Makamba, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Les conducteurs de taxis-motos en commune Nyanza-Lac de la province Makamba, au Sud du pays, protestent contre leur rançon par un agent du service national des renseignements au niveau local.
Cette autorité empreinte des chemins qui mènent vers différentes collines de cette commune pour y ériger des barricades afin de prendre au piège les conducteurs de motos.
Le représentant des motards dans cette entité administrative affirme que cet agent des renseignements exige une somme qui varie entre 50.000 et 60.000 Fbu à chaque conducteur de moto par mois. Ce qui énerve le plus l’association des motards en commune Nyanza-Lac est que cette somme d’argent n’est pas demandée uniquement aux motards surpris en infractions, mais plutôt à quiconque s’adonnerait à cette activité de transport.
Cette association demande aux autorités administratives de Makamba de se saisir de cette question pour garantir la sécurité et l’ordre public à tous ceux qui pratiquent ce métier qui contribue au développement du pays par le versement des impôts.
Le représentant des motards s’interroge sur la destination de cet argent exigé par cet agent car, en retour, il ne leur donne jamais de reçus, d’où ils doutent que cet argent soit versé dans le trésor public. Car, s’il procédait ainsi, au moins si les motards seraient sûrs de s’acquitter convenablement de leur impôt, donc d’avoir contribué à renflouer les caisses de l’Etat et participer par conséquent au développement de notre patrie.
Au cas contraire, cet argent donné au service des renseignements n’est qu’une véritable raquette qui doit faire objet de poursuites judiciaires, conclut le représentant de l’association des motards à Nyanza-Lac. D.N.
Burundi – Justice
Condamnation de quatre Imbonerakure à Muyinga
Muyinga, le 9 octobre 2019 (Net Press) . L’histoire commence le 18 août quand des militants du Conseil national pour la liberté, (Cnl), au retour de leur participation aux festivités d’inauguration de la permanence de leur parti au chef-lieu de la province Muyinga.
Les chauffeurs des véhicules qui assuraient leur transport ont été intimidés et sommés par les forces de l’ordre et des Imbonerakure de ne pas les retourner en commune Giteranyi d’où ils étaient venus. Face à cette situation, les militants du Cnl ont décidé de rentrer à pieds. Arrivés à 17 km dans la zone Rugari, ils tombent dans un piège leur tendu par des Imbonerakure. L’on a déploré un mort et 8 blessés graves.
Lors des audiences publiques, les témoins à décharge ne sont pas parvenus à convaincre le siège sur la non-implication des 4 Imbonerakure accusés d’avoir agressé les militants du Cnl. Ces témoins étaient en grande majorité constitués des administratifs à la base et des jeunes du parti Cndd-Fdd.
Ce mardi 8 octobre, le tribunal de grande instance de Muyinga a reconnu les faits et a condamné les auteurs de ce crime à une peine lourde et sévère de prison à vie pour les 4 prévenus.
Du côté du Cnl, la satisfaction n’est pas totale. Un leader de ce parti de l’opposition qui cause de l’insomnie aux dirigeants actuels estime que l’attaque a été menée par une centaine des Imbonerakure venus de toutes les collines de la zone Rugari, ce qui montre que l’acte a été prémédité mais que la condamnation ne vise que les 4 jeunes uniquement. Aussi, regrette-t-il, les commanditaires n’ont pas été inquiétés alors que ce sont eux les vrais assassins de la nuit du 18 août à Rugari.
Mais bien que la partie civile ait demandé des réparations, le tribunal de grande instance à Muyinga n’a retenu que 4 millions de dédommagement des torts causés aux victimes. Cette somme est de loin inférieure aux desiderata exprimés par les familles des personnes cibles qui ne comprennent pas comment ce tribunal pouvait avancer 4 millions pour dédommager un mort et 8 blessés grièvement. J.M.
Burundi – Justice – Opinion
Comparution des présumés assassins du président Melchior Ndadaye
Gitega, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Le 21 octobre 1993, le premier président hutu démocratiquement élu et certains de ses collaborateurs furent assassinés par des militaires lors d’une tentative de coup d’Etat avortée.
Depuis cette date, malgré les régimes hutu qui se sont succédé au pouvoir, rien ne fut fait pour élucider les circonstances de la mort de cette haute personnalité. Les accords d’Arusha renvoyèrent plus tard cette affaire parmi les dossiers qui seront traités par la commission vérité - réconciliation.
Mais, Pierre Nkurunziza s’en saisira après 14 ans au pouvoir pour multiples raisons. Selon une opinion, tout indique que malgré la résurgence du dossier Ndadaye, les ténors du Cndd-Fdd ne cherchent pas que la vérité éclate au grand jour. Tout fait croire plutôt que qu’il s’agit d’une opération d’intimidation pour maintenir les opposants vivant dans les pays d’accueil dans une torpeur pour ne plus critiquer le régime en place au Burundi.
Toujours selon la même opinion, le pouvoir du Cndd-Fdd veut décrédibiliser les témoignages des opposants pour se pérenniser au pouvoir afin que ces derniers se lassent de la situation d’exil et négocient l’amnistie à l’image de ce qui s’est passé à Nairobi, à Arusha et partout ailleurs et ainsi jouir de leurs droits de vote et de faire partie des institutions du parti au pouvoir.
La même opinion avance aussi une autre alternative de diversion. Dans ce cas, on parle de procès et on multiplie les coupables. Par conséquent, les prétendus coupables passeront sous silence les incohérences du régime, ce qui sera une épine tirée dans le pied du régime du Cndd-Fdd. D.N.
Burundi - Politique - Communication
Le ministre de la communication donne la lumière sur la couverture médiatique des élections de 2020
Bujumbura, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Le ministre de la communication et des médias, Fréderic Nahimana, lors de sa sortie médiatique, a donné la lumière sur la couverture médiatique des élections de 2020.
Le ministre a fait savoir que cinq journalistes par organe de presse ayant une expérience dans ce métier vont participer dans une formation de renforcement des capacités dans la couverture médiatique des élections de 2020. Seront exclus les journalistes accusés de corruption et de déséquilibre de l’information lors du referendum des élections de 2020.
Norbert Rucabihari, un journaliste à l’agence Net Press qui avait été membre du comité d’organisation en rapport avec la couverture médiatique du referendum constitutionnel de mai 2018 en a dressé un bilan négatif, d’autant plus que selon lui, c’était la première fois que le Burundi venait d’organiser des élections référendaires constitutionnelles de 2018 totalement financées par le pays, sans l’aide extérieure.
L’argentier du gouvernement, Domitien Ndihokubwayo, n’accordait pas les violons avec les journalistes membres de ce comité sur le financement de la couverture médiatique de ces élections. Il sera trouvé à la dernière minute du déroulement des élections référendaires de mai 2018.
Norbert Rucabihari indique que les journalistes qui ont participé à cette couverture n’ont pas reçu une formation en rapport avec cette activité, ce qui a occasionné des manquement lors de cette couverture médiatique. Il demande aux ministères sectoriels d’organiser à temps les formations de renforcement des capacités dans la couverture médiatique des élections de 2020 pour parer à d’éventuels dérapages lors de la couverture médiatique des élections de l’année prochaine. N.R.
Burundi – Tanzanie - Réfugiés
Les réfugiés burundais assiègent les bureaux des représentants du camp de Nduta
Nduta, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Ce lundi 8 octobre, plus de 300 réfugiés du camp de Nduta en Tanzanie ont manifesté leur colère face aux autorités du camp et au représentant du gouvernement tanzanien. Ils venaient de passer plusieurs jours sans bénéficier de l’aide alimentaire de la part du Pam après le dernier recensement du Hcr.
Les manifestants qui ont fait un sit-in étaient subdivisés en trois groupes. Le premier est composé de réfugiés qui ne se sont pas retrouvés sur les nouvelles listes des bénéficiaires de vivres du programme alimentaire mondial. Le deuxième groupe concerne les réfugiés burundais qui n’ont pas pris part au récent recensement biométrique parce qu’ils n’étaient pas soit sur place au camp pour cause de maladie ou pour être à l’école. Le troisième groupe est composé de demandeurs d’asile qui n’ont pas encore eu de statut de réfugiés.
Tous ces réfugiés n’ont pas reçu de vivres du Pam depuis un certain temps, ce qui est inconcevable à leurs yeux. Pour eux, la Tanzanie veut qu’ils meurent de faim avant qu’elle ne les rapatrie de force. Ces réfugiés burundais qui réclament leur droit ont d’abord fait une marche-manifestation et ont bloqué la route qui passe par le quartier général où se trouve les bureaux du président de ce camp de Nduta.
Malgré le blocage de la route pendant plus de 4 heures, les manifestants ont constaté que leur geste n’a pas interpellé les autorités du camp et ont décidé d’investir les bureaux du président du camp et du représentant du ministère de l’intérieur de la Tanzanie sur place. L’intervention de la police allait être catastrophique, n’eut été le comportement sage du président du camp qui l’en a empêchée puisque parmi les manifestants, se trouvaient des femmes enceintes et des enfants.
Vu leurs bureaux assiégés, les autorités du camp et les représentants du Hcr et du Pam ont écouté les revendications des réfugiés et les ont tranquillisés en leur promettant que leurs doléances seront tenues en compte pour figurer sur la liste du prochain tour d’approvisionnement en vivres. Ch.N.
Burundi - Nécrologie
Mise en terre de Jean Marie Vianney Rugerinyange
Bujumbura, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Jean Marie Vianney Rugerinyange est cet ancien haut cadre au ministère de la culture dont on ne peut pas déterminer avec exactitude la date de décès car il a été enlevé chez lui par des inconnus en date du 29 septembre et sa dépouille mortelle a été retrouvée enfouie dans sa parcelle sise à Kinanira IV, cinq jours plus tard.
Cet homme ni jeune ni vieux, il était beaucoup plus jeune que vieux puisqu’il venait de "bouffer" son demi-siècle, voici seulement deux ans. En effet, Jean Marie Vianney Rugerinyange est né dans sa Kibaya natale de la commune Ryansoro, province de Gitega, actuelle capitale politique du Burundi, en date du 1er septembre 1967.
Très doué en classe, il fit ses études primaires à Ntita dans la commune de Gishubi où il montra des facilités étonnantes en classe, selon les témoignages de la plupart de ses promotionnels. Arrivé en sixième année, il passa son concours national où il sauta pieds joints dans l’enseignement secondaire au lycée de Rubanga.
Le tronc commun terminé, il fréquenta le séminaire de Burasira où, après les études du secondaire, il prit soin d’éviter le sacerdoce et se rendit à l’université du Burundi où il obtint le diplôme de licence en langues et littératures françaises.
Dans sa vie de fonctionnaire, Jean Marie Vianney Rugerinyange a tout tenté, a tout été et a tout réussi car du simple enseignant du secondaire après ses études universitaires, il a également été directeur d’internat avant de changer de ministère pour entrer dans celui de la jeunesse, des sports et de la culture.
Dans ses nouvelles fonctions, Jean Marie Vianney Rugerinyange n’a cessé de grimper des échelons - du simple conseiller à la direction générale -, suite à son intelligence, sa bravoure et sa détermination. Toutes les qualités qui étaient réunies dans cet homme faisaient qu’il forçait l’admiration de tout le monde, aussi bien ses supérieurs hiérarchiques que ses subalternes.
Pour preuve, Jean Marie Vianney Rugerinyange a parfois changé de ministère, mais, comme une ouverture d’une parenthèse vite fermée, il y passait le temps de la rosée avant de revenir au ministère d’origine où il était très apprécié, surtout dans les secteurs de la bibliothèque nationale et du droit d’auteur. L’on signalera ici qu’il a représenté à plusieurs reprises le pays à l’étranger, dans plusieurs pays, pour parler droits d’auteur.
Jean Marie Vianney Rugerinyange s’en va, sans tache car, selon tous les témoignages, il n’a pas laissé de sales casseroles derrière lui. De l’avis même des membres de sa famille, c’est un homme qui a toujours cherché à réconcilier les gens en conflits, un homme qui n’a jamais montré de colère, ni d’esprit hautain de son vivant.
Il s’en va, fauché par des personnes non encore identifiées à l’exception de son domestique dont des preuves de culpabilité sont indéniables d’après sa famille. S’il a vu le jour au mois de septembre, il a disparu également au mois de septembre, 52 ans après. Tel est grosso modo l’illustre disparu qui a été inhumé ce 9 octobre dans le cimetière de Mpanda, loin de son épouse et de ses enfants.
Ce matin, les activités se sont déroulées au rythme de la ponctualité. A la morgue de l’hôpital Roi Khaled, les cérémonies de levée du corps ont débuté à 7 heures du matin comme c’était prévu si bien qu’à 8 heures 25’, tout était terminé et le cadavre était à l’entrée de la paroisse Mont Sion Gikungu.
A 9 heures 1 minute, la messe en sa mémoire venait de commencer. Elle a été concélébrée par cinq prêtres, dont son cousin Herménégilde Rumezamagambo. Les prêtres ont prié pour le défunt, mais également pour ses assassins pour qu’ils abandonnent une telle pratique. L’officiant principal a remonté avec brio le morale de la famille du disparu ainsi que celui de ses amis et connaissances.
La messe a pris fin à 10 heures 4 minutes. C’est finalement le cortège vers le cimetière qui a été long malgré la facilitation de la police car beaucoup de véhicules l’accompagnant à sa dernière demeure faisaient la queue, d’où un embouteillage.
La vie de Jean Marie Vianney emportée dans l’au-delà ? Les siens sont déterminés à défier la mort qui l’a emporté de façon inopinée et sentent plus que jamais qu’il est parmi eux. Le défunt était un père de famille et laisse derrière lui une femme et trois enfants. Tous ceux qui étaient présents sont convaincus qu’il est assis à droite du Père où il est désormais notre ambassadeur. Il attend, pour un bonheur éternel, que les êtres qui lui sont chers, sa charmante épouse et ses enfants, le rejoignent dans une période que l’on voudrait qu’elle soit la plus lointaine possible. Que la terre de ses ancêtres lui soit légère ! Ch.N.
Bujumbura – Nations-Unies - Société
Le Secrétaire général contre le suicide
New York, le 9 octobre 2019 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la santé mentale, le secrétaire général des Nation-unies prévient le monde entier contre la recrudescence du suicide.
Selon lui, toutes les 40 secondes, une personne décide tragiquement que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue et se donne la mort. Le suicide est plus fréquent chez les jeunes et devient la deuxième cause de décès pour la tranche d’âge située entre 15 à 29 ans.
Le Secrétaire général des Nations-unies affirme que la santé mentale a été longtemps négligée. C’est elle la véritable cause du suicide qui nous retire une population active en âge de travailler en nous laissant une population sénile improductive qui devient une charge économique.
Il a profité de cette occasion pour interpeller le monde car, la santé mentale nous concerne tous et il est urgent d’agir à plus grande échelle. L’investissement dans les services qui prennent en charge cette santé mentale est désormais une priorité des gouvernements et des intervenants en la matière.
Cette maladie est trop négligée dans le monde rural et les patients sont déconsidérés et stigmatisés. Selon toujours le Secrétaire général, nous ne devons pas permettre que la stigmatisation empêche les personnes concernées de rechercher l’assistance dont elles ont besoin. Car, il n’y a pas de santé sans santé mentale, termine le n°1 des Nations unies. N.R.
Burundi - Rwanda - Sécurité
La rébellion rwandaise donne la lumière donne la lumière sur l’attaque meurtrière de Musanze
Kigali, le 9 octobre 2019 (Net Press) . Les captifs de la force démocratique pour la libération du Rwanda (Fdrl ) donnent la lumière sur l’attaque dans la nuit de vendredi à samedi dernier sur le secteur de Kinigi, dans le district de Musanze, tuant 14 civils, principalement à l’arme blanche
Pour ces captifs, ils ont reçu de la part du haut commandement du Fdrl l’ordre de tuer des soldats de l’armée patriotique rwandaise (Apr) mais, arrivés sur le champs de bataille, les choses ont tourné autrement où les hauts gradés de cette rébellion ont commencé à tuer les civils et ont ordonné à ces combattants de faire de même
L’armée congolaise avait annoncé le 18 septembre avoir tué le chef suprême des Fdlr, Sylvestre Mudacumura, visé depuis juillet 2012 par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), à quelque 60 kilomètres de Goma. Les circonstances dans lesquelles se sont déroulées cette attaque et les forces impliquées restent toutefois encore floues. Depuis, Sylvestre Mudacumura a été remplacé à la tête du commandement militaire du groupe rebelle par Pacifique Ntawunguka, surnommé général « Omega ».
Contexte diplomatique tendu
Cette attaque intervient alors que le Rwanda et l’Ouganda continuent d’entretenir des relations tendues, notamment sur fond d’accusation de soutien à des groupes rebelles hostiles à Kigali. Malgré la signature d’un mémorandum d’entente entre Paul Kagame et Yoweri Museveni, le 21 août, l’amélioration des rapports diplomatiques semble poussif. Une réunion de suivi de l’accord du 21 août doit d’ailleurs se tenir prochainement à Kampala.
La dernière attaque menée par des rebelles au Rwanda datait de décembre 2018 et avait provoqué la mort de deux soldats rwandais dans le district de Rubavu, au sud de celui de Musanze. Ch.N.
Burundi –Guinée –Politique
Un troisième mandat du président Guinéen, Alpha condé vivement contesté
Conakry, le 9 octobre 2019 (Net Press) . En Guinée, l’opposition appelle à la mobilisation contre un troisième mandat d’Alpha Condé, qui est contraire à l’élément fondamental de ce pays qui limite à deux le nombre de quinquennats consécutifs. Le président guinéen Alpha Condé ne voit pas la pertinence d’une telle disposition.
L’opposition guinéenne composée par le front national pour la défense de la constitution (Fndc) des syndicats et des membres de la société civile appelle à manifester à partir ce lundi contre un mandat de trop du président guinéen Alpha Condé, dont son deuxième mandat s’achève en 2020 .
Selon l’opposition guinéenne, le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana est chargé de tripatouiller la constitution pour mettre en place un referendum et à des élections législatives pour permettre au président Alpha Condé de briquer son troisième mandat, vivement contesté par l’opposition.
« Coup d’Etat constitutionnel »
Dans une déclaration publiée lundi à l’issue d’une réunion extraordinaire de ses membres, le FNDC s’est « réjoui de n’avoir pas pris part à la mascarade déguisée sous le label de consultations, qui n’était qu’une nouvelle manœuvre dilatoire destinée à servir d’alibi pour légitimer le processus de coup d’Etat constitutionnel entrepris par le pouvoir guinéen ». Dans ce texte, il « lance un appel à la mobilisation de tous les Guinéens », à partir du 14 octobre, à travers des « manifestations républicaines ».
L’opposition guinéenne interpelle tous les secteurs de la vie de ce pays, en l’occurrence les compagnies minières, banques, usines, stations-services et autres entreprises publiques et privées de suspendre toute activité durant les manifestations en vue d’éviter tout incident dommageable
L’on saura que dans un communiqué rendu public le 3 octobre, la directrice pour l’Afrique de l’Ouest de Human Rights Watch, Corinne Dufka, demande au pays d’Alpha Condé de protéger le droit de manifester pacifiquement où, selon l’Ong, les autorités guinéennes ont interdit « de fait » une vingtaine de manifestations depuis plus d’un an, utilisant « des gaz lacrymogènes contre les personnes qui défiaient » et arrêtant « des dizaines de manifestants ». J.M.