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|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

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Burundi - Sécurité

Un corps sans vie retrouvé dans la rivière Ntahangwa !

17 janvier 2020

Bujumbura, le 17 janvier 2020 (Net Press) . Un corps sans vie d’une jeune fille a été découvert ce mercredi 15 janvier, dans la rivière Ntahangwa, tout près du nouveau marché dit Cotebu. Nous sommes dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura.

Des témoins sur place indiquent que la victime présentait des blessures au niveau de la membrane supérieure. Ils estiment que cette jeune fille a été emportée par des ruissellements avant d’être projetée dans cette rivière. Ce corps a été acheminé à la morgue de l’une des structures sanitaires de la capitale économique.

De leur côté, les activistes des droits de l’homme viennent de confectionner un rapport sur le monitoring des violations des droits des prisonniers pour le mois de décembre 2019. Ils ont documenté les violations des droits humains pour les personnes privées de liberté en général et celles poursuivies pour des crimes à caractère politique en particulier. Au cours de cette période, diverses violations des droits des prisonniers ont été recensées.

Les mêmes défenseurs des droits de la personne se focalisent sur les traitements inhumains et dégradants constitutifs d’actes de torture dont sont victimes les prisonniers en général et en particulier, ceux poursuivis pour des crimes à caractère politique se trouvant dans les établissements pénitentiaires de Gitega, de Muramvya, de Bujumbura et de Rumonge.

En dehors de ces cas de maltraitances physiques, d’autres phénomènes de violations à la privation des soins de santé ainsi que la problématique concernant la surpopulation carcérale sont abordés. Les violations constatées sont résumées en trois points à savoir les traitements inhumains et dégradants pouvant être qualifiés de torture, refus aux soins de santé et autres violations. N.R.

Burundi - Politique

Des départs fracassants au sein du parti conseil des patriotes (Cdp) !

Bujumbura, le 17 janvier 2020 (Net Press). Tel un tsunami politique, neuf membres du parti Cdp, conseil des patriotes, fraichement rentrés de l’exil, ont remis le tablier. Un désaccord sur les indemnités promises par le président de ce parti, Anicet Niyonkuru, est à l’origine de ces démissions.

Selon nos sources, il s’agit entre autres du commissaire en charge de la communication et de la propagande, David Dusabe, le responsable et son adjoint du parti Cdp en mairie de Bujumbura, Emmanuel Niyonzima et Salomon Nitegeka, Edmond Ndagijimana, le représentant de cette formation politique en province de Ngozi et Léonidas Nsengiyumva, le représentant du Cdp dans Bujumbura rural.

Des militants de ce parti affirment que le président de cette formation politique, Anicet Niyonkuru, avait promis de verser des indemnités de 2.000 dollars par mois pendant une année. Il avait également garanti d’aider ses militants à rapatrier leurs familles toujours en exil, des promesses qui se font toujours attendre.

Rappelons qu’au retour de leur exil, ceux qui étaient avec leur patron de président ont été logés a l’hôtel Pearl Hotel, dans les environs du lac Tanganyika. Ils ont par la suite été relocalisés dans les quatre murs de la permanence de ce parti située en zone Rohero, avenue Muyinga. Au bout de quelques temps, ils ont été également chassés sans manière de ce nouvel endroit par leur "leader" bien aimé et clairvoyant.

En politique, pour paraphraser le principe du chimiste français Antoine Laurent Lavoisier, - né le 26 août 1743 à Paris et guillotiné le 8 mai 1794 à Paris - Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le porte-parole du Cdp a révélé que ces départs ont été intégrés au parti Fnl de Jacques Bigirimana. J.M.

Burundi - Union Européenne - Médias

Le parlement européen contre l’emprisonnement des journalistes d’Iwacu

Bruxelles, le 17 janvier 2020 (Net Press) . Le parlement européen a demandé hier au gouvernement de Gitega de libérer sans condition et immédiatement les journalistes du groupe de presse Iwacu, accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Pour rappel, nos confrères et consœurs du groupe de presse Iwacu sont détenus dans la province de Bubanza depuis le 22 octobre 2019. A travers une résolution de ce parlement, il apparaît que le Burundi continue à bafouer les droits de la personne depuis 2015.

La même résolution fait savoir que les autorités burundaises devraient fournir un effort pour respecter les droits humains dans cette période préélectorale. Cette instance européenne trouve que le pays continue à maltraiter les personnes, surtout de l’opposition, en leur privant la liberté politique et d’expression.

Il rappelle au gouvernement de Gitega que quand bien même il continue à arrêter les gens et à les priver de leur liberté, il est toujours régi par l’accord de Cotonou. Signalons que le gouvernement du Burundi a toujours rejeté le contenu des différents rapports de la communauté internationale, arguant que les droits de l’homme sont respectés dans notre pays.

Coïncidence ou pas, la résolution du parlement européen a été portée à la connaissance de l’opinion au moment où Gitega s’occupait hier même à arrêter un autre journaliste, Blaise Pascal Kararumiye, correspondant de la radio Isanganiro dans la province de Karusi, au Centre-est du pays.

Selon nos informations de la radio Isanganiro, Blaise Pascal Kararumiye a répondu à la convocation de la gouverneure de Karusi au sujet d’une information qu’il avait traitée en rapport avec la gestion des financements des coopératives "Sangwe". Il a ensuite été transféré au cachot de la province sur ordre de la même autorité. D.N.

Burundi - Zimbabwe - Société

Le vice-président zimbabwéen Vs son épouse : qui sera mis KO ?

Harare, le 17 janvier 2020 (Net Press) . Le Zimbabwe assiste depuis plusieurs semaines à la guerre déclarée entre le vice-président et son épouse. MarryMubaiwa est accusée d’avoir tenté d’assassiner son mari Constantino Chiwenga, en retirant sa perfusion en juillet dernier, alors qu’il était hospitalisé en Afrique du Sud. Âgé de 63 ans, l’ancien chef d’état-major de l’armée avait joué un rôle crucial fin 2017 dans l’éviction du président Robert Mugabe.

Arrêtée le mois dernier, Marry Mubaiwa vient d’être remise en liberté sous caution, dans l’attente de son procès. Et elle veut désormais contre-attaquer, en accusant publiquement son mari de lui avoir retiré ses enfants et confisqué ses biens.

L’ancienne mannequin de 38 ans devenue femme d’affaires avait d’abord été arrêtée sur ordre de la commission anti-corruption, pour fraude et blanchiment d’argent : elle aurait transféré illégalement près d’un million de dollars pour acquérir une propriété et des voitures de luxe en Afrique du Sud.

La justice l’a ensuite accusée de tentative de meurtre, pour avoir retiré une perfusion du bras de son mari hospitalisé en juillet dernier. Elle aurait ensuite tenté de le faire sortir de sa chambre, avant d’être stoppée par la sécurité.

Sa libération sous caution intervient après une détention de trois semaines. Marry Mubaiwa réclame désormais le droit de récupérer ses biens et de voir ses trois enfants, qui lui ont été, selon elle, retirés illégalement par son mari.

De son côté, Constantino Chiwenga a repris ses fonctions de vice-président en novembre dernier, après avoir été transféré en Chine pour soigner son infection de l’œsophage. Des hospitalisations à l’étranger qui font grincer des dents dans le pays, où le système de santé est au bord de l’effondrement à cause de l’interminable crise économique. Ch.N.

Revue annuelle de la presse. Juillet 2019 (suite)

Burundi - Commerce

La pénurie du carburant se fait remarquer dans presque tout le pays

Bujumbura, le 11 juillet 2019 (Net Press) . Ce n’est plus un secret, la pénurie du carburant se faire remarquer un peu partout dans le pays, dans la capitale comme à l’intérieur du pays. Ce manque paralyse les activités si bien que le gros de gens préfèrent l’acheter au marché noir à un prix double ou triple de celui fixé officiellement, soit 3 à 4.000 francs le litre.

Ils justifient la hausse des prix par le manque de carburant, une situation identique dans les salons de coiffure. Là où l’on pratiquait un prix de 2.500 francs par tête rasée, les clients sont obligés de payer 3.000 francs car le service a été rendu suite à une consommation du groupe électrogène. Et l’on est étonné de voir que les mêmes clients comprennent cette hausse légère, les conditions de vie obligent.

Dans cette situation, la sanction est immédiate pour les voyageurs qui voient le prix du ticket monter de 500 à 1.000, voire 1.500 francs dans certains coins du pays. D’autres chauffeurs d’engins préfèrent conserver leurs véhicules en attendant les jours meilleurs, de peur de ne pas travailler à perte ou alors d’être en désaccord avec leurs propriétaires.

Une autre catégorie qui souffre de ce manque de carburant est la pêche dans le lac Tanganyika car les bateaux à moteurs ont également besoin de carburant pour pouvoir s’introduire dans le lac afin de chasser les poissons. Les habitants de Rumonge indiquent que des fois, ils sont obligés de s’approvisionnent dans la capitale économique Bujumbura, mais la garantie n’y est pas non plus car cette capitale souffre comme les autres provinces.

L’opinion pense que cette pénurie est liée au manque de devises, une conclusion qu’elle tire au regard de la carence de certains produits fabriqués par la Brarudi comme les Amstels bock ou les Amstels 65 cl. Ce manque cause également un désordre sur le marché car les commerçants font du n’importe quoi au grand dam des consommateurs. Ch.N.

Burundi - Confessions Religieuses - Anniversaire

La congrégation des Bene Yozefu du Burundi souffle ses 75 bougies

Gitega, le 12 juillet 2019 (Net Press). Ce dimanche le 14 juillet 2019, les Frères Bene Yozefu dont le siège du Frère général se trouve à Giheta, seront dans l’extrême joie de fêter leurs 75 ans d’existence dans notre pays.

La congrégation des Frères Yozefu a été fondée par Mgr. Antoine Grauls en 1944 à la veille de la fin de la deuxième guerre mondiale. Sa naissance a vu le jour en commune Giheta de la province de Gitega où résidera depuis lors le Frère général de cette congrégation. De 1944 à 2019, une bonne série d’œuvres spirituelles est au compte de cette congrégation. Son ministère a été étendu à Bujumbura, à Rusengo en province de Ruyigi, à Gatara en province de Kayanza et ailleurs.

Le thème de ce jubilée est "le jubilée de la congrégation est le mien". Le choix de ce thème coïncide avec la volonté manifestement exprimée par ces Frères d’étendre leur ministère aux ménages. Désormais, les familles seront formées au sein de cette congrégation pour acquérir le bagage spirituel nécessaire de prêcher la bonne nouvelle. Ainsi, les laïcs pourront escalader monts et vallées et passer de maison à maison en enseignant la foi du Christ. Plus personne ne sera exempté d’entendre la voix du Seigneur.

Le pressentiment est que cette œuvre aurait été saluée par l’Eglise catholique qui, aujourd’hui, ne manque pas de concurrents sur terrain car toutes les confessions religieuses recrutent les fidèles parmi les anciens adeptes de cette Eglise. Par cet acte charitable, cette Eglise universelle pourra encadrer ses ouailles et les préserver d’éventuels changements de maître pour glisser vers le protestantisme.

Burundi - Tanzanie - Justice

Encore une autre plainte contre le Burundi !

Arusha, le 13 juillet 2019 (Net Press) . Le collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi, Cavib, a saisi hier la cour des Etats de l’Afrique de l’Est, au nom et pour le compte des membres de la société civile et des leaders politiques de l’opposition accusés de participation à la tentative de putsch du 13 mai 2015 et qui voient leurs biens meubles et immeubles confisqués en dehors des normes légales de saisie-provisoire.

Selon des informations recueillies, la cour des Etats de l’Afrique de l’Est, via le Greffe, a enregistré le dossier sous le numéro 16 de l’an 2019. Le Cavib était représenté par son vice-président, Me Gustave Niyonzima et son chargé des relations publiques, Me Cyriaque Nibitegeka. Tous les deux vivent en dehors du Burundi. J.M.

Burundi - Politique

Vers une autre tentative de la réunification de l’Uprona ?

Bujumbura, le 15 juillet 2019 (Net Press) . Selon des informations disponibles à la rédaction, l’organisation "Initiative et Changement" entend réunir les Upronistes proches du pouvoir et dirigés par Abel Gashatsi et ceux de l’opposition, piloté par le professeur Evariste Ngayimpenda. Selon les mêmes sources d’information, une réunion entre les deux parties est prévue pour deux jours, du 27 au 28 juillet en cours.

Les deux parties contactées semblent ne pas vouloir donner beaucoup de détails sur cette initiative. Ceux de l’opposition pensent que le président de l’Uprona proche du pouvoir ne voit pas d’un bon œil cette réunification, de peur de quitter la présidence de cette formation politique. La rédaction a tenté de contacter ce dernier, mais Abel Gashatsi n’a pas répondu au téléphone. J.M.

Burundi - Société

La police met la main sur 11 voleurs de matériels électriques de la Regideso

Bujumbura, le 16 juillet 2019 (Net Press). Dans un point de presse tenu ce lundi, le porte-parole du ministère de la sécurité publique et la prévention des catastrophes, Pierre Nkurikiye, a indiqué que la police a mis la main en date 6 juillet 2019 en zone Kamenge sur 11 personnes qui volent les matériels électriques de la régie de distribution d’eau et d’électricité dans presque tous les quartiers de la ville de Bujumbura.

Pierre Nkurukiye a dit que ces bandits ont été arrêtés à la 15eme avenue, en zone Kamenge, commune urbaine de Ntahangwa. Ce vol était commandité par un certain Nzitonda connu sous le sobriquet de Mukono. Pierre Nkurikiye a par ailleurs affirmé que de tels bandits ont commencé à faire ce forfait du 20 avril 2019 au 6 juillet 2019, date à laquelle le réseau a été démantelé par la police avant d’être incarcéré. Ils ont volé l’équivalent de 80 kilogrammes de fils qui ont une valeur de soixante-quatorze million trois cent vingt-huit mille de nos francs, 74.328.000 Fbu. Ce phénomène était perceptible dans les zones de Ngagara, de Gihosha, de Kigobe, au Quartier Asiatique et à Gikungu.

Burundi - Médias

La radio Bbc décide de fermer ses portes au Burundi

Bujumbura, le 17 juillet 2019 (Net Press) . La radio Bbc, section Kirundi - Kinyarwanda, a décidé ce 16 juillet de fermer définitivement ses portes au Burundi. Selon des explications fournies, les négociations entre le gouvernement de Gitega et cette radio, qui venait de prester au Burundi pendant 20 ans, ont échoué.

L’on saura que cette station internationale avait été suspendue par le Cnc il y a une année et en date du 20 mars 2019, le même organe étatique lui avait retiré la licence d’exploitation. Elle avait été accusée de non respect de la suspension antérieure en diffusant un documentaire qualifié par le gouvernement de "calomnieux".

Le bureau de la Bbc au Burundi comptait jusqu’à présent 3 journalistes permanents et des pigistes, un chargé d’administration, un chauffeur et un planton qui deviennent subitement des chômeurs. La Voix de l’Amérique est dans presque les mêmes conditions car elle est suspendue pour une durée indéterminée depuis plus d’une année au Burundi.

Les réactions ne se sont pas fait attendre un peu partout dans le monde du fait que cette radio ferme ses portes à la veille des élections de 2020 que d’aucuns estiment qu’elles présenteront beaucoup d’irrégularités au regard de leur préparation à " huis clos", sans la présence des observateurs ni locaux ni internationaux. J.M.

Burundi - Hygiène

Des lamentations après fermeture des restaurants et des bars en mal d’hygiène

Bujumbura, le 18 juillet 2019 (Net Press) . Des grognes ont été enregistrées ici et là après la fermeture par le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, des restaurants et des bars qui ne remplissent pas les conditions d’hygiène pour faire face à l’avancée du Choléra signalé déjà dans certaine provinces du pays

Nombreux témoignages constitués par des taxis-vélos, des motards et des citadins à faibles revenus font savoir que leurs maigres moyens leur permettaient de se nourrir dans ces restaurants plus précisément. Ils ne peuvent pas fréquenter les bars et restaurants haut standing et à défaut de manger, leur santé sera fragile.

En pleine désolation, ces témoignages racontent que cette mesure vient de tomber après multiples messages d’alertes à l’endroit des propriétaires de ces bars et restaurants. La zone de Buyenzi était la plus ciblée, ce qui pousse les consommateurs à se poser la question de savoir pourquoi ces restaurants n’ont pas changé à temps. Pour eux, il ne fallait pas attendre l’arrivée des maladies diarrhéiques alors que les instances habiletés avaient prévenu les tenanciers de ces bistrots à temps. Ch.N.

Burundi - Justice

La situation carcérale au Burundi : une triste réalité

Gitega, le 19 juillet 2019 (Net Press) . C’est hier que le Burundi a fêté pour la deuxième fois le Mandela Day. Comme mentionné dans nos dépêches de ce 18 juillet, les cérémonies se sont déroulées à la prison centrale de Gitega et avaient été rehaussées par le premier-vice-président de la République, la ministre en charge de la justice ainsi que le représentant du Cicr.

A l’occasion de son discours de circonstance, un représentant de la direction générale des affaires pénitentiaires a informé ses visiteurs de marque que les 11 prisons du Burundi comptent pour le moment 10.832 détenus alors que leurs capacités d’accueil est de 4.194 places.

Dans cette prison de Gitega, dont la capacité d’accueil est de 400 personnes, regorge à elle seule plus ou moins 1200 détenus, d’où ces derniers vivent dans des conditions particulièrement difficiles. La ration d’un détenu est de 350 g de haricot et de 350 g de farine de manioc, une quantité insuffisante quand on considère que la population carcérale est jeune.

Pour cela, il y a plusieurs maladies qui attaquent les prisonniers parce qu’ils sont fragilisés. Non seulement ils mangent peu, mais également ils n’ont pas où dormir à cause de la surpopulation. Certains d’entre eux sont obligés de dormir dans des tentes construites dans un hangar.

A cette occasion, 69 détenus, dont 9 femmes, ont été libérés hier même. Le gouvernement se dit conscient de la situation dans les prisons, d’où il prend des mesures pour tenter de désengorger les prisons. C’est notamment les descentes sur terrain des magistrats, des grâces présidentielles, une assistance gratuite pour les détenus indigents, etc. Le premier vice-président a plaidé pour des libérations provisoires pour les prisonniers accusés de petites infractions comme le vol des poules, des récoltes dans les champs, etc. N.R.

Burundi - Sécurité

Le service national des renseignements à Cibitoke accusé d’enlever une personne

Cibitoke, le 20 juillet 2019 (Net Press) . Nous sommes dans la commune de Buganda, en province de Cibitoke, au Nord Ouest du pays. Un citoyen du nom de Claude Kubwimana a été embarqué de force dans le véhicule du responsable du service national des renseignements au chef-lieu de la commune Buganda, dans la matinée de ce vendredi 19 juillet 2019.

Selon des informations en provenance de cette localité, une voiture dont la plaque d’immatriculation est D3981A roulait à tombeau ouvert et arrivé à l’endroit où se trouvait la victime, des agents de transmission du responsable du Snr qui étaient à bord ont pris de force cette personne et a pris la direction de Bujumbura.

Les témoins oculaires de ce phénomène ont vite alerté le procureur de la République dans la province de Cibitoke, lui demandant de suivre de près cet acte posé par Venant Miburo, responsable du service secret à Buganda. Selon toujours ceux qui ont assisté à cette scène, une personne qui a voulu demander le motif de cette arrestation a failli elle aussi être appréhendée.

Les responsables administratifs et policiers n’accordent pas leurs violon quand on leur pose la question sur ce fait précis. Au moment où l’administrateur communal de Buganda, Emmanuel Bigirimana, affirme avoir reçu des plaintes contre ce responsable, ce dernier dit ne rien savoir ce que l’on dit à propos de cette arrestation.

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