Bujumbura, le 21 septembre 2019 (Net Press). Alors qu’il sortait de l’ambassade de Belgique au Burundi, sise Boulevard de la liberté, un homme d’origine congolaise qui n’a pas été identifié par la rédaction est tombé raide mort quelques minutes après. Lors du passage d’un rédacteur de Net Press, beaucoup de gens étaient attroupés à cet endroit, ne comprenant pas le phénomène qui venait de se passer.
Les informations obtenues sur place indiquent que l’homme en question s’était introduit dans cette ambassade afin de chercher un visa Schengen pour se rendre en Europe. Mais les informations s’arrêtaient là, ceux qui étaient sur place ne pouvant pas expliquer les causes immédiates de ce décès soudain. N.R.
Burundi - Onu - Droits de l’Homme
Le Burundi se plaint d’un complot international contre lui
Genève, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Lors de la récente présentation du rapport des Nations Unies sur les droits de l’homme au Burundi, ce dernier a pointé du doigt le rôle des hautes autorités de ce pays dans les actes de violations des droits humains. Pour Gitega, c’est un complot de pays étrangers.
La commission des droits de l’homme de l’Onu accuse ouvertement les services de sécurité de ce pays ainsi que des membres de la ligue des jeunes du parti de l’Aigle, les Imbonerakure. Ces derniers, selon toujours le rapport, ont perpétré des violations massives des droits humains au cours de l’année 2018 à l’encontre des opposants politiques.
Il précise que ces violations ont eu lieu peu avant le référendum constitutionnel qui donne désormais au président burundais la possibilité de rester au pouvoir jusqu’en 2034. Le haut commissariat des Nations unies aux droits de l’homme fait par ailleurs état d’une augmentation de ces actes d’intimidations et des cas de représailles à l’encontre des militants des droits de l’homme ou des membres de la société civile au Burundi.
L’on signalera que parmi les autres accusations contre le régime de Gitega, figure la suspension, le 27 septembre 2018, de plus ou moins 130 organisations non gouvernementales par le conseil national de la sécurité. Rappelons que le régime s’était défendu de cette décision en arguant que c’était pour corriger les déséquilibres ethniques qui se trouvent dans les recrutements de ces Ongs.
L’ambassadeur permanent du Burundi auprès des Nations unies à Genève, Rénovat Tabu, a rétorqué après la présentation du rapport que dans un premier temps, il doit dire que le Burundi n’est pas accablé par ce rapport car c’est un rapport habituel, au regard de son contenu. Donc, il n’y a rien qui puisse accabler le Burundi, avait-il indiqué.
Cela n’a pas empêché Rénovat Tabu de l’attaquer sur le fond et la forme. Pour lui, cette commission a été mise en place dans des conditions de pure injustice parce que le Burundi n’a pas été écouté. Elle est fondée sur un rapport qui venait d’être établi par une enquête indépendante des Nations unies. Le rapport qui venait d’être rédigé contenait beaucoup de mensonges que son pays a rejetés. J.M.
Burundi – Tanzanie - Droits de l’Homme
Encore des cris contre le rapatriement forcé des refugiés burundais vivant en Tanzanie
Genève, le 21 septembre 2019 (Net Press) . L’Ong Human Rights Watch, à travers une déclaration rendue publique, a demandé à la Tanzanie d’assurer la protection des réfugiés burundais qui prennent le large a cause des harcèlements généralisés dans leur pays au lieu d’exiger leur retour forcé au Burundi, indique Bill Frelick, directeur de la division droits des réfugiés à Human Rights Watch.
Selon lui, la Tanzanie devrait affirmer publiquement que les réfugiés ne seront pas renvoyés sous la contrainte ou forcés de se faire inscrire en vue d’un rapatriement au Burundi. Human Rights Watch, dans sa communication, rappelle en dernier lieu que la convention de 1951 sur les réfugiés et la convention africaine de 1969 sur les réfugiés interdisent le refoulement, le retour des réfugiés dans des lieux où leur vie, leur intégrité physique ou leur liberté seraient menacées. D.N.
Burundi - Politique
L’intolérance politique refait surface dans certaines localités du pays
Muyinga, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Dans nos éditions de ce 20 septembre 2019, nous faisions allusion à la présentation provisoire des membres des Cepi dans plusieurs régions de ce pays. La rédaction avait mentionné la présentation dans les provinces de Bujumbura Mairie et de Bujumbura rural.
Une activité similaire a eu lieu également dans la province de Muyinga hier même où 9 membres de la Cepi ont été officiellement présentés au public. Selon des informations en provenance de cette entité administrative, la présidence de cette commission a été attribuée au parti Cnl, une décision mal accueillie par le Cndd-Fdd.
Signalons ici que quatre partis politiques ont eu des représentants dans cette commission provinciale. Il s’agit du Cndd-Fdd, de l’Uprona, du Cnl et de l’Upd-Zigamibanga ainsi que des organisations de la société civile et des confessions religieuses, en plus d’un représentant de l’administration.
Trouvant que l’Uprona proche du pouvoir est plus "sympathique" que le Cnl et l’Upd-Zigamibanga sur le plan politique, les deux formations politiques sont allées les mains dans les mains pour faire barrage au Cnl. C’est ainsi que le représentant du parti de l’Aigle a protesté, arguant que la "Cnloise" n’est pas expérimentée pour conduire un tel processus. Pour lui, il faut que cette présidence revienne au Cndd-Fdd ou à défaut, à l’Uprona, une proposition soutenue bien sûr par l’Uprona et les organisations proches du pouvoir.
De son côté, le Cnl d’Agathon Rwasa estime que cette tendance risque d’entamer la crédibilité de la commission, notamment en matière de neutralité et de professionnalisme qui sont de rigueur chez une commission du genre. Ch.N.
Burundi - Economie
La banque mondiale au chevet du Burundi
Bujumbura, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Le grand argentier du gouvernement burundais, Domitien Ndihokubwayo, a procédé à Bujumbura, en date du jeudi 19 septembre 2019, à la signature d’un accord de financement avec la banque mondiale sur le projet « Petite enfance et maîtrise démographique » dénommé NKURIZA. Il s’agit d’un don d’un montant de 30 millions Usd.
Ce projet contribue à deux axes stratégiques à savoir le développement du capital humain, l’agriculture et l’élevage ainsi que la sécurité alimentaire. Le projet financera également les activités de planification familiale ainsi que des activités agricoles destinées à améliorer la qualité de l’alimentation des ménages les plus vulnérables.
Le projet « NKURIZA » étendra les interventions communautaires des projets existants (Projet d’Appui au Système de Santé « KIRA », Projet d’Amélioration de la Nutrition Maternelle et Infantile) en faveur de la nutrition des femmes en âge de procréer et des enfants.
Six provinces bénéficieront de ce projet. Il s’agit de Makamba, de Muyinga, de Kirundo, de Bubanza, de Cibitoke et de Cankuzo. Les bénéficiaires de NKURIZA sont constitués de 76.000 enfants de moins de deux ans, de 305.000 enfants de moins de cinq ans, de 38.000 ménages vulnérables et de 450.000 femmes en âge de procréer.
Jean Christophe Carret, directeur des opérations pour le Burundi à la banque mondiale, a indiqué que ce projet exprime la volonté de son institution d’accompagner le gouvernement du Burundi dans les secteurs dits sociaux en ligne avec le plan national de développement pour la période 2018-2027.
Il s’inscrit enfin dans le cadre du partenariat entre le Burundi et la banque mondiale qui s’étend jusqu’en 2023 avec comme priorité, l’amélioration du capital humain. N.R.
Burundi - Paix
Les Nations Unies s’expriment à l’occasion de la journée internationale de la paix
New York, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Le 21 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la paix. C’est dans ce contexte que le secrétaire général des Nations unies, a diffusé un message y relatif. La rédaction livre l’intégralité de ce message à son lectorat.
" La paix est au cœur de tout ce que nous faisons à l’ONU.
" Nous savons que la paix ce n’est pas seulement l’absence de guerre.
" Ce sont des sociétés résilientes et stables où chacune et chacun jouit des libertés fondamentales et s’épanouit au lieu de devoir lutter pour satisfaire ses besoins élémentaires.
" Aujourd’hui, la paix fait face à un nouveau danger : l’urgence climatique, qui menace notre sécurité, nos moyens de subsistance, notre vie.
" C’est pourquoi cette année la Journée internationale de la paix sera placée sous le thème de l’action climatique.
" C’est aussi pourquoi j’ai convoqué un Sommet Action Climat.
" Il s’agit d’une crise mondiale.
" Ce n’est qu’en unissant nos efforts que nous pourrons faire de notre planète – la seule que nous ayons – un lieu de paix, de prospérité et de sécurité pour nous et pour les générations à venir.
" En cette Journée internationale de la paix, je demande instamment à chacune et à chacun d’entre vous :
" de prendre des mesures concrètes pour lutter contre les changements climatiques ; d’exiger de tous les dirigeants qu’ils fassent de même.
" C’est une course que nous pouvons gagner et que nous devons gagner." J.M.
Burundi - Usa - Elections
De nouveaux crocs-en-jambes entre Républicains et Démocrates aux Etats-Unis ?
Washington, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Selon les premières informations recueillies par la presse américaine, le candidat à sa propre succession, Donald Trump, aurait demandé au président ukrainien, au cours d’un entretien téléphonique, d’enquêter sur Hunter Biden, le fils du favori démocrate en vue de la présidentielle de l’année prochaine.
Ce dernier a travaillé pour une société gazière en Ukraine en 2014. Il est soupçonné par la Maison Blanche de corruption et d’avoir bénéficié de la protection de son père Joe Biden, alors vice-président de Barack Obama. Le président américain s’en défend et parle de complot politique, tout en admettant qu’il ne connaît pas l’identité du lanceur de l’alerte, mais que quelqu’un devrait se pencher sur Joe Biden.
De son côté, le candidat démocrate exige la publication de la conversation. En effet, l’avocat de Donald Trump a reconnu avoir demandé à Kiev d’enquêter sur le fils de Joe Biden. C’est dans ce but que l’avocat a rencontré deux fois de hauts responsables ukrainiens et une aide de 250 millions de dollars américains avait été débloquée quelques semaines après par le gouvernement américain.
Le candidat Biden a indiqué que si jamais ces informations étaient avérées, la volonté du président d’abuser de son pouvoir et d’humilier les Etats-Unis seraient sans limites. Il faisait allusion indirectement à l’interférence russe en 2016, à l’endroit de sa rivale démocratie Hilary Clinton, une accusation qui pèse d’ailleurs toujours sur ses épaules. Ch.N.