est cette pénurie du matériel qui inquiète le plus car cela fait allusion au manque de devises pour importer tous ces produits. Cette situation arrive au moment où, pour les agriculteurs, l’heure de l’année agricole vient de sonner et que les mêmes parents doivent trouver des frais de minerval pour leurs enfants, ce qui est loin d’être évident. D.N.
Burundi - Afrique du Sud - Sécurité
Les Burundais vivant en Afrique du Sud survivent aux échauffourées
Pretoria, le 7 septembre 2019 (Net Press) . L’Afrique du Sud vient de connaître des échauffourées où des Sud Africains se sont attaqués à d’autres Africains soi-disant que ces derniers occupent leurs jobs, d’où ils sont considérés comme étant à l’origine des malheurs qui frappent les Sud-Africains de basses conditions.
La rédaction a contacté un Burundais vivant à Pretoria pour avoir une idée sur la situation sécuritaire qui prévaut pour les Burundais de ce pays. Zénon Ndayisenga a répondu que jusqu’à présent, aucun Burundais n’a trouvé la mort dans ces bagarres. Cependant, ils se sont donné des consignes pour que le soir, ils rentrent avant qu’il ne fasse nuit pour éviter des problèmes éventuels.
Ils font tout également pour ne pas se rendre dans les endroits publics où se déroulent la plupart de ces troubles. Par ailleurs, d’après lui, les Burundais ne sont pas très recherchés, ceux qui sont menacés sont des Nigérians et des Congolais de Kinshasa, car ils sont plus nombreux, donc plus concurrentiels sur le marché des jobs. Les Sud-Africains trouvent donc qu’ils constituent plus de menaces que les autres, mais cela ne veut pas dire que les Burundais prennent la chose à la légère, a conclu notre interlocuteur à Pretoria. J.M.
Burundi - Madagascar - Confessions Religieuses
Les Malgaches aux anges, le Saint-Père dans leurs murs
Antananarivo, le 7 septembre 2019 (Net Press) . C’est hier que le pape François est arrivé dans la Grande Ile en provenance du Mozambique. Dans les rues, des portraits géants du pape et drapeaux du Vatican agrémentaient la capitale malgache au moment où des malgaches étaient pleins dans les rues afin de voir de leurs propres yeux le souverain pontife.
Selon des informations en provenance de ce pays, aujourd’hui, dans la matinée, le pape François devrait prononcer un discours au plais présidentiel devant les autorités malgaches et la société civile avant de rencontrer les évêques de Madagascar dans l’après-midi. Signalons que d’après les statistiques, environ un quart de la population malgache est catholique.
L’engouement des Malgaches pour la venue du pape François était au plus haut point car ce n’est pas pour la première fois que cette Grande Ile goûte à la visite papale. Il y a 30 ans, en 1989 plus précisément, le pape Jean-Paul II avait effectué une visite dans ce pays et les populations étaient très contentes que cette personnalité soit devenue longtemps plus tard un Saint. Il est aujourd’hui connu sous le nom de Saint Jean Paul II. Les malgaches sont convaincus que cela se passera de la même manière avec le pape François. D.N.