Bururi, le 11 septembre 2019 (Net Press) . Une personne a trouvé la mort hier vers 21 heures sur la colline Nyamiyaga, commune et province de Bururi, au Sud du pays. Selon des informations recueillies sur place, cet homme âgé de 62 ans était chez lui quand il a été attaqué par des gens qui n’ont pas été identifiés.
Ils l’ont grièvement blessé aux machettes et ont pu se sauver avant l’intervention de la police. Il a été dépêché vers l’hôpital mais, malheureusement, la mort l’a surpris avant qu’il n’y arrive. L’information est confirmée par l’administration qui précise par ailleurs que les enquêtes sur ce meurtre sont déjà en cours.
Dans le domaine des droits de l’homme, des cas de violations pour des personnes privées de liberté et ceux poursuivis pour des crimes à caractère politique ont été enregistrés pour le mois d’août. Les activistes des droits de l’homme se sont focalisés sur les traitements inhumains et dégradants et actes de torture dont sont victimes les détenus, surtout à caractère politique, se trouvant dans les prisons de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge.
En dehors de ces cas de maltraitances physiques, d’autres phénomènes de violation à savoir le non-respect des décisions judiciaires, une surpopulation carcérale ont été relevées. Les violations constatées sont résumées en trois points à savoir : les traitements inhumains et dégradants pouvant être qualifiés de torture, refus aux soins de santé, atteinte à la liberté et autres violations. N.R.
Burundi - Usa - Politique
Les Etats-Unis prêts à aider le Burundi lors des élections si celui-ci le désire
Bujumbura, le 11 septembre 2019 (Net Press) . C’est ce que vient de révéler l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des grands lacs, Dr. J. Peter Pham, qui vient d’achever une visite de trois jours dans notre pays. A propos des élections de l’année prochaine, il a fait savoir que si le gouvernement de Gitega le désire, les Etats-Unis sont prêts à aider le Burundi. Il trouve que les élections sont transparentes et crédibles quand elles sont supervisées par des observateurs burundais, de la région des grands lacs ou alors de la communauté internationale.
A propos de la décision des gouvernements de Gitega et de Dar es Salam de rapatrier les réfugiés burundais de gré ou de force, l’envoyé spécial Pham a indiqué que les réfugiés se sentiraient à l’aise s’ils rentraient de leur propre gré. Pour ce diplomate, les Etats-Unis étaient prêts à aider pour un dialogue inclusif des Burundais afin que des réfugiés puissent rentrer de leur propre volonté. Ch.N.
Burundi - Politique
Encore du rififi à l’Uprona de Kumugumya
Bujumbura, le 11 septembre 2019 (Net Press) . Des voix s’élèvent que le mandat du président de l’Uprona proche de Gitega, Abel Gashatsi, a touché à sa fin en date du 14 août 2019 et demandent son départ ainsi que l’organisation de nouvelles élections pour mettre en place un nouveau numéro un du parti.
L’ambassadeur Isidore Mbayahaga, ancien chef protocole de l’ancien vice-président Térence Sinunguruza et évincé au sein de la direction commerciale de l’Onatel, a clamé haut et fort que le mandat de l’actuel président du parti Uprona, Abel Gashatsi et le comité directeur de ce parti, s’est expiré en date il y a quelques jours et a demandé l’organisation de nouvelles élections pour renouveler l’équipe dirigeante.
Isidore Mbayahaga déplore le fait que les Upronistes de Kumugumya ne font aucun effort pour la réunification du parti de Rwagasore afin d’entrer en compétition pour les élections de 2020 avec force. L’on saura que cette formation politique a à un certain moment envisagé la réunification, mais il semble que le projet est mort-né. J.M.
Burundi – Santé
Le choléra se déclare, le ministère de la santé accuse toute une zone
Bujumbura, le 11 septembre 2019 (Net Press) . Deux personnes résidant dans la zone urbaine de Ngagara, au quartier 5, ont été atteintes de la maladie des mains salles, le choléra. Il s’agit de deux domestiques du même ménage du Q5 de la zone Ngagara. Après avoir constaté que ses employés manifestent des symptômes de cette maladie, le chef de famille a accusé les autorités administratives de complicité à l’état sanitaire qui prévaut dans cette circonscription administrative.
Car, les eaux usées remplies d’excréments humains coulent dans toutes les rigoles et à même le sol pendant un bon bout de temps, sans que l’administration locale n’intervienne. Les mouches deviennent alors de vecteurs de propagation de la maladie causée par l’injection de la matière fécale dans l’organisme humain.
Mais ce qui a étonné l’opinion de Bujumbura, c’est que le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, à travers une déclaration faite par Prosper Muyuku, directeur du département de l’hygiène et assainissement, jette le tort aux habitants de Ngagara. Car, selon cette autorité de l’hygiène, les gens de cette zone ont choisi de vivre dans l’insalubrité et pour cette raison, le ministère de la santé n’a d’autres choix sinon que de les soigner uniquement.
Pour lui, la population doit assainir son quartier en assurant le curage des caniveaux et conduits de déchets domestiques. Apparemment, ce cadre du ministère de la santé, de surcroît en charge de l’hygiène, oublie que dans cette zone, les constructions au-dessus des tuyaux de la Regideso sont à l’origine de l’obstruction de ces conduits avec comme conséquence, l’épanchement des déchets liquides mêlés aux excréments humains dans les rigoles.
L’intervention du ministère des travaux publics est un impératif inconditionnel à l’assainissement de ce quartier et doit obliger la démolition des constructions anarchiques. Au lieu d’accuser à tort la population de la zone Ngagara de se conduire comme du bétail dans l’étable, Prosper Muyuku devrait plutôt revoir les missions dévolues à son département et les remplir correctement car, c’est lui qui est chargé d’assurer l’hygiène et l’assainissement sur tout le territoire national. D.N.
Burundi – Société
Pourquoi le lancement du flambeau de la paix à Karusi ?
Bujumbura, le 11 septembre 2019 (Net Press) . C’est hier le 10 septembre que le chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza, a procédé solennellement à l’ouverture de la période de l’itinérance du flambeau de la paix en province de Karusi.
Depuis ce 10 septembre, ce flambeau qui symbolise normalement la paix et la sécurité dans un pays donné va circuler dans tout le pays à partir de Karusi. La question qu’une certaine opinion se pose est de savoir si réellement la paix et la sécurité est une pure réalité au Burundi. La réponse va différer selon que l’on est pro ou pas du parti au pouvoir.
Mais la question que l’on s’est posée en titre est très intéressante car, le choix de Karusi n’est pas un fait du hasard. En effet, les travaux de construction du stade de cette province avaient été retardés par l’emprisonnement de l’administrateur de la commune de Nyabikere. Or, la population de cette entité administrative répondait massivement à ces travaux car, elle est fidèle à son chef. Son absence a entrainé la non participation de sa population aux travaux de construction de ce stade.
Après sa libération, les travaux ont repris mais ont accusé un retard très net. Alors, le chef de l’Etat a voulu leur apporter un coup de main en demandant aux Chinois de couvrir de tôles cette infrastructure, ce qu’ils n’ont pas fait, arguant qu’il faut d’abord terminer les travaux de maçonnerie.
Ainsi, le président de la République a informé les natifs de Karusi qu’il retournera dans cette province au mois de septembre pour le lancement de l’itinérance du flambeau de la paix. Dans ce cas, les natifs de Karusi devront disposer d’au moins 13.000.000 de francs burundais pour terminer les travaux de construction de ce stade.
Cette échéance donnée par le président était trop courte à telle enseigne que les responsables du parti dans cette province ont procédé à l’identification des ressortissants de Karusi et leur ont exigé une somme à verser au plus tard à la fin du mois d’août pour constituer cette somme. Au cas contraire, le courroux ne manquera pas de les frapper pour avoir désobéi à l’institution suprême.
Seraient-ils alors parvenus à réunir une telle somme en si peu de jours ? Si tel n’est pas le cas, quelle réprimande s’attendraient-ils et qui seraient sujets à être frappés d’une quelconque sanction ? Autant d’interrogations qui suscitent une certaine curiosité d’un homme averti. A chacun de réfléchir et d’y répondre. D.N.
Burundi – Société
Les Batwa, des régulateurs de la société burundaise
Bujumbura, le 11 septembre 2019 (Net Press) . La société ancestrale burundaise était calquée sur les traditions souvent difficiles à admettre quand on fait appel à la raison. Dans cette tradition qui permettait de maintenir tout un système dynastique harmonieux, les Batwa avaient un rôle à jouer, semble-t-il.
Dans un atelier de restitution sur le patrimoine culturel immatériel des Batwa de ce 11 septembre 2019, ouvert par l’honorable Etienne Ndayishimiye, fondateur de l’association Uniproba « Unissons-nous pour la promotion des Batwa », les résultats montrent que cette communauté de Burundais assurait depuis fort longtemps la protection de l’ordre social dans notre pays. Ce qui est un postulat à soumettre à l’analyse de grands chercheurs.
Dans la tradition, les Batwa faisaient partie de la confrérie des régulateurs appelés des Bapfumu ou « devins-guérisseurs ». Ils dominaient les lois de l’univers, spécifiquement de la nature, selon toujours les résultats de ces recherches. C’est pour cela que les Bami (rois) faisaient appel à eux pour mettre en place et réguler leur politique intérieure et extérieure, affirment les résultats de la recherche.
A travers cette étude, les Batwa enseignaient l’harmonie et les valeurs de l’ubuntu (humanité) à la société burundaise tout entière et spécifiquement aux enfants issus des familles royales et princières. Cet enseignement permettait à la société d’avoir des Bashingantahe « des hommes véridiques » et aux Bami de maintenir leur système étatique communautaire harmonieux, continuent toujours les résultats de l’étude.
Mais paradoxalement, ces valeurs qu’ils prétendaient enseigner à la société burundaise leur échappaient à grand pas. L’on remarquait depuis les temps les plus immémoriaux que les Batwa manifestaient un comportement de gens épurés de valeurs humaines, ce qui contraste avec leur rôle sociétal pourtant évoqué à travers le contenu du rapport des résultats de cette recherche. N.R.
Burundi - Usa - Politique
11 septembre 2019, date noire pour les Etats-Unis, période noire pour Donald Trump
Washington, le 11 septembre 2019 (Net Press). Il y a dix-huit ans, le mardi 11 septembre 2001 à 8h46, un Boeing 767 d’American Airlines entrait en collision avec la tour Nord du World Trade Center. La tour Sud était percutée quelques minutes plus tard par un second avion détourné. Moins de deux heures plus tard, il ne restait de ces symboles de la ville de New York qu’un tas de décombres et de cadavres. Un troisième avion s’écrasait sur le Pentagone, à Washington, et un quatrième au sud-est de Pittsburgh, alors qu’il se dirigeait lui aussi vers Washington. Le bilan des quatre attentats-suicides du 11 septembre sera de 2977 morts et 6291 blessés. Ce mercredi, les États-Unis commémorent le dix-huitième anniversaire de ces attaques.
Presqu’au même moment, Donald Trump apprend que sa côte de popularité baisse à la veille des élections de l’année prochaine. C’est un mauvais sondage pour Donald Trump. Selon une étude commandée par THE WASHINGTON POST et ABC et publiée ce mardi 10 septembre, la côte de popularité du président américain a chuté de 6 %, toutes orientations politiques confondues. Elle passe de 44 % à 38 %. Et c’est l’inquiétude croissante des Américains sur les perspectives économiques qui serait en cause.
C’est l’un des arguments phares de la campagne de Donald Trump pour la présidentielle de 2020 : la bonne santé économique des États-Unis.
Dans un tweet vidéo le week-end dernier, le président américain se félicitait des bons chiffres de l’emploi. Moins d’Afro-Américains et d’Hispano-Américains au chômage. Les chiffres seraient même, soutient-il, les plus bas de l’histoire des États-Unis. « Nous n’avons jamais été dans une meilleure position », martèle le président.
Pourtant, si 56% des Américains jugent toujours l’état de l’économie « bon », ou « excellent », ce chiffre est en nette baisse : 10 points en un an selon ce sondage WASHINGTON POST-ABC.
Les électeurs semblent notamment s’inquiéter de l’impact sur leur pouvoir d’achat de la guerre commerciale menée contre la Chine. Ils sont 56 % à la désapprouver. Malgré les messages rassurants du secrétaire au Trésor, plus de la moitié des Américains estiment aussi qu’une récession est « très » ou « plutôt probable » dans l’année à venir. Un risque qui a augmenté à cause des politiques commerciales et économiques de Donald Trump pour 43% des personnes interrogées. J.M.