Kigoma, le 14 octobre 2019 (Net Press). Selon des informations dignes de foi, le chef de la police tanzanienne et son homologue burundais ont signé ce samedi 12 octobre à Kigoma un accord de coopération entre les deux polices pour améliorer la sécurité entre les deux pays. Selon l’accord, les deux polices doivent échanger les informations relatives à la sécurité, peuvent même traverser les frontières en poursuivant les malfaiteurs.
Les deux chefs espèrent que les localités de Kigoma, de Kagera et de Panda auront dorénavant plus de sécurité. Les deux personnes ont pris pour cibles les camps de réfugiés des Burundais vivant en Tanzanie de servir d’abri aux malfaiteurs venus du Burundi. Ils ont également pointé du doigt certains Tanzaniens dans cette sale besogne de déstabiliser le pays.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins deux personnes ont été assassinées la semaine dernière dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays et que les victimes n’ont pas été identifiées. Six autres personnes, toutes membres de l’opposition, ont été arrêtées de façon arbitraire sans oublier des agressions orchestrées par les Imbonerakure. N.R.
Burundi - Politique - Anniversaire
Le Burundi commémore le 58ème anniversaire de l’assassinat du héros de l’indépendance
Bujumbura, le 14 octobre 2019 (Net Press) . Dans son édition de ce 12 octobre, la rédaction évoquait la commémoration du 58ème anniversaire de l’assassinat du prince Louis Rwagasore qui a lieu le 13 octobre de chaque année. Pour 2019, cette date est tombée un dimanche et les travaux ont été décalés d’une journée.
Ce matin, dans la capitale économique Bujumbura, les cérémonies ont débuté par une messe en sa mémoire célébrée à la Cathédrale Regina Mundi par Mgr. Anatole Rugerinyange, vicaire général de l’archidiocèse de Bujumbura. Les cérémonies se sont poursuivies au mausolée où repose le corps du héros de l’indépendance.
Dans la province de Ngozi, les administratifs n’ont pas participé à la messe comme d’habitude et toutes les cérémonies se sont déroulées au monument du prince situé tout près du bureau du gouverneur de province.
De son côté, le parti de l’Aigle a sorti un document à cette occasion où il accuse de nouveau la Belgique d’être derrière toutes les crises que le pays a connues. A travers ce document, l’on peut lire que la Belgique n’a pas désarmé dans son plan de déstabilisation du Burundi comme elle l’a fait en introduisant dans la communauté burundaise qui vivait dans l’harmonie de la complémentarité, le venin des divisions ethniques. Pour cette formation politique au pouvoir, la Belgique a également une part de responsabilité dans l’assassinat du prince Rwagasore et certains membres de se famille. J.M.
Burundi - Politique
L’administrateur de la commune Nyanza-Lac dans le collimateur du Cnl
Makamba, le 14 octobre 2019 (Net Press) . Le parti Cnl d’Agathon Rwasa accuse l’administrateur de la commune de Nyanza-Lac, dans la province de Makamba, au Sud du pays, de boycotter l’ouverture de la permanence de cette formation politique dans cette localité depuis plusieurs mois.
Cette accusation ouverte a été formulée en date du 11 octobre lors des activités sportives organisées par la province pour les membres des différents partis politiques. Le responsable de ce parti, Laurent Harushimana, indique que l’administrateur de cette commune, Jean-Claude Nduwimana, ne justifie même pas le refus de cette ouverture.
Il a par ailleurs profité de cette rencontre pour évoquer l’intolérance politique observée dans cette entité administrative avec comme exemple de deux "Cnlois" qui ont été interpellés sur la colline de Mvugo le mois dernier. Ils auraient été libérés, selon des sources dignes de foi, sous condition de changer de parti politique et d’adhérer au Cndd-Fdd. D.N.
Burundi - Santé
Des coins de ville de Bujumbura sous le seuil d’une situation hygiénique déplorable
Bujumbura, le 14 octobre 2019 (Net Press) . Malgré les mesures prises par le gardien de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, d’observer les règles d’hygiène en mairie de Bujumbura pour éradiquer l’épidémie de cholera , quelques coins de la ville de Bujumbura ne sont pas dociles a ces injonctions.
Les quartiers de Buyenzi, plus précisément à l’endroit communément appelé "Buyenzi City Market", dit chez Sion, on trouve derrière ce marché des restaurants de fortune et des vendeurs qui écoulent leurs marchandises dans des conditions d’hygiène déplorable. Ceci laisse entendre que les consommateurs et les vendeurs ne sont pas à l’abri de l’épidémie de cholera qui avance dangereusement vers la capitale économique et les provinces riveraines du lac Tanganyika.
Toujours dans ce même quartier, dans les environs du marché de Ruvumera juste en dessous du bâtiment qui abrite le stock de sucre de la Sosumo, les vendeurs et les consommateurs font face à des conditions d’hygiènes qui ne sont pas bonnes et des aliments ou la vin de banane sont consommés dans des gargotes. Les clients sont don accueillis par des odeurs nauséabondes et les mouches qui pullulent dans cette localité.
Au Nord de la capitale économique, dans les circonscriptions du marché de Kamenge, les vendeurs des produits alimentaires n’observent pas les règles d’hygiène et le même scenario s’observe au quartier Nkenga Busoro en zone Kanyosha commune Muha au sud de la capitale.
Nombreuses opinions se demandent pourquoi le maire de la ville de Bujumbura ne parvient pas à faire le suivi et évaluation des mesures qu’il prises lui-même de fermer les localités qui abritent la vente des produits alimentaires qui n’observent pas les conditions minimales d’hygiènes, pour prévenir la propagation de l’épidémie de Cholera qui sévissait en province de Cibitoke.
Au quartier V de la zone Ngagara où deux cas de choléra ont été signalés, la même opinion estime que le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida devrait s’impliquer d’avantage pour mener une campagne de sensibilisation à l’endroit de la population de la ville de Bujumbura et les provinces riveraines du lac Tanganyika pour freiner l’avancée de cette épidémie. Ch.N.
Burundi - Médias - Anniversaire
Christophe Nkezabahizi et sa famille, 4 ans déjà !
Bujumbura, le 14 octobre 2019 (Net Press) . Christophe Nkerabahizi est cet ancien cameraman de la radio et télévision nationales du Burundi qui a été assassiné en date du 13 octobre 2015 chez lui dans la zone de Ngagara, commune Ntahangwa de la mairie de Bujumbura, capitale économique.
L’on rappellera que ce journaliste a été tué avec toute sa famille, son épouse, ses deux enfants et un visiteur par des éléments de la police que l’on juge qu’ils appartenaient à la division de la sécurité des institutions. Les professionnels des médias tout comme les organisations de défense des droits de l’homme disent que la justice se fait toujours attendre sur son cas. N.R.
Burundi - Rdc - Sécurité
Quand le pays de Félix Tchissekedi accueille de plus en plus les réfugiés Burundais
Uvira, le 14 octobre 2019 (Net Press). Au moment où le président de la République unie de Tanzanie, John Pombe Magufuli, appelle les refugiés burundais à rentrer, estimant que le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité, l’autre rive du lac Tanganyika accueille de plus en plus de refugiés burundais qui fuient le pays et sont installés dans les camps de transit de Sange et de Kavimvira situés dans le territoire d’Uvira au sud-Kivu.
Selon des informations recueillies sur place, la commission congolaise en charge des refugiés donne un rapport qu’elle qualifie d’alarmante, de plus de 1.000 refugiés burundais enregistrés chaque jour et rapporte que le camp de transit de Sange est surpeuplé, d’où.plus de 300 nouveaux arrivants ont été transférés a Kavimvira.
Selon toujours ce responsable, c’est pour libérer la place aux autres Burundais qui arrivent chaque semaine. La commission congolaise en charge des réfugiés indique qu’une large majorité de ces refugiés sont des militants du parti Conseil National pour la liberté (Cnl) et font savoir qu’ils sont victimes du harcèlement et des intimidations proférées par les jeunes du parti au pouvoir, Imbonerakure, des administratifs à la base et des forces de l’ordre.
Certaines femmes font savoir que leurs maris sont portés disparus. La plupart de ces demandeurs d’asile proviennent des provinces de Cibitoke (Nord-ouest du pays), de Bubanza (Ouest du pays), de Kayanza (Nord du pays, Ngozi (nord du pays) et de Kirundo (Nord du pays). Ch.N