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Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité

Un gardien du domicile du patron du Snr tué par son collègue

13 janvier 2020

Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press). Selon des informations concordantes, un policier qui assurait la garde au domicile du chef du service national des renseignements, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika, a été tué à Kinanira IV, au logis dudit patron, dans la mi-journée de ce samedi 11 janvier.

Des informations recueillies par la rédaction indiquent qu’un coup de feu a été tiré et aurait atteint la victime à la gorge. Très peu de détails ont filtré sur cet incident meurtrier, mais il semblerait que le massacre aurait été commis par mégarde. Les habitants de l’endroit du crime indiquent que le policier en question était en train de nettoyer son fusil, d’où une balle est sortie, tuant sur le champ son collègue.

Mais d’autres indiquent que l’on ne peut pas dire avec exactitude ce qui s’est passé entre ces policiers d’autant plus qu’une partie de l’avenue qui mène chez ce dignitaire est partiellement barricadé pour des raisons de sécurité.

De leur côté, les activistes des droits de l’homme indiquent qu’au moins 3 personnes ont été assassinées au cours de la semaine dernière et une victime a échappé à une tentative d’élimination. Toutes les victimes sont identifiées ainsi que les circonstances de leur assassinat. Leurs bourreaux restent cependant inconnus à ce jour.

Des cas d’arrestation arbitraires ont été également évoqués. Au moins 7 cas sont répertoriés, en plus d’un passage à tabac mené par des Imbonerakure. Ces derniers évoquent enfin des violations de la loi par le parquet de la province de Bururi qui maintient en détention plusieurs personnes pourtant acquittées sur décision du tribunal. J.M.

Burundi - Sécurité

La police montre une femme accusée d’avoir volé un nourrisson de trois mois

Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press). C’était vers midi aujourd’hui, le porte-parole au ministère de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a montré au public et aux professionnels des médias une femme accusée d’avoir volé un nourrisson de trois mois à une famille qu’elle était censée avoir rendu visite dans la zone de Kamenge.

Selon Pierre Nkurikiye, cette jeune dame est emprisonnée au cachot du commissariat général de la police judiciaire situé au quartier Jabe, zone Bwiza, commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura. Selon ces informations, cette femme voulait prendre l’enfant jusqu’en République démocratique du Congo, où il devait présenter le nourrisson à son amant avec qui ils n’ont pas en d’enfants. Dans les calculs de la femme, l’homme aurait été obligé de lui céder une part des biens comme pension alimentaire de l’enfant.

Pierre Nkurikiye demande aux citadins de bien enregistrer dans les cahiers de ménage toute personne qui rend visite à des ménages, de bien enregistrer leurs numéros de cartes nationales d’identité pour que la police poursuive les criminels sans beaucoup de peine. Si l’enfant a été retrouvé 6 jours seulement après son enlèvement, c’est que la famille victime avait fait part de cette situation à la police, a-t-il conclu. Ch.N.

Burundi - Environnement

Le ciel se fâche contre le sud de la capitale économique

Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press) . Dans a soirée d’hier, des pluies diluviennes se sont abattues sur le quartier Kibenga, de la zone de Kinindo, en commune urbaine de Muha, dans la capitale économique du pays, Bujumbura. Des dégâts sont enregistrés car des infrastructures publiques comme l’avenue Mardi, qui mène vers l’église anglicane de Kinindo, a été détruite.

Plus loin dans la zone urbaine de Kanyosha, des maisons ont été également détruites par ces pluies, entraînant une situation d’amertume dans plusieurs ménages qui ont dû passer une nuit blanche.

La rédaction de Net Press avait eu à parler de ce cas, dans son édition du 4 janvier dernier, expliquant que tout cela est dû au mauvais traitement des eaux de ruissellement qui, naguère, se rendaient dans la rivière de Kanyosha et que depuis un certain temps, les travaux de réfection ont été suspendus à l’avenue Mwezi, au lieu-dit Tchétchénie, dans la zone de Musaga.

Depuis, les eaux de ruissellement passent derrière le petit séminaire de Kanyosha et frappent de plein fouet le quartier de Kibenga, dont les infrastructures se dégradent du jour au lendemain suite à de telles catastrophes naturelles. Les populations de cette contrée demandent que les travaux entamés et suspendus se poursuivent le plus tôt possible. D.N.

Burundi - Société

La commission vérité et réconciliation organise une porte ouverte

Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press) . Il était vers 10 h 30 de ce matin quand la commission vérité et réconciliation a organisé un journée porte-ouverte au quartier Songa, zone Kamenge, commune Urbaine de Ntahangwa. Entre autres objectifs, c’était de recueillir des témoignages sur les des tueries survenues lors des affrontements entre l’ ancien groupe rebelle de Cndd-Fdd et l’armée burundaise entre 1993 et 1995 et pour organiser l’enterrement des victimes dans des conditions dignes de foi.

Noé Clément Ninziza, le vice-président de la Cvr, au cours d’une conférence de presse tenue à cet effet, a indiqué que la population de cette contrée administrative a alerté cette commission, informant que l’ancien marché de Kamenge, au quartier Songa, dans la parcelle du parti Uprona, regorge des ossements humains.

Selon ces populations, ces personnes ont été tuées lors des affrontements entre l’ancien groupe rebelle du Cndd-Fdd et l’armée régulière d’alors. Les témoignages avancent un effectif variant entre 250 et 270 restes humains ont été exhumés pour les montrer au public et ainsi recueillir des recueillir des témoignages sur les circonstance de ces tueries.

Plus tard, cette commission entend organiser des enterrements dans de bonnes conditions car selon Noé Clément Ninziza, ces ossements ont été inhumés dans un endroit non reconnu par la loi. Il a ajouté que la Cvr a créé un service chargé de la gestion du traumatisme afin d’accompagner psychologiquement les sujets qui ont perdu les leurs dans cette localité au cours de cette période.

Une large majorité des témoignages recueillis sur place affirment que les victimes de la crise de 1993 et 1995 étaient constituées par des personnes âgées et les enfants qui ont été tiraillés entre les balles des anciens rebelles du Cndd-Fdd et l’ancienne armée régulière, de concert avec quelques militaires de l’armée ougandaise qui ont été invités par l’armée burundaise pour déloger les rebelles du Cndd-Fdd qui pullulaient en zone Kamenge. Une catégorie de personnes vulnérables ont été victimes et enterrées dans cette localité.

Un autre interlocutetur qui a requis l’anonymat affirme que cette circonscription est devenue un cimetière non reconnu par la loi, arguant que la zone de Kamenge était ceinturée par l’armée régulière. Il a ajouté qu’il n’y avait pas de possibilité d’enterrer les leurs dans des cimetières reconnus par l’administration.

Cependant, d’autres hommes contactés trouvent que la commission vérité et réconciliation (Cvr) a du pain sur la planche car, selon eux, le sol burundais regorge les victimes du carnage des Tutsi et les Hutu qui étaient fidèles au parti Uprona, survenu après l’assassinat du président Melchior Ndadaye en 1993. Ils se demandent si cette commission planifie d’exhumer ces corps pour les enterrer dans des conditions dignes de foi.

D’autres témoignages rejettent en bloc cette exhumation des restes humains pour les exposer au public car selon eux, cette action réveille l’esprit de vengeance et de la haine ethnique entre les Hutu et les Tutsi car une large majorité des personnes tuées était constitué des personnes de l’ethnie hutu . N.R.

Burundi - Sécurité

Incendie à l’ancien marché central de Bujumbura, 7 ans déjà !

Bujumbura, le 13 janvier 2020 (Net Press) . Il y a exactement 7 ans jour pour jour quand les citadins ont été réveillés par des fumées tout noires dans le ciel de l’ancien marché central de Bujumbura. Les commerçants qui y avaient des biens assistaient impuissants à la destruction de leurs produits par le feu, ce qui a causé une dépression chez certains qui vivaient grâce aux crédits bancaires.

Le feu aussitôt déclaré à l’aube du dimanche 13 janvier 2013, il avait rapidement gagné tous les quartiers de ce marché si bien que même les services de sauvetage n’ont pu rien sauver. Par ailleurs, il semble que le marché était tellement plein que même les camions extincteurs n’ont pas trouvé du chemin pour tenter de maîtriser l’incendie. Un avion a été même dépêché de Kigali pour calmer le jeu, ce fut vain, l’appareil ayant été sur place aux alentours de 11 heures pour un incendie déclaré presque 7 heures plus tôt.

Ce désastre a été différemment interprété par l’opinion de Bujumbura qui, cherchant une explication à ce qui s’est passé, n’a pas hésité à pointer du doigt le pouvoir en place d’être l’auteur de cet incendie. Il ne faut pas perdre de vue qu’un dignitaire membre du gouvernement à l’époque avait déclaré sans rire que le marché avait pris feu parce que le Bon Dieu l’avait voulu ainsi.

Aujourd’hui, 7 ans après, la place est toujours inexploitée. A un certain moment, les autorités parlaient de la construction d’un marché ultra moderne, mais il se fait toujours attendre. Dernièrement, le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, a déclaré par voie de presse que ceux qui veulent exploiter cet espace cherchent d’abord à l’acheter alors qu’il est invendable. Le gouvernement attend pour le moment un bailleurs éventuel qui exploiterait cet espace. Ch.N.

Burundi - Administration

La commune de Bururi se dote d’un nouvel administrateur

Bururi, le 13 janvier 2020 (Net Press) . Il s’appelle Jean Ciza, un Hutu membre du parti de l’Aigle au pouvoir. Il a été élu à l’unanimité à ce poste par tous les 12 conseilleurs qui étaient en réunion ce samedi 11 janvier. L’on apprend qu’il est de nouveau élu dans des fonctions similaires car en 2015, il avait occupé les fonctions de conseiller communal sous la couleur du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri.

Cet homme, ingénieur de formation en génie rural, eau et forêt, avait été contraint d’enseigner au lycée communal de Karimbi, dans la commune et province de Bururi, au Sud du pays. Il vient de succéder à Nestor Nijimbere, lui aussi militant du parti Cndd-Fdd au pouvoir et qui avait été contraint de démissionner pour manquements graves. Mais dans sa lettre de démission, il avait évoqué des raisons de santé.

Il vient d’hériter la gestion de cette commune quelques mois avant les élections, en d’autres termes quelque temps avant la fin du mandat de son prédécesseur. Selon des informations de l’administration de Bururi, cette commune a des difficultés financières car une centaine de conseilleurs collinaires demandent plus de 5 millions d’arriérés qui couvrent 18 mois d’impayés. Ceci devrait être la première priorité du nouvel administrateur mais au regard des échéances électorales qui approchent à grands pas, rien n’est moins sûr. J.M.

Burundi - Usa - Sécurité

L’étaux se resserre autour du président Américain Donald Trump !

Washington, le 13 janvier 2020 (Net Press) . La cheffe des démocrates au congrès américain, Nancy Pelosi, a assuré dimanche disposer d’assez de preuves pour destituer Donald Trump, à la veille d’une semaine cruciale dans la perspective de l’ouverture au Sénat du procès du président des Etats-Unis. Et selon cette élue de Californie interrogée par la chaine Abc, pense qu’il y a assez de preuves pour destituer le président Donald Trump.

Sur son compte tweeter, le président américain, Donald Trump, a exprimé son irritation face à cette procédure de destitution qui empoisonne la fin de son mandat et se demande pourquoi il devrait avoir le stigmate de l’"impeachement collé sur son nom alors que selon le numéro un de la puissance planétaire, il n’a rien fait de mal.

Le président américain Donald Trump s’en est de nouveau pris à l’opposition démocrate, exigeant que « la nerveuse Nancy » Pelosi et Adam « Schiff le fourbe », qui a supervisé l’enquête contre Donald Trump, soient entendus en tant que témoins.

Dans un tweet ultérieur, Donald Trump a estimé que l’affaire devrait être close sans procès, déclarant que toute procédure au Sénat apporterait une crédibilité indue à ce qu’il considère comme une « chasse aux sorcières » menée contre lui par ses opposants démocrates.

Trump menace d’empêcher son ancien conseiller Bolton d’être entendu

Nancy Pelosi avait donné vendredi son feu vert pour l’envoi la semaine prochaine de l’acte d’accusation de Donald Trump à la chambre haute, après plusieurs semaines de bras de fer avec les républicains, ouvrant ainsi la perspective d’un procès en destitution imminent. Elle a confirmé dimanche qu’elle réunirait ses troupes mardi pour fixer le calendrier. Et cette élue de Californie qui place sa confiance dans l"impeachment croit qu’il y a assez de témoignages pour le destituer

Elus républicains et démocrates croisent le fer sur un autre sujet majeur, le témoignage de John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. John Bolton s’est dit prêt à témoigner au procès, à condition d’être formellement convoqué par le Sénat. Or Donald Trump a laissé entendre vendredi, interviewé par la chaîne Fox News, qu’il pourrait empêcher l’un de ses anciens bras droit d’être entendu, invoquant le « privilège exécutif ».

De son côté, Nancy Pelosi n’a pas exclu, si la majorité républicaine au Sénat ne convoquait pas John Bolton, de l’auditionner à la chambre des représentants, contrôlée par les démocrates. J.M.

Revue annuelle de la presse. Juin 2019

Burundi - Justice

Le dossier Germain Rukuki refait surface

Bujumbura, le 1er juin 2019 (Net Press). Le dossier Germain Rukuki a été de nouveau mis en délibéré par la cour d’appel de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura. Rappelons que ce défenseur des droits de l’homme, ancien employé de l’action chrétienne pour l’abolition de la torture, Acat/Burundi, aujourd’hui radiée, avait été arrêté le 15 juillet 2017 et condamné pour 32 ans.

Il avait interjeté appel et le dossier y était depuis novembre 2018, il venait donc de passer 7 mois sans que l’on sache où il se trouve. Les avocats de cet activiste des droits de l’homme révèlent que ce dossier est mis en délibéré pour la deuxième fois car il avait disparu dans des conditions qu’ils ignorent.

Et quand le dossier a été retrouvé, deux juges parmi ceux qui composaient le siège avaient été mutés et il fallait attendre la composition d’un autre. Les avocats de la défense, qui continuent à demander sa libération pure et simple, ont demandé au nouveau siège de tout faire pour éviter une autre éventuelle disparition du dossier de leur client.

Rappelons que la première instance avait retenu les infractions d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de participation aux bandes armées, de coopération délibérée dans l’assassinat des militaires, policiers et civiles, de dégradations de plusieurs édifices publics et privés et rébellion contre l’ordonnance du ministre de l’intérieur de radiation de l’Acat-Burundi, à charge du prévenu. J.M.

Burundi – Politique

Le président du parti Sahwanya Frodebu hausse le ton !

Gitega, le 3 juin 2019 (Net Press) . Dans sa dépêche du 1er juin 2019, la rédaction avait fait état d’une période de 26 ans qui venait de s’écouler après les premiers suffrages directs du Burundi post-monarchique. Lors de la cérémonie du 26ème anniversaire de la victoire du parti Frodebu. Depuis la capitale politique du pays, le président de cette formation politique, Pierre-Claver Nahimana, a dénoncé les maux qui handicapent la vie du pays .

Devant le parterre de militants de ce parti non morcelé en plusieurs lambeaux, Pierre-Claver Nahimana a pointé du doigt la corruption, la précarité que connaît le peuple burundais qui oscille autour de 55% , où ce dernier mange une fois par jours. Plus de 60% des jeunes sont au chômage. De multiples cotisations forcées en cascade, la suspension des annales chez les fonctionnaires de l’État, la dégradation de la qualité de l’enseignement, des détournements et des cas de corruption, autant de problèmes au Burundi.

S’exprimant sur les biens meubles et immeubles des présumés putschistes du 13 mai 2015 saisis dernièrement par la justice burundaise, le président du Frodebu, Pierre-Claver Nahimana propose la protection des biens des Burundais qui ont fui le pays en vue de favoriser le rapatriement massif et volontaire. Pierre-Claver Nahimana souhaite le réchauffement diplomatique entre le Burundi et ses principaux bailleurs d’autant plus que, selon lui, le Burundi a besoin de l’afflux massif des devises pour la prospérité du pays. N.R.

Burundi - Gabon - Sport

L’équipe nationale de boxe retenue à Libreville enfin libre

Libreville, le 4 juin 2019 (Net Press) . L’équipe nationale de boxe qui venait de passer plus de quinze jours de rétention dans l’un des hôtels de Libreville au Gabon, a recouvert la liberté et arrive à l’aéroport international de Bujumbura ce jeudi le 6 juin 2019. Selon nos sources, le gouvernement burundais vient de payer une partie de la facture et que la fédération de boxe va négocier avec celle du Gabon pour le payement ultérieur de la partie restante.

Nombreux observateurs estiment que le non-paiement de la facture à temps par le gouvernement burundais a contribué à faire ternir l’image du Burundi dans le concert des nations, d’autant plus que, selon une opinion, le pouvoir de Gitega ne pouvait pas manquer 5.000 dollars américains pour faire rentrer ses "ambassadeurs" décorés à l’étranger.

Un lecteur de l’agence Net Press sous couvert d’anonymat, mais animé d’un humour, a fait signe que cette facture pouvait être payées par une seule personne placée dans les institutions de la république qui se vautre dans la plus grande opulence et qui passe toujours ses soirées bien arrosées dans des hôtels luxueux de Bujumbura et qui, des fois, peut consommer au delà de la facture de Libreville. Ch.N.

Burundi - Sécurité Routière

Un accident mortel à l’entrée de la police judiciaire de Jabe

Bujumbura, le 5 juin 2019 (Net Press) . Dans la matinée de ce mercredi 5 juin, alors que les conducteurs de véhicules roulaient à tombeau ouvert pour arriver à temps au service, un homme a trouvé la mort dans cette précipitation des chauffeurs.

Tout se passe sur la chaussée du peuple Murundi, entre les zones Bwiza et Buyenzi, au niveau de la police judiciaire située au quartier de Jabe. C’était aux environs de 7 heures 30 minutes quand un homme d’une trentaine d’années tentait de traverser la route à voie double sans avoir eu l’intuition d’estimer la distance et l’allure des véhicules qui y passent.

Il s’est engagé alors dans la 1ère voie où, soudain, il a été pris de court par un minibus de type Coaster de la société de l’office de transport en commun (Otraco). Comme le chauffeur roulait à grande allure, il n’a pas eu le réflexe de freiner. Il a dirigé son engin contre ce malheureux piéton qui a rendu l’âme sur le champ.

Cet accident a provoqué un embouteillage sur ladite chaussée car la police de roulage qui est intervenue immédiatement pour faire le constat, a empêché la circulation entre la Pj de Jabe et la zone de Buyenzi. Tous les véhicules qui se rendaient en ville devaient emprunter l’axe Jabe - 9ème avenue de Nyakabiga et se diriger en ville par les avenues qui serpentent le quartier de Bwiza. N.R.

Burundi - Politique - Sport

Les "Bururiens" obligés de contribuer pour la construction d’un stade

Bururi, le 6 juin 2019 (Net Press). Selon des informations en provenance de la province de Bururi, au Sud du pays, le gouverneur de cette province, Frédéric Niyonzima, a exigé des contributions mensuelles aux populations de cette entité provinciale pour la construction d’un stade. L’on apprend que les propriétaires de véhicules de transport devront payer 10.000 Fbu par mois.

De leur côté, les camionneurs sont obligés de verser 50.000 Fbu pour la même période au moment où une moto doit donner 5.000 Fbu. Les salariés ne sont pas épargnés car ils devront cotiser à concurrence de 2.000 Fbu par mois. La décision prise par le gouverneur Niyonzima a été annoncée aux chefs de service prestant dans cette localité à la fin du mois de mai dernier.

Il semble qu’une équipe chargée de collecter ces fonds a été mise en place et serait composée de civils et des éléments des forces de l’ordre. Les habitants de cette entité accueillent mal cette mesure, surtout que la contribution aux élections de 2020 se poursuit, d’où le sentiment d’une contribution forcée. Celui qui ne contribue pas n’a pas accès aux services administratifs.

Burundi - France - Communication

Vers une manifestation contre des médias français

Bujumbura, le 7 juin 2019 (Net Press) . Les associations sans but lucratif reconnues par le gouvernement de Gitega entendent organiser ce samedi 8 juin, à travers tout le pays, des marche-manifestations contre trois organes de presse français, à savoir la radio France Internationale, TV5 monde et le journal Le Monde Diplomatique.

Selon ces associations, ces médias ont tendu le micro à Marguerite Barankitse, affectueusement appelée Maggy, une Burundaise qui vit en exil depuis la crise politico-sécuritaire qui frappe le pays depuis 2015. Ces dernières trouvent que la patronne de Maison Shalom a terni l’image des institutions de ce pays, à commencer par celle du président de la République, de propos qui ont causé des maux d’estomac aux autorités burundaises.

Au cours de ces manifestations, ces associations entendent demander au gouvernement de Gitega de prendre des sanctions contre ces trois médias français. Elles exigeront également que le même gouvernement intente des procès individuels contre des journalistes qui ont interviewé à Maggy. N.R.

Burundi - Sport

L’équipe championne du Burundi ne participera pas au tournoi du Cecafa

Bujumbura, le 8 juin 2019 (Net Press) . Il est prévu un tournoi du Cecafa qui oppose habituellement les équipes championnes de la sous-région. Pour cette année, ce tournoi baptisé Kagame Cup aura lieu à Kigali, du 7 au 21 juillet 2019. Nous apprenons que l’équipe championne du Burundi, Aigle Noire, ne prendra pas part à cette rencontre sportive.

Selon les confrères de la radio Isanganiro qui ont recueilli l’information, cette équipe a d’autres compétitions qu’elle prépare et elle sera prise depuis la semaine prochaine jusqu’à la fin du mois de juillet, d’où elle n’entend pas se présenter dans ce tournoi de Kigali. Un journaliste a voulu savoir si cela n’est pas une perte pour le Burundi car Aigle Noire avait raflé toutes les coupes lors de la dernière édition. Le porte-parole de l’équipe a répondu par la négative.

Même si l’explication a été celle donnée, une opinion rencontrée par la rédaction et qui avait appris l’information, a trouvé l’argument peu convaincant. Elle croit savoir que des raisons politiques ne peuvent ne pas s’inviter dans ce championnat qui se passe au pays de Paul Kagame, quand on connaît les relations délétères qui caractérisent les deux pays.

La même opinion se base sur le fait que le Burundi fait tout pour éviter des rencontres avec le Rwanda, que ce soit sur le plan bilatéral ou multilatéral. Et de pointer du doigt cette rencontre qui vient de se tenir à Kinshasa et qui concernait la sécurité de toute la sous-région où le pays a été absent.

D’autres avaient évoqué le déplacement du nouveau chef d’Etat congolais dans plusieurs pays de la sous-région, dont Kigali, sans mettre ses pieds à Bujumbura. Ce serait une preuve, selon toujours cette opinion, que le départ de Joseph Kabila, qui était si proche du gouvernement de Bujumbura à l’époque, n’a pas été bien apprécié par ce dernier. J.M.

Burundi - Tanzanie – Sécurité

Quand Kigoma devient le bastion des attaques contre les réfugiés burundais !

Kigoma, le 10 juin 2019 (Net Press) . Les réfugiés burundais vivant dans les différents camps de réfugiés éparpillés en Tanzanie et qui ont requis l’anonymat affirment que le territoire de Kigoma est devenu le bastion de toute attaque contre ces réfugiés burundais qui vivent sur le sol tanzanien.

Selon nos sources, ces réfugiés qui ont fui le Burundi en 2015 subissent une répression politique intense et terrible des éléments armés en provenance du Burundi, qui franchissent la frontière tanzano-burundaise jusqu’au territoire Kigoma pour mener des attaques armées contre les réfugiés burundais basés dans cette localité suite à l’insécurité.

Signalons tout de même que le pays de John Pombe Magufuli était resté jusqu’ici un modèle de stabilité dans la sous-région. Ces réfugiés burundais donnent la piste que Dar es Salaam joue la complicité de quelques éléments burundais en vue de les contraindre de retourner de force dans leur pays d’origine..

Selon nos sources, certains réfugiés burundais, pris de peur-panique suite à cette insécurité qui règne sur le territoire de Kigoma, ont essayé de fuir vers le Kenya et le Rwanda mais ont été arrêtés par la police tanzanienne. Ils demandent à la Tanzanie de se pencher sur l’insécurité qui règne au territoire de Kigoma qui les hébergent et qui est causé par les éléments en provenance du Burundi.

Ils trouvent que l’insécurité de ces réfugiés n’épargne pas la remise en cause de la paix et de la tranquillité de ce pays jusqu’à présent très bien coté. De son côté, le maire du district de Kibondo, en Tanzanie, Louis Bura, à travers une conférence de presse. a reconnu que des éléments armés en provenance du Burundi ont échangé des tirs avec la police tanzanienne et que trois de ces éléments ont trouvé la mort lors de cette attaque. D’autres ont pris le large vers le Burundi. D.N.

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