Cibitoke, le 11 janvier 2020 (Net Press) . Cet homme dont le cadavre a été découvert dans un ménage d’un de ses amis au chef-lieu de la commune de Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, portait le nom de Gratien Misago, âgé de 62 ans, selon des informations en provenance de Cibitoke.
D’autres informations indiquent que le corps sans vie de cet homme a été découvert dans la matinée de ce vendredi 10 janvier de cette année chez un certain Jean Marie Barayagwiza, sur la colline Rusagara. Sa famille demande qu’il y ait une enquête impartiale pour élucider les circonstances de sa mort.
Il semble que les deux hommes avaient partagé un verre la veille, ce qui a poussé les autorités tant administratives que policières à opter pour une autopsie à l’hôpital de cette même province. Selon des informations concordantes en provenance de cette entité administrative, quatre personnes sont déjà arrêtées pour des enquêtes préliminaires. J.M.
Burundi - Rwanda - Grande Bretagne - Réfugiés
La Grande Bretagne accorde un don consistant aux réfugiés burundais de Mahama
Kigali, le 11 janvier 2020 (Net Press) . Nous apprenons que l’Angleterre vient d’octroyer aux réfugiés burundais du camp des réfugiés burundais de Mahama, au Rwanda, un don de 5 millions de dollars américains (plus ou moins 11 milliards de francs burundais). Il sert à assister aux réfugiés burundais vivant dans ce pays depuis la crise politico-sécuritaire de 2015.
Rappelons que ce camp regorge plus de 60.000 réfugiés burundais et l’on apprend que c’est l’organisme onusien Pam, chargé de l’alimentation au niveau mondial, qui sera chargé de gérer ces fonds. Les catégories privilégiées sont des femmes enceintes, des filles et des orphelins qui ne bénéficient pas suffisamment de l’assistance des autres bailleurs.
L’on apprend également que l’assistance aux réfugiés de Mahama se poursuivra malgré ce don de la Grande Bretagne, qui ne vise qu’à équilibrer l’assistance faite au Burundais depuis 2015. En d’autres termes, l’Angleterre semble donner un don ponctuel à ces réfugiés pour relever le niveau de l’assistance.
Des analystes estiment que ce don n’a pas été bien accueilli par Gitega qui accuse souvent son voisin du Nord d’entraîner militairement les jeunes qui vivent dans ce camp de réfugiés et qui attaquent régulièrement le Burundi. Cette accusation est vivement rejetée par la partie rwandaise.
Signalons enfin que le camp de réfugiés de Mahama, au Rwanda, tout comme les autres situés en Tanzanie, en Ouganda, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique australe et ailleurs, ont été créés après l’éclatement de la crise de 2015 relative à une divergence d’interprétation de la constitution en ce qui concerne le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Ch.N.
Burundi - Education
Le torchon brûle entre les syndicats des enseignants et la Cossesona
Bujumbura, le 11 janvier 2020 (Net Press) . Depuis l’année dernière, la coalition spéciale des enseignants pour la solidarité nationale, Cossesona, a entrepris un projet d’entraide au sein des éducateurs.
Certes, l’initiative était salutaire si le projet avait fait objet d’une large explication et requis une vaste adhésion des enseignants. Mais là où le bât blesse c’est qu’il a été imposé aux fonctionnaires pour qui, sera retirée à la source, une somme d’argent de 500Fbu.
L’inquiétude des enseignants a été portée à la connaissance du président de la République lors de sa dernière conférence publique avec une séance de questions de la population sans que lui-même ne donne une réponse à ce problème.
En effet, les représentants syndicaux ne reconnaissent pas cette coalition qui se revendique au service des groupements syndicaux et des intérêts des enseignants. Les membres de ces syndicats disent qu’ils n’ont pas été consultés lors de la création de cette coalition et refusent d’être spoliés par des "aventuriers".
Malheureusement, avant même la fin de l’ultimatum donné aux enseignants du 7 janvier 2020 pour que tous les enseignants soient de fait admis comme membres effectifs, une chasse aux plus récalcitrants a été engagée. Des représentants des enseignants se trouvent en prison dans plusieurs provinces comme à Rutana, à Cibitoke et d’autres sont portés disparus sans la moindre préoccupation de la ministre en charge de l’éducation.
Mais pourquoi le président de la Cossesona, Victor Ndabaniwe, s’invite souvent à la une des médias au Burundi ? Pourquoi la fonction publique s’incline devant ses caprices pour tripatouiller sur les comptes des enseignants alors que la loi ne le lui autorise pas ? La première fois, c’est quand la ministre de l’éducation, Janvière Ndirahisha, l’a nommé à la tête d’une commission de redéploiement des enseignants et il en assurera une gestion opaque qui suscite l’intérêt des médias.
Depuis lors, il ne cessait pas de nous rabâcher des théories moins conséquentes dans leur mise en pratique et la conséquence a été que bon nombre d’enseignants n’ont pas rejoint leur nouveau poste d’attache et sont en voie de traîner la ministre Ndirahisha devant la justice.
Si donc le président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme (Cnidh), lui-même proche du Cndd-Fdd, Sixte Vigny Nimuraba, se propose d’assurer la médiation entre les enseignants et la Cossesona, c’est que le gouvernement vient de se rendre compte que le bras-de- fer est engagé.
A moins de 4 mois des élections, le Cndd-Fdd se souvient que 80.000 enseignants répartis sur le territoire national ont été toujours de mobilisateurs, piliers de la campagne électorale et perdre cet atout pour protéger un homme victime de sa volonté d’amasser fortune indue serait un suicide politique du parti aux affaires. D’où l’immixtion du président de la Cnidh dans le conflit des enseignants pour calmer le jeu. D.N.
Revue annuelle de la presse. Mai 2019 (suite et fin)
Burundi - Communication
Nestor Bankumukunzi échappe au coup de balai au Cnc
Bujumbura, le 21 mai 2019 (Net Press) . Par décret présidentiel n° 100/073 du 15 mai 2019, portant nomination des membres du conseil national de la communication, l’on voit que son président, Nestor Bankumukunzi, reste inamovible car il a gardé sa fonction. Les autres comme la vice-présidente du conseil, le secrétaire et le conseiller juridique, ont été remerciés.
Il y a également des entrées fracassantes au Cnc comme celle du tonitruant Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes qui est érigé au rang de membre. Jacques Bukuru, journaliste à la radio et télévision nationales, jadis membre de ce conseil, en devient son secrétaire.
L’on saura que le conseil national de la communication est composé de 14 personnes, avec un déséquilibre criant de l’aspect genre car il y avait jusqu’ici 12 hommes et seulement deux femmes. D.N.
Burundi - Rwanda - Politique
Michel Kafando au Rwanda, Gitega probablement gêné !
Kigali, le 22 mai 2019 (Net Press). L’envoyé spécial de l’Onu au Burundi, l’ancien président de transition au Burkina Faso, Michel Kafando, a effectué une visite aux autorités rwandaises ce 21 mai 2019. L’on apprend qu’il a été reçu par le ministre rwandais des affaires étrangères et de la coopération internationale, Richard Sezibera.
Le gouvernement rwandais, selon des informations qui sont parvenues à la rédaction, ne veut pas donner de détails sur cette visite, probablement suite aux relations délétères entre les deux pays souvent qualifiés de jumeaux. Gitega n’a pas encore réagi mais tous les indices montrent qu’il n’y a pas gaieté dans ce déplacement de l’envoyé spécial.
En effet, le Burundi a toujours accusé le Rwanda, du moins depuis 2015, d’être la source principale de la déstabilisation de ses institutions. Michel Kafando, tout comme ses prédécesseurs dans ces fonctions, ont des divergences de vues avec les autorités de Gitega, notamment en ce qui concerne l’évolution de la situation des droits de l’homme dans ce pays.
Certains vont jusqu’à croire que les responsables burundais risquent de changer même leur perception sur l’envoyés spécial de l’Onu, comme cela a été fait par le passé à l’endroit de Saïd Djinnit. N.R
Burundi - Economie
De la pénurie du Gasoil à Bujumbura !
Bujumbura, le 23 mai 2019 (Net Press) . Dans les dépêches antérieures, la rédaction avait déjà évoqué une rareté de produits pétroliers, surtout le Mazout. L’on constate malheureusement que même ce matin, Bujumbura s’est réveillé avec une pénurie de ce carburant, surtout au Nord de la capitale économique du pays, ce qui perturbe le transport en commun et la hausse des prix des matériaux de construction.
Selon nos reporters sur place, cette carence perturbe le trafic des bus de transport servant le Nord de la ville de Bujumbura ainsi que d’autres secteurs de la vie nationale, d’où la cherté de la vie en général car tous les prix flambent. Cette pénurie crée aussi des conflits entre transporteurs et propriétaires des véhicules de transport, tout comme les chauffeurs et l’administration qui veut à tout prix diminuer le prix du ticket alors que les chauffeurs se sont approvisionné sur le marché noir, à concurrence de 4.000 à 5.000 Fbu le litre.
L’on saura enfin que la rareté du mazout provoque la perturbation de la circulation de la population citadine suivie de l’insuffisance des bus de transport en commun, d’où des longues files d’attente se forment chaque fois vers 16 heures sur les parkings de l’ancien marché central de Bujumbura. D.N.
Burundi - Education
Détenu pour n’avoir pas dispensé un cours dont il n’a aucune notion
Makamba, le 24 mai 2019 (Net Press) . Il s’appelle Gilbert Nahimana, il est enseignant au lycée communal de Karobane, dans la commune de Nyanza-lac, de la province de Makamba au Sud du pays. Il est détenu depuis le 21 mai dans le cachot du parquet de Makamba, sur ordre du gouverneur Gad Niyukuri, accusé d’avoir refusé de dispenser un cours qui lui a été attribué.
Selon nos informations, une réunion pédagogique a eu lieu en date du 20 mai et le constat a été que la matière de physique n’a pas été dispensée depuis le début de l’année scolaire. Selon toujours des témoignages, cet enseignant avait cependant signalé qu’il ne peut pas enseigner un cours qu’il n’a jamais vu pendant son cursus académique. C’est à ce moment que le directeur de l’école a fait part de ce constat au gouverneur de province.
Ce dernier n’y est pas allé par quatre chemins. Il a ordonné l’arrestation de Gilbert Nahimana et il a été conduit au cachot du parquet de Makamba. Ses collègues, tout comme les syndicats dans cette province, s’insurgent contre une interpellation arbitraire et demandent que chaque enseignant dispense des cours dont il a la compétence.
Selon des parents contactés, l’arrestation de cet enseignant est une forme de distraction alors que le problème posé est plus sérieux, c’est-à-dire une matière qui n’a jamais été dispensée depuis le début de l’année. Ils demandent qu’il y ait une solution durable à cette question et non des décisions improductives comme l’emprisonnement des enseignants.
Burundi - Justice
Les domestiques de Bururi font parler d’eux-mêmes
Bururi, le 25 mai 2019 (Net Press) . Dans la province de Bururi, au Sud du pays, 4 personnes, dont deux domestiques, ont été appréhendés il y a 48 heures au chef-lieu de cette entité administrative, tous accusés de vol. Parmi les personnes arrêtées, figure le domestique du gouverneur du province et celui d’un magistrat du parquet de la République à Bururi.
Selon des sources judiciaires locales, il semble que les voleurs détenaient des clés double qu’ils utilisaient pour accéder un peu partout dans les maisons. L’on rappelle qu’il y a quelques temps, les habitants du chef-lieu de Bururi avaient manifesté des inquiétudes à propos de la recrudescence de l’insécurité dans les ménages, dans les boutiques et dans les kiosques.
Outre que les femmes étaient les plus exposées, l’on voyait également que même des matelas, des ustensiles de cuisine, du bétail, des téléphones mobiles, argent et autres biens ont toujours été volés par ce groupe. Leur dossier est en cours d’instruction à la police judiciaire de Bururi, ce qui réjouit la population de la contrée. J.M.
Burundi - Politique - Administration
L’administration se montre plutôt molle dans le Sud du pays
Makamba, le 27 mai 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Makamba, plus précisément dans la localité de Kibago, il est rapporté des cas des jeunes affiliés au parti de l’Aigle collectent illégalement de l’argent au nez et à la barbe de l’administration locale Il semble que les victimes portent des fois plainte mais que cette dernière ne réagit pas face aux accusations.
Selon les mêmes informations, ceux qui rançonnent et torturent sont des ressortissants d’autres coins du pays et la région la plus citée est la province de Karusi, au Centre-Est du pays. L’on a donné un exemple d’un militant de l’Uprona, pourtant qualifié de proche du Cndd-Fdd, qui a été obligé de verser un montant de 12.000 Fbu, accusé d’avoir porté une casquette de sa formation politique. Il semble qu’il lui aurait été demandé d’enlever ce képi.
Malgré cette situation, les administratifs indiquent qu’il y a une bonne cohabitation des Imbonerakure de cette localité et des membres d’autres partis politiques. Une situation approuvée par les populations de la place, mais qui déplorent l’immixtion dans leur cohabitation des Imbonerakure venus d’ailleurs.
L’on apprend qu’il y a une information que les administratifs ne veulent pas divulguer, à savoir que ces Imbonerakure en provenance de Karusi ont fui la justice dans leur région après avoir commis des crimes. Les populations appellent les autorités de les chasser dans cette commune mais sans beaucoup d’espoir que ces dernières répondront favorablement à leur appel. Ch. N.
Burundi - Santé - Justice
Le général Ndayisaba en attente de passer de vie à trépas
Muramvya, le 28 mai 2019 (Net Press) . Appréhendé en date du 24 novembre 2018 dans la vague d’arrestations des anciens officiers sous le régime du major Pierre Buyoya, le général Célestin Ndayisaba, connu sous le sobriquet de Kibadashi, est locataire de la prison de Muramvya. Sa vie serait menacée par les conditions carcérales déplorables au regard de son âge avancé.
Avec ses coaccusés, il serait poursuivi pour avoir participé, de près ou de loin, à l’assassinat du président Melchior Ndadaye en 1993. A cette période, il n’était pas loin du groupe d’officiers qui manipulaient à leur guise le bâton de commandement car il avait la confiance du major-président. Mais cet assassinat et des massacres à grande échelle des populations innocentes composées à grande majorité de Tutsi et de Hutu qui n’avaient pas adhéré au parti Frodebu, les deux crimes abominables ont été classées parmi les crimes qui doivent occuper la commission Vérité-Réconciliation(Cvr).
La semaine dernière, ce général gravement malade a été amené en catimini à l’hôpital militaire de Kamenge pour se faire soigner. Son médecin-traitant, un cardiologue, a remarqué que la tension avait excessivement monté en atteignant 20/12. Ce qui provoque directement des conséquences sur le fonctionnement des reins qui n’évacuent plus normalement les déchets de son organisme. D’où le gonflement au niveau du visage, des pieds et de tout son corps.
Malgré cet état piteux, il n’a pas été admis à l’hôpital, parce que la mesure judiciaire a été de le conduire sous bonne escorte à la prison de Muramvya. Face à cette situation, son avocat demande qu’on permette à son client de se faire soigner sous la garde policière pour empêcher une éventuelle tentative de fuite. Car, selon lui, le fait de lui refuser des soins n’est qu’une façon de précipiter sa mort, ce qui priverait la justice d’éléments dont elle voulait disposer sur ce dossier.
Burundi - Intégration Régionale
La requête du Burundi rejetée pour la deuxième fois
Windhoek, le 29 mai 2019 (Net Press) . Le président namibien, Hage Geingob, en même temps président de la Sadc (communauté de développement de l’Afrique australe), vient de rejeter encore une fois, ce 27 mai 2019, la requête du Burundi de faire partie de cette organisation régionale.
Selon des informations sur place, la Sadc a envoyé une mission dévaluation dans notre pays pour voir s’il remplissait les conditions requises pour l’intégration dans l’organisation. Selon le président namibien, cette mission a recommandé de surseoir à l’adhésion car il n’est pas encore temps que le Burundi soit membre, a révélé le président Geingob à son homologue tanzanien, John Pombe Magufuli.
Les mobiles de ce refus sont que d’abord, le processus démocratique n’a pas été résolu dans ce pays. En outre, il y a préoccupation du fait des accusations mutuelles entre le Rwanda et le Burundi. Cette position vient comme une réponse à une rencontre entre le ministre burundais des relations extérieures et le président namibien où le premier avait exprimé le souhait de voir son pays adhérer à la Sadc, tout en demandant au président de plaider pour la cause du Burundi.
L’on saura que c’est la deuxième fois que la Sadc a rejetée la demande de Gitega car cela s’était passé exactement de cette manière au mois de févier 2017. L’on saura également qu’une autre organisation régionale, le Comesa, avait refusé à la dernière minute de tenir un sommet des chefs d’Etat à Bujumbura alors que ce dernier avait pratiquement terminé les préparatifs.
Même au sein de l’Eac, l’on apprend que le Burundi ne fait pas l’unanimité car, si des pays comme la Tanzanie le soutiennent, il y a le Rwanda qui passe pour son ennemi juré, ce qui a toujours bloqué d’ailleurs toutes les initiatives de cette communauté sur la crise politico-sécuritaire de Gitega. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Fouilles simultanées dans les deux capitales du Burundi
Gitega, le 30 mai 2019 (Net Press) . L’on apprend que lorsque la police, accompagnée de militaires, tous armés jusqu’aux dents, ont fouillé la zone de Bwiza ce mercredi 29 mai 2019, il y avait presqu’au même moment une fouille-perquisition dans la prison centrale de Gitega, au Centre du pays, où tous les compartiments, y compris ceux des putschistes, ont été "visités".
Selon des informations en provenance de la capitale politique, aucun objet suspect n’a été saisi. Au total, 26 boules de chanvre, une ceinture militaire, 2 boîtes de cigarette et une trentaine de téléphones mobiles ont été saisis. L’on notera que les fouilles-perquisition dans les prisons sont toujours soldées par la saisie des choses sans beaucoup d’importance car, souvent si pas toujours, les détenus, par le biais de certains policiers, sont informés de cette opération policière et ils prennent leurs dispositions.
Pour revenir sur la fouille-perquisition dans la zone de Bwiza, la rédaction n’a pas pu avoir un chiffre exact des personnes arrêtées, mais, selon certaines informations indépendantes, au moins trois camions ont embarqué plusieurs personnalités, essentiellement de nationalité congolaise, probablement en manque de visas de séjour dans notre pays. D.N.
Burundi - Onu - Politique
Envoyé spécial de l’Onu au Burundi : vers le "Michelexit" !
Bujumbura, le 31 mai 2019 (Net Press) . Les premières informations non encore confirmées indiquent que Gitega aurait envie de ne plus reconnaître Michel Kafando, envoyé spécial de l’Onu au Burundi. Au moment où il devait y avoir une analyse de la situation au Burundi en date du 28 mai par le conseil de sécurité, il semble que Gitega aurait indiqué qu’il n’a plus confiance en cet homme.
Selon les mêmes informations, le gouvernement burundais aurait également été ulcéré par la visite de l’ancien président burkinabé au pays de Paul Kagame, un pays qui entretient de mauvaises relations avec le Burundi depuis avril 2015. Gitega accuse Kigali d’entretenir des rebelles qui veulent déstabiliser le Burundi au moment où le Rwanda s’inquiète de la présence des Interhamwe sur le sol burundais.
Au cas où cette information serait avérée, le Burundi battrait le record des envoyés de l’Onu qui ont été renvoyés sur son sol sur base de divergences de vue sur la résolution pacifique du conflit dans ce pays. L’on notera enfin que son représentant à l’Onu, Albert Shingiro, ne cesse de demander que le Burundi soit retiré des pays sous observation car il ne constitue plus une menace pour la sécurité, une requête qui n’a pas jusqu’à présent été satisfaite.