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Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
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Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
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Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

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|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
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Burundi – Sécurité24 avril 2023
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|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
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Burundi – Sécurité20 avril 2023
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|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
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|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité

Grogne à la police de l’air, de la frontière et des étrangers !

14 janvier 2020

Bujumbura, le 14 janvier 2020 (Net Press) . Des sources sous couvert d’anonymat indiquent qu’il est devenu un casse-tête pour obtenir un passeport biométrique à la police de l’air, de la frontière et des étrangers (Pafe). Les demandeurs de ce document soupçonnent même des cas de paiement des pots de vin à quelques policiers de la place pour avoir son passeport, qui coûte déjà très cher.

Le commissaire général de la police de l’air, de la frontière et des étrangers, le commissaire de police Jimmy Hatungimana appelle aux requérants des produits de la Pafe de se désolidariser avec tout acte de corruption et de ses infractions connexes et de dénoncer les corrupteurs et les corrompus pour une poursuite judiciaire.

De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme au cours de la semaine dernière. Ils établissent un bilan de 3 personnes tuées, de 3 autres enlevées, de 2 victimes de violences basées sur le genre et de 7 cas d’arrestations arbitraires. Parmi les victimes identifiées, figurent 2 femmes arrêtées et 2 élèves enlevés.

Sont pointés du doigt comme étant des présumés auteurs de la plupart de ces violations les jeunes du parti de l’Aigle, des policiers, des agents du service secret et des administratifs. Les victimes enregistrées au cours de cette période sont essentiellement des membres du parti Cnl d’Agathon Rwasa. J.M.

Burundi - Politique

Quand les membres du Cnl deviennent la cible de toutes formes d’inquiétudes !

Mwaro, le 14 janvier 2020 (Net Press) . Mathieu Ntakarutimana, Bernard Ntahondi et Alberic Ntabangana, tous membres du Cnl, ont été interpellés par les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires, les Imbonerakure, en date du 11 janvier sur la colline de Nyarunazi, commune de Nyabihanga, en province de Mwaro (centre du Burundi).

Selon plusieurs témoignages, ils sont accusés d’avoir consommé la bière locale réservée pour des membres du parti au pouvoir, ils sont détenus au cachot de la police locale. Selon Eric Niyonizeye, responsable du Cnl dans la zone de Kibungere, ces militants ont été appréhendés par le responsable des Imbonerakure dans la zone et ajoute que le nommé Ézéchiel Ndayishimiye, chef des Imbonerakure, a été le cerveau de cette arrestation.

Selon toujours Eric Niyonizeye, ce responsable de ces Imbonerakure venait chercher la bière de banane pour une réception après une réunion du parti Cndd-Fdd. Il a trouvé qu’une certaine quantité avait été consommée par des particuliers qui ne sont pas membres du Cndd-Fdd », explique-t-il, avant de préciser que c’est le propriétaire de la buvette qui leur avait vendu la bière.

Les sources concordantes font savoir que des Imbonerakure n’ont pas toléré de manquer la bière qu’ils cherchaient et ont attaqué les membres du Cnl présents dans la buvette.

Dans la même foulée , dans ces échauffourées, 3 militants "Cnlois" ont été appréhendés par des Imbonerakure qui les ont conduits au cachot de la police de Nyabihanga L’on se rappellera que huit autres membres du même parti, dont une femme, étaient jusqu’ici détenus dans le même cachot, avant de recouvrer la liberté ce lundi 13 janvier, à l’exception de la femme

Le responsable du Cnl dans la zone de Kibungere déplore le comportement de ces Imbonerakure et s’inquiète de l’intolérance politique grandissante à l’approche des scrutins de 2020. Eric Niyonizeye demande que les membres du Cnl détenus « illégalement » soient relâchés. D.N.

Burundi - Politique

Les anciens membres du Cndd-Fdd en débandade

Bruxelles, le 14 janvier 2020 (Net Press) . Selon des informations dignes de foi, des anciens membres du parti Cndd-Fdd au pouvoir, qui vivent en exil, tentent de survivre politiquement dans un ordre dispersé. S’il y en a qui créent de nouvelles formations politiques, d’autres cherchent par contre à regagner le bercail "cnddfddiste" à la veille des élections de 2020.

L’on pourrait mentionner qu’après la création du parti Ppd-Girijambo par Léonidas Hatungimana alias "Tout Autre", ancien porte-parole du président Pierre Nkurunziza, c’est aujourd’hui le tour de Jérémie Ngendakumana, ancien président du Cndd-Fdd, désigné en 2007 après le limogeage d’Hussein Radjabu.

Celui-ci vient de créer son parti politique dénommé "Parti pour la démocratie et la bonne gouvernance, Girubuntu". Il était avant ensemble avec d’autres frondeurs comme Onésime Nduwimana, Léonidas Hatungimana etc, dans le cadre du Cnared-Giriteka, avant que cette coalition ne se disloque.

Pour le moment, Onésime Nduwimana est pratiquement le seul frondeur qui reste dans la plateforme Canred Giriteka dont les membres tentent par tous les moyens possibles de regagner leur pays afin de participer aux élections de cette année malgré les balises du pouvoir de Gitega pour ceux qui seraient poursuivis par la justice. Pour ses membres, il faut rentrer, advienne que pourra !

Le seul dénominateur commun entre les anciens frondeurs, qu’ils soient les plus radicaux ou ceux qui comptent retourner au Burundi est qu’ils envisagent tous participer aux élections de cette année. Mais le temps est tellement court que certains d’entre eux pourraient ne pas avoir l’occasion de participer. N.R.

Burundi - Trafic - Routier

Quand la route Bujumbura - Ijenda devient impraticable !

Bujumbura, le 14 janvier 2020 (Net Press) . La route nationale n° VII, le tronçon Bujumbura – Ijenda, est devenu impraticable, rapportent plusieurs témoins qui empruntent cette route à destination du sud du pays.

Selon nos sources, la rivière Nyakivumba située en zone Musaga a dévié de son lit et la route Rn VII a été trouée et endommagée. Les chauffeurs qui empruntent cette voie routière se plaignent que leurs véhicules sont toujours en panne suite au mauvais état de cette route. Ils sont obligés de payer beaucoup des frais pour leur réparation dans les différents garages automobiles en zone Buyenzi.

Les chauffeurs qui se sont entretenus avec la rédaction indiquent qu’ils travaillent à perte car, selon eux, ces derniers engagent des sommes colossales pour réparer leurs véhicules qui sont toujours en panne. Ils demandent au ministère en charge des travaux publics et de l’équipement de mettre sur son agenda la réfection de la route Bujumbura –Ijenda (RnVII). Ch.N.

Revue annuelle de la presse. Juin 2019 (suite)

Burundi - Sécurité - Anniversaire

L’université du Burundi commémore le 24ème anniversaire des massacres des étudiants

Bujumbura, le 11 juin 2019 (Net Press) . Le rectorat de l’université du Burundi, dans le souci de mémoire historique et de bâtir un monde de vérité et de réconciliation, a invité la communauté universitaire à prendre part aux cérémonies de commémoration du 24ème anniversaire des massacres des étudiants commis dans les différents campus.

Ces cérémonies sont organisées ce mardi le 11 juin 2019 au campus de Mutanga, en face du Rectorat. Selon cet appel du recteur, les cérémonies devraient débuter par une messe d’action de grâce en mémoire de disparus à partir de 14 heures. Tous les étudiants sont priés d’être mobilisés et tous les enseignements de cet après-midi du 11 juin sont suspendus.

Burundi - Sécurité

Une maman brûle sa fillette après avoir volé 2 Kg de haricot

Rumonge, le 12 juin 2019 (Net Press) . Selon nos sources, le scénario s’est passé à la sous- colline de Mayengo, de la colline Gihwanya, en commune et province de Rumonge, au Sud-Ouest du pays. Selon ces informations, une maman a brûlé sans état d’âme sa fillette de douze ans, appréhendée en flagrant délit en train de voler deux kilogrammes de haricot.

Selon les témoins, cette dame a exposé a appliqué une braise de bois chauffée sur la joue gauche et une partie du cou de la victime. Sil l’on peut reprocher à la petite fillette d’avoir volé, elle le faisait pour des raisons humanitaires car elle voulait être au chevet d’une famille voisine qui vit en extrême pauvreté.

Le chef de la colline Gihwanya, Jean Shabani Bazompora, fait savoir que la famille vivait en désaccord et qu’il a été appelé à maintes reprises de trancher les différends entre le couple. Il a profité de cette occasion pour lancer un appel vibrant à ses administrés de ne pas infliger des châtiments corporels à leurs enfants car un pareil comportement est puni par la loi.

Des habitants de cette circonscription administrative se posent la question de savoir pourquoi l’auteure de ce forfait n’a pas été appréhendée et se la coule douce à son domicile. Quant à la fillette, elle est en train de recevoir des soins à une structure sanitaire proche. N.R.

Burundi - Rd Congo - Coopération

Le président congolais Félix Tshisekedi attendu à Bujumbura

Bujumbura, le 13 juin 2019 (Net Press) . Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, est attendu ce vendredi 14 juin à Bujumbura et selon des sources concordantes, son agenda est centré sur des questions importantes relatives à la géopolitique dans la région des grands lacs et sur la sécurité dans l’est de la Rdc.

Nombreux témoignages indiquent que le président Félix Tshisekedi veut tendre la main aux leaders des pays des grands lacs dont les relations diplomatiques sont au berne, allusion faite au Burundi et à son voisin du Nord, le Rwanda, le pays de Paul Kagame et à l’Ouganda.

Des sources concordantes indiquent qu’à travers une correspondance adressée au président rwandais, Paul Kagame, en tant que président de la communauté de l’Afrique de l’Est, le président Félix Tshisekedi, rappelle que suite aux échanges que les deux présidents ont eus dans la capitale rwandaise et à Kinshasa, son pays à l’intention manifeste d’adhérer à la communauté est-africaine.

Le président Félix Antoine Tshisekedi fait savoir à son homologue rwandais que cette adhésion à ladite communauté aura une importance capitale sur la facilitation des échanges commerciaux entre son pays et la communauté est-africaine. D’où il a lancé un appel vibrant à Kigali de porter à la connaissance des différents chefs d’Etat membres de la communauté du désir ardent de la République démocratique du Congo de les y rejoindre afin que son pays et le reste de la communauté est-africaine puissent travailler ensemble pour le développement intégrale et la stabilité de la sous-région.

L’on saura que cette visite intervient au moment où le gouvernement burundais, qui ne cesse pas de clamer haut et fort que sa sécurité est perturbée à partir de l’est de la Rdc, avait boycotté la réunion des chefs de services de renseignements de la sous-région tenue la semaine dernière à Kinshasa suite à la participation du Rwanda dont les relations diplomatiques sont au point mort depuis 2015. D.N

Burundi - Justice

Vers le recensement ethnique et régional des magistrats au Sud du pays

Bururi, le 14 juin 2019 (Net Press) . Les magistrats de la province de Bururi, au parquet de la cour d’appel, ont connu une identification qui a suscité des doutes. En effet, c’était ce 12 juin quand les responsables des juridictions ont été invités un à un, à compléter dans la discrétion une fiche de recensement.

Il fallait donc mettre son nom, son prénom, la province d’origine, la date de naissance, le sexe, le numéro matricule, la date d’engagement, son ethnie, son téléphone portable et enfin, sa signature. Selon toujours nos sources d’information, l’objectif de ce recensement n’a pas été précisé.

Comme ils n’ont pas d’explications officielle sur cette identification, les mêmes magistrats ont tenté une explication à leur manière. Pour les uns, c’est une discrimination à base régionale et ethnique en cours de préparation. Pour d’autres, cela sert de critères pour faire des mutations et des promotions. Ayant appris que ce recensement se fait dans tout le pays sur l’initiative du ministère ayant la justice dans ses attributions, ils lui ont demandé de suspendre cette opération d’identification.

Pour ces fonctionnaires, cette inquiétude tient du fait que le conseil national de la sécurité avait, en 2018, intimé l’ordre aux Ongs internationales de procéder à ce genre de recensement pour contrôler les équilibres ethniques dans ces organisations. Certaines d’entre elles avaient jugé bon de fermer leurs portes au Burundi pour prester ailleurs. D.N.

Burundi – Confessions Religieuses

Les évêques catholiques contre l’injustice au Burundi

Gitega, le 15 juin 2019(Net Press) . La conférence des évêques catholiques du Burundi a tenu au cours de ce mois de juin, une réunion, pour dénoncer l’impunité des crimes dans notre pays.

Au cours de cette session de Gitega, les évêques catholiques réunis autour de leur président, Mgr Joachim Ntahondereye, évêque du diocèse de Muyinga, ont épinglé tout un chapelet de difficultés dont souffrent les Burundais de l’intérieur comme de l’extérieur du pays.

Ils ont cité entre autres la montée progressive de l’intolérance politique qui bascule souvent vers les multiples cas d’assassinats enregistrés quotidiennement dans tout le pays. Les évêques n’ont pas oublié de relever l’insécurité grandissante et trop inquiétante dans les camps de refugiés en Tanzanie. Ils ont condamné sans ambages les multiples cas de victimes de cette insécurité sur le sol tanzanien sans que ce pays et le Hcr ne s’en inquiètent.

La conférence des évêques catholiques du Burundi se dit préoccupée par la recrudescence du paludisme dans tout le pays qui emporte les vies de nos compatriotes. Ils ont dénoncé avec véhémence les cas de vols dans les ménages, le banditisme à main armée, les nombreux cas de sorcellerie qui débouchent à maintes reprises sur des assassinats des présumés coupables. Aussi, le trafic de jeunes filles a été un autre crime qui a éveillé la conscience de nos évêques catholiques.

Sur un tout autre chapitre, les évêques catholiques ont passé en revue les sujets qui intéressent la vie de leur église universelle. Il s’agit entre autres de la situation financière de la GEMECA et de l’état d’avancement du chantier en construction du centre international Oasis de paix et réconciliation (Cinopr).

Un sujet tant attendu par les fidèles de cette église universelle au Burundi abordé au cours de cette session, a été l’opportunité de l’annonce de la béatification de l’abbé Michel Kayoya, de celle des 40 jeunes séminaristes tués à Buta par le Cndd et des missionnaires xavériens tués eux aussi à Buyengero par le Palipehutu – Fnl, comme l’affirmait sous le choc à l’époque l’archevêque de Gitega, Mgr Simon Ntamwana. Ch.N.

Burundi - Politique

Le parti Apdr appelle les jeunes des partis accrédités au Burundi à la tolérance politique

Bujumbura, le 17 juin 2019 (Net Press) . Le parti l’alliance pour la paix et la réconciliation (Apdr), au cours d’une réunion tenue ce samedi 15 juin à l’endroit des ligues des femmes (Inkerebutsi) et des jeunes (Intadebukirwa), a appelé la jeunesse des autres partis accrédités au Burundi à la tolérance politique et ce, à l’approche des élections de 2020.

Gabriel Banzawitonde, président de cette formation politique, a fait savoir qu’à l’approche des élections, des faux politiciens usent de la force de la jeunesse pour déstabiliser le pays et oublient qu’après les élections, la vie reprend son cour normal. Il a demandé à la jeunesse des différentes formations politiques, malgré leurs différentes idéologiques, de vivre en parfaite harmonie, de se désolidariser avec ce qu’il a qualifié de « faux politicien « et de se relier sur les partis ayant des projets de société qui visent le développement intégral du pays, source du bon avenir du pays.

Gabriel Banzawitonde s’est insurgé contre certains politiciens avides du pouvoir, qui ne permettent pas à la jeunesse de prendre la direction des affaires du pays et a demandé l’accession à la direction de la chose publique par du sang neuf et jeunes pour asseoir la bonne gouvernance et la promotion du développement intégral du pays. N.R.

Burundi - Politique - Administration

Suspension provisoire de l’Ong locale Parcem

Bujumbura, le 18 juin 2019 (Net Press) . La décision de suspendre provisoirement les activités de l’Ong locale "Parole et action pour le réveil des consciences et évolution des mentalités (Parcem), a été prise en date du 3 juin mais a été rendue publique ce 17 juin dans la soirée.

Pour le ministre de l’intérieur, cette Ong avait été suspendue en 2015 et ces sanctions avaient été levées car, selon l’ordonnance, son représentant légal avait promis de s’amender, mais rien n’a été fait. Selon toujours le ministère ayant la gestion des Ongs dans ses attributions, il y avait eu de multiples avertissements à l’endroit de cette association, mais elle s’est écartée de ses objectifs tels que consignés dans ses statuts.

Elle s’est activée plutôt à ternir l’image du pays et de ses dirigeants dans le but de troubler la paix et l’ordre public, d’où ses activités sont suspendues. D’après l’ordonnance, la décision devait entrer en vigueur le jour de sa signature, c’est-à-dire le 3 juin dernier.

La rédaction a contacté le représentant légal de Parcem pour avoir plus de détails. Il a indiqué qu’il a appris la mesure comme tout le monde. Il n’a rien eu comme notification, pas de rappel à l’ordre, bref, aucune instruction de la part du ministère chargé de l’intérieur et de la formation patriotique.

Une certaine opinion pense que cette Ong est victime du franc-parler de son président, Faustin Ndikumana, qui n’a pas la langue dans sa poche. Pour elle, ce sont des mesures d’intimidation à l’endroit de cette Ong, allusion faite à l’emprisonnement de ses agents de par le passé, qui ont été libérés plus d’une année après sans aucun indice sérieux de culpabilité à leur endroit.

Par ailleurs, retient la même opinion, cette mesure est prise à la veille des élections de 2020, ce qui pourrait être une mesure de prudence de la part du gouvernement de Gitega afin d’éviter des critiques satiriques de cette association à son endroit au moment où il est temps de rechercher les voix pour les échéances électorales de l’année prochaine. Ch.N.

Burundi - Rdc - Sécurité

Suspension des circulations entre le Burundi et la Rdc via la rivière Rusizi

Luvungi, le 19 juin 2019 (Net Press) . Les informations en provenance de cette localité indiquent que l’intention d’introniser un nouveau chef coutumier, qui n’est pas reconnu de tous, serait à l’origine des affrontements entre ses soutiens et ses adversaires, entraînant automatiquement la suspension des circulations des populations burundaises et congolaises proches de cette frontière.

Des sources d’informations locales affirment qu’une personne a été tuée par un militaire assurant la sécurité d’un élu national du nom de Luc Mulimbalimba Masuru, qui voulait introniser de force ledit chef coutumier du groupement d’Itara Luvungi et Rdc. Les populations sont très consternées par cet assassinat de la part d’un élu.

De leur côté, les commerçants congolais comme burundais, de peur d’être dévalisés de leurs biens, ont décidé de ne pas traverser cette frontière. Les riverains demandent aux autorités congolaises de ramener la paix dans cette région, ce qui rencontre également la même exigence de la part de l’administratrice de Rugombo, Béatrice Kaderi.

En attendant, les forces de l’ordre locales rassurent qu’elles font tout pour remettre les choses en ordre. De son côté, l’autorité administrative de Rugombo conseille à ses populations d’attendre jusqu’à ce que la sécurité soit recouvrée dans cette région. Cependant, les commerçants burundais et congolais sont impatients de reprendre leurs activités économiques. N.R.

Burundi - Politique

Les politiciens divisés sur la reprise du dialogue national à l’extérieur

Bujumbura, le 20 juin 2019 (Net Press) . Tout est parti en date du 14 juin quand le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smail Chergui, a recommandé, à New York, qu’il y ait reprise du dialogue inclusif entre tous les protagonistes en vue de ramener la paix effective dans notre pays.

Outre que l’ambassadeur du Burundi à New York, Albert Shingiro, a immédiatement rejeté cette offre de l’Union africaine, même ici au Burundi, l’Ombudsman, Edouard Nduwimana, à travers sa déclaration, a fait savoir que le dialogue a été clôturé et que sa reprise n’est pas nécessaire. A ses yeux, seules les échéances électorales de 2020 comptent et les autres discours sont des diversions.

Cependant, les partis d’opposition ne sont pas de cet avis car ils estiment que le président Museveni de l’Ouganda, qui a reçu le rapport du facilitateur Mkapa, n’a pas encore clôturé le dialogue externe des Burundais. Par ailleurs, les formations politiques regroupées au sein du Cnared trouvent qu’il y a des sujets sur lesquels débattre pour qu’il y ait retour de la paix dans ce pays.

On le voit donc, il est difficile de rapprocher les politiciens burundais qui sont divisés sur n’importe quel point de la vie nationale. Selon certains analystes de la situation politique du Burundi, ces hommes qui s’occupent de la politique devraient avoir un minimum de principes sur lesquels ils convergent pour que le pays ne continue pas à sauter vers l’inconnu.

Ils étayent leurs propos par le fait qu’il y a carence des produits de première nécessité faute de devises pour les importer. Ils font allusion au carburant, aux médicaments et aux prix qui continuent de grimper suite à une dépréciation de la monnaie burundaise liée à la crise politico-sécuritaire de 2015 et dont les séquelles frappent jusqu’aujourd’hui la population burundaise. Par contre, s’il y avait entente entre les mêmes politiciens, il y aurait un léger mieux pour ce pays, concluent-ils. N.R.

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