Bruxelles, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Le gouvernement de la Tanzanie risque de s’embrouiller dans le dossier des réfugiés burundais. En effet, le collectif des avocats des parties civiles "Justice for Burundi" entend saisir la cour africaine des droits de l’homme et des peuples si la Tanzanie refoule de force les réfugiés burundais à partir du mois prochain.
En attendant, ce collectif demande au haut commissaire des droits de l’homme de suspendre le rapatriement focé des réfugiés burundais. Il accusé la Tanzanie de violer la convention de Genève, allusion faite à la déclaration du ministre tanzanien de l’intérieur relative au rapatriement de gré ou de force des réfugiés burundais.
Le collectif des avocats des parties civile est un deuxième groupe de pression qui envisage intenter un procès contre la Tanzanie si jamais ce pays ne renonce pas à son projet de rapatrier de force les réfugiés burundais. Ce qui, aux yeux de certains analystes, risque de" porter atteinte à l’honneur du pays de feu Mwalimu Julius Nyerere. J.M.
Burundi - Politique
"Les accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation d’abord", dixit un politicien
Bruxelles, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Une coalition des forces de l’opposition burundaise pour le rétablissement de l’accord d’Arusha, Cfor-Arusha en sigle, vient de voir le jour à Bruxelles en Belgique. Elle est faite de personnalités politiques burundaises vivant en exil, qui ont quitté une autre plateforme de l’opposition dénommée Cnared-Giriteka.
Dans une déclaration de ce 10 septembre, l’on se rend compte que des leaders des partis politiques, des acteurs politiques, des personnalités politiques ainsi que des forces citoyennes de l’opposition se sont réunis à Bruxelles en Belgique en date du 9 septembre 2019 pour analyser l’état d’avancement de la lutte pour le respect de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi qu’ils ont initiée en 2015.
Au terme de cette réunion, l’assemblée générale a adopté l’acte fondateur de cette coalition et a mis en place un conseil directeur, organe de cette plateforme. Elle a pour président Chauvineau Mugwengezo et Frédéric Bamvuginyumvira en est le vice-préident, comme on peut le lire à travers cette déclaration.
La rédaction a voulu connaître la différence qui existe entre le Cnared-Giriteka et le Cfor-Arusha, surtout que ses fondateurs faisaient jadis partie de la plateforme Cnjared. Pour cela, elle a contacté Charles Nditije pour avoir plus de détails sur cette interrogation.
D’entrée de jeu, le professeur Charles Nditije a indiqué que les fondateurs de Cfor-Arusha avaient déjà quitté le Cnared-Giriteka depuis plusieurs mois. Ils avaient préféré claquer la porte car les "Cnarediens" étaient entrés dans la logique de rentrer au pays et de participer aux élections de 2020.
La nouvelle plateforme a été créée pour rétablir les accords d’Arusha pour la paix et la réconciliation enterrés définitivement par la nouvelle constitution de 2018. Par ailleurs, a fait remarquer Charles Nditije, les élections de 2020 ne sont pas possibles car la constitution est taillée sur mesure, ce qui a engendré un monopartisme de fait. Il ne faut pas non plus perdre de vue que la commission électorale nationale indépendante est monocolore.
Avec tous ces éléments, l’on est en droit de se poser la question de savoir le type de compétition que le Burundi va connaître l’année prochaine. C’est la raison pour laquelle cela ne vaut pas la peine de se présenter aux élections car, en entraînant tout le monde dans le jeu électoral, le Cndd-Fdd a voulu s’engager unilatéralement dans ces élections et ainsi maximiser les chances de se maintenir au pouvoir.
Une certaine opinion trouve que le régime de Gitega a piégé tout le monde en mettant en avant les élections. Ainsi, certains partis d’opposition ont pris la décision de participer aux côtés du Cndd-Fdd. Même les partenaires internationaux qui avaient pris des sanctions contre Bujumbura sont obligés d’entrer dans la danse. C’est ce contexte que certains pays veulent envoyer des observateurs au Burundi alors que Gitega a déjà déclaré haut et fort qu’il ne veut pas d’assistance de qui que ce soit. D.N.
Burundi – Education
L’Unicef, pour la réussite et l’achèvement de l’enseignement fondamental au Burundi
Bujumbura, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Depuis 2013, l’organisme onusien qui milite pour le bien-être de l’enfant a entrepris un programme de soutien aux enfants de l’école fondamentale dans notre pays à travers son projet back to school.
Dans la vision mondiale de l’agenda éducatif 2030, l’Unicef, en collaboration avec le gouvernement burundais, a initié un projet pour le retour, le maintien, l’achèvement et la réussite de tous les enfants durant au moins les 9 années de scolarité à l’école fondamentale.
Pour réussir son projet, l’Unicef procède chaque année à la distribution du matériel scolaire aux enfants et aux professeurs des 4 paliers de l’enseignement fondamental au Burundi. Ce kit est composé essentiellement pour chaque élève de 3 à 4 cahiers selon le niveau de scolarité, 1 stylo bleu, 1 crayon, 1 latte, 1 gomme et 1 sachet pour emballage de ce matériel, etc. Quant à l’enseignant, il reçoit du matériel didactique à grande taille constitué de : 1 rapporteur, 1 compas, 1 latte et de 3 boîtes de craies, 2 blanches et l’autre de couleur.
Au cours de cette semaine, à partir de ce mardi le 11 septembre, les cadres du ministère de l’éducation, de la formation technique et professionnelle qui sont dans les grâces de la « brave dame Ndirahisha », patronne de ce département ministériel, sillonnent toutes les écoles du pays en distribuant ce matériel aux écoliers.
Mais ce geste ne suffit pas pour susciter l’engouement de tous ceux qui avaient abandonné l’école afin d’y retourner. Car, la situation sociale reste l’un des mobiles fondamentaux qui poussent l’enfant à arrêter sa scolarité. Il aurait fallu que le programme alimentaire mondial, de son côté, accompagne cet effort de l’Unicef par une certaine collation accordée à ces enfants.
Et comme le Burundi crie sur tous les toits qu’il a atteint une autosuffisance alimentaire, tout en masquant la réalité, puisque des gens continuent à mourir de faim dans les fins fonds de la campagne, la mobilisation des nations pour soutenir le Burundi dans cet angle reste limitée.
Aussi, tant que le règlement scolaire et le code pénal burundais ne soient pas rigides en matière des sanctions aux éventuels contrevenants, les garçons de certaines régions riches en minerais ou imbues du goût du commerce, quitteront l’école en grand nombre à la recherche d’une vie meilleure. De même, les élèves-filles continueront d’abandonner l’école pour cause de grossesses non désirées ou de mariage précoce.
Tous les services de l’Etat en rapport avec l’administration territoriale et scolaire, la justice et les droits de l’homme doivent s’y impliquer pour travailler en harmonie dans un cadre institutionnel afin d‘assurer le suivi au quotidien de la scolarisation de nos enfants pour que le rêve de l’Unicef soit une réalité dans notre pays. J.M.
Burundi - Médias
Du nouveau visage dans le monde médiatique !
Kayanza, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a officiellement inauguré ce mercredi le 11 septembre /2019 la Radio " Ubuzima Fm" au centre-ville de Kayanza qui émet sur 90.5 Mhz, une radio communautaire qui a pour ligne éditoriale : "promouvoir une santé reproductive responsable pour un développement durable". Cette radio a été mise en place par l’association des natifs de Kayanza.
Dans une émission sur les antennes de cette station radiodiffuseur, le président Pierre Nkurunziza a appelé la population à planifier les naissances pour améliorer la vie quotidienne, faisant savoir qu’en cas de besoin, une mesure sera prise à l’encontre des contrevenants.
Nombreux témoins de cette entité administrative ont trouvé que le chef de l’Etat a du pain sur la planche d’autant plus que la province de Kayanza connait une surpopulation qui pousse la population de cette province à fuir l’extrême précarité dans les provinces de Ngozi, de Kirundo, de Muyinga en commune Giteranyi et en mairie de Bujumbura où le gros des habitants qui exercent de petits métiers comme les travailleurs domestiques, les taxi-vélos et les motards sont originaires de la province de Kayanza. N.R.
Burundi - Communication
Le collectif Yaga lance officiellement Yaga innovation Challenge
Bujumbura, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Le collectif Yaga qui constitue la plateforme des blogueurs écrivains proches du Journalisme, a lancé ce jeudi officiellement " yaga innovation challenge " à travers une conférence de presse tenue.
Dans cette conférence de presse, les orateurs ont affirmé que la finalité de cet appel à candidature est de promouvoir l’esprit créatif et entrepreneurial chez les jeunes pour contribuer au développement dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’intégration genre et de la protection de l’environnement.
Ils ont précisé que le secteur de la santé au Burundi fait face à de nombreux défis, notamment la santé maternelle, infantile, celle des adolescents et des jeunes. De son côté, le domaine de l’éducation reste un outil reconnu dans la promotion et la protection des droits de tout être humain. Cela est d’autant plus vrai pour les catégories de la population comme les femmes et les jeunes, qui constituent la majorité de la population burundaise. Malgré des avancées remarquables pour la scolarisation, le taux de rétention à l’école reste à améliorer. De plus, les connaissances et les compétences acquises à l’école ne permettent pas encore l’accès à un travail décent.
Abondant dans le domaine de l’intégration genre, les conférenciers, forts du principe que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droit », trouvent que des inégalités persistent, notamment celles basées sur le genre. Il s’agit entre autres de la restriction à la femme du droit à l’accès aux mêmes opportunités que les hommes (éducation, emploi, loisir, etc.).
À cela s’ajoutent toutes les formes de violences basées sur le genre comprenant le trafic d’êtres humains, l’exploitation sexuelle, les violences conjugales ou en milieu professionnel et ajoutent que la protection de l’environnement , le développement croissant du monde n’a cessé de porter préjudice à l’environnement. Et les conséquences commencent progressivement à se faire sentir à travers des catastrophes comme les inondations, le réchauffement climatique et la réduction de la biodiversité. L’on saura que ce concours est ouvert aux jeunes de 16 ans a 30 résident au Burundi ayant une nationalité burundaise. Ch.N.
Burundi - Economie
Vers le redressement du commerce transfrontalier entre Kigali et Gitega
Kigali, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Selon le rapport de l’institut rwandais des statistiques, le commerce formel entre Bujumbura et Kigali reprend timidement même si des problèmes persistent.
Selon cet institut, la crise politique que traverse le Burundi, suivie de la mauvaise relation diplomatique entre Kigali et Gitega, ont remis en cause la circulation des biens et des personnes entre les deux pays, il y a 4 ans. Malgré cela, Kigali observe une reprise timide du commerce formel entre les deux pays.
Selon ce rapport, les exportations du Rwanda vers le Burundi ont atteint 5,2 millions de dollars au premier trimestre de cette année, contre 1,1 million de dollars pour la même période en 2018, selon les statistiques de la direction générale de l’immigration et de l’émigration du Rwanda.
Les entrées à la frontière d’Akanyaru ont légèrement augmenté pour atteindre plus de 110 000 personnes en 2018, contre plus de 100 000 en 2017. À la frontière de Nemba, le nombre d’entrées est passé de 48 000 à 54 000,
L’on saura qu’en décembre dernier, le président Nkurunziza a accusé le Rwanda d’avoir « de mauvaises intentions », mais de son coté, le Rwanda maintient que son voisin cherche un bouc-émissaire pour ses problèmes politiques internes.
Le Burundi a accusé Kigali d’entraîner des rebelles et d’avoir organisé un coup d’État manqué, accusations niées par le voisin du Nord. Le Rwanda, de son côté, reproche au Burundi d’abriter les rebelles des Fdlr accusés d’avoir commis le génocide de 1994 contre les Tutsis. N.R.
Burundi – Santé
L’institut médico-pédagogique de Mutwenzi crie au secours
Gitega, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Mutwenzi est un centre situé dans la province de Gitega, capitale politique du pays, - au Centre du pays - spécialisé pour l’accueil et la réadaptation des enfants handicapés, tenu par la congrégation des Frère de la Miséricorde.
Depuis un certain temps, cet institut ne bénéficie d’aucune assistance. Elle compte sur les contributions des parents et de toute âme gracieuse. Le programme alimentaire mondial qui approvisionnait cet institut en vivres n’est plus clément envers ces enfants déshérités. De même que l’Ong Handicap international qui accordait des financements en médicaments et en matériel tels que les lits et les chaises roulantes. Aujourd’hui, cette Ong a suspendu ses activités sur tout le territoire national, ce qui occasionne des pertes innombrables dans ses domaines d’intervention.
Face à cette situation, les parents se trouvent dans l’impossibilité de prendre en charge leurs enfants handicapés confiés à cet institut. Car, ils doivent payer 40.000Fr burundais pour la ration mensuelle de chaque enfant. Aussi, les frais des soins de santé s’élèvent à 32.000Fr burundais par individu et par mois tandis que le personnel qui administre les différents types de traitement à ces enfants exige 30.000Fr burundais par enfant et par mois. Ce qui totalise une somme de 102.000Fr burundais par enfant chaque mois qu’un citoyen ordinaire ne peut pas facilement s’acquitter sans enfreindre sur d’autres besoins restés insatisfaits.
Ainsi, le directeur de cet institut, Focas Havyarimana, appelle au secours de toute personne à l’âme encore sensible de venir en aide à 125 enfants hébergés par cet institut. Ceux- ci doivent manger, dormir et se déplacer. C’est pour cela qu’il demande un appui pour que ces enfants puissent continuer à « vivre dans la joie » au sein de la communauté des handicapés surtout physico-mentaux.
Le gouvernement burundais est donc interpellé au premier chef pour prendre en charge ces enfants dans l’unique souci de garantir l’équité et les droits de la personne handicapée ratifiés et incorporés dans la loi fondamentale nationale. D.N.
Burundi - Usa - Coopération
Le Pays de Donald Trump suspend son appui au Burundi et son personnel basé au secrétariat de la communauté est africaine
Arusha, le 12 septembre 2019 (Net Press) . Dans une lettre adressée au secrétaire exécutif de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), Libérat Mpfumukeko, l’agence américaine de coopération internationale, Usaid pour le Kenya et l’Afrique de l’est, a décidé de suspendre son aide au Burundi du fait que ce pays « ne respecte pas les normes minimales dans la lutte contre le trafic humain ».
Dans cette correspondance, l’on peut lire que la suspension de l’aide de l’USAID affecte aussi le personnel du secrétariat de l’EAC qui se rend au Burundi pour des consultations avec le gouvernement du Burundi. Il en est de même pour les cadres burundais qui participent dans les ateliers ou rencontres organisés par l’EAC qui ont lieu soit au Burundi ou à l’extérieur du Burundi. Ch.N.