Cibitoke, le 13 septembre 2019 (Net Press) . La province de Cibitoke, au Nord-ouest du Burundi, plus précisément la commune Mugina, a été secouée par de fortes pluies mêlées à de la grêle dans la soirée de ce jeudi 12 septembre. Une centaine de familles sont sans abri depuis hier soir.
Les autorités communales confirment cette information et indiquent qu’ils tentent de contacter des bienfaiteurs pour venir en aide aux populations qui ne savent plus où donner de la tête depuis l’apparition de ces intempéries.
Il y a quelques jours, la province de Muramvya au Centre du pays avait également connu la même chose, dans la localité de Rweza, non loin du chef-lieu de la province de Muramvya. Les analystes de l’environnement estiment que de telles pluies torrentielles sont la conséquence du changement climatique causé par l’action de l’homme.
Selon des agriculteurs rencontrés par la rédaction, des pluies torrentielles et de la grêle juste au début de la saison des pluies n’augurent rien de bon. Ou bien elles vont engendrer des catastrophes dans plusieurs coins du pays ou alors la pluie risque de tarir avant l’expiration de saison pluvieuse. Ch.N.
Burundi - Politique
Que devient l’ancien président du Cndd-Fdd
Dar es Salaam, le 13 septembre 2019 (Net Press) . Selon des sources indépendantes, l’ancien président du Cndd-Fdd, Hussein Radjabu, que d’aucuns croient qu’il aurait trouvé la mort dans l’un des pays limitrophes, se trouverait en résidence surveillée dans le pays de John Pombe Magufuli.
Selon les mêmes informations, cette révélation a été faite par un de plus fidèles d’Hussein Radjabu qui se trouve lui aussi en exil. L’on ne sait pas pour le moment si les gouvernements de Gitega et de Dar es Salaam ne seraient pas en concertation pour étudier la gestion de cet homme gênant pour le pouvoir de Gitega.
Cependant, cette information est à prendre avec des pincettes car d’autres nouvelles font état de sa détermination à revenir aux affaires quoi qu’il arrive. Elles indiquent par ailleurs que cet homme aurait l’intention de saborder les élections de 2020 sans beaucoup de détails sur la façon dont il va le faire.
Arrêté en avril 2007, Hussein Radjabu a été condamné en avril 2008 à 13 ans de prison au Burundi et que cette peine devrait être purgée en 2020. En date du 1er mars 2015, à quelques mois des élections, Hussein Radjabu s’est évadé de la prison centrale de Mpimba où il était écroué depuis 8 ans. N.R.
Burundi - Education
Faut-il s’attendre à un bon rendement à l’école fondamentale de Gasenyi ?
Bujumbura, le 13 septembre 2019 (Net Press) . Nous apprenons qu’à l’école fondamentale de Gasenyi 2, dans la zone de Gihosha, commune Ntahangwa, dans la capitale économique Bujumbura, des enfants de l’école primaire, par manque de pupitres, sont obligés de s’asseoir par terre lorsqu’ils poursuivent leurs leçons en classes.
Les élèves se plaignent du fait qu’ils étudient dans des conditions inacceptables et qu’ils suivent à peine les leçons des maîtres du fait qu’ils sont assis pendant un bon bout de temps. Il semble que cette école a commencé l’année scolaire 2019-2020 avec un manque considérable de matériels scolaires, dont des pupitres.
D’aucuns trouvent que l’éducation au Burundi va decrescendo au regard du taux de réussite que les écoles enregistrent. L’on saura que parmi les élèves qui terminent leurs études secondaires, bon nombre d’entre eux ne savent pas consulter le dictionnaire Larousse. Cette situation est une triste réalité également pour certains universitaires. D.N.
Burundi –Economie
Quelque part, des hommes à l’abri de la crise économique qui perdure
Bujumbura, le 13 septembre 2019 (Net Press) . La rédaction a tendu ce matin un micro-trottoir aux commerçants vendeurs de fleurs, en face du building initialement devant abriter la banque de la Zep. La plupart d’entre eux font savoir que cette activité commerciale n’est pas très touchée par la crise économique que traverse le pays depuis plus de quatre ans.
Nos interlocuteurs estiment que " les Burundais sont des fêtards de tous les temps " et citent les cérémonies de la remise de dot, des mariages qui se font de jeudi et samedi de chaque semaine sans oublier les décès. Ils ajoutent que pour cela, la commande est à la fois constante et consistante.
Un vendeur de fleurs qui n’a pas révélé son identité affirme que cette vente est devenue florissante dans plusieurs coins de la capitale économique car le taux de mortalité a atteint son degré de paroxysme. Ils sont donc à l’abri de toutes tracasseries économiques car tous les matins, des gens qui ont perdu les leurs affluent vers eux pour un enterrement avec dignité de leurs proches.
Un expert fleuriste demande avec insistance au ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement de déployer tous ses efforts pour promouvoir la culture des fleurs qui est actuellement source de revenus des vendeurs de cette plante et pour la prospérité du pays. De toute évidence, ces commerçants ne s’inquiètent pas d’un éventuel changement de mentalité des Burundais qui se plaignent quand ils achètent ces fleurs, faute de pouvoir d’achat également. J.M.
Burundi - Economie
Collaboration de l’Obr avec le Trade Mark East Africa
Bujumbura, le 13 septembre 2019 (Net Press) . Le Trade Mark est l’initiative privée des pays développés dont la Belgique, le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Danemark, le Luxembourg, les Etats-Unis, la Norvège, la Finlande, l’Irlande et le Canada.
Cet espace économique a entre autres objectifs de renforcer le monde des affaires dans le monde entier. Dans la zone de la communauté est-africaine, cette société veut entreprendre des activités visant à développer le commerce et renforcer les entreprises économiques dans tous les pays membres.
C’est dans ce cadre que le Trade Mark East Africa a rencontré l’office burundais des recettes pour échanger sur un protocole d’entente qui définisse et mette en place un cadre de collaboration. Ce protocole prévoit un don d’un million de dollars américains pour le renforcement de l’infrastructure informatique de l’Obr. Ce qui rendrait plus performant les services de cette institution en charge de la collecte des recettes fiscales dans notre pays.
Signalons que l’office burundais des recettes n’a pas encore réussi à atteindre un équilibre budgétaire dans notre pays. Il envisage d’arriver à ce stade en 2022, ce qui montre que le gouvernement burundais devrait normalement applaudir des deux mains ce protocole.
Paradoxalement, le gouvernement burundais a pris cet engagement des pays occidentaux avec des pincettes. Cette réticence remonte de 2015 car, le régime en place dans notre pays suspecte toujours toute action, même gracieuse, en provenance du monde occidental. Les pays européens sont accusés par le Burundi, sans preuves, d’être complices au coup d’Etat manqué du 13 mai 2015.
A partir de cette date, tout acte reluisant et splendide en faveur du Burundi est admiré selon sa provenance. Si par malheur il est l’initiative des Européens, le Burundi mettra tout son temps pour le peindre d’une couleur tout aussi noire pour que la population bénéficiaire s’en méfie. C’est le cas d’ânes en provenance de la France retirés de la communauté sans explication acceptable et soutenable de l’administration en place jusqu’à créer un incident diplomatique que le Quai d’Orsay a su gérer avec finesse et doigté. D.N.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Le pays de Paul Kagame prêt à accueillir des réfugiés bloqués en Libye
Kigali, le 13 septembre 2019 (Net Press) . Le Rwanda et l’Union africaine ont récemment signé un protocole d’accord pour accueillir et protéger des réfugiés et demandeurs d’asile qui se trouvent bloqués en Libye. Ce dernier a pour but d’établir un mécanisme de transit d’urgence au Rwanda.
Selon les mêmes informations, un premier groupe de 500 personnes qui ont besoin d’une protection internationale, parmi lesquelles des ressortissants de la Corne de l’Afrique, des enfants et des jeunes, seront évacuées. A leur arrivée, poursuivent toujours nos sources d’information, le Hcr devrait trouver des solutions aux problèmes posés aux évacués.
De par le passé, en 2017, le Rwanda avait manifesté l’intention d’accueillir 30.000 migrants africains bloqués en Libye. Il semble que les premiers vols d’évacuation débutent dans les prochaines semaines ; un travail qui devrait nécessiter la collaboration entre les autorités rwandaises et libyennes.
Quant à l’Union africaine, elle va s’occuper de l’assistance des personnes évacuées, de la mobilisation des ressources et de la fourniture d’un soutien en matière de formation et de coordination. Certains devraient être recasés dans les pays tiers, les autres retourneraient dans des pays où l’asile leur a été accordé et les autres encore rebrousseraient le chemin vers leurs pays d’origine au cas où les conditions le permettent. N.R.