Bujumbura, le 24 septembre (Net Press) . Nous apprenons qu’un policier du prénom de Fiacre s’est donné la mort très tôt ce matin. Il montait la garde au micro finance dénommé RECECA INKINGI. Pour le moment, l’on ignore les raisons de ce suicide.
Dans la province de Ngozi, au Nord du pays, plus précisément dans la commune de Nyamurenza, une femme a tué son mari, Pascal Nindagira, au moyen d’une matraque. Les informations en provenance de cette entité indiquent que le couple faisait mauvais ménage car la femme soupçonnait son mari d’infidélité. Pour le moment, elle est entre les mains de la police qui confectionne son dossier.
Concernant les droits de l’homme, des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Ainsi, au moins 1 personne a été tuée la semaine tandis qu’une autre personne a été enlevée durant la même période. Une autre a été torturée tandis que 5 ont été arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes identifiées, figurent 1 femme tuée et 1 autre torturée.
Des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers et des administratifs sont soupçonnés par les défenseurs des droits de l’homme comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. Ces derniers relèvent également des cas de tuerie, d’enlèvement, de torture et d’arrestations arbitraires dont sont victimes des opposants réels ou supposés, allusion faite aux membres du Cnl, du Msd et du Ranac.
Les activistes des droits de l’homme soulignent enfin la publication des membres des commissions électorales provinciales indépendantes ainsi qu’un message de l’église catholique qui a suscité des remous dans le dernier carré des dignitaires du pays. N.R.
Burundi – Politique
Un militant du Cnl arrêté à Minago
Rumonge, le 24 septembre 2019 (Net Press) . La scène se passe dans la zone de Minago de la province et commune de Rumonge au Sud-ouest du Burundi.
Le militant du Congrès national pour la liberté (Cnl) n’est pas n’importe qui car, il s’agit du représentant de ce parti dans cette localité. Il a été arrêté comme un vulgaire délinquant puisque les jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd ont entouré sa maison au petit matin et l’ont cueilli et conduit au bureau de la zone Minago. A son arrivée, le chef de zone a ordonné aux gardiens du cachot de l’héberger.
Depuis ce lundi, il est locataire de ce cachot sans qu’il ne sache les mobiles de son arrestation. La chanson sur les lèvres des administratifs à la base quand ils veulent se débarrasser de leurs opposants est toujours la tenue de réunions clandestines.
Comme tous les "Cnlois" à travers tout le pays, le pouvoir a trouvé un bon slogan pour les mettre loin de leurs membres. L’on compte aujourd’hui des milliers de prisonniers politiques accusés de délit d’opinion ou d’organiser de réunions non autorisées par le pouvoir en place.
Même le 1er vice-président de l’assemblée nationale fait souvent objet de telles accusations. Et les gens se demandent comment une si haute personnalité, de surcroît gardée par les agents de l’ordre et de la documentation, peut tenir des réunions clandestines.
Cette situation montre que le Cndd-Fdd a un challenger redoutable qui lui fait peur. C’est cette panique devant les élections difficiles à remporter, n’eut été la mission de Pierre-Claver Kazihise de lui porter sur les reines du pouvoir, qui l’afflige pour réagir sans ménagement. J.M.
Burundi – Rd Congo - Education - Sécurité
Suspension des cours par les étudiants congolais vivant au Burundi
Bujumbura, le 24 septembre 2019 (Net Press) . Depuis la semaine dernière, des étudiants congolais qui fréquentent les universités publiques ou privées dans notre pays font objet des tracasseries policières.
En effet, la police burundaise organise souvent des fouilles-perquisitions aux domiciles de ces étudiants pour vérifier s’ils sont en possession de documents migratoires. Ce travail que la police qualifie de routine a déjà fait plus de 70 étudiants interpellés avant d’être expulsés.
Face à cette situation, ces étudiants ont privilégié leur innocence et saisissent cette opportunité pour suspendre les cours en guise de réaction afin de faire fléchir le gouvernement burundais dans cette entreprise de vérification de documents de voyage ou de séjour.
Si donc ces étudiants choisissent d’arrêter les cours au lieu plutôt de régulariser leurs conditions de séjour pour faire pression au gouvernement du Burundi et que ce dernier ne l’entend pas de cette oreille, l’on se demande alors s’ils ne vont pas rater l’objectif de leur déplacement au Burundi. Car, ils sont venus dans notre pays uniquement pour étudier.
Alors, s’ils ne poursuivent pas leurs études, ils auront dévié sur la trajectoire dans leurs desseins primordiaux. Mais le gouvernement burundais aura réussi son objectif de mener un contrôle rigoureux des mouvements en deçà et au-delà de ses frontières. Ce qui est un enjeu sécuritaire capital pour prévenir les risques éventuels en ces moments de turbulences électorales.
Une certaine opinion voit les choses autrement car les Congolais ont démontré qu’ils ont beaucoup d’argent puisqu’ils sont devenus les locataires des meilleures maisons de Bujumbura. Il ne faut pas oublier qu’ils achètent des parcelles ici et là, qu’ils payent en devises, ce qui manque cruellement aux Burundais qui se voient dans l’obligation de céder leurs immeubles même si les Congolais les abîment au bout de quelques temps d’occupation.
Avant donc que l’on ne chasse les Congolais, il faudrait, selon la même opinion, que le gouvernement protège ses populations en créant des conditions préférentielles aux Burundais qui doivent habiter dans les différentes villes. Sinon, la capitale Bujumbura risque de se trouver dans des mains des étrangers, Congolais, Rwandais, Arabes et autres Chinois dont le pouvoir d’achat est nettement supérieur à celui des Burundais. D.N
Burundi - Rwanda - Rdc - Sécurité
Remplacement du chef des rebelles rwandais Fdlr
Goma, le 24 septembre 2019 (Net Press) . Selon la radio mondiale, l’armée congolaise avait annoncé avoir tué mercredi Sylvestre Mudacumura, le commandant suprême de la milice hutu installée dans l’est de la Rdc.
Les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont un nouveau chef. Il s’agit de Pacifique Ntawunguka. Ce major-général remplace Sylvestre Mudacumura, que les forces armées congolaises (FARDC) ont affirmé avoir tué dans la nuit du mardi au mercredi 18 septembre.
Pour Chrispin Mvano, chercheur à Goma, sa nomination n’est pas une surprise. « Il a été formé comme spécialiste dans les hélicoptères de guerre, rappelle-t-il. Il a joué plusieurs rôles de commandement au sein des FDLR pendant longtemps avant la mort de Sylvestre Mudacumura. C’est lui qui était le commandant second. Donc ce n’est pas très surprenant qu’il soit le commandant en remplacement de Sylvestre Mudacumura. »
Cette milice hutu sévit depuis 25 ans dans l’est de la RDC. « Depuis leur création, il y a eu des divisions au sein des FDLR, explique le chercheur. La dernière date de 2016, quand le vice-président du mouvement, Wilson Irategeka, a récupéré le groupe pour créer son groupe parallèle. Mais malgré toutes ces divisions, c’est un mouvement qui reste quand même soudé sur le plan idéologique, sur le plan objectif. Donc, c’est tout le monde qui attend. » Ch.N.