Bujumbura, le 30 septembre 2019 (Net Press) . Le président du collectif des étudiants congolais, Vital Cirhuza, est porté disparu depuis le lundi 23 septembre 2019, comme le confirme ce collectif dans un communiqué qui date du lendemain, le 24 septembre de cette année.
Il a été porté disparu depuis qu’il avait ordonné aux étudiants congolais d’observer un mouvement de grève pour compatir avec leurs concitoyens traqués au Burundi. Selon ce communiqué, cet étudiant qui incarne le plus haut degré de ce collectif était en ordre avec les documents lui permettant de vivre au Burundi.
Le collectif des étudiants congolais demande sa libération sans conditions et aux étudiants congolais de rester calmes en attendant une suite favorable de cette affaire.
L’on saura que les étudiants étrangers qui font leurs études au Burundi connaissent des arrestations et des poursuites pour non détention de documents migratoires pour certains et pour d’autres, de passeports et des visas d’établissements depuis la semaine dernière. 138 Congolais ont été expulsés du Burundi, selon la police, à raison de 19 au cours du mois d’août et 119 en septembre.
En matière des droits de l’homme, l’on signale au moins une personne assassinée la semaine dernière dans la province Karusi suite aux tortures commises par de jeunes imbonerakure. Par ailleurs, selon toujours les activistes des droits de l’homme, plusieurs fidèles d’une église ont également été roués de coups par des agents de police, dont une femme avec vidéo-témoin à l’appui. Il y aurait eu également cinq cas d’arrestations arbitraires, dont trois concernent des militants du parti d’opposition. Ch.N.
Burundi – Sécurité
Un mouvement de fraude à la frontière burundo-tanzanienne commandité par le comité mixte de sécurité
Muyinga, le 30 septembre 2019 (Net Press) . Le mouvement de fraude à la frontière burundo-tanzanienne prend une allure inquiétante, rapportent plusieurs sources à Muyinga. Cette information fait savoir que cette fraude est commanditée par le comité mixte de sécurité dans cette localité.
Nombreux témoins indiquent que ce mouvement de fraude qui concerne les produits exportés comme les vivres et les bois précieux est surtout observable dans les communes de Giteranyi et de Muyinga, non loin de la frontière avec la Tanzanie. Malgré cette révélation, ces membres des comités mixtes ne veulent pas faire de commentaires sur ces transactions.
Selon les habitants de cette localité, ce mouvement de fraude s’opère tard dans la nuit et est constitué principalement par la jeunesse du parti au pouvoir (les Imbonerakures) éparpillés sur tous les points de passage ou sont érigés des barrières. Les mêmes informations font savoir que l’administration a déployé des militaires sur des positions proches de cette frontière, mais cela n’a pas empêché la fraude de se poursuivre.
D’autre part, des sources indépendantes affirment discrètement que la même administration et la jeunesse affectées à ces endroits ferment les yeux pour éviter de provoquer des malaises à la veille des élections de 2020. D.N.
Burundi - Santé
La population de Bubanza insensible aux mesures de prévention contre le choléra
Bubanza, le 30 septembre 2019 (Net Press) . Le gouverneur de la province de Bubanza est confronté à un problème avec sa population. Dans le cadre de la lutte contre le choléra, il a pris des mesures d’interdire le commerce ambulant des vivres, des fruits, des beignets, des mangues, des bananes mures, des pains, etc. Il a également interdit aux populations de se toucher les mains en se saluant.
La décision prise vendredi le 27 septembre dernier, a été lue dans toutes les messes de ce dimanche dans cette province, avec intention qu’elle entre en vigueur ce lundi 30 septembre. Mais il a été déçu de voir que cette mesure n’a pas été mise en application car le commerce ambulant était pratiqué comme d’habitude.
Des habitants contactés par la rédaction ont indiqué ne pas être au courant de cette décision au moment où les autres ont fait savoir que leurs familles vivent grâce à cette activité, qu’ils ne peuvent pas faire autrement. En cas de maladie, ils vont se faire soigner au lieu de mourir de faim.
Quant au moyen de salutation, les habitants de cette province indiquent qu’il s’agit d’une coutume difficile à abandonner suite à une décision de l’autorité, fut-elle un gouverneur de province. Si les ressortissants de Bubanza sont aujourd’hui obligés de ne pas se toucher, qu’arrivera-t-il se jamais des populations d’autres provinces viennent chez nous ?
Selon des informations en provenance de cette province, le gouverneur aurait constaté cet échec et aurait réuni les autorités administratives et policières pour voir dans quelles manières sensibiliser les populations. Après la phase de la vulgarisation, les récalcitrants seront punis. Signalons que 34 cas de choléras ont été déjà enregistrés depuis une vingtaine de jours. J.M.
Burundi - Droits de l’Homme
Le gouvernement burundais plus que clair, il ne collaborera pas avec la commission Doudou Diène
Bujumbura, le 30 septembre 2019 (Net Press) . Dans notre édition du 27 septembre dernier, nous indiquions que le conseil des droits de l’homme des Nations unies a prolongé d’une année le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi, une décision qui n’a pas plus Gitega ni son représentant à Genève, Rénovat Tabu.
Le sinistre ayant les droits de la personne humaine dans ses attributions, Martin Nivyabandi, vient de le confirmer à travers une interview accordée à la radio Isanganiro. Non seulement il ne collaborera pas, mais également il se félicite du fait que le nombre de pays qui comprennent la situation du Burundi va crescendo. Pour lui, les pays qui ont voté non sont passés de 7 en 2018 à 11 en 2019.
Par contre, ceux qui ont voté oui sont les pays de l’Union européenne et leurs alliés, un pays africain et le Rwanda. En outre , le Burundi ne respecte pas les droits de l’homme pour faire plaisir à la communauté internationale, mais le fait pour protéger ses citoyens. Il s’est félicité donc de la situation des droits de l’homme au Burundi qui est bonne.
Enfin, la commission d’enquête sur le Burundi a été mise en place sur injonction de l’Union européenne et elle a pour mission de recoloniser le Burundi, ce qui est impensable, a-t-il conclu. N.R.
Burundi - Usa - Politique
La première dame reçoit un prix au pays de Donald Trump
New York, le 30 septembre 2019 (Net Press) . La première dame du Burundi, Pasteur Denise Bucumi Nkurunziza, a reçu un prix à New York pour son travail humanitaire par le docteur Clyde Rivers.
Selon des sources sur place, le Dr Clyde Rivers est titulaire d’un doctorat en théologie de l’université latine de théologie et d’un doctorat en philosophie du United graduate college et du seminary international. Il est également fondateur et président d’ichange nations et du congres mondial pour des droits de l’homme. Ce citoyen américain aurait été nommé ambassadeur itinérant de la République du Burundi.
Dans son discours lors des cérémonies de remise de ce prix, Clyde Rivers a affirmé que " la première dame du Burundi est l’une des plus grandes humanitaires du monde pour avoir recueilli des orphelins dans les rues du Burundi pour en faire des membres officiels de la première famille ". Ch.N.