Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Il était vers 9 heures de ce mardi 26 novembre lorsque un cortège funèbre a emprunté la route Bujumbura–Mpanda, transportant six corps de militaires burundais tués dans une attaque armée survenue dans la nuit du 16 au 17 novembre 2019 pour leur inhumation.
Des témoins sur place indiquent que parmi les 6 militaires tués, figure le major Reverien Ngomirakiza alias Musogoto, ce natif de la commune Mugamba, zone Nyagasasa en province de Bururi, au Sud du pays, qui est né en 1976 et qui laisse derrière lui 4 enfants.
Le représentant du ministère de la défense et des anciens combattants, le général major Marius, sans revenir sur les circonstances de ces assassinats, a lu la biographie de chaque militaire tué .
Le représentant des familles éprouvées a remercié le ministère de la défense et des anciens combattants d’avoir payé les frais funérailles et demandé qu’il y ait d’autres mesures d’accompagnement pour la survie des orphelins.
Après les cérémonies d’inhumation, les familles éprouvées se sont retrouvées autour d’un verre de fraternisation à la messe des officiers, garnison de Bujumbura, où le général major Marius a affirmé que les familles éprouvées rentreraient dans leurs droits, avant de révéler que l’attaque est venu du Rwanda. N.R.
Burundi - Sécurité - Environnement
Le ciel se fâche dans Bujumbura rural
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Hier vers 11 heures, des pluies diluviennes se sont abattues sur la colline Rushanga, de la commune Mugongomanga, dans Bujumbura dit rural. Les dégâts sont énormes si l’on en croit les informations concordantes en provenance de cette localité.
Nous apprenons que 18 maisons ont été abîmées par ces pluies au moment où 4 salles de classes de l’école fondamentale de Rushanga ont été également détruites, les tôles envolés. Du côté des désastres humains, l’on déplore 16 élèves blessés, dont 6 grièvement, ainsi que des cahiers et des livres des élèves détériorés.
Ce n’est pas tout, puisque 40 hectares de maïs et 20 hectares de pommes de terre ont été aussi endommagés, raison pour laquelle les autorités demandent aux âmes charitables de venir en aide aux populations sinistrées, à la reconstruction des salles de classe et au don des cahiers et des livres des élèves qui en ont tant besoin en cette période où le trimestre touche à sa fin.
Les spécialistes des questions environnementales estiment que cela résulte des effets du changement climatique dont l’homme est entièrement responsable de par ses activités dévastatrices sur l’environnement. Ce qui est arrivé hier dans Mugongomanga est également visible dans d’autres régions de ce pays, voire un peu partout dans le monde. Ch.N.
Burundi – Justice – Politique
La cour suprême rend son arrêt.
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . C’est hier le 26 novembre 2019 à 20 heures du soir que la chambre judiciaire de la cour suprême du Burundi a rendu son arrêt avant dire droit dans le procès de l’assassinat du président Mélchior Ndadaye.
Rappelons que l’assassinat du président Ndadaye et ses proches collaborateurs en date du 21 octobre 1993 a été suivi par un massacre à grande échelle de plus de 300.000 Tutsi et des Hutu non acquis à cette idéologie criminelle dont l’appartenance politique était le parti Uprona.
Lors des négociations d’Arusha, la commission Vérité-réconciliation issue de cet accord devait s’occuper de ces crimes. Mais pour une large mobilisation de la population hutu, le régime en place a dessaisi cette commission de cette affaire pour la confier aux juridictions ordinaires.
Pour le cas d’espèce, des anciens dignitaires de l’armée sous le major Pierre Buyoya sont sous les verrous et certains cadres du parti Uprona de l’époque sont accusés d’avoir participé de près ou de loin à l’assassinat de Melchior Ndadaye et de ses proches collaborateurs.
Mais pourquoi le Cndd-Fdd ne pense un seul instant à ces centaines de Tusti tués par les Hutu du parti Frodebu dans différents mouroirs sur toutes les collines de recensement ? Pense-t-il que ces Tutsi ont été pris par une folie qui les auraient tous poussés au suicide collectif ?
Cette procédure cache mal des intentions politiques qui font de ce procès une véritable affaire politique avec des manipulations politiciennes. Le fait que la chambre judiciaire a rendu son arrêt en pleine nuit est un acte têtu qui montre que le procès est manipulé et par les hommes de droit et par les hommes et les femmes politiques de ce pays, surtout qu’on approche les échéances électorales.
Mais face à cette manipulation, les avocats de la défense devront interjeter appel suite aux irrégularités qui ont émaillé tout le processus d’instruction de ce dossier. D.N.
Burundi - Communication
"Et si le gouvernement devrait revoir sa façon de communiquer", dixit un expert en communication
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Ce 26 novembre, le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, Pierre Nkurikiye, à travers un communiqué, s’est inscrit en faux contre certains faux médias en ligne basés essentiellement au Rwanda comme Iyakure TV, Ishami TV et Kigali News.
Pour ce ministère, les propos diffusés par ces faux médias sur la situation sont entièrement faux et le Burundi est calme dans son entièreté. Pour ce ministère, en cachant délibérément la vérité des faits et des vrais intérêts derrière leur action criminelle, ces faux médias et leurs fausses informations poursuivent le changement de régime au Burundi qu’ils ont échoué en 2015 par une fausse guerre psychologique anti-Burundi qui ternit son image et celle de ses institutions.
Leur objectif est également de semer la peur panique, la division et la distraction des Barundi qui avancent en toute quiétude, inexorablement et irréversiblement vers les élections de 2020. Le ministère de la sécurité publique et de gestion des catastrophes demande à la population burundaise de ne pas prêter oreille à ces faux médias, de rester calme et vigilante et de continuer à vaquer normalement et tranquillement à ses activités quotidiennes.
Il rappelle enfin que ces agissements relèvent de la cybercriminalité qui un crime prévu et puni par la loi burundaise.
Un expert en communication ne comprend pas la mouche qui a piqué le ministère de la sécurité pour qu’il fasse une erreur pareille. Pour lui, en publiant ce communiqué, le pouvoir fait la propagande de ces médias de la haine car des populations, qui ne savaient même pas que ces médias existent, auront la curiosité de les chercher et savoir leur contenu. En d’autres termes, le ministère chargé de la sécurité a donné trop d’importance à des médias qui lancent de fausses informations sur notre pays. J.M.
Burundi – Agriculture
Les agriculteurs burundais dans un total désarroi
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . La population burundaise est dépendante de l’activité agricole à plus de 80%. S’il advenait que le ciel ne soit pas clément, la famine s’installerait durablement dans notre pays et ce ne sont pas les populations de Kirundo qui en diraient le contraire.
Or, cette saison culturale semble ne pas être productive pour les agriculteurs utilisant les engrais chimiques de la société burundaise « Fertilisants organo-minéraux », Fomi, comparativement aux champs en pleine floraison des cultivateurs qui utilisent la fumure organique d’à côté.
Ces agriculteurs se plaignent du fait que cette société aurait livré des produits non testés et qui ne remplissent pas les normes.
Certains pensent que le gouvernement n’aurait pas autorisé l’usine à vendre des produits sans avoir pris la responsabilité de tester cet engrais, surtout que ces fertilisants sont plus stratégiques dans l’économie nationale.
D’autres accusent la société Fomi de n’avoir pas procédé à une large campagne de sensibilisation de la population quant à la bonne utilisation de cet engrais.
Cette usine Fomi est installée à Muramvya et son présumé fondateur, Simon Ntirampeba, voulait apporter de l’innovation en matière de fertilisants agricoles dans la sous-région. Son entreprise fabrique des engrais chimiques en les mélangeant avec la fumure organique et la roche sédimentaire de la famille de la dolomie.
Selon nos sources en provenance du ministère de l’agriculture et de l’Institut agronomique burundais, Isabu, la décision d’autoriser le fonctionnement de cette usine Fomi a été plus politique que technique. Car, en effet, les laboratoires avaient révélé des lacunes dans la composition des fertilisants utilisés par la société Fomi. Mais la volonté politique en a décidé autrement au regard du vrai visage de la paternité morale et physique de cette usine.
Dans ce cas, des conséquences sur le comportement du sol sur lequel on a utilisé cet engrais sont remarquables. Ce qui provoque la stérilité des sols et un développement d’une certaine résistance à l’usage d’autres fertilisants sans avoir rétabli l’équilibre en azote, continuent nos sources.
Pire encore, la décision d’interdire toute importation d’engrais chimiques autre que les produits de Fomi vient rendre obligatoire l’usage de cet engrais national faute de mieux. Aussi, les produits de Fomi ne sont pas disponibles en quantité suffisante. Car, il n’est pas rare de constater que des populations attendent plus de six mois sans avoir été servies en cette denrée. L’attente peut être longue à telle enseigne que des saisons culturales peuvent s’écouler sans que ce produit ne soit disponible. N.R.
Burundi - Economie
Des mesures supplémentaires de la banque centrale sur les transactions bancaires
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . La banque de la République du Burundi vient de prendre d’autres mesures qui concernent directement les étrangers qui désirent faire leurs achats dans ce pays. Outre que toute transaction se fait en monnaie burundaise, les étrangers doivent avoir des bordereaux de change issus des bureaux de change reconnus par la loi.
Au moment de quitter le pays, ils doivent présenter ces bordereaux aux services concernés qui doivent les cacheter. Au cas contraire, ces étrangers doivent prouver la provenance de la monnaie burundaise qu’ils ont utilisée lors des transactions dans notre pays. Signalons que des étrangers qui viennent au Burundi doivent déclarer les fonds à leur disposition s’ils dépassent 200.000 Fbu ou alors 10.000 dollars américains. J.M.
Burundi – Fraude
L’autorité aéroportuaire met la main de minerais à l’aéroport
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Le directeur général de l’autorité de l’aviation civile du Burundi, Emmanuel Habimana, dans un point de presse, a affirmé hier que les autorités aéroportuaires ont arrêtée une personne de nationalité anglaise PIRANDETTA NADIR ce mardi 26 novembre 2019, en possession de 6,5kg de minerais à l’aéroport Melchior Ndadaye alors qu’il tentait de s’embarquer dans l’avion de la compagnie Kenya Airways
Emmanuel Habimana a fait savoir que l’autorité aéroportuaire ne pouvait pas laisser passer ces minerais sans les documents officiels y relatifs et a affirmé que le détenteur de ce produit a tenté de corrompre la police aéroportuaire par une somme de quarante dollars et de vingt-cinq mille francs burundais pour qu’il puisse passer, ce que ladite police a refusé.
Emmanuel Habimana a en outre affirmé que l’aéroport international Melchior Ndadaye dispose d’un personnel technique et d’une police bien outillée pour traiter des cas pareils. Il a précisé que ce passager a été transféré aux instances judiciaires.
Et dans la même rubrique, le ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Come Manirakiza, a annoncé lundi 25 novembre 2019, dans un communiqué de presse, que désormais, les activités d’achat et de vente de l’or par les comptoirs sont suspendues. Seule la banque de la République du Burundi (BRB) achètera de l’or produit par les coopératives et les sociétés minières. D.N.
Burundi - Société
Le projet Merankabandi au chevet des vulnérables burundais !
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Le projet d’appui aux filets sociaux, Merankabandi, un projet du gouvernement burundais qui effectue des transferts monétaires aux ménages les plus démunis grâce au don de quarante million de dollars offerts par l’association internationale pour le développement (Ida), a effectué ce mardi 26 novembre un atelier national de communication avec les parties prenantes à la mise en œuvre de ce projet .
Le ministre des droits de la personne humaine, des affaires sociales et du genre, Martin Nivyabandi, au cours d’une conférence de presse tenue à cet effet, a affirmé que ce projet œuvre dans 4 provinces (Gitega, Karusi, Ruyigi et Kirundo) composées de 16 communes et de 247 collines et plus de 50.000 bénéficiaires
Le ministre Martin Nivyabandi a souligné que l’objectif du projet est de fournir des transferts monétaires réguliers aux ménages ciblés qui vivent en situation d’extrême pauvreté et de vulnérabilité qui ont au moins un enfant de douze ans au plus, qui consolidera les mécanismes nécessaires au développement d’un système de base de filets sociaux.
Le ministre Nivyabandi a dit que l’accord de ce don a été signé le 12 janvier 2017 et la mise en vigueur a été déclenchée le 27 juillet pour une durée de cinq ans. Le transfert monétaire se poursuivra jusqu’en 2022 et s’est dit satisfait du travail accompli par ce projet car les bénéficiaires ont pu améliorer leur mode de vie en achetant notamment des chèvres, en scolarisant des enfants et en améliorant la ration alimentaire, ce qui est une source de bonne santé. Ch.N.