Bujumbura, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Au moins 136 personnes, dont 89 Burundais et 47 Congolais, ont été arrêtées ce matin lors d’une fouille-perquisition de la police dans les ménages de la zone Nyakabiga, commune Mukaza, en mairie de Bujumbura la capitale économique du Burundi. La fouille a ciblé le quartier Nyakabiga III.
Selon des informations recueillies sur place, ces ménages "visités" par les policiers n’avaient pas de cahiers de ménages pour le Burundais au moment où les Congolais ont été accusés de vivre dans notre pays illégalement. Nous apprenons que toutes ces personnes ont été acheminées à l’ancien bureau spécial de recherche situé dans la zone de Buyenzi.
Concernant les violations des droits de l’homme, les activistes des droits de l’homme ont travaillé sur le mois d’octobre qui vient de s’écouler et disent avoir documenté les violations des droits de l’homme pour des personnes privées de liberté en général et ceux qui sont poursuivis pour des crimes à caractère politique en particulier.
Ils se sont focalisés sur les traitements inhumains et dégradants dont sont victimes les prisonniers en général qui se trouvent dans les établissements pénitentiaires de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge. En plus, d’autres phénomènes de violations à la privation des soins de santé ainsi que la problématique de la surpopulation carcérale ont été évoqués. Les violations constatées peuvent être résumées en trois points à savoir la torture, le refus aux soins de santé et autres violations. D.N.
Burundi - Politique
L’administration de Gitega dans le collimateur de l’opposition !
Gitega, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Le gouverneur de la province de Gitega, Venant Manirambona, a tenu ce mercredi 13 novembre une réunion avec les responsables des partis politiques et les confessions religieuses. Une large majorité des invités en ont profité pour accuser certains administratifs de verrouiller l’espace politique.
Le représentant du parti congrès national pour la liberté (Cnl) en province de Gitega, Ferdinand Misigaro, a ouvertement accusé certains administratifs locaux de perturber les activités des partis politiques de l’opposition. Il a cité le chef de zone Rwisabi, en commune Mutaho, qui a crié sur tous les toits que de son vivant, il ne va permettre jamais permettre la tenue d’une activité politique du parti Cnl dans sa circonscription administrative. Il s’est également inscrit en faux contre les professionnels des médias accrédités sur place qui ne tendent pas de micros aux formations politiques de l’opposition.
Gloriose Nijebariko, représentante provinciale du parti Ranac, parti de l’opposition, a emboîté le pas au responsable du Cnl en affirmant que l’administration de Gitega ne facilite pas l’implantation de leurs permanences dans cette localité, ce qui handicape les activités politiques de ce parti.
Côté confessions religieuses, André Horicubonye, représentant de l’église « Vuzinzamba », sans mâcher ses mots, s’est indigné du comportement de certains partis politiques qui s’adonnent à la diffamation au lieu de parler des projets de société
De son côté, le gouverneur de la province de Gitega, sans répondre aux préoccupations des responsables des partis de l’opposition, a pointe du doigt les responsables du parti Cnl, les accusant de ne pas travailler de mèche avec l’administration pour répondre aux réunions et aux travaux communautaires. Vers la fin de la réunion, il a promis qu’il va corriger tous ces manquements lors de sa visite de travail dans toutes les circonscriptions de sa province. Ch.N.
Burundi - Médias
La radio Isanganiro organise une journée portes ouvertes
Bujumbura, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Dans le cadre de la célébration de son 17ème anniversaire d’existence, le 18 novembre 2002, la radio Isanganiro a procédé aujourd’hui à l’organisation d’une journée portes ouvertes jusqu’à 16 heures de l’après-midi où, toute personne qui le désire, peut visiter la radio afin de s’enquérir sur sa façon de fonctionner.
Cette activité a été rehaussée par le premier vice-président de la République Gaston Sindimwo qui a apprécié à sa juste valeur l’apport de la radio dans l’information objective de la population burundaise. Estimant qu’un adolescent de 17 ans a encore besoin de conseils, il en a prodigué à cette station pour qu’elle améliore la qualité de ses services.
C’est également la satisfaction au niveau de la direction de cette radio qui accueille positivement une appréciation de sa radio par le public. Il se félicite de plusieurs obstacles qu’elle a surmontés tout en promettant qu’à l’avenir, la radio fera tout ce qui est en son pouvoir pour rayonner davantage.
Mais dans l’entre-temps, nos confrères et consœurs, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza, viennent de passer leur 25ème jour de privation de liberté dans la prison centrale de Bubanza, à l’Ouest du pays. Ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
Arrêtés le 22 octobre dernier, nos confrères et consœurs se trouvaient dans la commune de Musigati, toujours dans cette province, afin de faire un reportage sur la situation sécuritaire qui avait été perturbée dans la région. Ils ont été enfermés dans le cachot de cette commune, puis dans celui de Bubanza avant d’être transférés dans la prison de cette même province le 26 octobre.
En date du 29 du même mois, ils ont été présentés devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de cette province qui a confirmé leur détention préventive 48 heures plus tard, le 31 octobre. Ce jour, le procureur général de la République avait sorti un communiqué où il avait affirmé que ces personnes n’ont pas été arrêtées parce qu’elles sont des journalistes, mais pour la nature de leur infraction.
Le 4 novembre dernier, leurs avocats-conseil ont interjeté appel contre cette mesure à la cour d’appel de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura. Alors qu’ils étaient informés qu’ils comparaitront le 18 novembre, la chambre de conseil de la cour d’appel, le 11 novembre, s’est déplacée en itinérance jusqu’à Bubanza où elle a tenté de leur faire comparaître par surprise. Ceux-ci ont refusé de répondre quoi que ce soit sans la présence de leur conseil. Ces derniers n’ont pas donné d’autres échéances de comparution.
Malgré cela, les organisations tant nationales qu’internationales de défense des droits de l’homme, les partis politiques, les organisations des professionnels des médias, etc, ne cessent de demander la libération immédiate et sans conditions des journalistes du groupe de presse Iwacu et de leur chauffeur car tout ce monde est convaincu qu’ils ne faisaient que leur travail d’informer lors de leur arrestation. N.R.
Burundi - Economie
Des cris pour améliorer les activités du corridor central !
Bujumbura, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Une opinion de plus en plus persistante demande l’amélioration du corridor central et que le poste frontalier de Kobero, dans la province de Muyinga soit retapé.
Selon nos sources, la route Bujumbura-Bugarama est devenu impraticable, ce qui handicape le transport des marchandises par les camions en provenance de la Tanzanie. Les mêmes sources ajoutent que des problèmes liés notamment à l’embouteillage sur le parking de Kobero et un problème de coupure qui entraîne le manque de connexion internet font que les marchandises ne sont pas dédouanées ou livrées aussi rapidement que souhaité.
Par ailleurs, affirme l’opinion, un problème de procédures occasionné par la lenteur des services qui opèrent à ce poste est à l’origine de l’embouteillage sur le parking de Kobero jusqu’à ce que les véhicules passent plus de 3 jours sur place sans être servis. Elle estime qu’il faudrait augmenter le nombre d’heures de travail sur le poste frontalier de Kobero qui accueille en transit toutes les marchandises en provenances de la Tanzanie, du moment que dans les autres pays de l’Eac, les services des postes aux frontières conjoints travaillent 24h par jour pendant toute la semaine.
Pour ces observateurs quand le camion tarde à retourner à Dar es Salam (le temps de rotation), le prix de transport augmente, ce qui se répercute sur le prix des marchandises en fonction du temps que le véhicule passe sur la route. Il trouve qu’il s’agit d’un problème d’organisation au niveau des officiels de la frontière. Selon eux, les services qui travaillent sur ce poste, en l’occurrence l’office burundais des recettes, les services d’immigration, le bureau burundais de normalisation, le service phytosanitaire et le Cotechna devraient travailler en étroite collaboration pour ne pas faire traîner les camions en stationnement sur le parking. J.M.
Burundi - Sport
Les prestations de l’équipe nationale de football de plus en plus discutables
Bangui, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Nous apprenons que les Hirondelles - équipe nationale de football du Burundi - ont volé très bas dans l’après-midi de ce 13 novembre à Bangui et se sont inclinées devant l’équipe nationale de la République Centrafricaine par un score de 2 buts à 0 en faveur du pays hôte.
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre des matchs comptant pour les la coupe de l’Afrique des Nations qui aura lieu au Cameroun en 2021. Le Burundi fait partie du groupe E avec le Maroc et la Mauritanie ainsi que la République Centrafricaine qui l’a écrasé sur son propre terrain. Notre pays risque fort de ne pas faire une avancée significative car il rencontre ce 19 novembre à Bujumbura l’équipe nationale du Maroc, ce qui n’est pas une mince affaire au regard de l’expérience de cette équipe.
Les prestations de l’équipe nationale burundaise commencent à inquiéter le public burundais depuis la compétition qui a eu lieu en Egypte. D’ailleurs, même le public commence à se diviser sur la conception de l’entraîneur de l’équipe nationale, Olivier Niyungeko. Pour certains, il devrait démissionner au moment où d’autres trouvent que c’est l’homme qu’il faut.
L’on signalera ici que l’entraîneur de l’équipe nationale avait informé que cette formation est très techniquement moyenne, ce qui avait irrité certains supporters des Hirondelles qui estimaient qu’Olivier Niyungeko, par ces propos, a déstabilisé l’équipe dont il a la mission d’élever le niveau. Les faits viennent de lui donner raison même s’ils ont mal sonné dans les oreilles des fans de cette équipe. Ch.N.
Burundi - Rwanda - Sécurité
Le président rwandais Paul Kagame met en garde contre tout agresseur de son pays
Kigali, le 15 novembre 2019 (Net Press) . Lors des cérémonies d’investiture des nouveaux membres du gouvernement et les haut gradés de son pays, le président rwandais, Paul Kagame, a mis en garde contre tout agresseur de son pays.
Le numéro un rwandais, sans citer les auteurs de la perturbation de l’ordre et la tranquillité du Rwanda, a affirmé que son pays va déployer toutes ses énergies pour combattre contre vents et marrées l’ennemi du Rwanda
Paul Kagame a affirmé en outre que l’ennemi du Rwanda se trouve sur le territoire rwandais et travaille de mèche avec les agresseurs de l’extérieur de son pays. Il a fait savoir qu’une ligne de démarcation est tracée pour contrecarrer contre toute forme d’agression de son pays, qui qu’il soit.
L’on saura que le sud du pays de Paul Kagame a été dernièrement la cible d’une attaque armée, perpétrée par la rébellion rwandaise où, selon ce mouvement armé, elle a occasionné beaucoup des pertes du côté de l’armée patriotique rwandaise, ce que Kigali a démenti, affirmant que le pays est épargné de toute forme d’agression. N.R.