Bujumbura, le 2 janvier 2020 (Net Press) . Dans la nuit du 31 décembre 2019, plus précisément à 23 heures, une personne habitant la zone de Bwiza est accidentellement tombé dans un fosse situé sur l’avenue Mosso, une rue pavée qui relie le boulevard de l’Uprona à l’avenue de l’Université, non loin de l’office du thé du Burundi, Otb.
Il semble que ce fossé s’est creusé petit-à-petit et qu’il est invisible la nuit pour quelqu’un qui ne fait pas attention. Quand la police est intervenue, la personne était déjà morte et le cadavre a été évacué vers une structure sanitaire de la capitale économique. Presqu’au même endroit, un autre fossé menace de détruire une maison sise à la même avenue. Les fortes pluies de ces derniers temps y sont pour quelque chose.
Concernant la situation des droits de l’homme au mois de décembre dernier, au moins 19 personnes ont été tuées, 1 autre enlevée, 7 victimes de violences basées sur le genre enregistrées, mais également 3 personnes torturées et 81 arrêtées arbitrairement. Parmi les victimes enregistrées, figurent 3 femmes et 1 mineur tués ainsi que 2 femmes arrêtées arbitrairement.
Des réunions d’intimidation et de traque des membres du parti Cnl, des entrainements paramilitaires, des suspensions des activités par des Imbonerakure, une maison brûlée, des pluies diluviennes causant des dégâts humains et matériels ont été également relevés dans certaines provinces du pays.
Des marches manifestations, des cas d’intolérance politique, des démolitions des permanences du parti Cnl, des fouilles perquisition intempestives et des discours d’intimidation ont été rapportés dans certaines provinces du pays au cours de cette période. N.R.
Burundi - Administration
Le ministre de la sécurité devient le policier le plus haut gradé du Burundi
Gitega, le 2 janvier 2020 (Net Press) . Le ministre Alain Guillaume Bunyoni, qui était jusqu’ici commissaire de police chef, a été nommé, en date du 31 décembre dernier, commissaire de police général. Les spécialistes des concordances trouvent qu’il équivaut au grade de Maréchal de l’armée. Il est le premier burundais à atteindre ce grade.
D’autres nominations concernent également les hauts gradés de la police, à savoir Godefroid Bizimana et André Ndayambaje, qui deviennent des commissaires de police chef alors qu’ils étaient des commissaires de police principal. Cette nomination a également eu lieu à la date du 31 décembre de l’année dernière.
D’autres, à savoir Damascène Nkeshimana et Onesphore Mbazumutima ont été élevés au grade de commissaire de police principal alors qu’ils avaient le grade de commissaire principal. Enfin, les commissaires de police chef 1, Alexandre Muyenge, Emmanuel Ndayiziga, Frédéric Budomo, Sylvestre Manirakiza et Pontien Cishahayo ont depuis le 31 décembre le grade de commissaire de police. J.M.
Burundi – Education
Une retenue sur salaire contestée par les enseignants
Bujumbura, le 2 janvier 2020 (Net Press) . Depuis ce mois de janvier, les leaders des syndicats des enseignants envisagent de soustraire une petite somme de 500 Fbu sur les salaires des enseignants des écoles fondamentales.
En effet, la prise de cette mesure devrait au préalable être discutée par les concernés avant sa mise en exécution. La coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale (Cossesona), a décidé unilatéralement le prélèvement mensuel de cette somme sur les salaires de plus de 80 000 enseignants, ce qui totaliserait un montant de plus de 40.000.000 Fbu par mois et au bout d’une seule année plus de 480.000.000 de nos francs.
Ce mécontentement a été exprimé par les enseignants depuis le mois d’avril de cette année quand les chefs des syndicats ont décidé de retenir sur salaire des enseignants une somme de 5000 Fbu. Dès lors, les syndiqués ont perdu confiance en leurs chefs soupçonnés de les rançonner mensuellement.
Cette somme avait été justifiée par les patrons des syndicats comme étant une manifestation d’un sentiment de compassion exprimé par les enseignants à l’endroit des victimes de la sécheresse dans la province de Kirundo.
Selon certains enseignants contactés dans la capitale économique, nul ne peut s’arroger le droit de tripatouiller sur le salaire d’un fonctionnaire où qu’il soit, même au Burundi. Dans ce cas, Cossesona a commis une erreur qui devait être poursuivie en justice, surtout que les syndiqués ne reconnaissent pas du tout cette coalition créée sans leur concertation.
Les enseignants croient toujours au vol commis par Cossesona avec la complicité du ministère de la fonction publique qui, normalement, ne devrait pas autoriser cette retenue sans le consentement des enseignants.
Des interrogations subsistent alors dans l’esprit des enseignants, pourquoi cette coalition est dirigée par un cadre du ministère en charge de l’éducation, de surcroît, chef de service ? Nulle part au monde un chef de service ne peut diriger un syndicat. Car, la loi ne le lui autorise pas mais au cas contraire, l’on ne s’en empêcherait pas de penser aux mobiles politiques, s’indignent les enseignants.
Ces enseignants ne croient si bien penser car, bien que cette question fût soumise au chef de l’Etat lors de sa dernière émission radiotélévisée, les cadres de ce ministère ont convoqué des réunions dans différentes directions provinciales de l’enseignement pour contraindre les enseignants à adhérer de force à cette coalition au risque de ne pas subir le courroux de l’ossature politique au pouvoir. D.N.
Burundi - Education
Une soixantaine d’enseignants observent un sit-in au ministère de tutelle
Bujumbura, le 2 janvier 2020 (Net Press). Une soixantaine d’enseignants, qui avaient quitté la capitale économique pour des raisons de redéploiement, ont vu la ministre de l’éducation leur accorder la faveur de retourner aux écoles où ils enseignaient avant. Au mois de mai de l’année écoulée, la ministre Janvière Ndirahisha a écrit au directeur provincial de l’enseignement pour qu’il mette à exécution cette décision.
Mais depuis, les enseignants indiquent qu’ils n’ont pas encore eu de lettres de réaffectation alors qu’ils devaient commencer l’année scolaire dans lesdits établissements. Ce qui les intrigue le plus, c’est que le directeur provincial de l’enseignement n’hésite pas à engager d’autres enseignants tout en ignorant la décision de sa ministre.
Ils disent que cette situation les déstabilise car ils sont dans la rue, ou bien se rendent difficilement aux écoles où ils étaient affectés, ce qui cause absolument un rendement faible de la part de ces enseignants. Il semble que la ministre Janvière Ndirahisha n’a pas pu les rencontrer car elle se trouve toujours en congé. Ch.N.
Burundi - Nouvel an
Message du secrétaire général de l’Onu à l’occasion du nouvel an
New York, le 2 janvier 2020 (Net Press) . Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu, a diffusé un message vidéo à l’occasion de la nouvelle décennie qui vient de commencer. La rédaction livre entièrement ce message à son lectorat.
" Je me joins à vous depuis l’Organisation des Nations Unies pour célébrer cette Nouvelle Année 2020.
" Elle s’ouvre sur fond d’incertitudes et d’insécurité.
" Les inégalités persistent, la haine se propage.
" Les conflits prolifèrent, la planète se réchauffe.
" Le changement climatique n’est pas seulement un problème de long terme, mais un danger évident et immédiat.
" Nous ne pouvons pas être la génération qui se tournait les pouces pendant que la planète brûlait.
" Mais il existe aussi des raisons d’espérer.
" Cette année, mes vœux pour la Nouvelle Année s’adressent à notre plus grande source d’espoir : les jeunes du monde entier.
" Climat, égalité des sexes, justice sociale, droits humains : votre génération est en première ligne et en première page.
" Votre ferveur et votre détermination sont pour moi une source d’inspiration.
" Vous réclamez un rôle qui vous revient de droit dans la construction de notre avenir.
" Je suis à vos côtés.
" L’ONU est à vos côtés - et l’ONU est à vous.
" En 2020, l’Organisation fêtera ses 75 ans.
" Nous lançons la Décennie d’action en faveur des Objectifs de développement durable, notre plan de marche vers une mondialisation équitable.
" Cette année, le monde a besoin que les jeunes continuent à se faire entendre. Continuez de voir grand. Continuez de repousser les limites. Et ne lâchez rien.
" Je vous souhaite une année 2020 faite de paix et de bonheur.
" Je vous remercie." N.R.
Revue annuelle de la presse. Mars 2019
Burundi - Nécrologie
Départ pour l’Eternité du président de l’Amicale des musiciens du Burundi
Bujumbura, le 1er mars 2019 (Net Press) . Le batteur incontesté de tous les temps de l’orchestre « Amabano » et président de l’Amicale des musiciens du Burundi, Bruno Simbavimbere, connu sous le sobriquet de Memba, vient de s’éteindre, succombant à ses blessures, à l’hôpital universitaire de Kamenge, Roi Khaled.
Bruno Simbavimbere a été victime d’une attaque à la machette au niveau de la tête au quartier Kibenga, en zone Kinindo lorsqu’il s’apprêtait à regagner son domicile situé dans cette entité administrative. C’était vendredi 22 février 2019 vers 22 heures. Il avait été évacué a la clinique de la Croix Rouge en zone Kinindo avant d’être transféré a l’hôpital Roi Khaled de Kamenge, où il vient de terminer ses jours.
Des sources proches de sa famille indiquent que cette dernière était en train de collecter des fonds pour l’évacuer à l’extérieur du pays, mais son sort vient de tourner autrement. Les amateurs de la musique burundaise déplorent le départ presqu’au même moment, des artistes Léonard Sinzinkayo, ancien directeur général au ministère de la culture et Bruno Simbavimbere.
Burundi - Politique
La politique toujours en panne
Bujumbura, le 2 mars 2019 (Net Press) . Le président du tout nouveau parti politique Cnl, Agathon Rwasa, a écrit en date du 1er mars 2019 au maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, pour lui demander l’informer du lancement des activités de son parti en date du 3 mars 2019 dans les enceintes de sa permanence nationale.
Le maire de la ville de Bujumbura n’a pas tardé à réagir car à la même date, il a informé le représentant légal du parti Cnl que ces activités ne sont pas autorisées pour des raisons sécuritaires. Il a donné copie au commissaire municipal de la police et à l’administrateur de la commune Mukaza pour mettre en application sa décision.
Dans sa réponse, le maire de la ville n’a pas donné plus de détails en ce qui concerne la sécurité, raison pour laquelle une opinion a tenté des explications, les unes plus fantaisistes que d’autres. Pour certains en effet, beaucoup de militants de cette formation politique sont descendus à Bujumbura pour participer à cette réunion pratiquement de prise de contact.
Les autorités les auraient pris pour une source d’insécurité, d’où une telle interdiction. Pour d’autres, parmi les invités, il y avait des membres de l’ambassade du Rwanda au Burundi au moment où les relations bilatérales entre les deux pays sont délétères depuis avril 2015 avec l’éclatement de la crise politico-sécuritaire au Burundi.
Burundi - Sécurité
Un policier tire à bout portant faisant trois morts dans un bistrot de Gatumba
Bujumbura, le 4 mars 2019 (Net Press) . Il était vers 22 h30 de ce samedi 2 mars lorsqu’un policier qui partageait un verre avec une femme publique dans une buvette appelée "Kumbingo" s’est chamaillé avec cette dernière. Il s’est dirigé vers son camp où il a porté son uniforme de service et son fusil pour aller se faire justice dans ce bistrot.
Ainsi, de retour, il a tiré à bout portant sur des gens qui étaient sur place, y compris ceux qui n’étaient pas concernés par la dispute avec la prostituée. Trois personnes ont trouvé la mort, dont un collègue policier du nom de Jean Léopold Magenge, tandis que quatre autres ont été blessées. Ces dernières ont été évacuées à l’hôpital. C’était dans la zone de Gatumba, commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura rural.
Le porte-parole du ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a indiqué que l’auteur de cette attaque, Lépolold Nizigiyimana, est entre les mains de la justice et qu’il doit être jugé dans une séance de flagrance. Ceux qui étaient sur place ont constaté également qu’il était en état d’ébriété, ce qui n’est pas une excuse de la part d’un policier, a commenté un autre collègue contacté par la rédaction.
Burundi - Génocide
Le collectif des victimes du génocide hutu de 1972 rencontre le bureau du ministre de l’immigration
Montréal, le 5 mars 2019 (Net Press) . Ce collectif avait fait cette requête au mois de mai 2018 en adressant une correspondance à Ahmed D. Hussein, ministre canadien de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté. L’objectif était de discuter des enjeux quo entourent la présence sur le sol canadien de certains demandeurs d’asile burundais avec un passé criminel, qui se cachent derrière la crise politique actuelle pour s’installer au Canada et échapper à la justice.
Cette rencontre a eu lieu ce 4 mars 2019 à Montréal et il était question d’aborder plusieurs sujets d’intérêt pour les membres du collectif, sans oublier le fait que les autorités canadiennes semblent être mal informées sur la situation réelle des droits de l’homme qui prévaut au Burundi présentement. La rédaction cherche encore pour son lectorat des informations sur le déroulement de cette rencontre.
Burundi - Humanitaire
Distribution du matériel des Ongs ayant fermé leurs portes dans notre pays
Bujumbura, le 6 mars 2019 (Net Press) . Le gouvernement a procédé à la distribution du matériel de l’Ong Handicap International qui, au lieu de se plier à ses exigences, a préféré fermer ses portes. L’on rappelle que Bujumbura avait décidé de suspendre les activités des Ong étrangères œuvrant sur le sol burundais. Des conditions avaient été posées pour rouvrir et travailler dans notre pays.
Nous apprenons que 15 véhicules et 13 motos de cette Ong ont été distribués ce 5 mars à certains centres qui prennent en charge les personnes vivant avec le handicap. Aux yeux du gouvernement, c’était une façon de respecter la loi et les conventions qui le liaient avec cette Ong. Malgré cela, il y a ceux qui s’inquiètent du départ de Handicap International car ils ne pourront plus accomplir leur mission d’éducation inclusive des enfants.
Au total, plus de 200 centres et écoles qui prennent en charge les personnes vivant avec handicap vont bénéficier de ce matériel. De son côté, le ministère chargé des relations extérieures et de la coopération internationale promet de chercher à tout prix d’autres partenaires.
L’on apprend enfin que 5 ministères, dont celui des finances, de l’éducation, de l’intérieur et de la formation patriotique, celui des relations extérieures et de la coopération internationale ainsi que celui de la santé publique et de lutte contre le Sida, vont également avoir une partie de ce matériel laissé par Handicap International.
Burundi - Sécurité
Vers la fin du feuilleton des 600 militaires burundais restés en Somalie
Mogadiscio, le 7 mars 2019 (Net Press) . Selon des informations concordantes, les 600 militaires burundais qui faisaient partie de la mission de paix en Somalie, mais qui devaient retourner sur Bujumbura avant la fin du mois de février 2019, seraient sur le point de rentrer au pays.
Il semble que ces militaires, qui n’étaient plus enregistrés parmi les militaires en mission dans ce pays, doivent quitter progressivement la Somalie à partir de ce 7 mars 2019 et que l’opération de rapatriement pourrait prendre quelques 6 à 7 jours, soit jusqu’au 14 mars de cette année..
Par ailleurs, les activistes des droits de l’homme estiment que pendant la période du mois de février 2019, 26 personnes ont été assassinées ou portées disparues. Ils évoquent 40 cas d’arrestations arbitraires et détenus illégaux, en plus de 17 cas d’atteinte à l’intégrité physique dont un viol répertoriés.
Burundi - Rdc - Culture
Mbilia Belle, la célèbre chanteuse congolaise, dans nos murs
Bujumbura, le 8 mars 2019 (Net Press). La célèbre chanteuse congolaise, Mbilia Belle, en visite au Burundi, lors d’une conférence de presse animée dans la soirée de ce jeudi 7 mars, a invité Bujumbura et Kinshasa à garantir la paix et la tranquillité dans les deux pays pour le bien être des femmes des deux communautés, socle du développement intégral de ces deux pays déchirés par les guerres.
L’on saura que cette star congolaise se joint aux femmes de la province Cibitoke pour la célébration internationale de la journée de la femme et dans la soirée, elle va animer de haut niveau dans les enceintes de l’hôtel Club du Lac Tanganyika. C’est la troisième fois que cette star séjourne dans notre pays.
L’opinion espère qu’elle n’aura pas la mésaventure d’une autre star congolaise, Koffi Olomide, qui a vu tout son argent volé par des escrocs alors qu’il avait été lui aussi invité par le gouvernement de Bujumbura pour assurer la visibilité dont il avait tant besoin en ce moment précis. Son équipe avait été retenue à l’hôtel pour faute de paiement des chambres et de consommation. Celui qui avait subtilisé son argent, Landry Sibomana, conseiller à la présidence de la République au moment des faits, a été arrêté à Kirundo alors qu’il tentait de s’enfuir vers le pays de Paul Kagame.
Il avait séjourné du 29 juin au 10 juillet 2017, une époque où le Burundi fêtait ses 10 ans d’entrée dans la communauté de l’Afrique de l’Est. Le pays fêtait également le 55ème anniversaire de l’indépendance, le 1er juillet 2017 sans oublier que le pays était sur le point de se retirer de la cour pénale internationale.
Coïncidence ou pas, Mbilia Belle est arrivée au Burundi au moment où le Burundi venait d’enterrer avec dignité une de ses vedettes, Bruno Simbavimbere alias Memba, au cimetière de Mpanda, ce 7 mars 2019. A travers les témoignages, Bujumbura a saisi la grandeur d’âme et d’esprit de feu Memba.
Burundi - Politique - Sécurité
Pierre Buyoya à Yoweri Museveni : Réhabilitez l’accord d’Arusha
Addis Abeba, le 9 mars 2019 (Net Press) . En date du 3 mars 2019, l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, a saisi le président ougandais et médiateur dans le conflit burundais, Yoweri Kaguta Museveni pour lui demander, en sa triple qualité de médiateur dans le dialogue inter burundais, d’ancien président d’initiative régionale pour la paix au Burundi lors des négociations d’Arusha et de garant de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation du Burundi, ainsi qu’à tous les pays ou organisations garants de l’accord, de réhabiliter cet accord et d’éviter aux Burundais de retomber dans une crise politico-ethnique profonde.
Dans cette note de 7 pages, Pierre Buyoya évoque qu’en 2015, le président Nkurunziza a entrepris de violer l’accord d’Arusha et la constitution qui en était issue. Cela a eu comme conséquence une crise politique aggravée par une violation massive et quotidienne des droits de l’homme ainsi qu’une instrumentalisation de la justice aux fins d’abattre tous ceux qui, de près ou de loin, sont considérés comme ses opposants.
Il présente en détails le processus d’Arusha, ses effets positifs, les fâcheuses conséquences de la violation de cet accord, dont l’instrumentalisation de la justice contre les anciens leaders politiques, y compris Pierre Buyoya et contre d’anciens officiers supérieurs de l’armée burundaise, par des mandats d’arrêt.
Il a donné copie à tous les pays et organisations garants de l’accord d’Arusha. Il s’agit notamment des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie ainsi que des organisations comme les Nations Unies, l’Union africaine et l’Union européenne.