Cibitoke, le 3 décembre 2019 (Net Pres) . Les autorités provinciales ont intimé l’ordre à leurs subalternes des communes frontalières avec le Rwanda d’exiger de gré ou de force aux populations locales de monter la garde durant toute la nuit.
Comme si le pays est plongé dans une profonde crise de sécurité suite à la volonté belliqueuse de notre voisin du Nord, la population des zones frontalières avec le Rwanda a été sommée d’assurer sa propre sécurité en organisant des rondes nocturnes.
Tous les hommes et les jeunes garçons de plus de 16 ans sont obligés de participer à cette veillée pour empêcher une probable incursion des ennemis en provenance du Rwanda. Cette population est en appui aux équipes de militaires et des Imbonerakure armés jusqu’aux dents qui effectuent des patrouilles de nuit.
L’administration communale explique que cette mesure a été prise pour sauvegarder la paix et la sécurité sur les collines Gasebeyi et Ruhororo en commune Mabayi de la province de Cibitoke située au Nord-Ouest du pays. Ces localités sont frontalières avec le Rwanda, pays accusé par le Burundi d’être à la solde des groupes rebelles dont l’objectif est de perturber la sécurité de notre pays.
Un habitant de Ruhororo précise que les rondes ont été instaurées après l’attaque perpétrée dans la nuit du 16 au 17 novembre 2019. La même source indique que ceux qui ne participent pas à ces rondes nocturnes sont considérés comme des ennemis du pays. Selon un élu collinaire sur place à Ruhororo, les autorités provinciales ont donné l’ordre de faire payer une amende aux récalcitrants. Pour y échapper, les chefs de ménage dans ces localités ont déménagé vers les centres de Mabayi et de Cibitoke.
L’administrateur de la commune de Mabayi, Pascal Basarugwuzuye, précise que l’organisation de ces rondes nocturnes vise la sauvegarde de la sécurité. Aussi, a-t-il indiqué, la participation de la population dans ces rondes aux côtés des militaires et des Imbonerakure vise à prévenir et empêcher une éventuelle pénétration des groupes rebelles sur le sol burundais. D.N.
Burundi – Sécurité
Pas de répit aux membres du Cnl à Muyinga
Muyinga, le 3 décembre 2019 (Net Press) . La police nationale et les Imbonerakure en province de Muyinga, au Nord-est du pays, se sont lancés aux trousses du parti d’Agathon Rwasa depuis son agrément.
Les informations en provenance de cette province ne cessent d’alerter l’opinion sur les multiples cas de violations des droits et libertés politiques à l’endroit des membres et sympathisants du parti Cnl. Si ce ne sont pas des Imbonerakure qui les malmènent, c’est la police qui s’en mêle et qui finit souvent par emprisonner les fidèles d’Agathon Rwasa.
Pour le cas qui nous concerne, ce sont cinq membres de cette formation politique qui ont été arrêtés en province de Muyinga. Il s’agit de deux représentants en commune Buhinyuza et 3 de la commune Muyinga.
Les récentes interpellations ont eu lieu dans le centre de la localité de Murama, en commune Muyinga, où un représentant du Cnl dans la zone Rugari en a été victime ainsi que trois autres membres de ce parti. Ces quatre personnes se trouvent dans les cachots de la police à Muyinga. Mais les mobiles de ces arrestations ne sont pas encore connus.
Les responsables provinciaux du Cnl indiquent que ces interpellations visent à intimider les fidèles d’Agathon Rwasa pour se désengager dans cette formation politique qui fait peur au parti au pouvoir, le Cndd-Fdd. Ils s’insurgent contre les filatures de la police et des Imbonerakure à l’endroit de leurs membres.
Ces détenus d’infortune rejoignent aux cachots le représentant de ce parti en commune de Buhinyuza qui vient d’y passer plus d’une semaine avec comme seule accusation jugée par les "Cnlois" de farfelue ; d’avoir tenu des propos ternissant l’image et la réputation de l’administrateur de la commune de Buhinyuza.
Sur un autre chapitre tout aussi sécuritaire, l’on signale une fouille-perquisition au chef-lieu de la province de Rumonge au Sud-ouest du pays. Selon des témoins sur place, 17 personnes, dont 2 Congolais, ont été appréhendées lors de cette opération. Ces personnes arrêtées sont détenues au cachot du commissariat provincial de la police à Rumonge. Signalons que la semaine dernière, 30 personnes en grande partie constituées de Congolais avaient été interpellées dans la ville de Rumonge. N.R.
Burundi - Sécurité
Les activistes des droits de l’homme s’expriment...
Bujumbura, le 3 décembre 2019 (Net Press) . Les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Pour eux, au moins 5 personnes ont été tuées au moment où 6 autres ont été enlevées,.
Ils mettent en relief un cas de torture et 14 autres arrestations arbitraires. Parmi les victimes identifiées, figurent une femme tuée et 2 autres femmes arrêtées arbitrairement. Ils pointent du doigt les jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du service secret et des administratifs d’être derrière ces violations massives des droits de l’homme.
Les mêmes défenseurs des droits de l’homme soulèvent également des cas de tueries, de torture et d’arrestations arbitraires dans le pays qui démontrent une intolérance politique entre des membres des partis politiques déguisée sous forme d’infractions de détention illégale d’armes et des effets militaires liées aux fouilles-perquisition dans certaines provinces du pays. Ils évoquent enfin un plan du parti au pouvoir pour traquer des membres des partis d’opposition. J.M.
Burundi - Ouganda - Politique
La plateforme de l’opposition burundaise donne le bilan des assises de Kampala de ce dimanche !
Kampala, le 3 décembre 2019 (Net Press) . La plateforme de l’opposition burundaise en exil Cnared, au terme de sa rencontre de ce dimanche dans la capitale ougandaise, Kampala, a demandé aux partis membres de cette plateforme reconnus par Gitega de former d’urgence une autre coalition de l’opposition pour répondre aux rendez-vous électoral de 2020 C’était dans un communiqué rendu publique à cet effet
Dans ce communiqué, l’on déplore le verrouillage de l’espace politique qui est une source de la liberté d’opinion. Selon une opinion, cet appel de former une nouvelle coalition politique de l’opposition reconnue par Gitega risque de connaitre un fiasco d’autant plus que le parti Sahwanya, qui s’est retiré du Cnared, a déjà présenté son candidat aux élections présidentielles de 2020, en la personne de Léonce Ngendakumana. Ch.N.
Burundi - Onu - Droits de l’homme
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime ...
New York, le 3 décembre 2019 (Net Press) . A l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées, le 3 décembre, le secrétaire général des Nations unies a adressé un message y relatif. La rédaction propose l’intégralité de ce texte à son fidèle lectorat.
" Garantir les droits des personnes handicapées, c’est être fidèle à la promesse qui est au cœur du Programme 2030 : ne laisser personne de côté.
" Il reste encore beaucoup à faire, mais de grands progrès ont été accomplis en vue de l’établissement d’un monde dont personne ne sera exclu.
" La quasi-totalité des États Membres de l’ONU ont ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées et j’exhorte ceux qui ne l’ont pas encore fait à la ratifier sans plus attendre.
" En juin dernier, j’ai lancé la Stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap, qui vise à fixer des objectifs plus ambitieux et à améliorer nos résultats en matière d’inclusion du handicap, dans tous nos domaines d’action et partout dans le monde.
" Le Conseil de sécurité, quant à lui, a adopté sa toute première résolution sur la protection des personnes handicapées en période de conflit armé.
" L’ONU est déterminée à montrer l’exemple.
" En cette Journée internationale des personnes handicapées, je réaffirme la volonté de l’Organisation d’œuvrer de concert avec les personnes handicapées pour bâtir un avenir durable, inclusif et porteur de changement dans lequel toutes et tous, y compris les femmes, les hommes, les filles et les garçons en situation de handicap, pourront réaliser leur plein potentiel.
" Je vous remercie. " D.N.
Burundi - France – Sécurité
La France rend hommages aux treize soldats tués accidentellement au Mali
Paris, le 3 décembre 2019 (Net Press) . En présence du président de la République française, Emmanuel Macron et de son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, vers 15 heures de ce lundi 2 décembre, la France a procédé au moment fort de la cérémonie d’hommage aux Invalides aux 13 soldats tués accidentellement en opération au Mali le 25 novembre dernier.
La France rendait hommage ce 2 décembre aux 13 soldats français morts au Mali lors d’une opération antidjihadiste, il y a une semaine jour pour jour. Emmanuel Macron présidait la cérémonie en présence du président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Le Mali paie aussi un lourd tribu à cette guerre antiterroriste au Sahel puisque le pays a perdu près de 150 hommes ces deux derniers mois. J.M.