Isingiro, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Nous apprenons que des pluies torrentielles se sont abattues sur le camp de réfugiés de Nakivale, dans le district d’Isingiro, en Ouganda, dans la nuit de mardi à mercredi 25 septembre. Une dizaine de maisons ont été détruites dans les zones de Kabazana et de New Buja, qui sont essentiellement occupées par des réfugiés burundais.
Ceux-ci deviennent alors des sans abris et demandent une aide éventuelle pour la reconstruction des maisons abîmées. Selon des informations sur place, des tôles et des briques se sont envolées et effondrées sur des personnes, dont un enfant. Certains réfugiés ont été abrités par leurs voisins au cours de cette nuit-là. N.R.
Burundi –Politique
Un débat houleux autour du message pastoral
Bujumbura, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Au cours d’une réunion mensuelle tenue ce jeudi 26 septembre entre les représentants des différentes formations politiques et le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, un débat houleux s’est dégagé lors de ces assises
Le secrétaire général du parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, le général Evariste Ndayishimiye, a fait savoir que le message pastoral lu dimanche dernier, 22 septembre, véhicule un esprit de haine et s’est dit satisfait que le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité sur toute l’étendue du pays. Il en a profité pour lancer un appel vibrant au ministère de la justice de punir exemplairement les membres des différentes formations politiques accusés de tremper dans l’intolérance politique.
De son côté, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a fait savoir que le messages pastoral véhiculé dans toutes les églises catholiques du pays démontre que les prélats de cette église ne sont pas connectés à la réalité politique du pays. Il a promis de les inviter régulièrement aux réunions de sécurité que le ministère organise chaque mois.
Pierre-Claver Nahimana, le président du parti Sahwanya Frodebu non morcelé en lambeaux, a fait savoir que le message pastoral ne devrait pas être discuté dans des débats politiques, d’autant plus que le gouvernement burundais clame haut et fort qu’il entretient de bonnes relations avec l’église. Il a invité le gouvernement burundais à engager des dialogues permanents avec cette dernière.
Le secrétaire général du parti congrès national pour la liberté (Cnl), Simon Bizimungu, s’est inscrit en faux contre les accusations qu’il qualifie de non fondées où les gouverneurs des provinces de Karuzi et de Rumonge ont pointé du doigt cette formation politique comme étant derrière l’intolérance politique et la démolition des permanences du parti Cnl.
Il a fait savoir que cette formation politique enseigne à ses membres la culture de tolérance et le respect des institutions du pays et a ajouté que l’infraction est personnelle, d’où celui qui sera attrapé en flagrant délit impliqué dans les violences autour de l’intolérance politique doit répondre personnellement devant la justice et non sa formation politique. J.M.
Burundi - Justice
Mise en place du nouveau conseil supérieur et la magistrature
Gitega, le 27 septembre 2019 Net Press) . Un nouveau conseil supérieur de la magistrature vient d’être mis en place ce 26 septembre. Ses membres, qui sont au nombre de 10, ont été approuvés par le sénat burundais hier même. La rédaction donne la liste exhaustive des membres de ce conseil.
Il s’agit de Bernard Bizimana, de Nadine Nsabimana, de Martine Mawua, de Pascaline Habonimana, d’Esdras Ndericimpaye, d’Athanase Sindayihebura, de Jérémie Manirakiza, de Clotilde Niragira, de Jean de Dieu Muhuzenge et de Jean Bosco Bigirimana. L’un des membres de ce conseil est une ancienne ministre de la justice et garde des sceaux. D.N.
Burundi - Economie - Sécurité
Une vague d’arrestations des changeurs des monnaies au centre-ville de Bujumbura
Bujumbura, le 27 septembre 2019 (Net Press). Quelques éléments de la police burundaise ont procédé dans la matinée de ce vendredi 27 septembre 2019, à une vague d’arrestations des changeurs de monnaie dont l’effectif reste inconnu.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurukiye, dit que ce geste constitue le travail de routine et va se poursuivre, avant de préciser qu’il vise la mise en application de la nouvelle réglementation sur l’échange de monnaie en fonction du taux de la banque centrale du Burundi.
L’on saura que cette arrestation intervient au moment où un patron du bureau de change " Peace Exchange ", Jackson Simbananiye, connu sous le sobriquet de " Kirahwata " accusé d’échange de monnaie en dehors des normes de la banque centrale du Burundi a été interpellé ce mercredi 26 septembre et qu’une bagatelle somme d’argents de sa maison de change a été remise à la banque de la République du Burundi. L’on apprend par ailleurs que cet homme a été libéré quelques temps après sont arrestation.
Dans un chapitre similaire et au Sud-ouest du pays, il est rapporté quatre bouchers du centre-ville de Rumonge, accusés de vendre trop cher leurs viandes, qui sont dans les mains de la police.
Célestin Nitanga, l’administrateur de la commune Rumonge, qualifie ce comportement d’ " insurrectionnel " et ajoute qu’en guise de relâchement, ces détenus vont payer une amende de cinquante mille francs burundais chacun.
A l’Ouest du pays, quatre hommes accusés d’empoisonner une personne connue sous le nom Salvator Turakiraniye, qui est mort, ont failli être lynchés par la famille de la victime résidant sur la colline Mararo, commune Musigati, en province de Bubanza, ont été interpellés par la police de cette localité
Des sources policières indiquent que les enquêtes sur les circonstances de sa mort ont déjà commencé et ajoutent que ces quatre personnes sont en détention préventive. Ch.N.
Burundi - Onu - Droits de l’Homme
Le conseil des droits de l’homme prolonge le mandat de la commission d’enquête
Genève, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Le conseil des droits de l’homme des Nations unies vient de prolonger le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi, un vote qui a été certainement mal accueilli par le gouvernement de Gitega ou son représentant à Genève, Rénovat Tabu.
L’on saura que sur 47 pays qui ont voté, 23 se sont exprimés en faveur de la prolongation de ce mandat au moment où 11 autres ont voté contre. Treize autres pays n’ont pas manifesté leur intention car ils ont voté abstention. Le oui a donc a remporté et la commission devra poursuivre ses enquêtes pendant un an encore. N.R.
Burundi – Politique
Enfin, la présidence de la République dans son propre palais
Bujumbura, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Dans l’histoire de notre pays, seul le régime républicain ne disposait pas de bureau de travail, même de palais pour le plus haut gradé de la nation.
En effet, les rois qui ont dirigé le Burundi n’avaient pas besoin de bureaux plus pimpants pour exercer leurs fonctions. Le premier d’entre eux, Ntare Rushatsi était dans le Burundi bwa Nyaburunga au centre du pays qui comprenait aussi une partie de Mugamba. Ses successeurs demeureront dans la région du centre jusqu’au règne du plus grand et fort monarque, le redoutable Ntare Rutaganzwa Rugamba qui s’était établi à Mugera jusqu’à sa mort.
Mwezi Gisabo s’installera à Muramvya et ses successeurs. Mais avec la civilisation européenne, le roi Mwambutsa s’installera dans son palais où fut inhumé le président Mélchior Ndadaye et au remplacement de son fils Ntare VI, Charles Ndizeye, le même palais continuera à servir de résidence du roi.
Ce n’est qu’avec le coup d’Etat qui détrôna les rois que leurs remplaçants ont commencé à louer les bureaux de travail. Même les successeurs de Micombero, personne ne pensa à construire le palais présidentiel.
Après 53 ans, le régime du Cndd-Fdd vient de doter au président de la République un palais qui, aujourd’hui, fait objet de son inauguration. Très tôt ce matin, les autorités de ce pays et la population environnante du site où est érigé ce palais étaient mobilisées pour participer à ces cérémonies.
Cet immeuble a été construit avec l’aide de la Chine mais son usage a trainé pour des raisons que la rédaction ignore toujours. Car, sa réception était prévue au mois de février de l’année en cours, mais il ne le sera que 7 mois plus tard.
Selon une certaine opinion, les autorités qui en feront usage craignent toujours l’installation d’appareils en miniature d’écoute et de surveillance à l’intérieur de ce palais. Ce qui faciliterait le contrôle des Chinois sur le Burundi. Une autre opinion explique ce retard par l’exigence de la présidence d’équiper et d’aménager au préalable des terrains de jeu pour le loisir préféré du haut de la République.
Quoi qu’il soit, le palais de la République est d’actualité au Burundi même s’il ne servira pas à son rôle puisque son actuel patron a délocalisé la capitale politique de notre pays alors qu’à défaut de construire un autre à Gitega, les donneurs ne sont pas à mesure de le déloger par matériel roulant sur l’actuelle capitale politique du Burundi. J.M.
Burundi - Tanzanie – Sécurité
Vers le rapatriement de quinze mille Burundais vivant irrégulièrement en Tanzanie
Dar es Salam, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Au cours d’une conférence de presse tenue ce jeudi 26 septembre, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a annoncé le rapatriement de quinze mille Burundais vivant irrégulièrement en Tanzanie.
Le ministre Barandagiye a ajouté que le gouvernement tanzanien va envoyer ces sujets au début du mois d’octobre et ajoute que les préparatifs d’accueil de ces Burundais vont bon train. Il sollicite l’appui des partenaires techniques comme le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr), qui reste indécis.
Le ministre Barandagiye affirme que les préparatifs d’accueil vont bon train et ce, sans l’appui des partenaires techniques. Le Burundi va accueillir ces personnes vivant en situation irrégulière en Tanzanie et ajoute 990 d’entre eux ont déjà regagné le Burundi la semaine dernière. D.N.
Burundi - Santé
Le cholera, un mal qui tue dans la plaine de l’Imbo
Cibitoke, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Depuis bientôt deux mois, les maladies dites des mais sales rivalisent avec la malaria à occasionner des morts dans la plaine de l’Imbo. Plus personne n’est épargné par cette ces maladie, même les quartiers les plus huppés comme Carama en souffrent et paient les frais sans parler de Ngagara, Cibitoke, Buyenzi, Bwiza, Kanyosha et j’en passe.
La recrudescence de la maladie de choléra a été observée quand la société de traitement et de distribution de l’eau dans le pays a entretenu des délestages dans l’approvisionnement de cette denrée devenue trop prisée dans tous les quartiers de la ville de Bujumbura. Des faveurs sont alors réservées à telle zone plutôt qu’à telle autre.
Au Nord de la capitale Bujumbura, dans la commune de Ntahangwa, plusieurs semaines peuvent s’écouler sans qu’aucune goutte d’eau n’apparaisse dans les robinets. De même que dans la commune de Gihanga, dans Bubanza et les communes de la province de Cibitoke, dont Rugombo.
Dans cette commune en effet, l’on dénombre 6 personnes hospitalisées qui souffrent de cette maladie. Ces victimes de la maladie des mains sales viennent allonger la liste de plus de 130 cas de malades durant ces deux mois écoulés.
La population demande au gouvernement de leur apporter de l’eau pour qu’elle ne soit pas, à chaque grande saison sèche, toujours victime de cette épidémie. L’administration quant à elle tranquillise, promettant monts et vallées pour que la colère ne monte pas à la veille des élections.
Mais le problème évident est du côté de la Regideso qui n’ajuste pas ses prévisions au prorata de l’augmentation démographique et de l’extension de la capitale économique, loin des limites et projections des services de l’urbanisme. Ch.N.
Burundi - Rwanda - Libye - Réfugiés
"Le Rwanda accueille des premiers migrants évacués de Libye", dixit Rfi
Kigali, le 27 septembre 2019 (Net Press) Le Rwanda a accueilli ce jeudi soir le premier groupe de réfugiés et demandeurs d’asile en provenance de Libye, dans le cadre d’un accord signé récemment entre ce pays, le Haut Commissariat aux réfugiés et l’Union africaine.
L’avion affrété par le Haut Commissariat aux réfugiés a atterri à Kigali cette nuit. À son bord, 59 hommes et 7 femmes, en grande majorité Erythréens, mais aussi Somaliens et Soudanais. Le plus jeune migrant en provenance des centres de détention libyens est un bébé de 2 mois et le plus âgé, un homme de 39 ans.
Ils ont été accueillis en toute discrétion, très loin des journalistes qui n’ont pas eu accès à l’aéroport international de Kigali. « Ce ne sont pas des gens qui reviennent d’une compétition de football avec une coupe et qui rentrent joyeux. Non, ce sont des gens qui rentrent traumatisés et qui ont besoin d’une certaine dignité, de respect. Ils étaient dans une situation très chaotique », justifie Olivier Kayumba, secrétaire permanent du ministère en charge de la gestion des Urgences.
Des bus les ont ensuite acheminés vers le site de transit de Gashora, à quelque 60 km au sud-est de Kigali. Une structure qui peut accueillir pour le moment un millier de personnes, mais dont la capacité peut être portée rapidement à 8 000, selon le responsable rwandais.
Des ONG ont accusé le Rwanda d’avoir monté toute cette opération pour redorer l’image d’un régime qui viole les droits de l’homme. Olivier Kayumba balaie cette accusation. « Nous agissons pour des raisons humanitaires et par panafricanisme », explique-t-il. Selon les termes de l’accord, 500 migrants coincés dans les camps en Libye doivent être accueillis provisoirement au Rwanda, avant de trouver des pays d’accueil. N.R.