Bujumbura, le 23 novembre 2019 (Net Press) . C’était en début d’après-midi de ce vendredi 22 novembre, au quartier Kabondo, tout près du terrain dit tempête, en commune urbaine de Mukaza, qu’un policier a tiré quatre balles à bout portant sur un homme mentalement dérangé et qui a rendu son âme sur le champs.
Selon des témoins sur place, tout a commencé lorsque la victime essayait d’approcher le véhicule garé dans un terrain de lavage des véhicules, dans lequel se trouvait son policier. Craignant que ce dernier allait lancer une pierre à son véhicule, le policier a tiré quatre balles à bout portant qui est mort sur place. La victime a été transportée dans une morgue de l’une des structures sanitaires de Bujumbura.
Nombreux témoins déplorent le comportement de ce policier qui a utilisé une force disproportionnelle alors qu’il y avait moyen de maitriser le présumé agresseur à l’aide des menottes. N.R.
Burundi - Sécurité
La mairie de Bujumbura prend des mesures supplémentaires de sécurité
Bujumbura, le 23 novembre 2019 (Net Press) . Au terme de sa réunion de sécurité avec ses partenaires ce 22 novembre, le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, a arrêté toute une série de mesures afin de renforcer la sécurité dans la capitale économique. Ainsi, selon lui, l’on doit restructurer les comités mixtes de sécurité, la quadrilogie, comme on l’appelle officiellement.
L’administration et la police doivent s’assurer que les ménages ont tous des cahiers, ceux qui n’en ont pas ont été recommandés de s’en procurer. L’on doit lutter contre les boissons prohibées par la loi burundaise ainsi que des coins fréquentés par des gens sans travail fixe appelés communément "Ligalas".
Par ailleurs, les ménages doivent assurer la propreté devant leurs maisons ainsi que l’installation de deux lampes au portail de chaque ménage pour lutter contre l’obscurité. Les parapluies érigés ça et là dans la ville de Bujumbura et servant de vente des unités de téléphones sont suspendus.
Désormais, le commerce ambulant est interdit dans la commune de Mukaza, mais autorisé dans les deux autres, en l’occurrence Ntahangwa et Muha. Les voitures usées doivent être dégagées pour ne pas causer des accidents, une mesure qui concerne spécialement la zone de Buyenzi. Enfin les bistrots doivent fonctionner de 17 heures à 21 heures les jours de la semaine et de 13 heures à 21 heures les weekends et les jours fériés.
Même si ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, dans une réunion avec les gouverneurs du pays, a fait savoir que la sécurité est garantie sur tout le territoire national. Même ceux qui ont tenté de la troubler ont vite pris fuite vers le Rwanda voisin, a-t-il conclu.
Ces deux déclarations ont poussé une certaine opinion des citadins à se demander les véritables motivations de ces mesures prises par le maire de la ville. L’on signalera que depuis hier soir, des camionnettes pickup avec à bord des policiers font des navettes dans la ville après 21 heures, probablement pour mettre en vigueur la décision du premier lieutenant de la ville. D.N.
Burundi - Médias - Genre
L’Afjo demande une large représentativité des femmes dans les organes de prises de décision
Bujumbura, le 23 novembre 2019 (Net Press) . L’association des femmes journalistes (Afjo) a organisé jeudi 21 novembre 2019 un café de presse sur la résolution 1325 sous le thème : « quel bilan au Burundi, 19 ans après son adoption ». Dans ce café de presse , la présidente de l’Afjo, Diane Ndonse, a fait savoir que la résolution 1325 émane de l’organisation des Nations unies, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000 par le conseil de sécurité des Nations unies dans sa 4213e session sur le droit des femmes, la paix et la sécurité.
Diane Ndonse a affirmé que cette résolution est axée sur la condition féminine durant le rapatriement et le déplacement des populations ainsi que celui de la rééducation et de la réinsertion des femmes et jeunes filles consécutives à un conflit armé.
Diane Ndonse a fait savoir que cette résolution comporte 4 piliers permettant l’émancipation de la femme, à savoir la participation dans les instances de prise de décisions, la prévention des violences basées sur le genre, la protection des femmes et des filles en cas de conflits ainsi que le relèvement économique et communautaire des femmes.
Diane Ndonse affirme que les journalistes ont un rôle important dans la vulgarisation de cette résolution, surtout que dans notre pays, la participation de la femme dans les organes de prise de décisions avance à pas de tortue.
De son coté, le conférencier du jour, Félix Ngendabanyikwa, secrétaire permanent au ministère ayant les droits de l’homme dans ses attributions, a affirmé qu’il ya une légère amélioration de la participation de la femme dans les organes de prise de décisions, le domaine des instances électives où elles sont représentées à 30%.
Félix Ngendabanyikwa a mis en relief les défis, notamment dans le domaine de l’éducation où les filles abandonnent encore l’école alors que l’école est la clé de l’autonomisation de la femme. Il a fait savoir que Gitega s’est engagé dans la politique de faire représenter les femmes dans différentes instances et qu’il a déjà adopté des lois et des plans d’actions dans ce sens pour la femme burundaise dans tous les secteurs. J.M.
Burundi - Santé - Société
Manque d’abris pour les garde-malades à l’hôpital autonome de Ngozi !
Ngozi, le 23 novembre 2019 (Net Press) . Des témoignages sous couvert d’anonymat de l’hôpital autonome de Ngozi, au nord du pays, font savoir que les garde-malades de cette structure sanitaire deviennent plus souffrants que les malades, suite au manques d’abri.
Selon nos sources, cette carence se trouve au service maternité, les garde-malades sans abris, se couchent sur des cartons étendus sur le ciment, exposés à des mouches d’où ils sont victimes du paludisme Autant dure le calvaire du patient, autant dure la souffrance de la garde-malade, physiquement et moralement.
Selon ces témoignages, à la façade extérieure du bâtiment, sous ladite fenêtre, avoisinée d’un gazon bien sectionné, les garde-malades dorment à même le sol ou s’allongent sur des cartons une fois la nuit tombée.
Depuis l’inauguration de cette nouvelle maternité en septembre 2017, le logement des garde- malades a été une question épineuse et ces derniers vivent dans ces conditions éprouvantes.
L’administration de l’hôpital, de sa part, indique n’avoir pas été au courant de la situation qu’avec le mois d’avril de l’année en cours. Elle promet un abri décent des garde-malades incessamment. On attend avec impatience ! Ch.N.
Burundi - Usa - Politique
"Procédure de destitution de Donald Trump : la route est encore longue", dixit Rfi
Washington, le 23 novembre 2019 (Net Press) . Après deux semaines d’auditions publiques choc, la procédure de destitution entre dans une nouvelle phase. La cheffe de la majorité démocrate à la Chambre, Nancy Pelosi, s’est pour l’instant refusée à fournir un agenda précis, mais les démocrates ont plusieurs fois fait part de leur volonté d’aller vite.
La deuxième semaine d’auditions publiques s’est achevée à la Chambre des représentants. Les uns après les autres, les témoins ont pilonné sa ligne de défense, mais Donald Trump n’a pas perdu une once de son terrain : tous les républicains continuent de le soutenir. À chaque audition, les républicains dénoncent la procédure et tentent de ramener le débat sur le fils de Joe Biden ou sur de supposées interférences de l’Ukraine dans le scrutin de 2016, pourtant qualifiées de fictions jeudi par une diplomate. J.M.