Bujumbura, le 5 novembre 2019 (Net Press) . Un corps sans vie d’un nouveau-né a été découvert ce lundi 4 novembre vers 16 heures au quartier VI de la zone Ngagara commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique Bujumbura.
Selon nos sources, la victime en décomposition a été aperçue dans les immondices au quartier VI, non loin de l’université du lac Tanganyika. Nombreux passants qui ont vu cette scène macabre et qui étaient constitués pour la plupart par des taxi-vélo et motards ont exprimé leurs inquiétudes face à de tels crimes qui prennent une allure inquiétante. Ils sont d’autant plus révoltés que des découvertes macabres des corps sans vie de nouveau-nés s’observent au nord de la capitale économique. Ils soupçonnent les filles de ménage d’être auteurs de telles grossesses non désirées. N.R.
Burundi - Sécurité
Une vingtaine de personnes sans pièces d’identité arrêtées dans la province de Cibitoke
Cibitoke, le 5 novembre 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la commune de Rugombo, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, au moins 24 personnes, dont deux Congolais, ont été arrêtées très tôt ce matin, pour non possession de pièces d’identité.
Les informations à la disposition de la rédaction font état des arrestations de ces personnes dans les localités de Mparambo I et II, dans la même commune de Rugombo. C’était suite à une patrouille organisée conjointement par des policiers et des militaires, ce qu’ils ont qualifié de travail de routine.
Nous apprenons que les sanctions à l’encontre de ceux qui ne sont pas en ordre sont très claires. Pour les Burundais qui n’ont pas leurs pièces d’identité, une amende de 5.000 Fbu chacun sera versée avant qu’il ne soit relâché. Pour les Congolais, il est question de les renvoyer dans leur pays.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme rapportent 13 cas d’assassinats, un d’enlèvement, 52 cas d’arrestations arbitraires et de détentions illégales, ainsi que 9 cas d’atteintes à l’intégrité physique au mois d’octobre dernier qui était sous leur étude. Cela a été dégagé dans un rapport de monitoring et de violations et atteintes aux droits de l’homme au Burundi .
Les mêmes défenseurs des droits de l’homme, dans leurs conclusions, trouvent que la répression de l’opposition s’accentue à la veille des élections de 2020. Ce genre de rapports sont souvent contestés par des services compétents contactés par la rédaction. Tantôt ils se taisent ou alors indiquent qu’ils ne sont pas au courant de cette information. J.M.
Burundi - Justice - Médias
Les avocats des confrères du groupe de presse Iwacu interjettent appel
Bujumbura, le 5 novembre 2019 (Net Press) . Deux semaines après l’emprisonnement des journalistes du groupe de presse Iwacu et de leur chauffeur, nous apprenons que leurs avocats ont contacté la cour d’appel de Ntahangwa ce 4 novembre dans le but d’interjeter appel suite à la décision de maintien de la détention préventive par le tribunal de grande Instance de Bubanza.
Pour rappel, ces journalistes Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur Chauffeur Adolphe Masabarakiza ont été arrêtés le 22 octobre dernier alors qu’ils étaient en reportage dans la commune de Musigati, en province de Bubanza. Plus tard, le ministère public déclarera qu’il ne les a pas arrêtés parce que journalistes, mais à cause de la complicité à l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
Les avocats entendent contester la décision de la chambre de conseil et faire en sorte que le juge d’appel infirme la décision prise au 1er degré. Dans le cas contraire, ils vont entrer dans le fond au tribunal de grande instance de Bubanza. Comme les autres citoyens qui suivent de près ce dossier, ils sont confiants qu’en appel, le juge dira le droit, rien que le droit et libérer les journalistes et leur chauffeur. D.N.
Burundi - Sécurité
Le deuxième vice-président de l’assemblée national fait un clin d’œil au conseil national de la communication (Cnc)
Bujumbura, le 5 novembre 2019 (Net Press) . Le deuxième vice-président de la chambre basse du parlement burundais et président du parti conseil national pour la liberté, le "Cnloi" Agathon Rwasa, s’exprimant sur l’une des stations étrangères, a indiqué que la décision du président du conseil national de la communication (Cnc) d’interdire aux journalistes accrédités de faire des reportages sur les élections de 2020, de publier les résultats lors du déroulement des élections de 2020 et d’attendre la publication de la commission électorale nationale électorale est contraire à la constitution et à la liberté d’expression.
Agathon Rwasa n’écarte pas qu’il n’est pas tard que le conseil national de la communication puisse revoir cette décision et que les professionnels des médias sont mieux rodés en code et déontologie du journalisme pour vaquer pleinement à leur tâche. Par ailleurs, a-t-il ajouté, la jurisprudence burundaise permet à la communauté nationale et internationale d’être informées sur l’actualité du pays, d’où il demandé au conseil national de la communication de revoir cette décision. Il a demandé enfin aux journalistes qu’au cours de l’exercice de leur métier, d’équilibrer l’information.
Au cours de cet entretien, Agathon Rwasa a dressé un bilan sombre de cinquante permanences de sa formation politique éparpillées dans tout le territoire national détruites, ainsi que le harcèlement de ses membres et sympathisants en commune Kanyosha, dans Bujumbura rural et en province de Karusi, avant d’ajouter qu’en zone Muyira, en commune Kanyosha, vingt membres de sa formation politique ont été emprisonnés arbitrairement suite à la tentative d’assassinat du chef de zone de cette localité administrative.
Agathon Rwasa a déploré l’emprisonnement qu’il qualifie d’« arbitraire « de plus de deux cent membres et sympathisants du parti Cnl et a demandé au gouvernement burundais de faire cesser ces harcèlements et de relâcher les siens sans conditions.
Sur la question de savoir pourquoi l’emprisonnement des membres du parti Cnl se fait sous le silence du patron de cette formation politique, Agathon Rwasa dit qu’une large majorité des médias indépendants ont fermé, ces derniers servaient comme le canal de communication de l’actualité burundaise. Ch.N.
Burundi - Politique
Destruction d’une autre permanence du parti Cnl
Muyinga, le 5 novembre 2019 (Net Press). Une autre permanence du parti Cnl a été détruite dans la nuit du 4 au 5 novembre dans la localité de Rugari, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Selon des informations en provenance de cette contrée, les auteurs de cette démolition ne sont pas encore identifiés.
Nous apprenons que les vitres de ce bâtiment et les portes ont été brûlées au moyen des pneus de motos. L’administration de Rugari confirme l’information et déplore ces pratiques qui sont d’un autre âge. Elle demande à ceux qui auraient des informations de les livrer pour que les auteurs de ce forfait soient traduits en justice. N.R.
Burundi - Rwanda - Politique
Le haut commandement de l’armée rwandaise change de main !
Kigali, le 5 novembre 2019 (Net Press) . L’état-major de l’armée patriotique rwandaise change de visage, le général Jean Bosco Kazura a été nommé chef d’état-major de l’armée patriotique rwandaise en remplacement de Patrick Nyamvumba, qui hérite du ministère de la sécurité publique.
Le général Jean Bosco Kazura est né et grandi au Burundi. En 1994, il a rejoint le front patriotique rwandais (Fpr) avant sa nomination au commandement adjoint des contingents de l’union africaine au Darfour. En 2006, il a été à la tête de la fédération rwandaise de football (Ferwafa).
Le général Kazura est parti en clandestinité en Afrique du sud pour assister à la coupe du monde de football et à son retour, il a été admis dans les quatre murs de la prison de Kigali ou une large opinion rwandaise indiquent qu’il aurait été emprisonné pour cause de sa rencontre avec le général Kayumba Nyamwasa et du colonel Patrick Karegeya, tué en Afrique du Sud. Ch.N.